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En Hollandie il y a la Fête du Vent. Le Gouverneur de la Banque de France en réaction

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Le gouverneur de la Banque de France tire la sonnette d’alarme. Dans sa lettre introductive au Rapport annuel de la Banque de France (2012), le Gouverneur donne son avis sur notre situation économique.

 

BUTPffaCAAA0hOT.jpgEt pendant ce temps là, Claire se trouve toute décoiffée, Normal ?


Son jugement est clair et le Gouvernement pourrait au moins le suivre. Pour l’instant, tant que les analyses ou recommandations étaient faites par des économistes, personne n’y portait attention. Désormais c’est le Gouverneur de la Banque de France en personne qui demande une remise en cause significative de notre politique économique.

 

BUTNfZSCEAAaunn.jpgBen voyons M. le Président, faites du vent !


La question de la croissance et de la compétitivité

Le Gouverneur de la Banque de France consacre la quasi-totalité de sa lettre à la situation française, extrêmement préoccupante. Concernant la question de la croissance économique, il note que la

 

« croissance ne se décrète pas. Elle exige une reconversion profonde des politiques publiques ».

Pour ce qui est de la compétitivité, il souligne que les « parts de marché de la France se dégradent sensiblement dés le début de la décennie 2000, y compris vis-à-vis des pays européens autres que l’Allemagne ».

 

 Il estime par ailleurs que tous les aspects de la politique économique doivent être réexaminés en profondeur.

 

 


Par Prof Kuing:  

Nicolas Doze décrypte les mensonges de François Hollande lors de son interview du 15 septembre 2013.


La question du marché du travail

Le fonctionnement du marché du travail doit être revu.

Sa question sur les aides à l’emploi ne laisse aucun doute sur l’ampleur des réformes à effectuer, car elle pose indirectement celle de l’absence de flexibilité du marché du travail en France :

 

« les aides ne visent-elles pas souvent à compenser les rigidités qu’il serait plus efficace (et moins coûteux) de corriger directement » ?

 

 La question de la flexibilité demeure en effet un sujet tabou dans notre pays.

 
Par Prof Kuing: 2014 va être un millésime en matière de fiscalité.
Les dépenses publiques vont continuer à croitre et de plus en plus de Français, même les plus modestes, vont voir leurs contributions augmenter pour les financer.
Découragées par la lourdeur de la fiscalité, les contraintes administratives et leurs faibles marges , les entreprises n'embauchent plus, l'économie française a détruit 140 000 emplois cette année et les ménages consomment moins. C'est la déprime collective due au ras-le-bol fiscal.
Cette pression fiscale pèse lourdement sur la compétitivité des entreprises.

Casting : Mathilde Lemoine, Philippe Dessertine, Guillaume Roquette et Yves Calvi.


Une priorité : la baisse des dépenses publiques

Pour le Gouverneur, il ne s’agit pas de se tromper de débat. Ce sont bien les dépenses publiques qu’il faut réduire et non pas les cotisations sociales qu’il faut augmenter :

 

« les dépenses sociales représentent de l’ordre de 30% du PIB et la trajectoire des déficits sociaux n’est pas soutenable en l’état. Céder à la tentation de recourir régulièrement à des hausses de cotisations pénalise le coût du travail, donc l’activité et l’emploi : c’est bien du côté de la dépense qu’il faut agir ».


Son diagnostic est donc sans appel.

 

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La question de la création d’entreprises

Enfin, selon le Gouverneur

 

« le foisonnement et l’instabilité des règles en matière de droit fiscal, de droit social et dans bien d’autres domaines apparaissent comme un obstacle sérieux à la création et au développement d’entreprises et plus généralement d’activités économiques ».


Cet aspect est bien évidemment fondamental.

 

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Conclusion

Les recommandations du Gouverneur de la Banque de France rejoignent celles de l’OCDE, du FMI, de la Cour des Comptes, sur la nécessité d’un changement substantiel de politique économique.


Souhaitons qu’elles soient enfin entendues.

 

 


 

La Hollandie voudrait faire payer aux propriétaires de leur logement principal les loyers qu'ils ne versent pas.

 

 

Par

Economiste spécialiste des questions Monétaires et Financières - Maître de Conférences - Docteur d'Etat en sciences économiques - Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche - Mon dernier ouvrage, "Sortir de l'Euro" aux Editions Persée (2012)

Source:

 

Le célèbre présentateur américain Jimmy Kimmel se moque de François Hollande en reprenant avec délectation ce cliché peu flatteur.
Il est même allé jusqu'à comparer la tête de François Hollande à celle d'un mari pris "en flagrant délit en train de regarder un porno".

 

 

Le ministre des Finances Pierre Moscovici a assuré mardi que l'endettement de la France allait "atteindre un maximum" avant de "décroître", insistant sur l'ardoise laissée par les précédentes majorités.


"L'endettement va atteindre un maximum et ensuite ça décroîtra", a déclaré sur France 2 le ministre interrogé sur les révélations du Figaro d'un taux d'endettement de la France grimpant à 95,1% du produit intérieur brut fin 2014.

"Pendant le quinquennat précédent, sous Nicolas Sarkozy, nous l'avons dénoncé, le déficit s'est accru de 600 milliards d'euros, on est passé en dix ans de 60% du PIB (produit intérieur brut) à plus de 90%", a déclaré M. Moscovici, qui n'a pas contredit le chiffre avancé par le quotidien.

"Ce que je reproche au papier du Figaro, ce n'est pas d'avoir cité un chiffre spectaculaire (...), c'est de laisser penser que la signature de la France serait menacée: elle ne l'est pas", a-t-il poursuivi, jugeant également que "là où Le Figaro se trompe, c'est que la France fait des réformes qui permettent justement de réduire le déficit structurel".

Le ministre a rappelé que le déficit structurel, c'est-à-dire hors aléa de conjoncture, allait être réduit d'un point en 2014 après 1,7 en 2013.

"Ce gouvernement mène une politique résolue de réduction des déficits nominaux, c'est les chiffres absolus, et les déficits structurels, ceux qui sont indépendants de la croissance", a-t-il affirmé.

Dans son édition de mardi, Le Figaro affirme que le taux d'endettement de la France devrait grimper au niveau record de 95,1% du PIB du pays fin 2014, soit environ 1.950 milliards d'euros.

Selon ses informations, le projet de loi de finances pour 2014 qui sera présenté le 25 septembre montrera qu'après avoir atteint 93,4% du PIB en 2013, la dette de la France en représentera jusqu'à 95,1% fin 2014, soit une ardoise de 30.000 euros par Français.

Un tel plafond constituerait un record, bien supérieur au taux de 94,3% avancé au printemps par Paris dans le programme de stabilité transmis à la Commission européenne.


IMPORTANT: GAZ de SHISTE, la controverse, très peu de rejet de méthane (moins que les vaches)

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Outre les risques de pollution des nappes phréatiques et de déclenchement de microséismes, l’exploitation du gaz de schiste est souvent critiquée pour les fuites de méthane produites par les puits.

De quoi accentuer le réchauffement climatique avec ce gaz dont l’action sur l’effet de serre est 25 fois supérieure à celle du CO2. D’où l’intérêt de mesurer avec précision les rejets effectifs de gaz lors de l’exploitation d’un puits.

 

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L’université du Texas, associée à plusieurs laboratoires, a effectué un tel travail dont les résultats sont publiés dans un article des PNAS daté du 16 septembre 2013. A première vue, il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’industrie pétrolière qui exploite le gaz naturel aux Etats-Unis.

Les émissions de méthane ont été mesurées sur 190 sites de production et concernent 489 puits utilisant tous la fameuse fracturation hydraulique, technique au cœur des critiques sur le gaz de schiste enFrance.

 

 

Par Prof Kuing: L'obscurantisme écologique et ses furieux ayatollahs réactionnaires comme Delphine Batho s'opposent à l'exploration et bien sûr à l'exploitation de gaz de schiste, faisant fi des aspects scientifiques et techniques et de leurs évolutions.
Nicolas Doze.

 


L’étude montre que les fuites de méthane seraient inférieures de 60% à 90% à celles de l’estimation actuelle de l’EPA (Environmental Protection Agency) américaine. Paradoxalement, la même étude affiche une projection sur l’ensemble des fuites des puits d’exploitation aux Etats-Unis de 957 millions de tonnes de méthane par an contre 1.200 millions de tonnes évaluées par l’EPA. Soit une différence assez minime.
L’explication réside sans doute dans les différences de perfectionnement des technologies utilisées sur les puits en fonction de leur âge. Ainsi, l’étude de l’université du Texas indique que les installations associées aux puits les plus récents capturent 99% des fuites de méthane produites.
Le message de l’étude est clair: il est possible d’exploiter le gaz naturel, en particulier le gaz de schiste, sans provoquer de rejets massifs de méthane dans l’atmosphère. Les auteurs de ce travail indiquent, dans la publication des PNAS, n’avoir aucun conflit d’intérêt avec l’industrie.



Une confirmation nécessaire

Pourtant, plusieurs observateurs notent que 90% du coût de l’étude ont été financés par neuf compagnies pétrolières et une organisation sans but lucratif de Washington, l’Environmental Defense Fund... Robert Howarth, un biochimiste de l’université Cornell, souligne, dans unarticlepublié par Nature, que les opérateurs des sites de production ont pu être particulièrement consciencieux en matière de contrôle des émissions pendant les mesures effectuées par les chercheurs. Les résultats représentaient ainsi le «meilleur scénario» et pas forcement la réalité quotidienne des sites. Cela pourrait expliquer les disparités de résultats avec les mesures précédentes effectuées par l’EPA mais aussi par une étude de l’American Geophysical Union en décembre 2012.

 

 


 

Le gaz de schiste est un catalyseur de croissance économique.
Ce progrès crée des emplois et de la richesse.

 

La nouvelle étude, qui sera considérée comme un encouragement pour l’industrie, ne met pas un point final au débat. Comme toujours, d’autres mesures, si possible, financées sur fonds publics, sont nécessaires pour confirmer les résultats actuels. Par ailleurs, la pression des écologistes américains et de l’EPA poussera l’industrie à investir dans des améliorations du contrôle des fuites de méthane sur les puits. Les résultats devraient donc s'améliorer avec le temps. Néanmoins, seules des contraintes règlementaires sur les puits existants permettraient de réduire plus significativement les émissions totales de méthane.

 

Gaz de schiste : controverse sur lesfuites de méthane des puits d’exploitation aux Etats-Unis

Source, journal ou site Internet : slate

Date : 17septembre 2013
Auteur : Michel Alberganti

 

 

 

Les gaz et huiles de schiste vont offrir l'autonomie énergétique aux USA (source AIE).
Ceci va également fortement augmenter leur compétitivité et diminuer le chômage outre-Atlantique.

 

Travail: Pôle emploi accompagne les seniors, le saviez-vous ?

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C’est aujourd’hui une problématique bien connue : en France le taux d’activité des seniors (personnes de plus de 55 ans) est l’un des plus faibles d’Europe (39 % en 2009). Pour contrer cette tendance, les pouvoirs publics ont mis en place un cadre règlementaire contraignant, il y a 2 ans, et s’apprêtent à le faire évoluer, avec les « contrats de génération », à venir en 2013.

 

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Parallèlement, Pôle emploi a développé des programmes d’accompagnement des entreprises afin de non seulement favoriser l’embauche des seniors mais également leur maintien dans l’emploi, dès 45 ans. Ces services aident les employeurs à se conformer aux obligations légales, mais aussi à considérer l’emploi des seniors comme une opportunité en terme de capital humain, de transmission des connaissances et des compétences dans leur entreprise. 

 

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Retour sur les dispositifs seniors

Favoriser l'emploi des seniors, les entreprises y sont prêtes mais à certaines conditions, que souligne par exemple l' étude sur l’emploi des seniors dans les entreprises
rhônalpines
: des aides financières et plus de flexibilité (temps partiel, contrats attractifs)… Or des mesures de ce type, ciblées pour les seniors, existent déjà, mais sont souvent mal connues des recruteurs.

Des contrats aidés : pas que pour les jeunes !

Contrairement à une idée trop répandue, ces aides ne se limitent pas à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans ou peu qualifiés. Les contrats uniques d’insertion (CUI) permettent en effet l’embauche de salariés de tous âges, assortie d’aides suivant des barèmes régionaux et sous certaines conditions : limités à 24 mois, ils peuvent être allongés jusqu’à 5 ans pour le recrutement de personnes de plus de 50 ans. Le « CDD senior », comme son nom l’indique, est lui par-contre réservé au recrutement de salariés de 57 ans et plus. D’une durée de 18 mois, il peut être prolongé jusqu’à 36 mois.

 

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Le contrat de génération

Avec un taux d’emploi des 60-64 ans de 17.9 % - contre 32.5 % pour les pays de l’Union européenne - en 2010 (Source : Eurostat), les entreprises françaises s’exposent à un important risque de disparition de compétences. Depuis le 1er mars 2013, le contrat de génération est accessible et vient se substituer aux accords et plans d’actions seniors. Tour d’horizon du dispositif.

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Des mesures aussi pour faciliter l’intégration et l'adaptation des seniors dans l’entreprise

Là encore, on a tendance à imaginer que les dispositifs encadrant l’adaptation au poste de travail ou l’intégration en entreprise seraient destinés aux jeunes sans expérience professionnelle. Il n’en est rien. Les seniors peuvent accéder à l’Evaluation en milieu de travail préalable au recrutement (jusqu’à 120 heures pour les plus de 50 ans) (faire un lien vers la définition ou présentation du dispositif?) : l’employeur peut ainsi apprécier l’aptitude du candidat, sur le terrain. De même, les demandeurs d’emploi seniors peuvent aussi se former (dans le cadre d’une préparation opérationnelle à l’emploi ou d’une action de formation préalable au recrutement) en interne ou via un organisme extérieur, afin d’acquérir des compétences complémentaires à leur expérience et de répondre aux exigences des recruteurs. Enfin, il ne faut pas oublier les contrats de professionnalisation qui, outre les exonérations, ouvrent droit à une aide forfaitaire lorsqu’ils concernent un salarié de plus de 45 ans.

Les employeurs bénéficient d’un accompagnement personnalisé de la part des conseillers Entreprises dans les agences Pôle emploi, pour tout ce qui concerne ces mesures, les aides financières qui y sont associées et leurs conditions de mise en œuvre.

Le recrutement par simulation : un autre moyen de lever les tabous

Enfin, Pôle emploi a développé un outil de promotion du recrutement sans CV, qui permet de repérer les meilleurs candidats sans prêter attention à leur âge ou aux postes occupés précédemment : le recrutement par simulation (MRS) dans lequel les candidats sont sélectionnés sur des tests d’aptitude. Cette mesure permet tout naturellement de lever certains freins à l’embauche de salariés expérimentés, comme des problèmes d’image des seniors, parfois considérés, à tort, comme moins aptes à s’adapter à un poste de travail. Pôle emploi veille également à alimenter la motivation des demandeurs d’emploi de 50 ans et plus, leur capacité à entretenir un réseau et à rester en prise avec le marché du travail, via des Clubs seniors. (cf encadré ci-contre)

Des pistes pour maintenir les plus de 45 ans dans l’emploi

Enfin, la problématique de l’emploi des seniors est très régulièrement abordée au sein des Clubs RH Pôle emploi, qui réunissent, dans les régions, les acteurs de la vie économique. Au cours de réunions thématiques, toutes les difficultés liées à la gestion des carrières, l’adaptation des postes en fonction de la pénibilité, le recrutement des seniors, par exemple, sont abordées. Des directeurs des ressources humaines, des chefs d’entreprises et des représentants de Pôle emploi échangent sur les bonnes pratiques et sur les pistes pour valoriser la présence des seniors dans leurs organisations. La réflexion s’oriente ainsi vers les qualités propres aux salariés seniors (leur expertise technique, leur prise de recul liée à l’expérience) et sur l’importance de la transmission des connaissances au sein de l’entreprise, via le tutorat, par exemple.

 

Source:

Faire de l’emploi des seniors une opportunité

 

Accéder à la page : Accueil

Les mesures en faveur de l’emploi des seniors : les bonnes pratiques

Les accords ou plan d’actions dans chaque entreprise visent à définir une politique durable de maintien dans l’emploi et de recrutement de salariés seniors. Une opportunité à saisir pour apporter des réponses à tous les salariés de l’entreprise en matière d’aménagement de fin de carrière, de prolongation d’activité et de transmission des savoirs, permettant une convergence des intérêts de chacun des acteurs.

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L'accompagnement à l'emploi avec le Club Seniors

Chaque année, des seniors choisissent d’adhérer à des Clubs Senior au sein de Pôle emploi. Au programme, partage d’expériences, perfectionnement de leurs techniques de recherche d’emploi, soutien mutuel… Une pratique humainement enrichissante.

Rencontre avec Cécile Gardes, responsable du Club Senior à l’A2S de Montpellier. Elle revient sur sa 1ère année d’existence. 


Quels sont les critères pour intégrer un Club Seniors ? 

« Les demandeurs d’emploi qui ont 50 ans et plus peuvent demander à leur conseiller d’intégrer un Club Senior pour une période de 3 mois. Après vérification de la pertinence de cette prestation au cas par cas, les seuls critères sont la disponibilité et la motivation car le rythme est intensif ! Au-delà de l’accompagnement qui a lieu dans nos locaux, en parallèle, nos seniors sont également en recherche active et assidue d’un emploi. Par ailleurs, leur projet professionnel doit être défini afin que l’atelier soit efficace. »


Quel est l’objectif au bout des trois mois ? 

« Que chacun trouve un emploi correspondant à son projet professionnel ! Tout au long des ateliers nous essayons de leur donner les clés pour réaliser une recherche d’emploi dans les meilleures conditions. Depuis le lancement du Club, nous avons accueilli 30 personnes. Parmi elles, 13 ont repris un poste et 6 passent encore des entretiens d’embauche. C’est un résultat que nous voulons améliorer, et pour cela, nous enrichissons l’accompagnement et les ateliers. » 


Concrètement, quelles sont les actions que vous mettez en place au sein des ateliers ? 

« Tout d’abord nous travaillons sur la confiance en soi. Chacun fait le point sur les compétences acquises au cours de leur carrière professionnelle. Cela leur permet de regrouper un certain nombre d’informations dont ils auront besoin pour construire leurs outils de recherche d’emploi. En effet, nous les accompagnons dans la rédaction de leur lettre de motivation et agrémentons ensemble leur CV. Il ne s’agit  pas de répéter ce qu’ils savent déjà faire mais de les guider pour que leur candidature corresponde à l’offre d’emploi proposée. Pour que les demandeurs d’emploi soient dans un cas concret nous simulons également des entretiens d’embauche. L’entretien se passe soit avec nous, soit, les demandeurs d’emploi forment un binôme : l’un devient l’employeur, l’autre le candidat.  L’idée est de revoir avec eux tous les outils existants pour la recherche d’emploi mais également leur montrer comment ils peuvent valoriser un CV, comprendre une annonce, adapter leur candidature à une offre d’emploi, développer leur réseau relationnel… Le Club Seniors doit permettre au plus grand nombre d’aller vers un emploi durable tout en se basant sur la solidarité. En effet, le Club devient un lieu d’entraide et d’échange entre les demandeurs d’emploi. Ils se conseillent mutuellement, et partagent leurs expériences. »  


Quelle approche de l’entreprise ont-ils pendant ces trois mois ? 

« Nous organisons des sessions d’enquêtes recrutement. Il s’agit pour le candidat de comprendre pourquoi une entreprise recrute, comment le fait-elle, ce qu’elle attend d’un candidat… 

Nous proposons également des sessions d’enquêtes métiers. Dès lors qu’un candidat est sélectionné pour un entretien ou tout simplement s’il souhaite répondre à un offre, son objectif est d’obtenir un maximum d’informations sur l’entreprise pour adapter son comportement au cours des entretiens. Ainsi, en ateliers, et après, les candidats contactent les entreprises à partir de listes d’entreprises qui peuvent leur être remises pour connaître les métiers exercés dans différents secteurs, ou bien les compétences et qualités requises  pour un poste,

Notre objectif est réellement de leur donner toutes les clés pour leur permettre d’accéder à l’emploi, tant sur l’aspect expertise qu’humain.»


Quel bilan faites-vous sur l’emploi des séniors ? 

« Au même titre que les moins de 26 ans, les seniors ont plus de difficultés à trouver un emploi. Or, ce que je constate au cours de mes ateliers c’est que les seniors en plus d’être très compétents sont aussi dynamiques, disponibles et extrêmement motivés ! Je crois qu’aujourd’hui, les jeunes et seniors ne renvoient pas l’image de ce qu’ils sont vraiment. Au cours de ces ateliers, nous essayons de les amener vers des postes qualifiés à l’image de leurs expériences. »


Bernadette en recherche d’emploi depuis le mois d'octobre

"Lors de mon premier rendez-vous à Pôle emploi, ma conseillère m’a proposé d’intégrer le Club Senior dès le mois de janvier. Ravie par cet accompagnement, j’ai renouvelé l’expérience au mois d’avril !

C’est au quotidien que le Club nous apporte un soutien moral. Les animateurs nous donnent des pistes concrètes pour trouver un emploi et nous redonnent confiance. En effet, au Club nous sommes amenés à faire un point sur nos compétences et qualités qui nous permettent une meilleure présentation face à un employeur éventuel. 

Nous sommes accompagnés par des animateurs qui sont déterminés à nous aider. Ils partagent leur expertise avec conviction. L’atout principal ce sont les conseils et la méthodologie qu’ils nous transmettent et dont nous n’avons pas toujours conscience : faire des candidatures spontanées, ou encore utiliser son réseau pour trouver un emploi."

Libéralisme retour aux sources par M. Laine, Wikibéral et une controverse d'un blogueur.

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Parce que le libéralisme a mauvaise presse, j’aime parfois profiter de cette libre tribune pour revenir aux fondamentaux.

 

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Non par (seul) amour de la théorie, j’ai assez observé le monde politico-médiatique pour comprendre qu’une belle démonstration vaut hélas moins qu’un bon sondage. Mais parce qu’il faut, après avoir publié ici (et je le referai) ces fameuses enquêtes d’opinion révélant un goût toujours plus prononcé des Français pour la liberté, rassurer sur le fond ceux qui s’inquiéteraient des caricatures que l’on fait de cette pensée.

 

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Dans son Histoire intellectuelle des droites (Perrin – Tempus, 2013), François Huguenin plaide ainsi pour une droite débarrassée de la prétendue tentation matérialiste, individualiste, moderniste, économique, financière et relativiste (rien que ça !) du libéralisme. Mais autant il connaît bien les conservateurs, dont il fait à l’évidence partie, autant il ignore beaucoup du libéralisme. Il commet ainsi de nombreuses erreurs : non, les Orléanistes sous la monarchie de Juillet n’étaient pas tous, loin s’en faut, des libéraux ; les libéraux étaient à gauche sous la Révolution française et jusqu’au milieu du XIXe siècle, et vont insensiblement passer au centre gauche puis au centre droit à la fin du XIXe ; Guizot, que l’auteur présente comme un libéral, ne l’était pas : c’était un conservateur. Si Tocqueville et Constant sont bien cités, rien sur la famille Say, sur Bastiat, Molinari ou Guyot. Rien non plus sur Hayek ou Mises.

 

 

Par Prof Kuing:  

Daniel Tourre présente le libéralisme trop méconnu en France à travers son excellent livre "Pulp libéralisme, la tradition libérale pour les débutants" (Tulys).

Article :
http://www.contrepoints.org/2012/07/0...

Pulp libéralisme :
http://www.amazon.fr/lib%C3%A9ralisme...

 


Cette vision volontairement parcellaire et caricaturale du libéralisme (je passe sur les tartes à la crème « violences sociales du capitalisme triomphant » et autres « absolutisation de l’individu ») crée un biais trop important et affaiblit d’autant la démonstration. Mais cette erreur, beaucoup la font. Voilà pourquoi il faut revenir, parfois, aux sources de cette pensée, à ce qu’elle est vraiment : un corps de valeurs fondamentales, clé de voûte d’une société valorisant la liberté, la responsabilité, la propriété et la générosité spontanée. En réalité, le libéralisme, ce sont les « vrais » droits de l’homme.

 

135965939 448327cMerci M. Laine euhhh je savais pas euhhhh ravi !!


L’émergence de cette pensée se confond d’ailleurs avec la promotion de ces droits. Quand Locke défend le couple liberté-propriété dans son Essai sur le gouvernement civil, il l’a pensé dans les années 1680, mais il l’a publié en 1690, après la Glorieuse révolution anglaise. Son idée de property se retrouvera plus tard dans la Déclaration de l’indépendance américaine de 1776, sous la plume de Jefferson, et deviendra un lieu commun dans toutes les œuvres libérales, lesquelles, pour la plupart, oublieront son fondement religieux et la laïciseront. Quant à la déclaration de 1789, la nôtre, celle qui nous fait – j’espère – encore vibrer, elle est baignée de ce libéralisme tant bafoué. De quoi nous réconcilier avec lui, non ?


Par Mathieu Laine

dirige la société de conseil Altermind. Il a publié le « Dictionnaire du libéralisme » (Larousse) et, avec Patrice Huerre, « La France adolescente » (Lattès)


Source:Reconquérir les droits de l’homme

Il faut rassurer sur le fond ceux qui s’inquiéteraient des caricatures que l’on fait de la pensée libérale.

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Mathieu Laine

De Wikiberal:

Mathieu Laine (né le 9 avril 1975à Lille) est un essayiste français, engagé dans le mouvement libéral français et dans le débat d'idées avec des ouvrages comme La Grande nurserie[1] et Post politique, lauréat du prix Edgar Faure du meilleur essai politique 2009

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Libéralisme

 

Le libéralisme est un ensemble de courants de philosophie politique visant à faire reconnaître la primauté des principes de liberté et de responsabilité individuelle sur l'autorité du souverain (que ce souverain soit un monarque ou le peuple).


Le vocable de libéralisme fait son apparition au début du XIXe siècle (on trouve le mot dans le Journal de Maine de Biran en 1818, et le terme de liberalism se trouve dans le New English Dictionary dès 1819). Les racines du libéralisme sont plus anciennes. L'opposition à la dictature de l'absolutisme du souverain est développée au fil des siècles notamment par la montée du scepticisme face au droit divin dans l’Europe des Lumières (XVIIIe siècle), mais aussi auparavant par la scolastique de l'École de Salamanque (XVIe siècle) faisant obligation morale au souverain de respecter les droits fondamentaux de chaque être humain au motif de sa nature de créature de Dieu, ou plus anciennement par les chartes médiévales (telles la Magna Carta) introduisant des droits fondamentaux dont le respect est exigé du souverain, ou encore par certains pans de la philosophie thomiste. La date des débuts formels du libéralisme ou de ses composantes politiques, économiques ou religieuses diffère selon les auteurs. De nombreux auteurs font débuter le libéralisme avec la Lettre sur la tolérance de John Locke (1689) qui complète les racines préexistantes.

 

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Liens culturels:

 

Les Droits de l'Homme de 1789 et ceux de 1948 de Gauche Libérale

InternationaleLibérale

 

Le libéralisme pour  les débutants par daniel Tourre

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Ici une controverse:

Les "droits" de l'homme ne sont pas "libéraux"


Cliquez ici et n'hésitez-pas à commenter chez lui de ses inepties d'une idéologie d'un autretemps. 

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Jean de Kervasdoué: scientifique et de gauche est-ce encore concevable ?

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À l’instar de ce qui s’est passé dans les années 1950 au Parti Communiste pour les intellectuels, pour d’autres raisons, les scientifiques et les ingénieurs qui ont accompagné le Parti Socialiste depuis sa création s’en éloignent ; je suis l’un d’entre eux.

 

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Ce mouvement se fait à bas bruit médiatique : pas de pétition, pas d’éclat, mais la distance s’accroît et avec elle la tristesse de ceux qui ne cherchent plus à être compris, voire entendus. Ce n’est pas qu’ils aient abandonné le combat de leur jeunesse pour plus d’égalité des chances, plus de justice, plus de liberté ou pour plus de protection des faibles, des malades, des pauvres ou des handicapés, non ces sentiments demeurent vivaces et leur engagement profond. La cassure est ailleurs.

 

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En effet, si l’on en juge par plusieurs décisions récentes, il semble évident que les élites et élus du PS ne croient plus au progrès et, plus grave encore, au raisonnement rationnel. Ils confondent valeurs et faits empiriques, mélangent légitimité politique et légitimité scientifique et, en juristes qu’ils sont le plus souvent, cessent de regarder le Monde, ils le rêvent : les frontières seraient fermées, les Français devraient se comporter comme le Parlement le décide... Paralysés, ceux qui étudient ce Monde, sans toujours l’aimer, ne peuvent cependant que jouer les cassandres ou se taire, avant de s’en aller.

 

 

Par Prof Kuing:
Fabrice Luchini parle de la fiscalité, de la gauche, de François Hollande, de Depardieu etc.

- Lien 1) Dépense publique = 57% du PIB :
http://www.atlantico.fr/decryptage/et...

- Lien 2) Dépense publique = 57% du PIB (56,6%) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9p...

Vu sur Nouvelles de France (ndf.fr) :
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/09-01-...

Crédit Vidéo :
C à Vous le 07/01/2013

 


Mais le fossé se creuse encore entre les tenants de la pensée rationnelle et les socialistes, les exemples abondent, comme quand le Gouvernement laisse penser que la part du nucléaire dans la production d’électricité pourrait n’être, en France, que de 50 % en 2025. Certes, cela est techniquement possible, mais seulement si, comme en Allemagne, d’ici là, on ferme des centrales nucléaires et l’on construit des centrales thermiques au gaz ou au charbon. Cela impliquerait aussi et, pas si accessoirement que cela, que l’on autorisât l’exploitation des gaz et huiles de schiste de notre sous-sol. Mais là encore, on nous annonce que l’on ne peut même pas aller regarder s’il y en a. Quant au prétexte technique utilisé pour justifier cette décision, il est fallacieux quand on connaît un peu le sujet et que l’on ne souhaite pas plus que d’autres la pollution des nappes phréatiques. La France aurait-elle une balance des paiements si excédentaire ? Croit-on qu’il soit possible que des énergies aussi intermittentes qu’alternatives (solaire et éolien) puissent fournir dans 12 ans 20 % de la consommation électrique française, alors que les énergies intermittentes demandent la pose de lignes électriques et des systèmes de gestion du réseau qui n’existent pas encore et dont, en outre, il n’est pas certain qu’ils puissent fonctionner avec un tel niveau d’énergie intermittente ?

 

 

Par Prof Kuing: Vous voulez rire ?

- Anne Berest : Les jeunes intellectuels forment une classe sociale méprisée, ils vivent dans des situations financières extrêêêêment compliquées et sont obligés de faire des métiers humiliants, n'est-ce paâââs.
- Clémentine Autain : les intellos souffrent de précariat et manquent de considération, c'est un problème de société absolument considéraâââable, n'est-ce paâââs.
Ces deux-là devraient aller faire les trois-huit dans une usine, ça leur fera le plus grand bien.

 

À ces remarques techniques, il faut bien entendu ajouter une dimension économique car le prix de l’électricité augmenterait fortement si la part du nucléaire ne représentait plus que 50 % de la production d’électricité, dimension essentielle jusqu’ici passée sous silence.

 

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Toujours dans le domaine du nucléaire, on ne peut pas prétendre pour justifier de la fermeture de la centrale de Fessenheim qu’elle serait dangereuse alors qu’elle est en parfait état de marche et donne toutes les garanties de sécurité. Le seul argument rationnel de cette décision eût été de dire qu’il n’était pas inutile d’apprendre, à grand prix, à démanteler une centrale de cette taille.


Sans entrer dans le débat de fond sur la toxicité du bisphénol A, comment expliquer que le Parlement s’arroge une légitimité scientifique alors qu’au même moment l’Académie de Médecine donne sur ce sujet un avis, certes nuancé, mais bien différent ? Il serait également question que le Parlement réglementât l’usage de l’aspartame, édulcorant pour lequel l’avis des scientifiques est unanime : il est sans danger !

 

 

 

Lors de la conférence de présentation du RAMSES 2012, Jean de Kervasdoué (professeur au CNAM) a présidé la table ronde portant sur le thème "Les États face à la globalisation des catastrophes". Dans cette intervention, il analyse notamment la gestion par les États des catastrophes, en insistant notamment sur le principe de précaution.

Le Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies (RAMSES) constitue une analyse approfondie et prospective de l'actualité : il fournit les clés et les repères indispensables pour décrypter la géopolitique à l'échelle mondiale.

Plus d'informations sur le site de l'Ifri : http://www.ifri.org/?page=detail-contribution&id=6684&id_provenance=79

 

Dans le même ordre d’idée, la proposition de loi n° 531 « relative à l’application du principe de précaution défini par la Charte de l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques », ne peut qu’inquiéter à moins que l’on ne prenne le parti d’une franche rigolade. Un groupe de 19 députés écologistes dont la liste commence par Laurence Abeille, mais où l’on retrouve les noms de Denis Baupin et de Noël Mamère, propose notamment la « réalisation d’une étude d’impact impartiale sur la santé humaine et sur l’environnement lors du développement de toute nouvelle application technologique émettant des rayonnements électromagnétiques ». Outre le fait que la proposition ne précise pas ce qu’« impartial » signifierait, dire que le coût d’une telle mesure serait prohibitif et tuerait ce qui reste de l’industrie électronique et électrique française, on ne voit pas ce que le Français moyen ferait de la connaissance du niveau d’émission d’onde électromagnétique de tel ou tel appareil. Il n’est pas malséant de prétendre qu’ils sont, pour 90 % d’entre eux, incapables de donner la différence entre un rayonnement « ionisant » et un rayonnement qui ne l’est pas, or cette tâche est plus facile que d’interpréter un niveau d’émission d’une onde dont on ne connaît ni la longueur, ni le rôle, ni les effets.

 

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Comment interpréter une information sans maîtriser ces concepts de base ? En outre, interdire le Wifi dans les structures d’accueil de la petite enfance – une des mesures de cette proposition de loi – alors que ces mêmes enfants seront exposés à la maison, n’a pas de sens. Quant à être « exposés », certes, ils le seront, ces enfants, mais nous espérons qu’ils seront aussi « exposés » à la lumière du jour dont la longueur d’onde des rayonnements est plus courte, donc plus pénétrante que celles des ondes électromagnétiques et donc potentiellement plus dangereuse. On sait qu’aux doses de ces appareils, comme des antennes-relais des téléphones portables, il n’y a aucun effet démontré.

PP-Shadok

Là encore, pour faire peur, on mélange des risques avérés, comme celui de l’amiante dont on sait depuis la fin du 19 e siècle que ses poussières peuvent être dangereuses pour la santé humaine, et le débat sur le seuil d’émission de ces ondes pour lequel demeurerait une « incertitude [qui] appelle à la prudence ». Oui, c’est vrai, les scientifiques ne diront pas qu’il n’y aura jamais d’effet, ils disent simplement que les effets n’ont pas été démontrés et qu’il est improbable qu’ils le soient un jour, compte tenu de ce que l’on sait en biophysique. Quant à « l’électro-hypersensibilité » qu’il faudrait reconnaître comme « handicap environnemental », là encore ce qui a été démontré, c’est que ces prétendus « hypersensibles » sont incapables de savoir s’ils se trouvent dans un milieu où il y a, ou pas, une émission d’onde, fût-elle forte. Hypersensibles ? Peut-être, mais peu perspicaces.


La lecture de ce texte illustre, une fois encore, ce changement d’ordre dont on ne peut attendre que le pire. Le Parlement s’arroge, sans rire, le droit de reconnaître de nouvelles maladies, comme l’électrohypersensibilité. Toutefois, il ne parle pas des recherches ou d’expériences qui pourraient répondre aux « interrogations de la population ». Il se légitime en indiquant qu’il s’agit d’« une préoccupation relayée par les institutions internationales » et instaure de fait une dictature de l’opinion. La loi du Parlement français renvoie aux résolutions du Parlement européen ou de l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe. L’un légitime l’autre, mais... l’on y retrouve les mêmes. Quant aux « études » ou « expertises », certes, il y a deux références dans l’exposé des motifs de cette loi, mais elles sont impossibles à remonter et, bien entendu, il n’y a aucune revue sérieuse de la littérature scientifique sur le sujet.

 

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Où va-t-on, si l’on confond légitimité scientifique et légitimité politique ?

Il faut d’ailleurs prévenir nos élus que, comme ils semblent s’engager dans cette voie, ils vont avoir du boulot : il y a plus de dix mille produits toxiques et 3 000 nouveaux articles par an qui attirent l’attention sur tel ou tel danger sanitaire !


Dans la même veine, cette fois sur les OGM, nos élus sont-ils prudents et avisés quand ils préfèrent donner crédit et audience à ceux qui s’auto-attribuent le label « d’experts indépendants » plutôt qu’aux agences sanitaires qui ont acquis les moyens d’expertises en la matière ou aux académies que la royauté, puis les républiques ont mis quatre siècles à construire pour apporter à la fois connaissance et indépendance, cette fois avec des règles strictes de recrutement et de publication ? Ignorent-ils que, dans l’affaire des OGM, la France a tout perdu, une recherche, une industrie, et que nos animaux d’élevage se nourrissent tous d’OGM... importés ? Ne savent-ils pas qu’un milliard d’être humains en consomment sans signe particulier ? La toxicité d’un OGM est certes possible, quoique le plus souvent très improbable ; mais pour ce qui est des OGM, avec le recul, le doute n’est plus de mise : ils ne sont toxiques ni pour les hommes ni pour les animaux d’élevage.


Alors qu’ont lieu ces débats fumeux, la première cause de mortalité demeure, c’est le cas de le dire, la consommation de tabac (de l’ordre de 60 000 morts prématurés sur 540 000 décès annuels), puis vient l’alcool (de l’ordre de 30 000 décès), les accidents domestiques (16 500), les accidents de la route (4 800), le soleil (1 600) mais aussi – et aujourd’hui surtout – l’obésité (55 000) et le diabète (32 000). Quant à la santé d’un Français, elle court moins de risque de s’aggraver en ayant un Wifi allumé en permanence sous les fesses (pas très pratique) qu’en franchissant, à certaines heures, certains jours, la porte de certains hôpitaux.


Quel élu se soucie par ailleurs des 13,6 millions d’ordonnances délivrées chaque année qui comportent au moins, pour chacune d’entre elles, dix médicaments ? Or, à ce niveau de prescriptions, il existe, pour chaque patient concerné, au moins 3,6 millions interactions possibles entre ces médicaments (factoriel 10 !), et l’esprit humain ne peut pas toutes les analyser, d’où la fréquence des maladies iatrogènes et un nombre important d’admissions en urgence à l’hôpital.

 

 

L'analyse de Jean de Kervasdoué, économiste, titulaire de la Chaire "Economie et gestion des services de la Santé" au CNAM, à l'occasion du Forum Experts 2012 sur le thème : "Comment rendre soutenables nos dépenses de santé ?", organisé par l'Institut Montaigne et Xerfi le 24/11/2011.

Pour ce cinquième Forum Experts, l'Institut Montaigne et Xerfi ont reçu :
- Jean de Kervasdoué, économiste, titulaire de la Chaire "Economie et gestion des services de la Santé" au CNAM ;
- Brigitte Dormont, professeur à l'Université Paris-Dauphine, directrice de la Chaire "Santé, risque, assurance"

Introduction du cinquième forum par Alexandre Mirlicourtois, Directeur des études de Xerfi

Forum Experts 2012, un partenariat Institut Montaigne - Xerfi

http://www.institutmontaigne.org

 

On sait en outre que les Français ne sont pas partout soignés comme ils devraient l’être. Comment tolère-t-on une telle hétérogénéité des pratiques cliniques, alors qu’elle conduira certains à être bien soignés et d’autres pas ? Certes, ces sujets sont plus ardus que ceux qui consistent à surfer sur l’opinion pour s’en prendre à des risques infimes, voire imaginaires, mais ils ne font pas rêver. Il est vrai que quand on est « écolo », on n’a pas peur de « son » hôpital de proximité parce que, bien entendu, ce qui est local est de qualité, par essence. En revanche, l’on doit craindre tout ce qui provient de l’industrie chimique ! On peut cependant affirmer, sans redouter d’être contredit, qu’aucun d’entre nous – écolo ou pas – ne pourrait vivre comme il vit, aussi bien, aussi longtemps, sans cette industrie. Nous sommes aussi, les uns et les autres, très chimiques, pas seulement chimiques, mais aussi chimiques !


D’où provient alors cette peur déplacée ?

Comment se fait-il que le pays qui avait pour héros Louis Pasteur et Bernard Palissy, soit aujourd’hui celui de José Bové ?

Que s’est-il passé ?

Encore récemment, dans les années 1970, la France ne se lançait-elle pas dans les aventures du TGV et la construction du parc de centrales nucléaires ? Pourquoi les Français, même de Gauche, ne croient plus, quarante ans après, à un possible progrès ?


Et, cette peur dépasse le clivage Droite-Gauche :c’est bien la Droite parlementaire qui a introduit le principe de précaution dans la charte de l’environnement et c’est bien à la Gauche que le parti écologiste est allié. Le terreau surlequel pousse cette peur est profond et fertile. Sans nous pencher encore sur les raisons spécifiques d’apparition de ce phénomène à notre époque, examinons ce qui rend possible sa diffusion. La peur a toujours existé et elle ne se propage que sur l’ignorance.


La première ignorance provient d’un effet de perspective :

les jeunes générations n’ont aucune idée des réels bienfaits du progrès. Ils considèrent comme une évidence qu’une femme ne meure plus en couche et que pratiquement tout enfant mis au monde survive. Il est pour eux « naturel » de ne plus avoir chaud en été ou froid en hiver. Il est « normal » de voir débarquer des quatre coins du monde des denrées alimentaires à l’épicerie du quartier, de se déplacer en TGV et de consulter sur Internet une grande partie du savoir humain. Les bienfaits du progrès étant, pour eux, acquis, ils se focalisent sur les risques souvent minimes du progrès et occultent les réels bienfaits.


La sélection de l’élite politique ne fait pas contrepoids à cette inculture. Dans la classe politique au pouvoir en ce début 2013, il n’y a pas de scientifique, pas de chef d’entreprises, pas de chercheur. Il y a un médecin et, surtout des historiens, des juristes ou des littéraires passés par le moule de Sciences-Po et de l’ENA. Il y a aussi des enseignants et des travailleurs sociaux. Leurs connaissances, non seulement des sciences, mais de la méthode scientifique, sont – soyons charitables – limitées. Quant à la formation scientifique au lycée, elle est trop mathématique, trop formelle et ne montre pas, ou montre mal, la part de l’imagination dans la création scientifique. Les « bons en maths » ne sont pas nécessairement de bons scientifiques, quant aux autres, c’est simple, ils rejettent tout ce qui peut être qualifié de « scientifique », souvent par un snobisme à rebours. « Ces raisins sont trop verts... ».

 

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Par ailleurs, les médias qui ne sont que le reflet de l’opinion, traitent très rarement de ces questions et quand ils le font, il est exceptionnel que le traitement soit objectif. Il suffit, pour se convaincre de l’exception française, de comparer quatre ou cinq numéros de nos « meilleurs » magazines avec quatre ou cinq numéros du Times ou de The Economist. À cette rareté, à ces manières de voir très sélectives, il faut ajouter un autre biais, celui du sujet.

 

Les sujets structurants pour l’avenir de l’espèce humaine : informatique, neurobiologie, génomique, énergie, écologie scientifique des différents milieux... sont peu ou pas traités mais les ours polaires dont la population s’accroît, le sont. J’en suis d’ailleurs heureux pour eux. Aussi, même chez les plus éduqués d’entre nous, la connaissance de ce qu’est matériellement un gène, une probabilité relative ou un ordre de grandeur est floue, quand elle n’est pas inexistante. Ceci est d’ailleurs vrai en économie. Par exemple, alors que l’on parle chaque jour de la croissance du PIB, demandez, pour voir, le montant actuel du PIB de la France ! L’incapacité de répondre, avant de consulter Internet, surprend.


Donc si la diffusion de ces idées se fondent sur l’absence d’une formation qui permettrait, par exemple, de comprendre qu’en France on ne manquera jamais d’eau.


Pourquoi cette peur de l’avenir et du progrès, peur d’autant plus paradoxale que les Françaises semblent avoir suffisamment confiance en l’avenir pour continuer à faire plus d’enfants que les autres européennes ?

Est-ce que l’écologisme prend la place que la religion a laissée vacante ? Est-ce parce que, comme la social-démocratie de Droite ou de Gauche ne fait pas vraiment rêver, on peut trouver ailleurs, dans un écologisme flou, un nouvel absolu et une nouvelle pureté, fut-elle drapée de prétention et d’orgueil ?

Cherche-t-on là une grandeur qui nous différencierait des autres pays occidentaux et notamment des États-Unis ?

Est-ce parce que, grâce à Internet, les minorités actives s’expriment et que les scientifiques, occupés ailleurs, les ignorent ou choisissent de ne pas y répondre ?

Ces hypothèses, avancées notamment par Guy Sorman, doivent être creusées.

 

Toujours est-il que la foi dans le progrès a disparu. La France s’isole. Le chômage structurel s’étend. Le coût des machines, habitations et services s’accroît (les normes coûtent cher et infiniment cher quand elles sont inutiles, voire néfastes, ce qui est le cas de beaucoup d’entre elles), or l’on pense qu’une croissance, venue d’on ne sait où, viendra remettre l’édifice d’aplomb.

 

 

Xerfi Canal a reçu Jean de Kervasdoué, économiste et professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers, qui a présenté son dernier ouvrage "Pour en finir avec les histoires d'eau : L'imposture hydrologique" (éd. Plon)

L'imposture, c'est, d'abord, de ne pas chiffrer la ressource en eau et d'affirmer, sans preuve et sans vergogne, le manque d'eau, les sécheresses à venir, les consommations irresponsables, la nécessité de ne pas gaspiller le « précieux liquide »
L'imposture, c'est de culpabiliser les « consommateurs » pour «économiser » quelques litres d'eau, alors que coulent sous leurs yeux, chaque seconde, des milliers de mètres cubes qui vont se perdre en mer. [...]

Jean de Kervasdoué, L'imposture du manque d'eau, une vidéo Xerfi Canal

www.xerfi.fr
http://www.xerficanal.com/jean-de-ker...

 

Pourtant, l’Europe de l’Ouest en général et la France en particulier ont des atouts pour affronter les révolutions du 21 e siècle, mais comment comprendre, au nom de croyances infondées, que l’on détruise les cartes que l’on a en main ?


Pas de cellules souches, pas d’OGM, pas de gaz de schiste, moins de nucléaire, des réticences sur les nanotechnologies, une fiscalité de l’épargne en actions la plus lourde du monde, ce qui ne facilite pas la prise de risque...  

 

« Ça devient dur d’être de gauche, surtout quand on n’est pas de droite », disait Guy Bedos.

 

Oui, il y a longtemps que c’est dur, il semble que cela devienne impossible pour ceux qui croient encore en la primauté de la raison sur l’émotion dans les affaires publiques et les jugements approximatifs qui, comme les peurs et les mythes contemporains, n’apporteront que chômage et pauvreté. Il suffit d’attendre, mais cette fois, pas sans rien dire.

 

par Jean de Kervasdoué

Source:Peut-on encore être scientifique et de gauche ?

http://www.pseudo-sciences.org

 

 

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Jean de Kervasdoué

De Wikiberal:

Jean de Kervasdoué (nom usuel de Jean de Kerguiziau de Kervasdoué) est un professeur d'économie français, né le 28 décembre1944à Lannion. Il est titulaire de la chaire d'économie et de gestion des services de santé du conservatoire national des arts et métiers (Cnam)[1] et membre de l'académie des technologies. Il a été directeur général des hôpitaux[2].

Ingénieur agronome de l'Institut national agronomique Paris-Grignon, il a également un MBA et un doctorat en socio-économie de l'Université Cornell aux États-Unis.

 

Économiste spécialiste des hôpitaux, il est relativement critique sur le système de santé français, dénonçant le peu d'attention accordée au malade et la trop grande intervention de l'État[3]. Il plaide par exemple pour une plus grande autonomie des hôpitaux et dénonce les acteurs des hôpitaux, qui, selon lui, « confondent service du public et service public, voire défense du statut public »[4]. Il dénonce la centralisation excessive du système de santé et prêche pour l'autonomie complète des établissements hospitaliers[5]. Ces propositions occultent cependant une part importante des problèmes soulignés par les libéraux, en particulier ceux liés à l'assurance maladie et à l'abrogation du monopole de la Sécurité Sociale.

Il a pris parti à plusieurs reprises contre le « consensus écologique » ou le principe de précaution. Il s'est opposé à l’inscription, sous sa forme actuelle, de ce principe dans la Constitution françaises :  

 

« La faille la plus profonde de ce principe de précaution, son péché originel est un péché d'orgueil. Il laisse croire que l'on pourrait se prémunir de tout car l'on pourrait toujours déceler la cause d'une catastrophe potentielle. [..] Qu’un député lance au professeur Brucker, responsable de l’Institut national de Veille Sanitaire (InVS), "il vous faut prévoir l’imprévisible", amuse ceux qui ont une formation historique, philosophique ou tout simplement un sens de l’humour, mais n’exauce pas le vœu pour autant. »[6]


Il se prononce pour un débat scientifique et non politique concernant l'environnement, dénonçant ceux qu'il appelle les « prophètes de l'apocalypse » qui jouent sur les peurs environnementales de la société pour imposer leurs vues sans qu'elles soient justifiées scientifiquement[2]. En particulier, dans Les prêcheurs de l'apocalypse, il dénonce les supercheries et mensonges de certains acteurs de l’écologie :

 

« Les errances de l’écologie politique m'indignent parce que, le plus souvent, elles sont contredites par des faits »[7].

 

Jean de Kervasdoué s’inquiète du réchauffement climatique, dont il montre que les premiers touchés seront les habitants des pays pauvres[8] ; il montre que les seules possibilités réelles de développement durable passent par l’énergie nucléaire ; cette énergie est en particulier beaucoup moins fatale que le charbon[9].

 

A lire aussi sur ce thème:


Pétition nationale adressée à François Hollande, Contribuables Associés.

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Monsieur le Président,

 

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Votre plan de redressement pour désendetter la France et ramener le déficit public à 3% du produit intérieur brut en 2013, prévoit 29 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires sur les ménages et les entreprises !

 

 


 

Par Prof Kuing: Cette année, 1,2 million de foyers fiscaux supplémentaires goûtent aux joies du socialisme et du partage de la misère.

 


Cette situation est intenable pour les contribuables déjà surtaxés ! Le retour à l’équilibre budgétaire doit se faire par une baisse drastique des dépenses publiques et non en augmentant encore les impôts et taxes !

 

 


Pas de pause fiscale et 1,2 million de foyers fiscaux vont payer l'impôt sur le revenu, perdant ainsi les avantages attribués par l'État obèse aux non-imposables.
C'est très pédagogique, ils vont ainsi comprendre que l'État-providence a un coût.
En attendant, l'État est toujours incapable de baisser la dépense publique, ce n'est pas dans son logiciel et il enfume les gens.

Casting : Jérôme Dedeyan, Ghislaine Ottenheimer,Augustin Landier et Nicolas Doze

 


Aussi, le simple contribuable-citoyen que je suis vous demande de :


• Réduire  le nombre d’élus en France
• Supprimer le financement public des  syndicats
• Accroître  la lutte contre les fraudes sociales
• Geler les salaires des  fonctionnaires
• Limiter pour les nouvelles embauches le statut de la fonction  publique aux emplois régaliens
• Aligner les régimes spéciaux de retraite  (y compris ceux  des  fonctionnaires) sur ceux  du privé


Ces mesures, si elles sont appliquées, permettraient d’économiser plus de 60 milliards d’euros par an !

 

 


 

Donc pas de pause fiscale en 2014, au contraire, la pression fiscale sur les ménages sera supérieure à celle qu'ils ont déjà subi en 2013 !
Et pendant ce temps, les Pays-Bas annoncent la fin de l'État providence, l'État providence de la seconde moitié du XXe siècle est devenu intenable dans sa forme actuelle.

 


Pour cela, je compte sur votre détermination sans faille.


Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma plus haute considération.

 

Source:

Monsieur Hollande, réduisez les dépenses publiques !

Pétition nationale adressée à François Hollande, président de la République; signez ici

 

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En Hollandie le changement c'est la continuité. Fonctionnaires territoriaux + 44% depuis 98, attendez-vous à avoir une nouvelle Etataxe.

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La Cour des Comptes dénonce la gestion des collectivités locales dans un pré-rapport ce jeudi. Dans les faits, 1,9 million de personnes travaillaient pour une collectivité locale fin 2011, un chiffre en progression, tous statuts confondus, de 44% depuis 1998.

caricature_francois_hollande_by_cyrielkiller-d4psysm.jpgMais le socialisme c'est le fonctionnariat, voyons euHhh !!

Une masse salariale qui s'envole, des effectifs qui gonflent à vue d'oeil....


Les collectivités locales sont régulièrement accusées de ne pas s'astreindre à la même rigueur que l'Etat. D'ailleurs, la Cour des Comptes épingle dans un rapport préliminaire les dépenses de personnels des collectivités locales ce jeudi 19 septembre.

 

 

Par Prof Kuing: Extraits :
- "Il existe encore 33% des Français qui n'ont rien compris. Dans ces 33% d'aveugles, de crétins et de profiteurs, on peut certainement y inclure les manifestants de la fonction publique."
- "Il y a en France 90 fonctionnaires pour 1000 habitants (50/1000 en Allemagne)."
- "Un fonctionnaires coûte en moyenne 3,5 millions d'euros à l'État tout au long de sa vie."

Crédit vidéo : la voix de la Russie - 4 février 2013 :
http://www.prorussia.tv/Journal-hebdo...

 

 

Et cette critique n'est pas infondée. Les derniers chiffres publiés par les Ministère de l'Intérieur et de la Réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique peuvent en attester (voir graphique ci-dessous). Entre 2010 et 2011, tous statuts confondus, le nombre de fonctionnaires territoriaux a globalement progressé de 4,5%. Et depuis 1998, les effectifs ont augmenté de 44%. Fin 2011, 1,926 million de fonctionnaires travaillaient dans une collectivité locale. Un record.


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Un transfert de compétences depuis 2004

Si cette progression des effectifs paraît importante, elle est néanmoins à relativiser. En effet, la loi LRL de 2004 est passée par là. Elle concerne le transfert de l'Etat aux collectivités locales de nouvelles compétences avec, à la clé, des moyens supplémentaires. D'après les prévisions de la direction générale des collectivités locales, il y aurait 1,75 millions d'agents fin 2011 si l'Etat n'avait pas élargi le périmètre d'actions de la fonction publique territoriale, et même 1,695 si l'on ne tenait pas compte des emplois aidés, ce qui porte quand même l'augmentation des effectifs depuis 1998 à 34%.


Ce sont les conseils régionaux qui ont le plus augmenté les effectifs ces 10 dernières années : +614% ! Loin derrière, mais avec des chiffres tout aussi importants, les communautés d'agglomération (+375%) et les communautés de communes (+222%). Le secteur communal, qui regroupe près de 2 agents territoriaux sur 3, est celui qui a le moins embauché puisque la hausse des effectifs atteint 14% entre 2001 et 2011.

 

imgscan-contrepoints-661-Francois-Hollande-1024x826.jpgCliquez l'image pour lire l'article via contrepoints


2 collectivités locales veulent stabiliser les effectifs en 2013

Mais ces augmentations d'effectifs pourraient se calmer très rapidement. En effet, à l'image de la France qui doit réduire la voilure, 62% des collectivités locales projettent de stabiliser leurs effectifs en 2013, selon la 4ème édition du baromètre Ressources Humaines réalisé par le pôle public de Randstad en partenariat avec le site emploipublic.fr publié début septembre. Elles n'étaient que 53% en 2011 à vouloir le faire. Les auteurs de l'étude soulignent notamment que "cette proportion, en hausse constante depuis 3 ans, semble signer la fin d'une décennie de croissance soutenue du recrutement dans la fonction publique territoriale". 

 

Par Prof Kuing: Plus d'un salarié sur cinq en France est un fonctionnaire !
Autant d'emplois qui plombent les finances de l'État français donc les contribuables.

 


50.000 contrats aidés fin 2011

Pour l'année 2011, dans le détail, on remarque une baisse du nombre de bénéficiaires de contrats aidés et d'agents titulaires au bénéfice des agents non titulaires. Avec un peu plus de 50.000 contrats aidés fin 2011, la baisse atteint 21% par rapport à 2010. Dans le même temps, le nombre de titulaires reflue légèrement de 1,6% quand celui des non titulaires augmente de 5,6%.


Assez logiquement, ce sont les régions les plus peuplées qui comptent le plus d'agents territoriaux avec notamment l'Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes Côte d'Azur (PACA) qui en ont respectivement 361.200, 167.900 et 159.600. A l'inverse, les régions les moins dotées sont la Corse (11.400), Limousin (23.000) et Franche-Comté (28.800).  

 

 


Par Prof Kuing: Les fonctionnaires manifestent pour réclamer encore plus d'avantages à François Hollande pour lequel les deux tiers d'entre eux ont voté.
Voyons quels sont leurs privilèges avec Agnès Verdier-Molinié, Yves Thréard, Bernard Vivier et Luc Bérille qui répondent à Yves Calvi.

Quelques extraits :
Yves Thréard : "Les fonctionnaires ce qu'ils veulent, c'est le beurre et l'argent du beurre."
Agnès Verdier-Molinié : "La dépense publique passe par des impôts et ces impôts grèvent la création de richesse, d'entreprises, d'emplois marchands...Il y a plus d'augmentation dans la fonction publique que dans l'emploi privé".
Bernard Vivier : "En 10 ans, la fonction publique territoriale a augmenté de presque 500 000 fonctionnaires !"
Luc Bérille: "Un fonctionnaire en l'état actuel ne peut pas se retrouver au chômage"


 

Fin 2011, ils étaient 1,926 million d'agents 

Une progression de 44% des effectifs depuis 1998

Laure-Emmanuelle HUSSON

Conseils généraux, régionaux, communes... les effectifs des fonctionnaires territoriaux s'envolent

Source:

Remise du rapport de M. ATTALI sur "l’économie positive" et discours de HOLLANDE du 12/9

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INFO ELYSEE:

 

 

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Par ailleurs :

Intervention du président de la République sur « la nouvelle France industrielle »

Palais de l’Elysée - 12 septembre 2013

 

Mesdames, Messieurs les Ministres,

Mesdames, Messieurs, les industriels,

Mesdames, Messieurs,


C’est un événement inédit auquel nous participons aujourd’hui. Il me permet ici d’exprimer toute ma gratitude à l’égard des industriels, mais aussi des chercheurs, des ingénieurs, des travailleurs, bref, de tous ceux qui permettent à la France de croire en son avenir. Chacun des succès qui ont été affichés, chacune des innovations qui ont été exposées, chacun des produits qui ont été présentés, est une illustration de nos capacités à préparer notre avenir.


Depuis mon élection, j’ai confié à Arnaud MONTEBOURG la tâche de préparer un pacte productif. Le constat que nous avons dressé, il y a quinze mois, vous le connaissez : nous avons perdu en dix ans 750 000 emplois industriels, la part de l’industrie dans la production intérieure a fléchi de 4 points, et notre déficit commercial s’est creusé, puisqu’il atteint 60 milliards d’euros.


Les explications, nous les connaissons aussi : défaut de compétitivité, manque de spécialisation et, aussi, une mentalité qui laissait penser que l’industrie avait fait son temps, que nous rentrions dans une autre société, dans un autre univers, que nous n’avions plus besoin d’usines, d’ingénieurs, d’ouvriers, et que nous pouvions, à ce moment-là, nous livrer à ce qu’on appelle « l’économie des services ». Nous avons besoin de l’industrie et des services, comme de l’agriculture, de tout ce qui fait production, et c’est le sens de l’action que nous avons engagée.


Le défi qui est le nôtre, et qui est le vôtre, c’est de placer notre pays au premier rang de la compétition mondiale. Pour le relever, j’ai défini avec le gouvernement de Jean-Marc AYRAULT une stratégie.


Cette stratégie, elle est cohérente et elle est globale. Elle commence par le redressement de nos finances publiques pour préserver notre souveraineté financière. Elle se poursuit avec le pacte de compétitivité pour redresser les marges de nos entreprises. C’est le crédit d’impôt compétitivité emploi. Ce dispositif est complété par la modernisation du marché du travail, afin d’assurer une sécurisation de l’emploi. Enfin, cette stratégie débouche sur une réforme du financement, une mobilisation de l’épargne, la loi bancaire et la création de la Banque publique d’investissement.


Depuis quinze mois, nous avons affronté un certain nombre de plans sociaux, de restructurations, de licenciements. Le ministre du Redressement productif ainsi que ses collègues au gouvernement ont fait face, les élus locaux se sont également mobilisés. Parfois nous avons réussi, parfois nous avons échoué. Parfois nous avons trouvé des repreneurs, parfois, ils ont fait défaut.


Mais notre stratégie ne peut pas être défensive. Certes, il nous faut préserver, assurer les reconversions nécessaires. Mais notre stratégie doit être résolument offensive. Et c’est ce que nous avons voulu présenter aujourd’hui.

Ce que nous voulons engager, c’est une nouvelle France industrielle. L’idée n’est pas si nouvelle, et chacun ici, en tout cas les plus anciens, a des exemples en tête, quand les grands programmes étaient lancés d’en haut, du Concorde au TGV, d’ARIANE au nucléaire. Nous en sommes légitimement fiers, mais gardons-nous de toute nostalgie.


Aujourd’hui, les conditions ont changé. Nous sommes dans un nouvel âge de la mondialisation, les pays émergents sont devenus des concurrents redoutables. L’Amérique sort de la crise renforcée avec un coût de l’énergie beaucoup plus bas que le nôtre. Les pays européens, ceux qui ont le plus souffert, ont retrouvé une compétitivité qui leur offre, si la reprise se confirme, de nouvelles opportunités.


Alors, nous devons nous-mêmes définir une « politique industrielle ». Une politique industrielle ! Les mots même pourraient surprendre, je ne veux pas dire « choquer »… Il ne s’agit plus de revenir, là non plus, aux grands plans des années 60 ou 70, où l’Etat était à la fois inventeur, prescripteur, producteur et client final ; ce temps-là est terminé.


Je ne souhaite pas non plus qu’on revienne à un Etat qui n’interviendrait que sur l’environnement des affaires, attendant que les initiatives germent d’elles-mêmes et que le marché – que nous respectons – nous offre notre destin.


Aujourd’hui, ce qui est attendu de l’Etat, d’abord, c’est qu’il affiche des priorités ; qu’il dégage autant qu’il est possible des financements ; qu’il assure une stabilité de l’environnement, notamment fiscal ; qu’il puisse également mobiliser l’ensemble des acteurs – régions, universités, partenaires – pour que nous puissions être unis pour agir dans les secteurs de pointe ; qu’il assure un haut niveau de finances publiques ; qu’il permette, par le crédit d’impôt recherche, d’assurer aussi un haut niveau de recherche privée ; et qu’il permette également d’élever le niveau de formation et de qualification des jeunes générations.


L’Etat n’a pas à se substituer à l’initiative privée, car ce sont les industriels qui connaissent les marchés – ils en ont fait la démonstration –, les clients, les technologies. Mais, à l’Etat, il revient de définir un cadre, d’accompagner, de stimuler. J’ai la conviction que c’est par l’industrie, par son innovation, par son dynamisme, que la France pourra gagner les points de croissance qui lui manquent aujourd’hui, que la France rééquilibrera sa balance commerciale, rétablira ses comptes, recréera des emplois – pas simplement dans l’industrie, mais dans tous les services qui accompagnent l’industrie, servent l’industrie – et enfin, permettra aussi de redonner espoir dans l’avenir.


Pour la première fois depuis longtemps, il y a un ministère de l’Industrie de plein exercice. Arnaud MONTEBOURG, ce titre a un sens, « ministre du Redressement productif », parce qu’il n’y a pas de grandes nations sans capacités industrielles.


Pour y parvenir, la France doit renouveler sa production, proposer de nouveaux objets, utilisant les dernières avancées technologiques, les derniers équipements, les dernières machines, les dernières propositions de la création industrielle. Vous en avez fait ici, et je vous en remercie, la démonstration dans des domaines très différents, confirmant – c’est toujours notre orgueil national : il faut s’en méfier, mais en même temps, il ne faut pas l’oublier – que la France est une nation d’inventeurs, de pionniers, d’entrepreneurs, de producteurs.


Notre histoire est glorieuse, de la machine à vapeur au train à grande vitesse, de l’automobile à la puce électronique, du cinéma à la batterie rechargeable, des montgolfières jusqu’à l’avion. Nous avons le devoir de poursuivre ce récit, tel est l’esprit des plans qui ont été présentés aujourd’hui, trente-quatre, qui sont autant de plans de bataille pour hisser la France et ses entreprises, au meilleur niveau de la compétition mondiale.


Ces plans ne sont pas sortis de nulle part, c’est-à-dire d’esprits de fonctionnaires – par ailleurs nécessaires – mais qui n’ont pas toujours la connaissance de ce que peut être l’industrie de demain. Ce n’est pas non plus un plan ou des plans qui auraient été conçus par des ministres.


Ces plans ont été élaborés et conçus dans le cadre d’un conseil, le Conseil national de l’industrie, rassemblant tous les acteurs, les représentants des entreprises – que je salue – les représentants des salariés, mais aussi toutes celles et tous ceux qui participent à l’émergence de produits nouveaux, à travers des filières, des pôles de compétitivité. Nous avons, avec vous, fait un examen précis de nos atouts – nous en avons – mais aussi de nos faiblesses, de nos avantages, mais aussi de nos failles, notre positionnement dans la bataille économique.


Ces trente-quatre plans sont autant de nouvelles frontières technologiques que nous voulons déplacer, repousser, sur des productions qui, toutes, je dis bien « toutes », sont appelées à se développer, sur des produits où les espoirs de créer des emplois sont réels, où nous avons des avances, des avancées même, en termes de solutions nouvelles sur le plan industriel, là où nous avons déjà des entreprises, capables de prendre une place éminente dans la concurrence internationale.


Trente-quatre, on dira : mais pourquoi trente-quatre ? Parce que trente-trois pouvait prêter à sourire ? Ou parce que trente-cinq aurait été de trop ? Trente-quatre, parce que c’est ce qui est ressorti de tout ce travail, de toute cette évaluation. On nous dira : mais trente-quatre, c’est que vous n’avez fait aucun choix. Au contraire, c’est que nous avons préféré prendre les plans qui étaient proposés par les filières et les industriels, autant de secteurs de pointe.


Trois critères ont été retenus pour choisir un plan : d’abord, s’incarner dans des objets, dans des produits ou dans des services clairement identifiés – nous en avons eu ici l’illustration ; deuxième critère, se fonder sur des technologies où la France – c’est-à-dire ses entreprises – maîtrise d’ores et déjà le sens, la direction, le contenu. Troisième critère, s’intégrer dans un environnement industriel, technologique, universitaire, permettant à nos entreprises d’occuper une place éminente.


Les plans incarnent également des filières particulières, et permettent, donc, de mobiliser, de fédérer les acteurs concernés. Enfin, ces trente-quatre plans permettent d’atteindre les trois priorités que nous avons fixées pour notre pays.

La première priorité, c’est la transition écologique et énergétique. C’est à la fois une obligation environnementale, mais c’est aussi un levier du développement industriel. Et là aussi, nous avons eu des acteurs majeurs et nous avons des atouts considérables. Les énergies renouvelables avec les nouveaux prototypes d’hydroliennes, l’éolienne, avec une cellule solaire à haut rendement, tout cela fait que la France est déjà la première.


Dans l’automobile, la démonstration a été, si je puis dire, éblouissante, puisque nous avons des constructeurs, des équipementiers qui se sont regroupés pour, ensemble, avec des entreprises différentes, faire des véhicules qui vont consommer moins de deux litres au cent. Mais nous avons également retenu des plans pour développer les bornes de recharge électrique pour le véhicule électrique, des batteries de longue durée, parce que l’enjeu, c’est le stockage de l’énergie. Nous avons des véhicules connectés, autant de nouvelles frontières, là encore, technologiques que nous avons repoussées.


Toujours dans ce domaine de la mobilité durable, les filières aéronautiques et l’avion électrique. Je ne sais pas si un jour, nous aurons le droit d’y monter – avant 2017, si j’ai bien compris. Mais il y a déjà 2013 qui peut être le premier voyage. Ensuite, à l’horizon 2030, nous serons tous là pour voir cet avion nouveau du 21ème siècle, où il y aura l’électricité et d’autres sources d’énergie et qui disposera de toutes les qualités exceptionnelles pour être le premier au monde.


Nous avons également eu connaissance du TGV du futur, puisque, aujourd’hui, à l’horizon 2018, un TGV pourra embarquer 640 passagers, à une vitesse de 350 kilomètres par heure pour une consommation d’énergie diminuée de 20 à 30%. Nous serons les premiers.


La transition écologique, c’est le textile innovant, avec des fibres à ce point intelligentes qu’elles captent l’énergie, qu’elles nous donnent des informations sur nous-mêmes, qu’elles nous protègent, qu’elles nous soignent.


La transition écologique, c’est la rénovation thermique des bâtiments, avec une filière française qui est l’une des premières au monde, avec des emplois directs et indirects qui pourront être non seulement préservés, mais créés.


Il y a aussi les réseaux intelligents, avec les nouvelles technologies de l’information, qui permettront d’avoir des installations électriques de pointe, et pour le consommateur, une connaissance précise de ce qu’il peut payer à la fin du mois ou de l’année. C’est la génération de Linky. Nous devons soutenir pleinement cette innovation.


Je n’oublie pas la chimie verte, le bois, autant de secteurs qui nous permettent d’appréhender déjà l’après-pétrole. Telle est la première priorité, qui mobilise notre pays. La seconde, c’est l’économie du vivant, d’abord, la santé, avec l’introduction prochaine en France de traitements médicaux sur mesure, prescrits selon le profil personnel du patient.


Nous pouvons être confiants, puisque la France a fait depuis déjà des années le virage des biotechnologies grâce à une recherche de premier rang assise sur des partenariats publics/privés, fructueux.


Nous sommes en avance en matière de santé. Nous devons être les premiers. L’avenir de la santé, c’est aussi l’alliage, l’alliance entre des équipements traditionnels et le numérique. L’hôpital numérique, c’est d’être capable de mieux soigner, moins cher et avec des dispositifs médicaux qui peuvent être innovants.


Economie du vivant, c’est également l’alimentation, grand enjeu à l’échelle mondiale, à l’échelle française. Dois-je rappeler que l’industrie agroalimentaire est l’une de nos premières industries, celle qui réalise un excédent de notre commerce extérieur.


Nous avons donc aussi la volonté de développer de nouveaux produits, de transformer, de les conserver plus longtemps, de faire qu’il y ait plus d’informations et de pouvoir développer, et l’industrie, et l’agriculture, et la distribution.


La troisième priorité, ce sont les nouvelles technologies. Premier enjeu : nous devons garder notre souveraineté numérique. Ça veut dire quoi ? Cela veut dire s’occuper de la cyber sécurité, oui, sans doute.


Cela veut dire aussi comprendre que les données d’Internet sont devenues l’un des carburants de l’économie et que le big data, c’est à la fois le traitement de ces masses d’information, leur collecte, leur stockage, leur analyse. Mais c’est aussi un enjeu économique considérable, puisqu’on évalue à 8 % du PIB de l’Europe en 2020 la création de valeur uniquement à travers l’utilisation des données.


C’est également un sujet stratégique. Qui va posséder ces données ? Qui va pouvoir les traiter ? Qui va être capable de les protéger ? Voilà pourquoi le plan big data, c’est l’affaire de la France, c’est d’avoir une référence mondiale. C’est aussi l’affaire de l’Europe et nous devons mettre en œuvre de la formation jusqu’à l’utilisation de ces ressources.


Dans le même esprit, la France doit présenter une offre en matière d’accès et de partage des données informatiques. Ce que l’on appelle le cloud computing. C’est déjà un marché de deux milliards d’euros dans notre pays. Les aspects de souveraineté que chacun comprend, s’ajoutent à ceux de la sécurité pour le particulier et du développement pour les entreprises. Je rappelle que les trois quarts des serveurs aujourd’hui sont nord-américains et que c’est une perspective très importante pour la France de garder une part de souveraineté.


Mais il n’y a pas que le numérique dans les nouvelles technologies. La révolution qui nous est proposée, car c’en est une, c’est de pouvoir faire qu’il y ait un lien entre les laboratoires industriels, les fabricants, le numérique et donc la production d’objets d’usage courant, mais totalement modifiés et qui seront l’avenir du commerce mondial. La compétitivité de notre économie va dépendre de notre capacité à développer de nouveaux types de machines. Les super calculateurs, un plan est prévu à cet effet, nous sommes en avance sur ce point. En revanche, nous sommes en retard sur la robotique, 35 000 robots industriels en France, 150 000 en Allemagne.


Le second enjeu, c’est l’usine du futur, elle nous a été présentée. Cette usine du futur, elle permet d’être au rendez-vous de l’hyper connexion, mais aussi de la robotique, de la réalité augmentée, de l’impression 3D, de l’intelligence artificielle, du design. C’est sur cette usine du futur que se joue l’avenir même de notre industrie.


Ces 34 plans disent une autre chose : il n’est plus possible de distinguer la vieille industrie de la nouvelle économie. Il y a des entreprises en croissance dans des secteurs que l’on regarde comme en crise et il y a des entreprises en crise dans des secteurs en croissance.


Ce qui compte, ce n’est pas l’ancienneté du secteur, on le voit bien pour le textile, pour l’aéronautique ou l’automobile. Ce qui compte, c’est l’innovation dans le secteur, le progrès des technologies, la capacité d’une filière à pouvoir développer des usages, des objets, des productions que l’on croyait obsolètes ou disparues.


Ces plans industriels, ces 34 plans, au-delà de cette affirmation d’une volonté, de cette fédération des acteurs, ceux qui sont devant moi aujourd’hui, ces 34 plans, c’est aussi les contours de la société de demain, de nouvelles manières de nous déplacer, de nouvelles manières de nous loger, de nous soigner, de nous transporter, de nouvelles manières de produire, de consommer, de nous nourrir, de nous habiller et même de fabriquer.


C’est donc l’innovation industrielle, c’est donc l’économie, c’est donc la croissance, c’est souvent la souveraineté au service d’une société plus harmonieuse, plus sobre, plus personnalisée. C’est donc un enjeu économique, industriel, mais aussi un enjeu sociétal.


Voilà, Mesdames et Messieurs, notre ambition, votre ambition, parce que nous sommes au service de votre volonté de développer notre pays. Je souhaite donc que tous les outils de la puissance publique soient mis au service de la réalisation de ces plans au niveau national, au niveau des territoires.


Je salue ici le président de l’Association des Régions, parce que nous avons conscience que les emplois de demain se joueront sur l’ensemble du territoire national et que c’est aussi une volonté d’aménagement à travers le choix que nous faisons de secteurs industriels.


La Banque publique d’investissement, le Commissariat général à l’investissement, dont je salue ses responsables, la Caisse des dépôts, concourront à apporter, avec le secteur bancaire, les financements qui sont attendus par rapport aux projets qui ont été identifiés.


Les collectivités locales, et notamment les régions, les structures de promotion, de l’innovation, les laboratoires de recherche, le CEA, qui a été cité à plusieurs reprises, les centres techniques industriels, les pôles de compétitivité, devront collaborer pour que les entrepreneurs, les chercheurs, les ingénieurs, les designers, les créateurs, puissent inventer les industries, les productions, de demain.


D’ores et déjà, le programme des investissements d’avenir a dégagé 3,5 milliards d’euros sur ces secteurs. Chaque plan, le ministre l’a rappelé, sera animé par un chef de projet, lui-même issu du monde industriel. Il aura la charge, avec les acteurs, de faire aboutir les programmes selon un calendrier précis qui ne peut pas aller au-delà de 10 ans.


Nous avons un objectif : recréer les emplois industriels qui ont été détruits lors de la précédente décennie. Telle est la politique industrielle que nous vous présentons.


Est-ce que nous sommes un cas isolé ? Est-ce que l’idée d’avoir un projet pour notre pays fait de nous une singularité, une exception ? Je voudrais le croire, mais partout, dans les principaux pays émergents et industriels, il y a la même démarche qui est engagée, la même volonté de projeter à 10 ans ce que peut être une économie.


L’Allemagne, comme le Royaume-Uni, pays de sensibilité différente, d’histoire différente, se dotent aussi de stratégies industrielles. Ces ambitions que l’on voit apparaître au niveau national doivent se retrouver aussi au plan européen, ce qui implique d’encadrer différemment les aides de l’Etat, comme de redéfinir une doctrine de la concurrence pour faciliter les rapprochements, et non pour les dissuader, pour que nous ayons des champions européens, dans l’intérêt de l’Europe, pas de chacun des pays, non, de toute l’Europe.


L’Union doit également se doter d’une politique commerciale et combattre vigoureusement toutes les pratiques déloyales, à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur. Ces exigences, la France les portera devant les institutions européennes.


Comment qualifier notre politique industrielle ? Elle n’est ni libérale, ni dirigiste, elle ne se veut ni rhénane, ni anglo-saxonne. Elle est française, pragmatique et fidèle à une tradition d’audace, de créativité et d’excellence scientifique et industrielle.


Elle naît de notre histoire, mais elle doit repenser par rapport à la réalité, c'est-à-dire faire que l’Etat puisse apporter ce qui est attendu de lui, je l’ai dit, un cadre, une stabilité, un environnement, des instruments, des financements, une fiscalité moderne, mais également des priorités et une formation digne de ce nom. Il y a donc ce qui relève de l’Etat et ce qui appartient aux entreprises, qui aujourd’hui affirment, dans le monde en mutation que nous connaissons, un besoin de fluidité, de rapidité, de souplesse et d’intelligence.


Ces 34 plans sont le visage de la nouvelle France industrielle. Tous les 6 mois nous les passerons en revue. Le Premier ministre, avec les ministres concernés, et au premier chef le ministre du Redressement productif, vérifiera l’état d’avancement.


Aux chefs d’entreprise, je leur dis que l’Etat sera à vos côtés pour accomplir la troisième révolution industrielle. Nous devons unir nos forces et partager les risques.

Aux Français, je leur dis que le progrès n’est pas un astre mort, qu’il n’y a pas un âge d’or qui serait celui de notre histoire.


La France a des atouts considérables. Elle a des acteurs, des entrepreneurs, qui méritent toute notre reconnaissance. Elle a une capacité d’innovation, une faculté - et la matinée d’aujourd’hui en fait l’illustration - une capacité à innover, à imaginer, à inventer.


Nous avons un tissu industriel qui demeure. Nous avons également un ensemble d’universités, de chercheurs, qui doivent travailler encore davantage avec les entreprises. Nous avons des régions qui peuvent apporter aussi, non seulement des financements, mais leur connaissance des territoires.


La troisième révolution industrielle se produira donc aussi en France. Nous allons faire naître les inventions de demain, les usines de demain et les produits de demain. Au monde, nous dirons que la France peut vous surprendre, et vous surprendra encore.


L’événement qui nous a réunis, a valeur de symbole. Le premier de ces symboles c’est l’unité. Ici, il y a des forces diverses, qui ne sont pas toujours d’accord, mais elles sont rassemblées : partenaires publics, partenaires privés, grands groupes, petites entreprises, entreprises de taille intermédiaire.


Parce que toutes ces entreprises, tous ces acteurs, des salariés jusqu’aux chefs d’entreprise, contribuent au dynamisme de la France, tous sont indispensables au redressement. Si l’Etat a pris l’initiative, chacun de ces plans, les 34 plans, ce sont des plans des industriels et de leurs salariés.


Le second symbole c’est celui de l’excellence. La France est en pointe, elle a une recherche, elle a des produits de qualité, elle doit être consciente de ses atouts mais également connaître ses faiblesses, savoir ce que nous avons encore à faire, faire un pacte entre toutes les forces vives pour que nous puissions aller dans le même sens, et pour que nous puissions donner confiance.


Enfin, le dernier symbole est celui de l’anticipation, car la nouvelle France industrielle qui a été présentée ici, peut avoir par moment une image virtuelle, en se disant « mais, est-ce que ce qui nous est présenté va exister ? » Cela existe déjà.


Est-ce que cette économie numérique, cette économie que l’on voit apparaître sur des écrans, c’est une économie qui correspond à des emplois ? Mais bien sûr, ce n’est pas parce que c’est moderne qu’il n’y a pas de salariés, d’opérateurs pour fabriquer, non seulement les produits, les usages, les liens, les réseaux. Ce qui a été présenté c’est l’économie de demain. Ce qui a été imaginé, c’est la France dans 10 ans. C’est parce que cette France aura été capable de porter son industrie, qu’elle aura été capable, aussi, de préparer son avenir.

 

Merci.

 

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La Hollandie elle crée Impôts, Dépenses, Dettes. Socialodissime !!

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Loin de marquer une pause fiscale, le budget pour 2014 marque une nouvelle envolée des impôts : 10 milliards pour les ménages et 2,5 milliards pour les entreprises.

 

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Ils portent à 60 milliards, soit 3,3 % du PIB, les nouveaux prélèvements depuis 2012. Dans le domaine fiscal, les Français ne sont pas condamnés à la probation mais bien à une quadruple peine.

 

BUqdXxTCMAAeayg.jpgEn Hollandie:  un gouvernement de "glands"


Première peine : la paupérisation.

Le pouvoir d'achat diminue de plus de 1 % par an depuis l'élection de François Hollande du fait des prélèvements supplémentaires. La pauvreté touche 14,3 % de la population et 40 % des chômeurs. Le président prétendait faire payer les riches. La fiscalité confiscatoire mise en place sur les hauts revenus et les grandes fortunes a effectivement multiplié les exils et les abandons de nationalité française. Mais tous les Français sont touchés par le choc fiscal, comme en témoigne la hausse de la TVA. Avec un ciblage spécifique des classes moyennes et des familles. L'impôt est désormais proportionnel au nombre d'enfants. L'avenir dira si la vitalité démographique de la France, qui était l'un de ses rares atouts, résiste à ce tir de barrage fiscal.

 

 

 

 

Nicolas Doze décrypte les mensonges de François Hollande lors de son interview du 15 septembre 2013.

Par Prof Kuing


Deuxième peine : la dégradation accélérée des services publics.

Alors que la dépense publique atteint 57 % du PIB et que plus du quart de l'emploi relève de la fonction publique, la qualité des services rendus par les administrations s'effondre. C'est particulièrement vrai de la sécurité, qui constitue le premier des droits de l'homme. L'explosion de l'insécurité et de la violence, dont Manuel Valls ne nie plus la réalité, n'épargne aucun citoyen ni aucun territoire : elle frappe les classes moyennes, les campagnes, les établissements scolaires, les hôpitaux... La paix civile n'existe plus dans un pays où l'État a perdu le contrôle, de manière sans doute irréversible, de zones et de populations entières, à l'exemple du nord de Paris, de Marseille ou de la Corse. De même, toutes les enquêtes soulignent la chute des performances du système de santé ou de l'éducation, qui, en Europe, occupe désormais la queue du peloton. Plus les impôts augmentent, moins l'État fonctionne.

 

 

Pas de pause fiscale et 1,2 million de foyers fiscaux vont payer l'impôt sur le revenu, perdant ainsi les avantages attribués par l'État obèse aux non-imposables.
C'est très pédagogique, ils vont ainsi comprendre que l'État-providence a un coût.
En attendant, l'État est toujours incapable de baisser la dépense publique, ce n'est pas dans son logiciel et il enfume les gens.

Casting : Jérôme Dedeyan, Ghislaine Ottenheimer,Augustin Landier et Nicolas Doze


Troisième peine : le blocage de la croissance et de l'emploi.

François Hollande répète en boucle - peut-être pour s'en persuader - que la crise est finie et que la reprise est engagée. C'est vrai aux États-Unis, en Allemagne ou au Royaume-Uni. C'est faux en France. Notre pays est sorti de la récession mais entre dans une longue stagnation. En cassant tous les ressorts de l'activité, le choc fiscal nous coupe de la reprise qui se dessine dans les pays développés. Les flux économiques - c'est-à-dire la croissance - sont bloqués. Les stocks - c'est-à-dire les patrimoines - diminuent avec les prélèvements confiscatoires sur le capital. La consommation recule sous l'effet de la diminution du pouvoir d'achat et de l'augmentation du chômage, qui touche 10,9 % de la population active. La production reste inférieure de 2 % à son niveau d'avant la crise et jusqu'à 20 % dans l'industrie. Les exportations baissent de 2 % quand elles ont augmenté de 8 % en Allemagne et en Espagne. L'investissement se replie de 3 % en raison de la contraction historique des marges des entreprises (28 % de la valeur ajoutée), dont les charges sont deux fois supérieures à celles de leurs concurrentes allemandes.

 

 

Par Prof Kuing: La dette de l'État français atteint 2000 milliards soit le PIB de la France.
Le petit Français qui nait aujourd'hui a déjà 30 000 euros de dette sur les épaules.
Cet argent n'a pas été investi mais a seulement servi à payer de la dépense courante.
Et cette dette dépend de prêteurs étrangers à 70% qui peuvent retirer leurs billes à tout moment.
Nicolas Doze.


Pour ceux qui trollent encore ici avec la loi 1973 :
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Et donc qui sont pour pour utiliser la planche à billet à fond les rotatives et saigner le pouvoir d'achat des gens via une inflation démesurée... pas sympa pour les pauvres, ça, car l'inflation est une usure qui touche toutes les classes sans distinction et vis à vis de laquelle les plus défavorisés sont les plus sensibles.De plus imprimer de la monnaie n'enrichit personne mais se contente de dissoudre la richesse existante dans la monnaie totale et de dissoudre d'autant plus cette richesse que l'on imprime des billets.

L'inflation touche plus les pauvres car les riches peuvent quitter à temps le pays et revenir après l'inflation avec une fortune supérieure car la dévaluation associée à cette inflation augmente la valeur relative de leurs avoirs à l'étranger. L'inflation augmente donc l'écart entre riches et pauvres...

Tout le monde peut observer que le pain ou tout autre produit ne fait qu'augmenter, mais ce n'est pas le produit qui augmente, c'est la valeur du billet de banque que vous avez en main qui diminue.Et si ce billet de banque ne cesse de perdre de la valeur, c'est à cause du genre de politique que vous défendez.

De plus, le coupable, c'est l'Etat obèse qui s'endette pour financer ses dépenses publiques et non les banquiers qui ne font que répondre à une demande.

Si quelqu'un est alcoolique, ce n'est pas la faute du vigneron.https://www.facebook.com/photo.php?fb...

Et puis la loi de 1973 n'interdit même pas à l'Etat d'emprunter à la Banque de France, elle interdit seulement au Parlement de prendre l'initiative de cette mesure, entre autres réformettes:https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_n%C...

Trois petits liens pour arrêter de troller avec cette histoire de loi 1973 :

Deux de gauche :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2...

http://www.lemonde.fr/idees/article/2...

Un libéral :

http://h16free.com/2011/11/28/11407-p...

Un autre :

http://archives-lepost.huffingtonpost...

 

 

Quatrième peine : la poursuite des déficits et du surendettement publics. Au Royaume-Uni, la politique d'austérité a permis de réduire fortement les déficits. Il en va de même aux États-Unis, où les coupes automatiques de dépenses ont, cette année, divisé par deux le déficit budgétaire. Il n'en est rien en France. La seule justification du choc fiscal était de ramener le déficit public à 3 % du PIB en 2013 ; il sera de 4,1 % et atteindra au moins 3,6 % l'an prochain, ce qui portera la dette à 95 % du PIB. La récession, la multiplication des faillites d'entreprises, l'envolée du chômage, la paupérisation des Français n'ont servi à rien. Les finances du pays n'ont nullement été rétablies. Et ce pour une raison simple : la poursuite des dépenses. François Hollande disait vouloir désendetter l'État, il s'est contenté d'augmenter le nombre des fonctionnaires - à commencer par l'embauche de 60 000 professeurs totalement inutiles, comme l'a montré la Cour des comptes - et de relancer la course folle des transferts sociaux : retour partiel à la retraite à 60 ans, pénibilité, hausse des minima sociaux et de la prime pour l'emploi, allocation de rentrée scolaire, emplois aidés... La France ne génère plus ni croissance, ni investissement, ni emplois marchands ; elle crée des impôts, des dépenses et des dettes.

 

BUudPIqCcAAWJVg.jpgEt attention, voyez ce qui pourrait vous attendre de pire...Ils sont tous les mêmes, constructivistes et (anti-libéralisme De Gaulle le disait et sarkozy aussi)


Le choc fiscal de François Hollande constitue la plus lourde erreur de politique économique depuis la relance de 1981. Les séquelles en seront durables sur la croissance potentielle, qui se trouve pratiquement ramenée à zéro par la paupérisation des Français, par le rétrécissement de l'appareil de production, par la régression de l'investissement et le blocage de l'innovation, par la nouvelle vague de chômeurs structurels. Au principe de la débâcle, on trouve une conception biaisée de l'impôt. Il relève des moyens et doit être un instrument au service de la couverture des charges publiques. Il a été érigé en fin, en objectif politique et moral, pour placer les Français en situation d'égalité dans la pauvreté et pour les enchaîner à la ruine de l'État.

 


Par

 

Source:

Faut pas croire en Hollandie il y a des records notamment celui de son Roitelet.

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Selon un sondage Ifop, François Hollande atteint un niveau record d'impopularité avec 76% de mécontents.

 

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La cote de popularité de a chuté de cinq points en septembre, à 23%, celle de Jean-Marc Ayrault restant stable par rapport au mois dernier, à 30%, selon un sondage Ifop, réalisé du 13 au 21 septembre auprès de 1 901 personnes, pour le Journal du dimanche.

 

Et pendant ce temps là en Allemagne:

 

 

Par prof Kuing Yaman:
 

L'écrasante victoire d'Angela Merkel est une triple gifle pour François Hollande.
Les explications par Apolline De Malherbe.

 

 

Un niveau record d'impopularité pour un de la République sous la Ve République. Seul avec un taux de 22% de satisfaction était descendu plus bas en 1991 au moment de l'échec d'Edith Cresson à Matignon.

 

 

Déjà en Avril par Prof Kuing:  

Même les électeurs de la gauche traditionnelle renient celui pour qui ils ont voté.
Un an après son élection, François Hollande bat des records d'impopularité sous la Ve République.


A six mois des élections municipales, 76% des personnes affirment être mécontentes de l'action du Président de la République. Ce mécontentement est même supérieur chez les ouvriers (82%), les chefs d'entreprises, les commerçants ou les artisans (86%).

 

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Si, sans surprise, 95% des sympathisants de l'UMP rejettent son action, le recul est particulièrement sensible chez les Verts avec 19 points en moins.

Les couacs sur la taxe diesel, le «ras-le-bol fiscal», mais surtout la position française sur la Syrie avec une possible intervention militaire sont les principaux motifs d'insatisfaction.

 

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De son côté le Premier ministre Jean-Marc Ayrault recueille 30% d’avis favorables (2% sont «très satisfaits», 28% «plutôt satisfaits», comme en août). 66% des sondés se disent mécontents du chef du gouvernement(42% «plutôt mécontents», 24% «très mécontents»), soit deux points de plus qu’en août. 4% NSP (-2 points).

 

 

Jamais un président de la Ve République n'a été aussi rapidement aussi bas dans les sondages d'opinion.
François Hollande est certes très impopulaire dans l'opposition, mais aussi dans la base même de son électorat.
Analyse de Jérôme Sainte-Marie, Gérard Grunberg et Yves Thréard

 


Source:(Le Parisien/HUMBERTO DE OLIVEIRA)

 

François Hollande face à une impopularité record

 

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Hollande le gend'arme du monde ? Laissons les peuples se libérer eux-mêmes !

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Croire que le monde entier rêve de nous imiter est l’erreur la mieux partagée des Occidentaux.


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L’affaire syrienne révèle tragiquement les limites d’une politique occidentale axée sur un credo simpliste : soutien aux dictateurs en place pour enrayer l’essor de l’islamisme.

 

Or, de la Tunisie au Yémen en passant par la Libye et l’Égypte, un vent de fronde s’est levé spontanément et a incité les masses à se débarrasser de Ben Ali, de Kadhafi, de Moubarak, de Saleh. Il a soufflé pareillement à Damas, il soufflera tôt ou tard dans le Golfe et ailleurs : une ère s’achève et l’Histoire ne repasse jamais les mêmes plats.


Avec une naïveté quelque peu suffisante, les opinions occidentales ont cru que les révoltés aspiraient tous à une démocratie à notre mode, avec les moeurs “libérées” afférentes.

 

 

Par Prof Kuing Yaman: François Hollande rend l'hommage qui lui est dû à la culture communiste qui a fait tant de bien à l'Humanité.
Il est désormais président de la République Française.

Lien 1) : Pauvreté, capitalisme et libéralisme : ce qu'on ne vous dit pas
http://www.contrepoints.org/2013/07/0...

SaIopard de Che Guevara :
http://cac14.wordpress.com/2010/03/22...

http://libertarientv.over-blog.com/ar...

Vu sur E&D :
http://www.enquete-debat.fr/archives/...

crédit vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=lkFj6M...

Discours de Hollande à Limoges le 27 avril 2012

http://www.fonjallaz.net/Communisme/I...

Musique:
Hans Zimmer

 


C’est sans doute vrai dans certaines franges des classes moyennes, encore que le désir d’accéder à une société de consommation “moderne” se nuance du souci de respecter le fond de sauce culturel musulman. Mais dans les profondeurs des peuples, la pente à mimer nos us politiques et nos largesses sociétales est perçue comme le reniement d’un héritage sacré. Les âmes se sentent agressées au plus intime ; il en résulte un patchwork d’humiliations, de craintes et de rancoeurs assez logique. D’où le vote pour les “islamistes”. Ça rassure. Ça rémunère une fierté : on croit résister à cet envahisseur sans visage qui acculture.

 

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Si on le décrète de préférence yankee ou sioniste, l’Occident tout entier, Europe incluse, est compris dans ce rejet d’un monde — le nôtre — qui au fond méprise l’islam et le fait sentir. À l’aube des insurrections, les vrais partisans d’une théocratie invoquant la charia étaient peu nombreux et peu organisés. Ils ont proliféré sur le terreau de l’ambiguïté des revendications et d’un activisme occidental brouillon, ressenti comme un soutien à ceux qui semblent fascinés par notre scepticisme et notre consumérisme. Donc, hostile aux peuples rétifs à cette fascination. Dès lors, l’Occident est moralement hors jeu et les démons de l’Histoire sortent de leur léthargie pour se défier comme jadis ou naguère entre sunnites et chiites, descendants des Ottomans et des Perses, au grand dam de minorités, chrétiennes entre autres, astreintes à subir des “protecteurs” à géométries et bienveillances variables.


Fukuyama a cru un temps que l’Histoire, vieille dame lasse de tant d’amants capricieux, sanglants et infidèles, en était aux affres de l’agonie. Elle renoue avec sa verdeur et ses brutalités pour se venger d’une décolonisation bâclée et d’une cécité récurrente d’Occidentaux obsédés — à juste titre — par les incertitudes quant à la sécurité de leurs approvisionnements pétroliers, au destin d’Israël et du Liban, à l’importation éventuelle d’un terrorisme via les flux migratoires.


Rien de bon n’adviendra si on occulte ce paramètre : l’imbroglio mental consécutif à un sentiment de dépossession imputé à l’Occident. Les millions d’électeurs qui votent pour la mouvance “islamiste” ne sont pas des suppôts du djihad et cette mouvance ne se résume pas à des fanatiques de la haine de l’Occident. Pas encore. Peut-être serait-il opportun que nous fassions le distinguo et le fassions savoir.


Après tout, la hantise d’une barbarie high-tech concoctée par l’alliance d’un mercantilisme sans frein et d’un abrutissement médiatique sans merci, nous l’éprouvons peu ou prou. Le nihilisme promis aux générations à venir par le désarroi ambiant, nous sommes nombreux à le redouter hic et nunc. Le divorce entre notre propre héritage et l’immanentisme de l’air du temps, nous en pâtissons plus ou moins consciemment.


Cette “modernité” sans boussole, que nous identifions abusivement avec notre liberté chérie, nous commençons à mesurer combien elle nous fragilise en nous déracinant. Le laïcisme obtus qui prétend supplanter nos attaches religieuses, les chrétiens, juifs et orthodoxes de la vieille Europe s’en méfient et ils ont raison.


Aucune géopolitique ne devrait faire l’impasse sur cette réalité, difficile à isoler de ses contextes tribaux, confessionnels et autres. Aucune fatalité ne nous accule à incarner le Mal à l’aune des peuples concernés si nous cessons de les abuser sur nos intentions et de nous abuser sur le sens de leurs luttes.

 

Vu de ma fenêtre: le révélateur syrien

Il n’impressionnait ni ne terrorisait plus personne en Occident. Mais l’ours russe vient de se réveiller en un éclair.

L’histoire de la Russie pourrait se résumer, depuis bientôt trois siècles, à un éternel mouvement de balancier entre son attirance pour l’Europe et son appétence asiatique. Le vieil empire aux dimensions continentales hésite en réalité depuis toujours à choisir entre l’un ou l’autre des points cardinaux et cette valse-hésitation fait régulièrement danser l’équilibre du monde. Le tsar Pierre le Grand, ébloui par les fastes de Versailles et impressionné par la discipline prussienne, occidentalisera son pays à la hussarde, faisant émerger en quelques mois une capitale italienne des eaux de la Neva. Deux siècles plus tard, l’empereur Nicolas II, au contraire, ira jusqu’à se pincer violemment les doigts dans l’armure finement damasquinée mais redoutablement cuirassée du samouraï japonais.


La Russie communiste n’a pas échappé à cette règle du balancier. D’abord repliée sur elle-même et adossée à l’immense steppe, elle parviendra, sous Staline, à étendre son influence sur l’Europe dans des proportions jamais atteintes, ou presque, par les Romanov. Avec la perestroïka et la chute du régime soviétique, la Russie a dû renoncer à ses marches européennes et même admettre, mais à contrecoeur, l’émancipation de l’Ukraine.

 

 

 

 

Hollande s'en va en guerre pour un morceau de SYRIE


Depuis vingt-cinq ans, l’ours russe semblait donc dormir à poings fermés sur son gros ventre asiatique. Il n’impressionnait ni ne terrorisait plus grand monde en Occident. Il aura fallu l’“affaire syrienne” pour qu’en quelques semaines, le balancier se remette en mouvement. Un mouvement auquel chacune de ses oscillations donne tous les jours un peu plus de force. Alors même que les restes de son influence semblaient menacés au Moyen-Orient, l’ours russe s’est réveillé en un éclair. Mettant à profit les atermoiements du vieux rival américain, pourtant vainqueur par K.-O. de la guerre froide, il vient de poser sa patte sur l’Europe et il ne la retirera pas de sitôt. En effet, les pays européens ne sont pas près d’oublier la volte-face du président américain, qui vient d’abandonner la France en rase campagne diplomatique. Par ailleurs, il y a fort à parier que le G20, qui se tenait opportunément à Saint-Pétersbourg, aura offert une excellente occasion au président Poutine d’expliquer à ses hôtes le fonctionnement du gazoduc russe dont les économies européennes sont aujourd’hui dépendantes.


On raillait, il n’y a pas si longtemps, dans les rédactions et les chancelleries, la conversion de l’ancien membre du KGB nourri de marxisme-léninisme à l’orthodoxie et à la protection des chrétiens d’Orient. Le président Poutine préparait simplement le retour du balancier séculaire. Il va pouvoir bientôt endosser la responsabilité historique de la “troisième Rome” et se présentera demain en défenseur de la chrétienté tout entière.


Les cosaques ne campent pas encore sur les Champs-Élysées, comme au temps du tsar Alexandre Ier, mais Poutine est aujourd’hui en passe de devenir le nouveau maître de l’Europe.

 

Poutine maître de l’Europe

Syrie : la France n’est pas en position de force

François Hollande sera mardi à l’Assemblée générale de l’ONU où il espère remettre en selle l’opposition modérée syrienne. C’est la seule carte qu’il a dans son jeu
La 68e session de l’Assemblée générale des Nations Unies s’ouvre cette semaine à New-York et la crise syrienne sera, une nouvelle fois, l’objet de toutes les discussions. Ce week-end, les grandes puissances n’étaient toujours pas parvenues à s’entendre sur une résolution sur les armes chimiques, permettant de mettre en œuvre l’accord russo-américain.

Par Jean-Dominique Merchet voir lien ici cliquez source L'Opinion

La prostitution sur l'autel de l'idéologie ? "Bordel" laissons r'ouvrir les maisons closes Me BELKACEM !

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La semaine dernière, on apprenait que la France allait opter pour un délit de recours à la prostitution. En clair : les clients de prostituées, considérés comme auteurs de violences, pourraient être sanctionnés. Pour la philosophe Laura-Maï Gaveriaux, la position de la ministre des Droits des femmes à ce sujet est moralisatrice, cynique et politicienne. Explications.

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Je vais commencer par le dire sans détours : je commence à être profondément excédée par notre ministre des Droits des femmes, et à peu près tout ce qui sort de son cabinet. Quoi d’étonnant à cela, puisque ceux qui le composent sont issus de la branche du féminisme français qui est celle avec laquelle je suis le plus en désaccord intellectuellement.

 

Je me suis d’ailleurs souvent demandée si le désaccord était vraiment intellectuel, tant certaines de leurs productions semblent vides de toute réflexion proprement théorique et conceptuelle, à l’heure où il est de bon ton de se joindre aux anathèmes anti-intellectuels (cf. "Arrêtez de parler, agissez !", "Trop de mots compliqués, vous êtes prétentieuse !", "Élitiste, universitaire parisienne !" et j’en passe – très bref florilège du genre de choses que l’on me jette à la figure à chaque fois que j’essaye de développer un peu de raisonnement au-delà des 140 signes devenus conventionnels).

 

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Opportunité politicienne d'asseoir une carrière

 

Outre le projet de loi pour l’égalité des hommes et des femmes présenté le 16 septembre au Sénat (comme si d’ailleurs elle inventait le concept), brassage de vent politiquement correct sans réelle assise idéologique, ce retentissant projet de pénalisation des clients de la prostitution, ambitieux fiasco éthique, politique et intellectuel, mené tambour battant par une des ces parlementaires qui rêvent de voir leur nom inscrit au Panthéon des passionarias de la cause des femmes, j’ai nommé Maud Olivier.

 

"L’abolition de la prostitution", rêve du féminisme socialiste de la décennie 2010, et surtout belle opportunité politicienne d'asseoir une carrière, parce que, disons-le sans fioriture, c’est de cela qu’il s’agit. La mode serait à l’interdiction du lait dans le café du matin, que Mme Najat Vallaud-Belkacem se serait jetée dessus, plébiscitée par sa suite courtisane.

 

J’ai tellement déjà écrit, en philosophe, sur l’absurdité du projet, que j’ai l’impression de réécrire chaque fois le même article. Je vais tenter de schématiser les termes de la discussion, encore une fois, sans pour autant m’imaginer que mes adversaires me liront en toute bonne foi… Ce serait bien une première !

 

 

Léo Ferré parle de la gauche, des politiques, des artistes et de ces gens qui se disent de gauche.

Extraits:

"La gauche c'est une salle d'attente pour le fascisme."
"Vous connaissez un artiste de gauche ?"
"Ces gens qui se disent de gauche, c'est ce qui tue ce pays."
"Je ne vois plus de journalistes de ma vie, c'est fini, ils font trop de mal...ils racontent des conneries...Méchants !"

CV: A bout portant 1971

 

 

Amalgame entre prostitution et esclavage sexuel

 

Ce gens, qui se nomment eux-mêmes les abolitionnistes, font un amalgame entre prostitution et esclavage sexuel. Outre que c’est juridiquement absurde, les implications relatives à la conception de la femme sont, d’un point de vue éthique, dévastatrices. Il y a d’une part une pratique, la prostitution, et, de l’autre, un crime, forcer une femme à se prostituer.

 

Contre-argument  : on ne peut jamais choisir volontairement la prostitution, on se trompe en croyant être libre.

 

Réponse : je ne me risquerai pas à proposer un cours sur les notions de choix volontaire et de libre-arbitre à Mme Vallaud-Belkacem, même si cela serait vraiment salutaire, mais je lui ferai remarquer qu’il y a tout de même quelque chose de savoureux dans la démarche d’une personne prétendant à l’égalité des hommes et des femmes de partir du principe qu’une femme est nécessairement incapable de faire des choix pour elle-même, dans l’absolu.

 

Une femme, je le rappelle, a la même capacité de réflexion que les hommes ; une femme pauvre a les mêmes capacité de réflexion que Mme la Ministre dans ses jolis chemisiers en soie ; une immigrée clandestine a les mêmes capacités de réflexion que nos illustres représentantes du peuple déambulant dans les couloirs feutrés de l’Assemblée nationale.

 

Pour ma part, je respecte la pute qui complète son RSA en taillant trois pipes derrière le camion, et qui préfère ça au fait d’aller passer des briques de lait à la caisse d’un supermarché… Je respecte toutes les putes en fait et, pour cela, je pars du principe qu’elles ne sont pas plus stupides que moi, avec mes huit années d’études supérieures, et qu’elles sont donc capables de faire des choix libres et réfléchis quant à l’usage de leur corps.

 

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Faut-il interdire la sexualité pour lutter contre le viol ?

 

Contre-attaque des "abolitionnistes" : il y a des réseaux criminels et les femmes qu’ils exploitent ne sont pas libres de se prostituer.

 

Réponse : oui, c’est vrai, mais cela n’est pas la prostitution. Cela, c’est l’esclavage sexuel, c’est un crime, et c’est à la justice et à la police de s’y attaquer. Les outils, d’ailleurs, existent déjà. Mais c’est vrai que de l’accepter signifierait aussi, pour Mme Vallaud-Belkacem, de ne pas aller parader à l’Assemblée en espérant avoir une loi à son nom… Such a shame, comme disent les ados !

 

Pour compléter l’argument je rappelle qu’il existe l’acte sexuel, il est de droit consenti. Et puis, certaines personnes sont des criminels qui commettent des viols. Faut-il interdire la sexualité pour lutter contre le viol ? Bref, ce schéma de raisonnement est absurde.

 

Contre-attaque : dans les faits, notre loi sera pédagogique, nous savons que nous n’éradiquerons pas la prostitution, mais nous donnerons des armes aux prostituées qui pourront menacer leur client de le dénoncer, si celui-ci exige des actes sexuels non consentis par exemple.

 

Réponse : ben voyons, on imagine la scène en effet, d’une prostituée face à ce qui semble être un individu peu respectueux de l’être humain d’emblée… Alors que sera la réaction de cet individu (qui peut inscrire la violence dans son schéma relationnel en exigeant un acte sexuel auquel ne consent pas la prostituée), lorsqu’elle en viendra à la menace de dénonciation, là, dans une rue sordide (puisqu’on les repousse toujours plus loin des centres-ville), derrière un camion ? Un bon petit tabassage en règle et hop, on file, ni vu ni connu. Bravo Mme la Ministre, votre pragmatisme est sans limite.

 

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L'État n'a pas à statuer sur la valeur morale de la prostitution

 

Faut-il le rappeler, la sexualité est l’affaire de chacun, ce que je fais de mon corps ne regarde que moi dans un État de droit moderne et démocratique. Si je décide de me prostituer pour gagner ma vie, je ne vois pas au nom de quoi ces élues bien respectables, bien propres sur elles, qui captent certes fort bien la lumière des projecteurs sur les plateaux télé, seraient plus légitimes que moi à décider pour moi. Pas plus que ne le serait un homme violent qui voudrait me forcer à faire la pute pour alimenter son réseau mafieux.

 

Ce qu’il faut garantir, c’est la liberté pour chaque individu de faire des choix pour lui-même et de les mettre en œuvre. Lutter contre les crimes de l’esclavage sexuels oui, statuer sur la valeur morale de la prostitution, ce n’est pas le rôle de l’État. Pourquoi, d’ailleurs, me demanderont certains ? Parce que dans un État de droit moderne et démocratique, les individus sont libres d’adhérer au système de valeurs de leur choix (d’où la laïcité, par ailleurs). En termes philosophiques : l’État doit être neutre à l’égard des conceptions du bien.

 

Le mouvement qu’est en train d’imprimer Mme Vallaud-Belkacem, c’est qu’il y a certaines conceptions du bien, et que nous devons nous y tenir, même si nous ne sommes pas d’accord avec elles. Et elle imprime ce mouvement à l’un des domaines les plus intimes de l’existence humaine : la sexualité. Il y a la bonne sexualité, bien bourgeoise, bien propre sur elle, institutionnalisée. Et il y a les déviants : les clients (les putes étant, elles, de pauvres victimes, probablement un peu débiles, et sinon, malsaines).

 

Projet de loi cynique et tapage médiatique

 

Mais ça, c’est juste un dommage collatéral du carriérisme. En fait, ce rapport n’est là que pour nourrir les ambitions politiques de quelques femmes, qui sont devenues féministes parce que c’était sûrement le créneau le plus facile à occuper pour elles. Après tout, nous sommes bien à égalité avec les hommes face au pouvoir, j’en suis certaine. Le cynisme politique n’est pas un monopole masculin.

 

Ce qui me permet de dire que ce projet de loi est cynique, c’est la lecture bien attentive du rapport remis par Mme Maud Olivier la semaine dernière. D’ailleurs, c’est bien simple, on m’avait demandé d’écrire ce billet pour le jour même, il m’a fallu presque une semaine, parce que je voulais éplucher ce rapport, avant d’écrire dessus.

 

Et, dans l’ensemble, il est intéressant ce rapport. Hormis les recommandations de pénaliser les clients de prostituées, il comporte un volet très détaillé sur leurs conditions de vie, leur accès à la santé, à la justice sociale, à la justice institutionnelle et aux droits… Bref, tout ce pourquoi moi-même je me bats lorsque je parle de prostitution. En avez-vous entendu parler ? Bien sûr que non. C’est tellement moins propice au tapage médiatique que ce que Mme Vallaud-Belkacem a choisi de mettre en avant en parlant de son projet de loi futur…

 

C’est vrai, je suis de gauche, mais je ne peux pas cautionner une telle comédie. Et dans ce débat qui promet d’être encore bien long, je ne manquerai pas d’arguments à présenter, tant ce gaspillage de temps politique, et de temps de cerveaux disponible, est navrant. Si un tel projet de loi devait être déposé, je ne pourrai que m’engager contre son adoption. Il en va de principes cardinaux du fonctionnement démocratique (la liberté individuelle, la neutralité de l’État à l’encontre des conceptions du bien), et il en va des implications concrètes qui en découleront (moralisation de la sexualité, marginalisation des prostituées et, ne l’oublions pas, des prostitués).

 

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Mme Vallaud-Belkacem (et je m’adresse aussi, par là même, à Mme Olivier et à l’ensemble des prestigieux conseillers qui s’affairent dans leur sillage), Madame la ministre, vous êtes dangereuse. Et si vous voulez vraiment mettre votre nom sur un texte de loi, essayez de veiller à ce que c’en soit un qui n’ait pas de si navrantes conséquences. C’est cher payé pour un peu de gloire personnelle !

 


Par 
Philosophe

 

Édité par Daphnée Leportois 

Source:

nouvel Observateur

 

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Du sénat:

La prostitution sur l'autel de l'idéologie ?

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13 avril 1946 : la loi dite Marthe Richard ferme les quelque 1 400 maisons closes françaises, dernier acte du combat de la conseillère municipale de Paris contre la réglementation de la prostitution, jugée périmée et immorale. Dans les mémoires, cette victoire est restée celle de Marthe Richard. Le mouvement « abolitionniste », né dans la décennie 1870, est passé sous silence. Une manière d'occulter le fait que, durant plus d'un siècle, l'amour tarifé, bien que condamné par la morale, était toléré, encadré et assaini ?


LE TEMPS DES BORDELS

Le premier XIXe siècle a en effet cru trouver dans le réglementarisme - une invention française - la réponse au défi lancé par la prostitution aux obsessions de l'époque : l'ordre, la sécurité, la moralité et la santé publique. Il s'agit alors d'organiser et de contrôler la prostitution, non de la supprimer, car elle est un « mal nécessaire », un égout du trop-plein séminal, le régulateur du sexe, comme le démontre en 1836 le médecin hygiéniste Parent-Duchâtelet dans son étude La Prostitution à Paris, référence incontournable du réglementarisme (cf. p. 40).


Les femmes vénales, elles, sont stigmatisées. Savoirs et pouvoirs s'entremêlent pour identifier chez ces « filles » des caractères qui les distinguent, d'emblée, des autres femmes et les relèguent aux marges de l'humanité1, quand elles ne les en excluent pas. Pour Parent-Duchâtelet, étudier la gestion des excréments ou le monde de la prostitution, c'est pareillement plonger dans des « cloaques » que l'on souhaiterait cacher, même si celui de la prostitution est un « cloaque plus immonde [...] que tous les autres ».


Des clients, il n'est jamais, ou si peu, question : les voilà assimilés aux « grandes populations » ou à « la société » auxquelles la prostitution est « inhérente ». Les adeptes du réglementarisme recourent à ces formules neutres et vagues pour éviter d'utiliser le mot « client », une dénomination commerciale...


Pour lire l'article en intégralité :

Comment on a aboli les maisons closes, par Yannick Ripa, L'Histoire n°383, janvier 2013, p. 42. 

Pour en savoir plus :

Réflexions sur la prostitution, par Jacques Rossiaud, L'Histoire n°247, septembre 2000, p. 26.

Le plus vieux métier du monde, par Maurice Sartre, L'Histoire n°264, avril 2002, p. 32.

"Au Moyen Age, à chaque ville son bordel", entretien avec Jacques Rossiaud, L'Histoire n°264, avril 2002, p. 40.

Le temps des maisons closes, par Alain Corbin, L'Histoire n°264, avril 2002, p. 48.

A lire également (compte-rendu) :

Amours vénales. La prostitution en Occident, XIIe-XVIe siècle, par Jacques Rossiaud, L'Histoire n°360, janvier 2011, p. 90.

Retrouvez notre dossier "Prostitution, de la tolérance à la prohibition" dans le numéro 383 de L'Histoire.

http://www.histoire.presse.fr/actualite/infos/prostitution-autel-ideologie-20-12-2012-47323

 

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Prostitution

De Wikiberal:

La prostitution (du latin prostituere, mettre devant, exposer au public) est une activité consistant à accepter des relations sexuelles en échange d'une rémunération pécuniare ou autre (ou d'une promesse de rémunération).

Les hommes et les femmes, du fait qu'ils sont libres en droit et qu'ils sont des adultes responsables de leurs actes, peuvent louer leurs services sous diverses formes, et notamment gagner de l'argent en proposant des relations sexuelles payantes. Nul ne peut les empêcher de se prostituer, car cela reviendrait à les dessaisir de la propriété de leur corps. La morale peut réprouver cette relation commerciale, mais pour un libéral le droit n'a pas à proscrire ce type de contrat.


Certains nous rétorqueront que l'on choisit rarement de devenir fille de joie ou gigolo. C'est évidemment faux. Bien sûr, de nombreuses personnes préféreraient des métiers plus prestigieux : acteur, astronaute, chirurgien... Mais le fait de ne pas pouvoir réaliser ses ambitions ne peut pas être comparé avec l'authentique prostitution forcée, qui tient à la fois du viol et de l'esclavage.


Les États qui font de la prostitution une activité illégale bafouent le droit des proxénètes à exercer une activité économique légitime, et les mettent à la merci des policiers corrompus. De plus, en interdisant la prostitution, l'État empêche les prostituées de s'établir librement, de proposer leurs services au grand jour, dans des conditions d'hygiène et de sécurité normales, soit comme indépendantes, soit en ayant recours aux services d'un proxénète.


On le constate tous les jours : la prohibition ne fait pas disparaître la demande (la "guerre contre la drogue" dure depuis un siècle et il n'y a jamais eu autant de consommateurs de stupéfiants), mais en plus, elle enrichit les trafiquants et accroît l'insécurité. La prohibition est la meilleure amie du marché clandestin et des criminels.


En France, la fermeture des maisons closes (établissements de prostitution légaux) en 1946 (loi Marthe Richard), décrétée pour des raisons morales (et aussi en représailles contre des établissements jugés collaborationnistes) n'a fait que rendre la prostitution moins visible, alors que de nombreux autres pays tolèrent les "Eros centers".


Le discours répressif contre la prostitution (ou la pornographie, l'usage de drogues, etc.) veut faire de l’interdiction l’unique solution pour protéger les prétendues "victimes" : on exclut a priori que les personnes concernées puissent se défendre elles-mêmes, et, sous couvert de les protéger contre ce qui porte atteinte à leur "dignité d’êtres humains", on leur retire déjà une pièce essentielle de la dignité humaine : l’autonomie individuelle. Ce n'est pas autre chose que du paternalisme coercitif.

 

Hollande discrédité ou va t-il nous mener par Philippe Tesson ?

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Comment voulez-vous que les gens simples, les gens de bon sens, honnêtes, vrais, et qui n'ont pas le temps de ne rien faire, et qui paient l'impôt, ceux qui font la majorité silencieuse, ne s'étonnent pas et ne s'indignent pas qu'on empêche ceux qui veulent travailler le dimanche de le faire ?

 

88250354_o.jpgEn Hollandie on Valls pour la musette !

 

Comment voulez-vous que les mêmes, qui ont l'envie légitime de vivre en paix, comprennent que le gouvernement hésite à démanteler les campements des Roms et à reconduire ces derniers à la frontière, décision conforme à la fois à l'ordre public et à la loi ?

 

BU7YTy2CQAEjbR-.pngLes rom's les rom's rhô là là !! J'ai la vocation de rentrer chez moi...

 

Comment voulez-vous qu'ils respectent un président de la République qui jugeait naguère cette mesure immorale, illégale et honteuse, s'il la prend demain, et qui, s'il ne la prend pas, désavouera par là même son ministre de l'Intérieur ?

 

 

Par Prof Kuing: Donc les dépenses publiques et les impôts seront plus élevés en 2014.
Les détails par Nicolas Doze.

 

La loi, la morale et l'idéologie

Comment voulez-vous qu'ils ne se révoltent pas lorsqu'ils apprennent qu'on impose un bracelet électronique à un bijoutier qui, agressé pour la quatorzième fois dans son magasin, tire sur un voyou qui vient le braquer ?

 

Comment voulez-vous qu'à la longue et par voie de conséquence ils ne se défient pas de la justice, puisque ce sont les juges qui prennent ces décisions ?

On objecte : les juges prennent celles-ci au nom du droit. Certes, mais ils les prennent également en conscience. Or la conscience vous dicte des jugements de valeur morale. Il n'y a pas que le droit, il y a aussi la morale.

 

BU6bfAYCUAAVL7S.jpgah bon!! ah oui les taxes...

 

Et puis le droit est la source de la loi, et la loi est l'émanation de la politique, et la politique est gouvernée par l'idéologie.

 

La loi qui interdit le travail le dimanche est une loi de gauche, que la droite n'a pas eu le courage de remettre en cause, comme les 35 heures.

 

Elle fut votée par des gens qui travaillent le dimanche et qui n'ont pas de problèmes financiers, à une époque où les patrons n'avaient pas pour les salariés les mêmes égards qu'aujourd'hui.

 

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À salaire double, il y a plus d'un Français qui serait heureux de travailler le dimanche. Il est assez savoureux d'entendre les syndicats se réjouir d'une décision de justice qui interdit de travailler à des gens qui veulent le faire pour vivre un peu plus décemment.

 

Savoureux d'entendre des gens de gauche défendre l'entrave à la liberté des personnes. Au nom de l'égalité et de la pénibilité du travail ! C'est pénible, le commerce de la parfumerie ?

 

 

Par Prof Kuing YAman: Affaire Sephora ou quand les syndicats deviennent des adversaires sociaux : le syndicalisme de l'échec.
Heureusement qu'il n'y a pas que Sephora dans l'actualité, il y a aussi la Halle Freyssinet et Carmat.
Nicolas Doze.

 

Les promesses non tenues de Hollande

On finit par utiliser des arguments basiques, voire grossiers, pour exprimer son écoeurement devant ce gâchis dont le FN fait ses choux gras. Mais c'est la gauche qui nous y force, avec son dogmatisme archaïque et démagogique. On a envie d'une gauche allemande. Entre parenthèses, on a également envie d'une droite allemande.

 

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François Hollande et ses amis ont-ils conscience que c'est notamment à cause de cela qu'ils dépérissent ?


C'est bien sûr d'abord de leurs promesses non tenues, de leur politique flottante, de leur matraquage fiscal et du mensonge qui l'accompagne - encore hier où ils annonçaient une nouvelle taxation des entreprises après avoir juré une pause. À l'origine, le discrédit que subit François Hollande tient de toute évidence à sa politique économique. Mais le mécontentement que suscite celle-ci crée un climat favorable à la généralisation de la protestation, un climat tel que tout est bon désormais pour enrichir celle-ci sur tous les sujets.

 

L'expulsion des Roms, dont on vient de parler ; le mariage pour tous : était-ce nécessaire, était-ce si urgent ?

 

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L'engagement dans l'affaire syrienne : quel besoin avait-il de mettre le doigt dans ce guêpier, et à quel prix ? Et aujourd'hui les affaires de justice...

 

 

Par notre honorable professeur d'économie Maître KUING YAMAN: Voici comment l'État obèse dépense vos impôts :
Pour 100 euros d'impôts :
42 euros !! vont aux salaires et pensions des fonctionnaires (salaires = 27 euros pensions = 15 euros)
6 euros pour leurs frais de fonctionnement
22 euros pour les aides sociales
4 euros pour les investissements (routes, infrastructures...)
16 euros pour les intérêts de la dette contractée par l'État obèse qui dépense toujours plus que ce qu'il encaisse.
Et comme l'État obèse dépense plus que ce qu'il encaisse, en 2014 il y aura encore un déficit qui portera les dépenses publiques à 126% des recettes.

 

Tout est de nature à choquer l'opinion !

Hollande a tout fait pour s'embourber dans le piège de la réprobation. Telle est la rançon d'une prétention ridicule à s'occuper de tout, à tout vouloir corriger, jusqu'à nos moeurs, au mépris des priorités, avec une arrogance insensée tout en jouant sur une prétendue normalité.

 

Tout lui retombe aujourd'hui sur le nez, même des décisions de justice dont il est au fond innocent s'il est vrai que la justice est indépendante. Tout, tout ce qui est, en tous domaines, de nature à choquer l'opinion et à la diviser grossit désormais la déception et le mécontentement provoqués par sa politique économique.

 

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Non seulement il est déjà la cible des humeurs qu'éveillent les inconséquences de sa politique personnelle, mais il est en passe de devenir le bouc émissaire de la nation, c'est-à-dire celui sur lequel retombent les fautes dont il n'est pas directement comptable.


Cela s'appelle une crise d'autorité. Une ambition démesurée, des engagements non accomplis, des décisions constamment remises en cause, une majorité débraillée, un gouvernement non tenu, un discours confus et enfumeur.

 

BU3GgT6CEAAGKkT.jpgHollande a force de vouloir tout faire...

 

Résultat : 23 %, et un pays qui ne cesse de râler, où que l'on se tourne. Beau travail ! Suicidaire ! Marine Le Pen a de quoi se réjouir.

 

Mais comptons sur eux, c'est sur la droite qu'ils rejetteront la responsabilité du désordre qui s'annonce.

 


Par Philippe Tesson

Tesson : le crédit disparu de François Hollande

A lire aussi:

 

 

Source:Le Point.fr

L'argent des syndicats ou va t-il? Surprenante enquête, croyez-vous?

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Roger Lenglet et Jean-Luc Touly, auteurs du livre "Syndicats, corruption, dérives, trahisons", ont dénoncé mercredi sur BFMTV le fonctionnement actuel des syndicats en France. 

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"Syndicats, corruption, dérives, trahisons", l'énumération est cruelle. Le livre de Roger Lenglet et Jean-Luc Touly, qui paraîtra jeudi, n'épargne pas le monde syndical, en y dénonçant de nombreuses dérives. Après plus de trois années d’enquêtes au sein d'entreprises publiques comme privées, les deux journalistes ont mis au jour un "système mafieux", qu'ils ont décrit sur BFMTV mercredi midi.

 

 

Par Prof Kuing: En France et malgré le bruit qu'ils font, les syndicats ne représentent que 4% des salariés.
Et tous ces riches parrains du syndicalisme ne sont pratiquement pas payés par des cotisations volontaires, mais essentiellement pas l'argent des contribuables.
Quelques chiffres :

 

Corruption et détournements

Roger Lenglet et Jean-Luc Touly rappellent que la dernière loi sur les syndicats date de 1884, et qu'en vertu de ce texte, ni les organisations syndicales ni les comités d’entreprise n’ont l'obligation de faire certifier leurs comptes. "Dans les grands comités d’entreprises comme la SNCF, la RATP, EDF ou Air France, on constate que des centaines de millions d’euros sont attribués chaque année aux comités d’entreprises; une grande partie est dévoyée et va malheureusement dans les fédérations syndicales des secteurs d’activités concernés", explique Jean-Luc Touly.

 

 

Les salariés de Sephora des Champs-Élysées sont très en colère contre les syndicats qui plombent leurs emplois et leur pouvoir d'achat.

 


"Ça se joue sur des milliards, renchérit Roger Lenglet, si l'on regarde toutes les sources de financement, y compris le fait de siéger dans des organismes paritaires comme le 1% logement, la Sécurité sociale, la formation professionnelle. Beaucoup d’argent part dans des poches personnelles, à travers des systèmes de fausses facturations de rétrocommissions, ou tout simplement de fausses factures".

 

 

Les syndicats français nuisent aux salariés et vont à l'encontre de leurs volontés, faisant des procès à ceux qui leur offrent du travail.
Paupérisation et chômage sont au rendez-vous. Voici un exemple parmi tant d'autres:

 

Harcèlement moral et licenciement abusif

Les deux journalistes rappellent que l’ancien numéro un de la CGT, Bernard Thibault, avait réussi à faire embaucher son épouse et ses enfants au sein du comité central de la SNCF.


Ils citent aussi le cas du prestataire de service chargé d’organiser l’arbre de noël du comité central de la SNCF: "Il avait été obligé de payer une publicité dans le journal de la fédération CGT des cheminots pour pourvoir avoir le marché".

 

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Les deux journalistes ont réussi à recueillir de nombreux témoignages de l'intérieur, mais non sans peine, et dénoncent à propos "un véritable système de harcèlement moral et de licenciement". Ainsi, "le contrôleur de gestion a été licencié de façon abusive", selon eux, après les avoir informés.


Ils ajoutent aussi que de nombreux syndicalistes sont ulcérés par les pratiques internes et veulent faire bouger les choses.

 

 

 

Cécile Duflot cherche des immeubles vides pour y loger les familles dans le besoin ?
Nous les avons trouvés, il s'agit des châteaux des syndicats et des comités d'entreprise qui ont tous été achetés avec de l'argent public.

Détails des châteaux qui vont accueillir les familles dans le besoin:
http://www.dreuz.info/2012/12/cecile-...

 

Une "insulte" pour Laurent Berger

Quelques bonnes feuilles de cette enquête ont déjà été publiées dans L’Express cette semaine, titré en une "Pourquoi les syndicats sont nuls", sur un montage de photos de trois militants vus de dos et portant les logos de la CGT, de la CFDT et de FO.

 

 

 

 


La couverture a déjà fait réagir le numéro un de la CFDT, Laurent Berger. "La couverture de L'Express aujourd'hui est une insulte à l'action des militants de terrain et aux plus de 800.000 adhérents de la CFDT", affirme-t-il dans un tweet. "Les syndicats sont peut-être imparfaits mais ils ne sont pas nuls", a-t-il ajouté dans un autre tweet.

 


Par Karine Lambin

 

L'enquête qui flingue les syndicats: "Beaucoup d’argent part dans les poches"
Source:BFMTV
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Syndicalisme

De Wikiberal:

Le syndicalisme désigne l'action des syndicats, groupes sociaux visant à défendre des intérêts collectifs. Pour des raisons historiques, le terme de « syndicalisme » s'applique à l'action des syndicats de salariés, et par extension, à celle des organisations syndicales étudiantes, lycéennes et professionnelles. Le syndicalisme s'inscrit dans la lignée des groupements corporatifs, on peut le considérer comme une forme de corporatisme.

Institutionnalisation du cartel syndical

Pire, le décret du 31 mars 1966 instaure un oligopole en fixant une « présomption irréfragable de représentativité pour cinq confédérations nationales » et pas une de plus. Dorénavant, elles seules disposent du droit (un monopole) de représenter les salariés au niveau national. Pour renforcer leur pouvoir, les sections syndicales d’entreprise, créées dans la foulée en 1968, sont confiées aux délégués syndicaux, non pas élus mais nommés par ces confédérations. Ainsi les syndicats peuvent-ils engager, par la seule signature de leur délégué nommé, et sans autre condition préalable, l'ensemble des salariés d'une entreprise ou d'une branche professionnelle sur des questions fondamentales touchant à leur vie.

En 1982, les lois Auroux alourdissent considérablement le poids des syndicats dans la vie des entreprises : obligation annuelle de négocier, apparition des « groupes d’expression », etc. L’arrivée des socialistes au pouvoir marque aussi l’accélération du déclin du syndicalisme français.

Avec ses 430.000 représentants et permanents actuels et des comptes totalement opaques, cette institution lourdement bureaucratique ne parvient toujours pas à évoluer, à appréhender la diversité des réalités et des attentes des salariés. Malgré plusieurs tentatives d’ouverture et de modernisation de la part de la CFDT, le monde syndical persiste globalement dans la voie du conflit idéologique ou de la défense d’intérêts corporatistes. Les scissions de SUD et de l’UNSA vont, elles, plutôt dans le sens d’une radicalisation des luttes. Dernier sursaut du moribond ?

Rappelons que depuis la révolution française, la loi Le Chapelier a fixé l’idée que l’intérêt particulier constitue une menace pour le pays, que seul l’intérêt général compte. Cette mascarade rhétorique permanente atteint depuis vingt ans son paroxysme lorsque la lutte syndicale, au nom de cet « intérêt général », s’est mise à défendre des intérêts spécifiques. On se rend compte, depuis, qu’il n’existe plus de représentation automatique et définitive. Les coalitions sont limitées, les stratégies individuelles et les négociations sont partielles et transversales.

Fonctionnarisation du syndicalisme

Pourtant, les négociations collectives ont progressivement quitté la sphère de l’entreprise pour être signées au niveau des branches, notion déjà confuse, à l’échelle interprofessionnelle ou bien enfin directement avec les ministres. Ces « partenaires sociaux » officiels exercent dés lors une pression croissante sur un monde politique fragilisé qui espère trouver un surcroît de légitimité en négociant avec eux. Mais en définissant au coup par coup le critère de représentativité et en s’appuyant davantage sur cette légitimité sociale factice, le pouvoir politique se retrouve confronté à l’antagonisme initial qui oppose démocratisme et syndicalisme.

Dictature duale : Etat / syndicats

Dès lors, la société civile se retrouve de plus en plus prise en étau (voire en otage) entre un pouvoir dual. S’adossant au pouvoir politique en quête d’une nouvelle crédibilité, l’institution syndicale cherche une légitimité. L’effondrement de l’illusion marxiste et la situation sociale désastreuse où le syndicalisme a contribué à nous mener, nous offrent l’opportunité d’assainir le syndicalisme dans ses fondements et dans son fonctionnement. Le concept de « partenaires sociaux » a prouvé, depuis longtemps mais particulièrement depuis une dizaine d'années, sa nocivité et son injustice. Le moment est aussi venu de repenser notre Code du Travail, oppressif et incohérent. Le travail ne doit plus être perçu comme un mal à combattre, l’entreprise comme un ennemi à terrasser ou la liberté individuelle de négocier comme une menace de classe. Il apparaît urgent d’abandonner l’« idéologie de la négociation collective » franco-française, purement incantatoire, pour revenir à un ensemble de normes de Droit et à une vraie place pour les négociations individuelles.

La position libérale, en résumé

Le syndicalisme est légitime, pour autant qu'il respecte les principes du droit, que les syndicats ne prétendent pas représenter plus que leur base d'adhérents, et ne se voient pas accorder par l'État des privilèges (qui sont exorbitants en France :monopole de la représentativité, intrusion illégitime dans la vie des entreprises, entraves à la liberté de travail, gestion de la sécurité sociale, financement occulte et gestion de type mafieux[1], etc., alors même qu'il y a moins de 10 % de salariés syndiqués dans le pays). Ces abus de droit sont d'ailleurs aussi bien le fait des syndicats de salariés que du syndicat patronal.

Dans d'autres pays, comme aux États-Unis, des millions de salariés ne peuvent être embauchés que s'ils adhèrent à un syndicat (closed shop) ; la puissance des syndicats y est telle que les chefs d'entreprises eux-mêmes se voient imposer certaines décisions et doivent obliger leurs salariés à se syndiquer, même s'ils ne le souhaitent pas.

Quant à la prétention des syndicats de salariésà être capable de faire progresser les salaires, elle est fortement mise en doute par les économistes[2]. Il existe en effet une loi assez stricte qui aligne le niveau des rémunérations (financières ou en nature) sur celui des productivités. Des syndicats peuvent obtenir temporairement et pour quelques activités des conditions plus avantageuses que celles qu'autoriserait la productivité ; mais ce succès n'est qu'un transfert, au détriment d'autres salariés ou des consommateurs, et ne saurait durablement remettre en cause le niveau des rémunérations.

 

Hollande, de la rigolade, dégringolade à ? Selon la limite du peuple bafoué, volé !

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Il faut encourager François Hollande : sa politique démente, qui maltraite la France comme jamais, propulse la réaction libérale et conservatrice.

 

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Le plébiscite d’Angela Merkel, reconduite pour un troisième mandat, n’a évidemment pas convaincu les socialistes des vertus de la rigueur, qui fait décoller l’Allemagne mais aussi la Grande-Bretagne.

 

 

 

Fausse pause fiscale, sécurité sociale, travail le dimanche, Nicolas Doze fait le bilan de cette semaine en Hollandie.

Par Prof Kuing

 

 

La vigilance populaire sur le respect de valeurs jugées fondamentales, qui a suscité plusieurs manifestations de masse, n’empêchera pas le gouvernement d’aller plus avant dans la procréation médicalement assistée pour les couples gays ou l’euthanasie, grâce à un Comité d’éthique qui s’est ouvert à la gauche.

 

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Quant à la politique d’intégration, que Manuel Valls feint de défendre quand il sermonne les Roms, elle est déjà abandonnée au profit d’une consolidation du multiculturalisme, exigé par les nombreux islamistophiles.

 

 

 

"Il ne faut pas nous laisser intimider", a expliqué le premier ministre, mardi à Bordeaux, devant les parlementaires socialistes. "Il faut que les Français se disent : s’ils y croient tant, eh bien c’est que ça va marcher !"

 

 

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Et comment en Europe notamment en Suisse on se fout de notre g..... de nos sages arrogant de la juste raison

 

 

La méthode Coué permet à Jean-Marc Ayrault de défendre l’hystérie fiscale, qui frappe les classes moyennes qu’il avait promis d’épargner.

 

Une même exaltation a conduit l’Élysée à évincer les personnalités religieuses du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), pour y nommer des laïcs réceptifs à ses discutables projets sociétaux.

 

BVHGkNSCAAAYqqV.jpgEt aussi pendant ce temps là le dictateur distribue au copain

 

Quant au Haut Conseil à l’intégration, il a été supprimé pour s’être opposé au communautarisme ou au voile à l’université. Matignon lui reproche "la mise en avant d’un modèle de Français auquel tout le monde doit se soumettre" (La Croix, mardi). Ressort, depuis, l’idée de supprimer deux fêtes chrétiennes au profit de Yom Kippour et de l’Aïd…

 

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L’abandon de toute exigence d’intégration n’est pas la moindre des brutalités que s’autorise Hollande à l’encontre des Français désireux de préserver l’homogénéité de leur nation millénaire. (La suite ici)


Source:

Gare aux réactions de la France maltraitée !

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Gaspard Proust a provoqué un énorme fou rire hier samedi, lors de son édito dans l'émission de Thierry Ardisson "Salut les Terriens !" sur Canal+.


'Si les réformes ne sont pas contestées, c'est que personne ne les comprend"

 

 

 

Gaspard Proust fait éclater de rire Marie-Noëlle Lienemann.
Gaspard Proust fait éclater de rire Marie-Noëlle Lienemann. (COPIES D'ECRAN)

 

 

A lire aussi:

Il est grand temps de relancer quelques chantiers sociétaux (de H16) via Contrepoints.

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Les chiffres du chômage qui baisse ont trois explications : un bug de Pole emploi, les emplois saisonniers qui augmentent toujours au mois d'août et les emplois aidés bidons de Hollande payés par le contribuable.
Nicolas Doze.

Le gouvernement compte quasiment stabiliser le niveau des prélèvements obligatoires. Mais les ménages vont quand même devoir régler une facture salée.

 

"Pause fiscale." La promesse de François Hollande a tellement fait couler d'encre depuis sa formulation le 30 août que le gouvernement s'est senti obligé de dévoiler en avance les grandes lignes du budget 2014 début septembre, avant sa présentation officielle mercredi, en conseil des ministres. Peine perdue. L'argumentation dévoilée ne convainc visiblement pas.


Certes, par rapport à 2013, la proportion de hausse d'impôt et de baisse de dépenses pour réaliser l'ajustement va s'inverser. Cette année, l'exécutif met clairement l'accent sur les économies pour réaliser un ajustement de 18 milliards d'euros, soit 0,9 % de PIB, un effort en baisse sensible par rapport à celui effectué dans le budget 2013. Ces dernières doivent représenter 80 % de l'ajustement (15 milliards). Les prélèvements obligatoires, eux, n'augmenteront "que" de 3 milliards d'euros.

Stabilisation du taux de prélèvement obligatoire ?

Le gouvernement va évidemment faire valoir que sur ces trois milliards de nouveaux prélèvements, deux ne sont pas vraiment des hausses d'impôts, puisqu'ils seront perçus grâce à un renforcement de la lutte contre l'optimisation et la fraude fiscale, notamment des entreprises. Quoi de plus normal que de faire rentrer dans les caisses l'argent qui échappe indument à l'État, notamment sur la TVA ? L'équipe de Jean-Marc Ayrault pourra marteler que le taux de prélèvement obligatoire, c'est-à-dire le rapport entre le total des impôts à la richesse annuelle créée par le pays, pourrait être stabilisé dès 2014, au taux record de 46 % du PIB. C'est la fameuse pause. Pour cela, il faut bien sûr que la croissance anticipée soit au rendez-vous (0,9 %), mais l'hypothèse retenue par le gouvernement s'avère pour une fois proche des anticipations des économistes.

Avalanche d'annonces de petits prélèvements

Voilà pour la théorie. En pratique, les ménages ont l'impression d'être les dindons de la farce. Les têtes bien faites de Bercy font mine d'oublier que pour rajouter 3 milliards de nouveaux prélèvements par rapport au niveau de 2013, il faut aussi compenser le produit de certaines taxes qui s'éteindra en 2014. Montant de la facture ? 6 milliards d'euros. Et ce sont les ménages qui en paieront l'essentiel, alors qu'elle était jusqu'à présent réglée par les entreprises.


Résultat, une cascade de nouveaux prélèvements ont déjà été annoncés, à coups de suppression des niches fiscales, ou de révision de la politique familiale. Le président UMP de la commission des Finances, Gilles Carrez, a fait le calcul. Les hausses annoncées se montent, pour les ménages, à 12 milliards d'euros.

 

 

Donc les dépenses publiques et les impôts seront plus élevés en 2014.
Les détails par Nicolas Doze.

 

Liste à la Prévert

Comment arrive-t-il à ce chiffre ? D'abord en comptant la hausse de TVA votée en 2012 pour financer le crédit d'impôt compétitivité-emploi (CICE) qui doit rendre 13 milliards d'euros aux entreprises en 2014 en fonction de leur masse salariale pour les rémunérations inférieures à 2,5 smic. Le taux normal va passer de 19,6 à 20 % et le taux intermédiaire de 7 % à 10 %. Seul le taux réduit baisse de 5,5 % à 5 %, notamment pour les produits de première nécessité. Il est vrai qu'il faut attendre de voir si la hausse sera intégralement répercutée sur les prix. Mais après avoir tant vilipendé la TVA sociale de Nicolas Sarkozy, la gauche peut difficilement nier que la mesure touchera les Français au portefeuille.


À ces 6,5 milliards d'euros de hausse de TVA, Gilles Carrez ajoute notamment le nouvel abaissement du quotient familial (1 milliard), la suppression de l'exonération fiscale au titre de la couverture santé complémentaire d'entreprise (1,3 milliard), la suppression de réduction d'impôt pour enfant scolarisé (500 millions d'euros), la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires en année pleine, la fiscalisation de la majoration de 10 % pour retraités ayant 3 enfants (1,2 milliard), la hausse des cotisations retraite salariés de 0,15 point (1 milliard) ou encore la possibilité pour les départements d'augmenter les droits de mutations sur les opérations immobilières de 3,8 à 4,5 % (de 500 millions à 1,3 milliard en fonction de l'attitude des conseils généraux).

 

 

Par Prof Kuing: Voici comment l'État obèse dépense vos impôts :
Pour 100 euros d'impôts :
42 euros !! vont aux salaires et pensions des fonctionnaires (salaires = 27 euros pensions = 15 euros)
6 euros pour leurs frais de fonctionnement
22 euros pour les aides sociales
4 euros pour les investissements (routes, infrastructures...)
16 euros pour les intérêts de la dette contractée par l'État obèse qui dépense toujours plus que ce qu'il encaisse.
Et comme l'État obèse dépense plus que ce qu'il encaisse, en 2014 il y aura encore un déficit qui portera les dépenses publiques à 126% des recettes.

 

Réindexation du barème de l'impôt sur le revenu

Le gouvernement pourra toujours répondre que la hausse de TVA ne fait pas partie du budget 2014 et compense 13 milliards de baisse de charges pour les entreprises, pas sûr que cela rassure beaucoup les ménages alors qu'ils viennent de découvrir leur feuille d'imposition - salée - de 2013.


Dans ce contexte, le dégel du barème de l'impôt sur le revenu, décidé pour éviter une hausse rampante des prélèvements, ne devrait pas vraiment être vécu comme un cadeau. Alors pour faire bonne figure, le gouvernement travaille à un autre geste en faveur des foyers modestes. Mais il ne pourra à lui seul calmer le "ras-le-bol fiscal" que Pierre Moscovici lui-même a reconnu. D'autant qu'il faudra probablement compenser son coût pour les finances publiques...

Les entreprises épargnées ?

Le gouvernement va en fait devoir assumer un projet de budget clairement favorable à l'environnement des entreprises qu'il espère voir devenir le prochain moteur de la croissance grâce à la relance de leur investissement. Les petites et moyennes entreprises sortent donc grandes gagnantes des arbitrages. En 2014, leur imposition n'augmentera pas.


Reste que le Medef n'est toujours pas satisfait. La simplification de l'impôt des entreprises entamée par le gouvernement va se traduire l'année prochaine par 2,5 milliards d'impôt supplémentaires pour les plus grandes d'entre elles. Si la suppression de l'imposition forfaitaire annuelle (IFA) pesant sur leur chiffre d'affaires est unanimement saluée, ladite IFA sera en effet remplacée par un nouvel impôt sur l'excédent brut d'exploitation. Un nouveau prélèvement non seulement plus lourd, mais qui va aussi pénaliser les entreprises de taille intermédiaire (ETI) en croissance, se plaignent les représentants patronaux.

 

Par

Source: Le Point.fr


Ubuesque en Hollandie, le personnel Séphora poursuit en justice les syndicats qui devraient les représenter !

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EXCLUSIF Alors que la Cour d’appel de Paris a condamné le magasin Sephora des Champs Elysées à fermer ses portes à 21h, une centaine de salariés attaquent en référé l’intersyndicale du commerce parisien.

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mais assurément...Le dimanche repos, messe...

 

"L’affaire Sephora" et la bataille autour des horaires prolongés d’ouverture de magasins n’est pas encore totalement terminée. Une centaine de salariés du point de vente des Champs Elysées a décidé de saisir le juge des référés ce vendredi 27 septembre.

 

 

Affaire Sephora ou quand les syndicats deviennent des adversaires sociaux : le syndicalisme de l'échec.
Heureusement qu'il n'y a pas que Sephora dans l'actualité, il y a aussi la Halle Freyssinet et Carmat.
Nicolas Doze.

 


Accompagnés de leur avocat, Joëlle Haknin, ils tentent de démontrer la non-représentativité de l’intersyndicale Clic-P, opposant résolu à l’ouverture après 21 heures des commerces. Ils reprochent notamment à cette organisation syndicale de n’avoir aucun représentant parmi les salariés du magasin concerné.

 

Lundi, à la suite de la décision, le personnel, qui s’était déplacé à l’audience, faisait part de son "écœurement" et de son "incompréhension". "Nous avons postulé dans ce point de vente Sephora parce que c’était le seul en France à proposer des horaires élargis compatibles avec notre organisation personnelle", soulignait une vendeuse. 

 

 

Les salariés de Sephora des Champs-Élysées sont très en colère contre les syndicats qui plombent leurs emplois et leur pouvoir d'achat.

 

Sephora espère aussi un arrêt favorable de la Cour de cassation

Lundi dernier, la Cour d’appel de Paris avait condamné l’enseigne Sephora, propriété du groupe LVMH à fermer ses portes à 21 heures sous huitaine et sous astreinte de 80.000 euros par infraction constatée et par salarié. De son côté, l’enseigne a décidé de se pourvoir en cassation mais a précisé, comme le jugement est immédiatement exécutoire, qu’elle se plierait aux décisions de justice en "faisant tout pour qu’il n’y ait pas de licenciement".


Au-delà du cas Sephora, d’autres enseignes sont dans le viseur de l'intersyndicale qui a annoncé sur Challenges.fr qu’elle "attaquerait toutes les enseignes qui ouvrent leur porte après 21 heures". Il faut dire que la loi ne tient pas compte aujourd'hui de l’avis des salariés, aussi volontaires et déterminés soient-ils. La loi dispose que le recours au travail entre 21 heures et 6 heures du matin est en principe exceptionnel et ne doit être justifié que par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale.


Même si pour Sephora les chances sont minimes de l’emporter, l'enseigne espère bien maintenant sensibiliser les politiques déjà en campagne pour les municipales afin de faire évoluer le cadre réglementaire. L’argumentaire est prêt: les horaires élargis, c’est de la croissance et des emplois. En face, l'intersyndicale assure que seules les grandes enseignes pourront s’offrir le luxe du travail nocturne et que finalement les dégâts économiques et sociaux risquent d’être plus importants si le phénomène se généralise.

 


Etes-vous d'accord avec l'action des salariés de Sephora contre les syndicats ? Oui à plus de 90%

 

Thiébault Dromard
Source:

Sephora : le personnel attaque les syndicats

 

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Pour sûr qu'il va l'infléchir sa courbe du chômage, allez supprimons le travail du Dimanche, Jour du Seigneur !

 

 

Sans doute une stratégie politique menée par le gouvernement socialiste via leurs syndicalistes. Il n'y a pas que Séphora...

 

 


Les syndicats français sont une véritable mafia qui se met de l'argent plein les poches sur le dos des contribuables.
Corruption, harcèlement, pressions, entente entre amis, trahison, tous les ingrédients mafieux sont au rendez-vous.
Roger Lenglet et Jean-Luc Touly sont les auteurs du livre "Syndicats, corruption, dérives, trahisons"

 


Hollande bricole dans sa boîte à outils mais jamais le dimanche lui que la semaine...Normal

 

 

 

Par Prof Kuing: La fermeture des magasins de bricolage le dimanche est une grosse perte de pouvoir d'achat pour les salariés.
Rien que pour Bricorama, c'est 25 millions d'euros de perte de CA.

 

 

Le groupe de bricolage Leroy Merlin compte faire appel de la décision de justice qui l'a condamné jeudi à fermer ses magasins d'Ile-de-France le dimanche. L'entreprise déplore les "incohérences" de ce dossier.


Le juge du tribunal de commerce de Bobigny a ordonné aux enseignes de bricolage Castorama et Leroy Merlin de cesser d'ouvrir quinze magasins de la région parisienne le dimanche. "Nous avons été choqués et nous sommes atterrés par cette décision de justice. Nous partageons l'inquiétude de nos équipes", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Leroy Merlin.


"Nous avons décidé de faire appel, et de maintenir, pour le moment, l'activité des neuf magasins qui sont concernés par la décision du tribunal de Bobigny. Ce dimanche, les neuf magasins seront ouverts", a-t-il affirmé.


Bricorama avait saisi en juillet un juge des référés car l'enseigne, poursuivie par FO, avait été condamnée à ne plus ouvrir le dimanche. Elle s'estimait alors lésée par rapport à ses concurrents qui, selon elle, bravaient la loi.


Cette accusation a été rejetée par Leroy Merlin, qui estime que "cette histoire atteint vraiment des sommets d'incohérences".

 
"Contrairement à ce qui a pu être dit, les neuf magasins ne sont pas dans l'illégalité. Et c'est tout le coeur du problème", a relevé le porte-parole.

En Hollandie même les pantins du "roitelet" n'ont plus confiance, c'est pour dire !!

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Les membres du gouvernement pointent des problèmes d'organisation au sein de l'exécutif.

 

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François Hollande et Jean-Marc Ayrault poursuivent leur descente. L'affaire Leonarda, les reculs successifs sur la fiscalité, la crise de l'écotaxe ont cristallisé le mécontentement des Français. Dans le dernier sondage Paris Match-Ifop, publié mardi, 75 % des personnes interrogées n'approuvent pas l'action du président de la République, soit une hausse de six points par rapport à octobre. Le premier ministre suit la même pente: 69 % n'approuvent pas son action, en augmentation de quatre points.


2748282449.jpgLes ministres, qui ont bien compris que le scénario du remaniement s'était éloigné, devraient être soulagés. Mais le moral est au plus bas. Certains d'entre eux ne font pas mystère de leurs états d'âme. Tout au plus s'efforcent-ils de les minimiser devant les journalistes. «On est dans une situation pas très simple en ce moment. Moi, je continue comme si de rien n'était», confie l'un d'eux visiblement ravi de pouvoir multiplier les déplacements à l'étranger pour échapper à la sinistrose. «On se sent un peu frustré, admet avec pudeur un autre. On se dit que l'on fait beaucoup de choses, mais on a l'impression que tout ce que l'on fait n'imprime pas. Il y a une frustration entre le travail accompli et la perception qu'en ont les gens.» Un conseiller ministériel ne prend pas autant de précaution. «C'est, dit-il, le bordel total.»


4089055023.jpgDe jour en jour, le doute s'installe dans l'équipe Ayrault. Il gagne même les Hollandais, ce petit cercle de fidèles censé faire barrage à toutes les critiques, censé être un bouclier pour le chef de l'État. La gestion de l'affaire Leonarda, sur laquelle Hollande était monté en première ligne, a suscité beaucoup d'incompréhension, d'incrédulité et d'agacement. «C'était d'un grotesque total. Cela aurait dû être géré par un secrétaire général de préfecture. Il est toujours possible de se taire sur un sujet quand on est président de la République», tranche un membre de cette équipe désormais déboussolée. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, lui, garde la tête froide face à ses collègues: «Il y a toujours un temps où on est dans le doute. Il faut veiller à ne pas alimenter les rumeurs», confiait-il la semaine dernière.

 

Par professeur Kuing Yamang: Stéphane Bern : "Le signal est très négatif. Je vois autour de moi plein de jeunes qui partent simplement parce qu'on leur dit "Si vous vous tuez à la tâche, cela ira à l'État et pas à vous"
Il poursuit en évoquant le déluge de critiques après l'exil de Gérard Depardieu et la demande de nationalité belge du milliardaire Bernard Arnault :
"J'ai trouvé que c'était indigne de s'attaquer à eux comme ça. Pendant que eux sont dans le collimateur, tous les autres sont partis !"
"Plus vous faites fuir les grosses fortunes plus ce sont les autres qui vont payer. Au bout d'un moment je prefère qu'il y ait des riches comme madame Bettencourt qui restent ici et qui payent tout ce que moi je ne vais pas avoir à sortir de ma poche."
"On donne un mauvais exemple au monde entier. S'il y a des paradis fiscaux, c'est qu'il y a un enfer fiscal."
"Quand vous voyagez dans les autres pays, les gens vraiment nous jugent très durement. Vous êtes obligé de vous défendre quand vous êtes Français."
"Je suis prêt à faire tous les efforts. Mais je pense que au moins ceux qui payent l'impôt, on doit leur dire merci. Ne pas les jeter à la vindicte populaire comme on le fait. Je trouve ça vraiment désagréable et indigne d'un grand pays démocratique."

 

Casse-tête

1446945084-copie-1.jpgMais Le Foll, qui défend bec et ongles le cap du président, sait-il que la stratégie de François Hollande, consistant à faire de l'inversion de la courbe du chômage en fin d'année l'alpha et l'oméga de sa communication, commence à susciter des réserves à moins de deux mois de l'échéance. «Le président de la République a raison de se baser sur cette courbe. Mais si l'inversion ne se produit pas en fin d'année, nous aurons un mois de janvier très difficile», affirme une ministre. «Janvier sera épouvantable», prédit un autre. «Il faut arrêter de dire aux Français qu'ils doivent attendre et faire preuve de patience. Mon ministre considère qu'il faut remettre du carburant dans la machine et qu'on ne gouverne pas au frein moteur», s'énerve un conseiller.

« Depuis plusieurs semaines, les problèmes viennent d'arbitrages qui ne sont pas pris. Le dysfonctionnement est organisationnel. »

3975334435.jpgAgacés, inquiets, frustrés, les ministres cherchent des explications à cette séquence désastreuse. «Jusqu'à la fin de l'été, analyse un ministre, les couacs venaient de gens qui avaient des agendas personnels», autrement dit de ministres qui jouaient leur partition politique personnelle. Il ajoute: «Depuis plusieurs semaines, les problèmes viennent d'arbitrages qui ne sont pas pris. Le dysfonctionnement est organisationnel.» Ce ministre illustre ces problèmes de coordination: les équipes de l'Élysée auraient été contraintes d'annuler en catastrophe un déplacement du président prévu chez Bull lundi lorsqu'elles ont compris que le premier ministre se rendait le même jour à Saint-Étienne pour le premier anniversaire du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.

 

 

Pierre Fender pris en flagrant délit de mensonge sur le monopole de la Sécu et la possibilité de le quitter.

 


À écouter certains, travailler avec Matignon, c'est-à-dire avec le cabinet du premier ministre, serait devenu un vrai casse-tête.

 

«Il y a des sujets sur lesquels Matignon ne tranche pas ou tranche tard», assure l'un d'eux.

 

Un autre: «L'interministériel ne fonctionne vraiment pas bien. C'est une des clés des problèmes actuels. J'ai d'ailleurs écrit une note au président sur ce sujet.»

 

BYaftsGIIAAsjVV.jpgLes ministres regrettent les dîners en cercle restreint qu'organisait auparavant le premier ministre et qui n'ont plus cours désormais. «On pouvait parler politique.

 

On pouvait échanger, discuter le fond des dossiers. Maintenant, on a des assises. On est une trentaine autour de la table et on a trois minutes chacun pour parler», déplore un ancien participant aux dîners d'Ayrault. De là à penser que les dysfonctionnements de Matignon fragilisent Hollande, il n'y a qu'un pas.

 

«Le président de la République, il a bien sûr sa personnalité, admet un ministre.

 

Mais, franchement, il y a beaucoup trop de choses qui remontent en arbitrage.»

 

Par Anne Rovan

 

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Le désarroi s'empare des ministres

 

Ambiance morose dans les couloirs du palais présidentiel, où les hommes et les femmes de l'ombre, déstabilisés par le mode de fonctionnement de François Hollande, ne cachent pas leur inquiétude.

 

L'automne est si doux que les arbres du parc de l'Élysée résistent. À l'intérieur du palais, en revanche, l'ambiance est glacée. Les conseillers du président continuent de travailler mais ces sondages qui leur arrivent chaque jour plus mauvais les affectent. «L'ambiance est lourde, pesante», reconnaît un familier du palais.


images-copie-3.jpgDevant les journalistes, les collaborateurs de François Hollande continuent de défendre leur président. Pied à pied. Mais avec des élus ou des proches, ils n'hésitent plus à faire part de leur inquiétude. «Comment vas-tu? Mieux que nous, forcément!», riait jaune l'un d'eux, la semaine dernière, devant un ami. «Pardonnez mon retard, nous étions en train de régler les derniers détails de la dissolution», plaisantait, grinçant, un deuxième, en arrivant à un rendez-vous. «C'est dur, injuste», soupire un troisième. Un conseiller ministériel résume, sidéré: «Les conseillers de l'Élysée sont perdus.»


Les hommes et les femmes du président avaient rêvé de ce retour au pouvoir, après dix ans dans l'opposition. Ils avaient rejoint l'Élysée plein d'enthousiasme, avec la volonté de redresser le pays qu'avait tant «malmené Sarkozy», disaient-ils. «Nous allons réparer l'État», leur avait glissé le secrétaire général, Pierre-René Lemas.

Un président à la fois solitaire et accessible (trop ?) qui ne sait pas dire non, entretient le flou et l'ambiguïté, jusqu'au dernier moment, au risque d'« insécuriser » toute la chaîne de commandement.

Dix-sept mois plus tard, ils en ont rabattu. L'état catastrophique des finances publiques et le nécessaire redressement des comptes ne leur laissent aucune marge de manœuvre. Certains, qui avaient applaudi le discours du Bourget, ont dû remiser leurs convictions de gauche, priés de mettre en œuvre une politique sociale-libérale. Et ils sont las des polémiques, qui occultent les réformes. «Bah, ça devrait s'apaiser entre le 24 et le 31 décembre…», ironise un conseiller.

 

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Quant à Hollande, ils ont compris son fonctionnement, et les limites de celui-ci. Un président à la fois solitaire et accessible (trop?) qui ne sait pas dire non, entretient le flou et l'ambiguïté, jusqu'au dernier moment, au risque d'«insécuriser» toute la chaîne de commandement. Ses conseillers travaillent sur une hypothèse qu'ils croient validée au sommet, avant de découvrir que le président a tranché pour une autre, parfois par un SMS envoyé au ministre concerné. «Les conseillers de l'Élysée sont parfois humiliés, constate un député, stupéfait par ce mode de management. Il faut que le président arrête de gouverner par SMS!» Un ministre reconnaît que le dispositif élyséen est à bout de souffle: «Quand Hollande était premier secrétaire du PS, il avait Stéphane Le Foll. Quand François disait “oui”, Stéphane passait derrière pour dire: “Il t'a dit oui, mais c'est non”. Il lui manque quelqu'un qui clarifie.»


hollande-retraite-avant-70-ans-T-1.jpgDans les couloirs du palais, beaucoup évoquent avec nostalgie l'époque Jospin, qui s'est pourtant mal terminée: la gauche avait «un chef», la majorité était «organisée, tenue». «C'est à nous de nous adapter à la méthode du président, pas l'inverse!», s'agace un conseiller. Certes. Cela n'empêche par le doute de s'immiscer. «On a toujours dit que Hollande était un bon stratège ; eh bien ce n'est pas Dieu le Père!», lâche un poids lourd hollandais. Un conseiller défend: «Hollande a commencé à 3% (pendant la primaire PS) et il a fini président. Il ne doit rien à personne. Tout à lui-même.»

 

Par Solenn de Royer

 

À l'Élysée, le blues des conseillers du chef de l'État

Source: http://www.lefigaro.fr

Voici un cours de l'ENA pour information...

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UN COURS LARGEMENT ENSEIGNÉ A L’ENA ET DONT LES ANCIENS ÉLÈVES TIRENT LE PLUS GRAND PROFIT.

 

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Les dix stratégies de manipulation de masses

 

Le philosophe nord-américain Noam Chomsky, activiste et penseur politique, professeur de linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné toute sa carrière, a fondé la linguistique générative. Il s'est fait connaître du grand public, à la fois dans son pays et à l'étranger, par son parcours d'intellectuel engagé. Il a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les médias. Elle détaille l’éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité.

 

 

Par professeur Kuing Yamang: En France la population commence à rejeter le pouvoir politique, il y a un début de jacquerie fiscale avec la montée du non-consentement à l'impôt.
Il va falloir baisser les impôts et la dépense publique.
Nicolas Doze.

 

 

1/ LA STRATEGIE DE LA DISTRACTION

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de a cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

(Le foot, les jeux olympiques, Johnny, etc) ["Panem et circenses" "Donnez leur du pain et des jeux !"].

 

2/ CREER DES PROBLEMES, PUIS OFFRIR DES SOLUTIONS

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.

(Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.).

 

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3/ LA STRATEGIE DE LA DEGRADATION

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

(Baisse des retraites et allongement de la durée du travail).

 

4/ LA STRATEGIE DU DIFFÉRÉ

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

(L’augmentation importante de la pression fiscale ne s’est pas faite avant les élections de 2012).

 

 

Standard & Poor's dégrade à nouveau la note de l'État français, la France connait un climat de révolte fiscale et la croissance n'est pas au rendez-vous.
La note est dégradée à AA et le taux d'emprunt de l'État français à 10 ans ouvre en nette hausse ce matin, mais pour Pierre Moscovici, tout va bien..

 

 

5/ S’ADRESSER AU PUBLIC COMME À DES ENFANTS EN BAS ÂGE

La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles»

(Les français sont trop gros, trop gros, trop gros. Les boissons sucrées sont surtaxées : nous les paierons plus cher)

 

6/ FAIRE APPEL A L’ÉMOTIONNEL PLUTÔT QU’À LA RÉFLEXION

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements (La Terre se réchauffe dangereusement du fait des seules activités humaines (sic), ce sera terrible pour nos enfants : les carburants sont encore plus taxés).

 

7/ MAINTENIR LE PUBLIC DANS L’IGNORANCE ET LA BÊTISE

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.«La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

(80 % des élèves des universités ou des grandes écoles sont issus des classes moyenne ou supérieure).

 

8/ ENCOURAGER LE PUBLIC À SE COMPLAIRE DANS LA MÉDIOCRITÉ

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte (Voir certaines émissions de TV particulièrement populaires).

 

9/ REMPLACER LA RÉVOLTE PAR LA CULPABILITÉ

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !

(Vous êtes au chômage par manque de formation : suivez un stage et tout ira mieux).

 

10/ CONNAITRE LES INDIVIDUS MIEUX QU’ILS NE SE CONNAISSENT EUX-MÊMES

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.

Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.

Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

(Pourquoi croyez-vous que les grands politiques utilisent et payent largement des instituts importants des sciences humaines ou des grandes sociétés de publicité ce qui revient au même).


PEU IMPORTE LA COULEUR POLITIQUE, VOILA COMMENT NOS CHERS DIRIGEANTS NOUS MANIPULENT !

Tout comme Mitterrand l'avait fait en son temps, Hollande fait le jeu du FN !

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 Chaque jour s'allonge la liste impressionnante des plans sociaux, suppressions de poste, fermetures de petite ou moyenne entreprise, et autres faillites, qui assombrissent depuis plus d'un an le paysage économique et social de la France.

 

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En même temps, François Hollande continue imperturbablement de relever les signes d'une reprise et de promettre pour la fin de l'année l'inversion de la courbe du chômage. Jamais distorsion ne fut plus spectaculaire entre le vécu et le discours, entre la réalité telle que la subit le peuple et l'illusion telle que l'entretient le pouvoir.

 

 

Par professeur Kuing Yamang: La situation de la France se dégrade rapidement. La France décroche.
D'autres pays ont la sagesse de baisser leur fiscalité au moment où l'État français l'augmente de façon insolente.

CaledonianPost :
http://www.caledonianpost.com/2013/05...

 

 

Comment s'étonner que la défiance ait grandi entre celui-ci et celui-là, au point que le pays se trouve aujourd'hui menacé d'une crise politique grave ?


91321087.jpgOn ne se réjouit pas d'avoir très tôt annoncé ce désastre et d'en avoir imputé la responsabilité au gouvernement socialiste et au chef de l'État. À leur façon, ils ont d'ailleurs reconnu leurs erreurs initiales, en infléchissant leur politique d'une manière plus conforme à la réalité et à l'évidence. Ce fut l'hiver dernier, lorsque furent prises des mesures en faveur de la compétitivité, de l'investissement et de l'emploi. Mais on dit bien : à leur façon, c'est-à-dire tardive et timide.À preuve, l'inefficacité des résultats obtenus, s'il est vrai que, depuis le début de cette année, 736 nouveaux plans de sauvegarde de l'emploi ont été notifiés, soit 16 % de plus que l'an dernier, selon les chiffres du ministère du Travail.


              Ah ah j'ai dû faire une connerie !

hollande-2122294-jpg_1856923.JPGPendant ce temps, l'Allemagne poursuit sa course en avant et l'économie britannique amorce son redressement. Dès l'instant où le gouvernement français acceptait de venir à résipiscence, il eût fallu qu'il allât jusqu'au bout de la logique de ce revirement avec l'énergie nécessaire, qu'il reconnût franchement s'être trompé et enfin qu'il cessât de rassurer le pays par des promesses inconsidérées.

 

Ces méthodes d'action et de communication restent incompréhensibles. Au mécontentement qui gronde il oppose dans un premier temps une attitude de fermeté démentie le lendemain. À la colère populaire il apporte une réponse technocratique et désincarnée.


 

Les prévisions économiques de Bruxelles pour la France sont mauvaises.
Tous les moteurs de l'activité ralentissent, l'économie est en grève, il faut vraiment diminuer les prélèvements et bonne nouvelle, avec le record de dépense publique et de prélèvements obligatoires, la France a de la marge pour ça.


François Hollande se fait du peuple une image archaïque binaire et manichéenne. Ce n'est pas faute d'être diplômé. Entre le savoir et la culture, il y a décidément un fossé, entre l'Ena et la vie un gouffre.

 

BYoMTDLCQAAsGJC.pngAux yeux du président de la République, il y a les bons et les mauvais, les pauvres et les riches. Les riches votent à droite, les pauvres à gauche, tel est l'ordre des choses. Les riches sont haïssables, les pauvres leurs esclaves. Il est de la race des apparatchiks pétrifiés dans leur idéologie, incapables d'admettre et de comprendre qu'on peut sortir de sa condition, et que l'énergie crée la richesse, l'énergie des hommes comme celle de l'industrie, et que pénaliser l'énergie crée la pauvreté.

 

 

La France a créé le système fiscal le plus opaque, stupide et rempli d'effets négatifs au monde, mais depuis 14 mois, ça s'aggrave.
Les acteurs de l'économie réelle sont unanimes : le gouvernement actuel est un ramassis d'incompétents.
Et ces bras cassés mettent de l'État partout, en contrôle, en garantie, des lois à profusion sur un fond de fiscalité étouffante.

Casting : Gilbert Le Gendre, Laurent Vronski, Léonidas Kalogeropoulos et Nicolas Doze


Du moins donne-t-il de lui-même cette image, ou bien se la donne-t-il par opportunisme politique, ce qui serait pire encore. Il rendrait populiste un humaniste, par exaspération.

C'est en ce sens qu'il fait le jeu du FN. Par haine de la droite ou par calcul ?


C'est ainsi que les classes moyennes, qui pour partie l'avaient soutenu, l'abandonnent aujourd'hui, après les "pauvres" qui s'estiment trahis. Que lui reste-t-il ?

 

Des nantis que rien ne pourra jamais appauvrir et qui s'offrent le luxe cynique de considérer la politique comme une frivolité. Et puis des hommes et des femmes de bonne foi qui rêvent la politique comme une utopie juste et généreuse. Et enfin les Verts qui ont tout à gagner de tant d'incompétence, d'aveuglement et de faiblesse.

 

Ainsi, en dix-huit mois une majorité, une confiance et une espérance se sont-elles épuisées.

 

 

Philippe Tesson

 

 

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Et quand je pense que nous passons pour des cons !!

Même au Québec...

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Entre Bruxelles qui ne croit pas au recul des déficits et Standard & Poor's qui doute de la baisse des dépenses publiques, la réputation de l'économie française a été bien malmenée cette semaine.


Au point que l'économiste allemand Holger Schmieding, de la banque Berenberg, se fendait vendredi de ce commentaire:

 

"Il est de plus en plus clair que le vrai problème de l'Europe, c'est la France".


Hollande-fait-la-moue.pngL'agence de notation Standard & Poor's menaçait d'abaisser la note de la France, à "AA" contre "AA+", depuis plusieurs mois, reste que l'annonce officielle vendredi de la décision a cueilli le gouvernement à froid.

Tout comme la publication mardi par la Commission européenne de prévisions budgétaires bien plus pessimistes que celles de Paris, puisque l'exécutif européen a estimé le déficit public français à 3,7% en 2015.

Le gouvernement français, lui, maintient qu'il descendra à cette date sous la barre de 3%.


safe_image.jpgPour l'agence de notation comme pour la Commission, c'est le nouveau credo du gouvernement qui est mis en doute, celui de la réduction à marche forcée des dépenses publiques.


Le ministre français au Budget Bernard Cazeneuve a beau marteler que le redressement des finances publiques françaises passera désormais "exclusivement" par des coupes dans les dépenses de l'Etat et des régimes de Sécurité sociale, le message a du mal à passer.


"Nous ne percevons pas de plan d'ensemble pour redéfinir les dépenses publiques pour dégager un potentiel de croissance", selon le chef économiste de Standard & Poor's pour l'Europe, Jean-Michel Six.


Moins de 80%

L'agence a fait savoir que pour remonter la note de la France, il faudrait que le pays fasse preuve "d'une compétitivité améliorée", ou qu'il réduise son endettement net de manière à le ramener à moins de 80% du Produit intérieur brut. Un effort énorme, puisque ce ratio approche aujourd'hui les 95%.

 

 

Standard & Poor's dégrade à nouveau la note de l'État français, la France connait un climat de révolte fiscale et la croissance n'est pas au rendez-vous.
La note est dégradée à AA et le taux d'emprunt de l'État français à 10 ans ouvre en nette hausse ce matin, mais pour Pierre Moscovici, tout va bien..

 


Les économistes européens jugent que la baisse de la note ne sera pas vraiment suivie d'effet politique.

Holger Schmieding estime que la France, face à sa descente en "deuxième division en Europe", finira par mettre en oeuvre les réformes nécessaires "mais cela prendra du temps, tout comme il fallu du temps à l'Allemagne à réagir à ses problèmes quand ils sont devenus apparents en 1995", quand le pays était considéré comme l'homme malade à cause de son chômage et de son marasme économique.


Pour lui, "le plus grand problème est cette tradition post-révolutionnaire française de protester vigoureusement contre la moindre réforme." Mais il ne juge pas pour autant que la France soit "candidate à une crise financière majeure".


Daniel Gros, directeur du Centre for European Policy Studies (CEPS) de Bruxelles, juge lui aussi que "pour le moment la France représente plus un problème potentiel qu'un problème concret", mais il appelle à "changer le cap" si le pays ne veut pas se trouver confronté "à une dette qui ne serait plus soutenable, et au rythme actuel cela pourrait arriver dans 3 ou 4 ans".


images-1-copie-1.jpg"Le poids de l'Etat dans l'économie est trop lourd", explique-t-il, avec une dépense publique française de quelque 55% du PIB, c'est-à-dire plus de la moitié de la richesse générée chaque année dans le pays. C'est 10 points de plus que l'Allemagne.


'Le seul langage que les gouvernements comprennent'

Pour lui, le danger est celui d'une flambée des taux d'emprunt de la France, jusqu'ici très modérés: "Si cela arrive, ce sera du jour au lendemain et ce sera brutal. Et c'est un moment impossible à prévoir avec précision".


"Le seul langage que les gouvernements comprennent, c'est celui des taux", estime aussi Amit Kara, économiste à Londres pour la banque UBS.

Pour lui, "l'histoire récente montre que les annonces des agences de notation ne font pas beaucoup bouger les marchés".

 

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Mais l'humeur de ces mêmes marchés peut "changer du jour au lendemain", prévient-t-il, ajoutant que "le détonateur pourrait être fourni par la contestation sociale" grandissante en France.


La semaine prochaine s'annonce aussi périlleuse puisque la Commission doit se prononcer vendredi prochain sur le projet de budget 2014 de la France et de tous les autres pays de la zone euro.

 

AFP

 

En France la population commence à rejeter le pouvoir politique, il y a un début de jacquerie fiscale avec la montée du non-consentement à l'impôt.
Il va falloir baisser les impôts et la dépense publique.
Nicolas Doze.

 

Mais au classement général, pas moins de quinze pays membres de l'Union européenne ou de l'OCDE devancent l'Hexagone. Parmi eux figurent notamment nos voisins allemands et britanniques, qui ont su conserver leur triple A malgré la crise, mais également les Etats-Unis, dont la note AA+ est aujourd'hui maintenue en perspective stable.


 Pays Note souveraine attribuée par Standard & Poor's
 Allemagne AAA
 Australie AAA
 Canada AAA
 Danemark AAA
 Finlande AAA
 Luxembourg AAA
 Pays-Bas AAA
 Norvège  AAA
 Suède  AAA
 Suisse AAA
 Royaume-Uni AAA
 Autriche AA+
 Chili AA+
 Nouvelle-Zélande  AA+
 Etats-Unis AA+
 France AA
 Belgique AA
 République tchèque  AA
 Estonie AA-
 Japon AA-
 Corée  AA-
 Israël  A+
 Pologne A
 Slovaquie A
 Mexique A-
 Slovénie  A-
 Irlande BBB+
 Lettonie BB+
 Malte BB+
 Italie BBB
 Lituanie BBB
 Turquie BBB
 Islande BBB-
 Espagne BBB-
 Croatie BB+
 Roumanie BB+
 Hongrie BB
 Portugal BB
 Grèce  B-
 Chypre CCC+

 

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Et pendant ce temps là le bon franchouillard Arnault de MONTEBOURG nous la joue idéologie !!


Alors que Standard & Poor's a de nouveau abaissé la note de la France hier, le gouvernement a réagi d'une seule voix pour défendre les réformes engagées et minimiser la portée du désaveu de l'agence de notation.

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault, en déplacement à Marseille, a reproché à l'agence de n'avoir "pas pris en compte toutes les réformes" menées depuis l'arrivée de la majorité au pouvoir l'an dernier, dont celle des retraites, en cours d'adoption. Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a pourfendu les "jugements critiques et inexacts" de l'agence de notation. Quant à François Hollande, qui réunissait hier à l'Elysée les grandes institutions financières internationales, a affirmé que la France maintiendrait son "cap" en matière économique.

D'une même voix, ou presque. Plus offensif que ses collègues, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a littéralement sonné la charge contre les agences de notation, les accusant d'avoir perdu toute crédibilité durant la crise financière. "Je n'accorde aucun crédit aux agences de notation qui dissimulent un certain nombre de cadavres dans leur placard", a-t-il réagi hier. Et d'insister sur Europe 1 plus tard dans la soirée : “Ce sont des garçons en culotte courte qui se réunissent, lisent la presse et mettent des notes”.

Un nouveau système de notation "plus sérieux"

Le ministre a par ailleurs évoqué l'idée de mettre en place d'un nouveau système de notation. "J'avais demandé leur démantèlement à l'époque de la crise. Michel Barnier, le commissaire européen (de droite, ndlr), a fait des déclarations encore plus fracassantes contre elles. Je pense qu'à un moment il faudra que nous imaginions un système de notation qui soit organisé de manière plus sérieuse", a-t-il précisé lors de cette interview, en dénonçant la proximité des agences avec le monde de la finance.

Ce n'est pas la première fois qu'Arnaud Montebourg s'attaque avec autant de virulence aux géants de la notation.

 

"Les agences de notation sont des charlatans. Elles sont à l'origine de la grande escroquerie mondiale de la crise du subprime",

 

avait-il déjà déclaré en janvier 2012 lors de la précédente dégradation de la France.


 

Alors JUPPÉ pourrait être président si la gauche vote pour lui à la vue de:

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L'Etat panique et le peuple attend le déclin...Libéraux, nous avons les solutions !

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La panique actuelle du pouvoir traduit un mal paradoxal : tout se passe comme si la France se regardait sombrer alors qu'elle dispose des solutions pour sortir du marasme, sans abandonner pour autant son modèle social.

 

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Les ouvriers de Fagor désemparés, les Bretons en révolte, le gouvernement en panique, les Français démoralisés : la France fait peine à voir. Peine, car on sait exactement ce qu'il faudrait faire pour la sortir du marasme. On le sait depuis plus de dix ans. Le rapport de Michel Camdessus en 2004 ou celui de Jacques Attali en 2008 et des dizaines d'autres ont indiqué la solution : la France peut rester elle-même, elle peut conserver son modèle social, à la condition d'engager des réformes pour le rendre plus efficace et moins dispendieux ; elle peut regagner de la croissance et elle peut répondre aux nouvelles difficultés sociales comme le précariat ou le chômage des jeunes. Tout cela est connu, tout cela est même détaillé mesure par mesure.


hollande-pedalo.jpgLa crise financière a, c'est vrai, beaucoup renforcé les difficultés. La récession a détruit des entreprises et augmenté le chômage, elle a tant creusé les déficits que l'Etat est désormais contraint à la rigueur. Mais, si le défi est plus grand, il n'est pas changé sur le fond. Il existe toujours une issue conforme aux voeux des Français, le XXIe siècle ne sera pas obligatoirement celui de la destruction de leur « modèle », mais à la condition de l'amender, cette fois-ci sérieusement.

 

Chirac n'a strictement rien fait, Sarkozy a été velléitaire, Hollande est autosatisfait. Pourquoi la classe politique française hésite-t-elle, pourquoi tergiverse-t-elle, pourquoi manque-t-elle de courage et, question corollaire, pourquoi les Français l'élisent-ils ? La réponse tient à ce qu'on peut appeler la préférence pour le déclin. Les Français savent que l'immobilisme conduit au pire, mais il n'y mène que lentement. Le pays est encore très riche, la situation de la grande majorité (les deux tiers sans doute) est satisfaisante, mieux vaut ne rien changer. Le réformisme obligerait à des remises en cause, non merci.

 

 

Par professeur KUing Yamang: Le système français ne peut plus éviter une crise majeure. Ceci est dû à 40 ans de laxisme politique durant lesquels l'État français a creusé sa tombe : celle des déficits.
Quand on s'endette, on perd son indépendance et le jour où ceux qui prêtent à l'État français en auront assez, les fonctionnaires et les retraités français ne seront plus payés.
Il faut donc urgemment couper dans les dépenses publiques et pour ceci, il faut un chef de gouvernement au dessus des partis politiques.
François de Closets.

 


Denis Olivennes avait relevé « la préférence française pour le chômage » (1), parce que les « in », ceux qui sont en CDI, ne veulent rien assouplir qui fasse un peu de place aux exclus du marché du travail, les « out » : le même réflexe national est aujourd'hui élargi à l'ensemble du modèle économico-social. Les « in », les actifs, vivent suffisamment bien pour accepter de payer 46 % de ce qu'ils produisent (taux des prélèvements obligatoires), à charge pour l'Etat de subventionner les « out ». C'est cher, record d'Europe, certes, cela plombe aujourd'hui la croissance, mais c'est le prix de la paix sociale française.


Jean Pisani-Ferry, dans un article consacré à la croissance en Europe, donne des clefs supplémentaires de compréhension (2). Son diagnostic européen s'applique à la seule France. Il constate que, si la croissance est molle, c'est qu'il n'y a pas d'accord en faveur de cette croissance.

 

Le premier différend porte sur la stratégie : les keynésiens réclament de mettre fin aux politiques de rigueur pour ne pas stopper le moteur de la demande, tandis que les partisans des politiques de l'offre veulent des réformes structurelles. Comme le débat n'est pas posé et assumé clairement, le pouvoir zigzague, il laisse la place à des initiatives parlementaires incohérentes. Par son silence, il continue de justifier les radicaux, pour qui il s'agit d'un choix entre des politiques « de droite » ou « de gauche ».

 

La vérité concrète est de tenir compte et de la demande et de l'offre, et d'agir dans le détail de façon pratique. Mais le goût de l'idéologie passe devant. La France est incapable d'abandonner les joies primaires de l'opposition paresseuse « gauche contre droite ». Elle préfère le pseudo-débat d'idées aux débats réels et le paie par la lenteur de ses réformes.


La deuxième opposition à la croissance vient des écologistes etde tous ceux qui ne veulent pas que le travail soit le centre de leur vie. Ils craignent que l'économie n'abîme la nature, ils se satisfont, ou disent se satisfaire, d'une vie « frugale ». Pour eux, au fond, le déclin va dans le bon sens.


Troisième catégorie, la gauche dans sa majorité, pour laquelle les réformes sont le prétexte à une remise en cause des avantages sociaux. Ceux-là considèrent encore que le capital et le travail s'opposent et ils voient dans l'amélioration des marges des entreprises non pas la condition de l'investissement mais des cadeaux au patronat. Cette résistance est vécue comme salutaire, elle défend la « bonne » économie, celle des « avantages acquis ».

 

Si l'usine devenue non rentable ferme, c'est la faute à l'euro fort, à l'Europe, à la mondialisation, bref au capitalisme.

Le déclin, c'est les autres.

 

 Avec mathieu LAINE


The Economist dénonce le déni économique et politique des différents candidats et des politiques français en général

L'article de The Economist:
http://www.economist.com/node/21551478

Traduction par Georges Kaplan:
http://ordrespontane.blogspot.fr/2012...

Crédit vidéo:
ce soir ou jamais - France3, le 03/04/2012

 


Depuis la tentative chiraquienne en 1986 d'introduire le libéralisme en France et son échec à la présidentielle de 1988, la droite n'a plus de ligne claire en matière économique. Elle appelle sur le papier aux réformes, mais n'assume pas les remises en cause sociales qu'elles contiennent. Elle est divisée sur les questions de l'interventionnisme, du protectionnisme comme de l'Europe. Bref, elle n'aide aucunement à promouvoir les solutions qui existent. Nicolas Sarkozy, qui promettait la rupture, s'était empressé de ranger le rapport Attali dans un tiroir.


Il y a en France une sorte de consensus pour le déclin. Rêve d'hier, des Trente Glorieuses, repli et discours protectionniste, la France n'arrive pas à accepter le monde qui change et d'en considérer les immenses opportunités. Tous les Français voient le déclin venir, mais la vie reste encore, pour un moment, confortable. Quand on est dans la nostalgie, on s'en nourrit maladivement, on s'y accroche. Dans les vieux empires, le déclin, c'est tout ce qu'il nous reste.


Par Eric Le Boucher

 

La préférence pour le déclin

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