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Une administration qui n'est plus au service de la société, pire déloyale

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Coup de gueule d'Alain Lambert, en fin de semaine dernière. Le président de la Commission consultative d'évaluation des normes (CCEN) menace de quitter ce poste pour protester contre le peu d'avancées concrètes dans le domaine du "choc de simplification" prôné par François Hollande et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Déjà auteur d'un rapport édifiant de la mission de lutte contre l'inflation normative qui pèse sur les collectivités locales en mars dernier, Alain Lambert "désespère" et "manie la dérision pour ne pas tomber fou face à l'absurdité de certains textes"... Interview.

Source: Propos recueillis par Marie Simon, L'Express

 

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Au-delà de l'affichage politique, le "choc de simplification" ne porte-t-il aucun fruit?
La volonté politique est incontestable, contrairement au précédent gouvernement. François Hollande a évoqué un "choc de simplification", et Jean-Marc Ayrault a émis une nouvelle circulaire le 17 juillet dernier, dans laquelle il évoquait un "gel de la réglementation". Mais à la dernière réunion de la CCEN que j'ai présidée ce jeudi, personne ne semblait l'avoir lue! Disons, en termes diplomatiques, que les effets peinent à prendre leur envol, malgré les exhortations... 
Remplacer un formulaire par trois formulaires, au nom de la "simplification"? C'est absurde!
C'est l'administration centrale qui est en cause. Elle ressemble à un grand appareil de production de normes qui aurait encore des textes à cracher et que rien ne peut endiguer, alors qu'il faudrait un arrêt brusque. Chaque jour, les préfets reçoivent 320 pages de circulaires. Et chaque jour encore, un nouveau texte est pondu. Ce jeudi, nous avons refusé un texte qui, au nom de la "simplification" du Code des marchés publics, proposait de remplacer un formulaire... par trois formulaires. Oui, trois. C'est absurde. La machine est folle!
Avez-vous chiffré le coût de cette "machine folle" pour l'économie française?
Nous n'avons pas de statistiques précises sur les travaux qui ne sont pas réalisés à cause de ces normes. Par exemple quand des travaux ne sont pas engagés dans le secteur du bâtiment en raison de normes trop strictes sur l'accessibilité. Mais des chiffres parlants ont été publiés. L'OCDE ou la Commission européenne établissent à 3 points de PIB le coût de la complexité du droit en France, soient 60 milliards d'euros. A l'heure où l'on craint de devoir toucher au modèle social français pour faire des économies, il y a là une réserve conséquente... Faire un colloque sur l'atonie de la croissance française ne sert à rien si on laisse le pays s'étouffer dans cette toile d'araignée.

 

"Faire un colloque sur l'atonie de la croissance française ne sert à rien si on laisse le pays ficelé dans la toile d'araignée des normes", dont la quantité et la (mauvaise) qualité alarment Alain Lambert, ex-ministre du Budget de Jean-Pierre Raffarin.

 

 

 

Par Prof Kuing:  

L'administration et les technocrates ont produit des quantités phénoménales de normes absurdes. Quelques exemples.

 

N'est-ce qu'un problème de quantité de normes?
La dégradation de la qualité des textes est également invraisemblable. Dans un texte sur la qualité de l'air, nous avons trouvé des équations mathématiques que seul un polytechnicien sait résoudre. Il n'y a que la dérision qui empêche de devenir fou... Les administrations rattachées au ministère de l'Ecologie sont parmi les pires en la matière: leurs ingénieurs écrivent la loi comme un mode d'emploi d'appareil électronique. Celles des ministères des Affaires sociales et de l'Agriculture sont aussi de mauvais élèves, alors qu'il n'y a aucun problème avec le ministère de la Justice: ce sont des juristes, ils savent écrire en langage juridique.
Il faut résister contre la tyrannie rampante de l'administration qui a perdu le sens de son rôle
Le fond du problème, c'est que ces administrations ont perdu le sens du rôle qui est le leur. Elles ont le sentiment que la société doit s'adapter à elles, alors qu'elles devraient être au service de la société. Ceux qui étudient ou qui sont malins s'en sortent, certes, mais les autres? J'y vois une tyrannie rampante contre laquelle nous avons le devoir de résister. Le corps politique est bien naïf quand il croit que l'administration est loyale: elle a perdu le réflexe d'obéissance. Pire, elle est déloyale quand elle écrit que les collectivités "peuvent" payer. Alors qu'il s'agit d'une obligation de paiement dissimulée. En somme, c'est un renvoi de facture bien peu honnête.


L'administration traîne des pieds... Mais que pouvez-vous faire pour accentuer la pression sur elle, pour mettre en oeuvre cette "simplification"?
Outre nos réunions mensuelles du CCEN, il faut mettre en place un rendez-vous trimestriel au cours duquel nous examinerons les suites données à nos recommandations dans les administrations. Si rien n'a été fait, nous alerterons le Premier ministre à ce sujet. Quant à sa circulaire du 17 juillet, laissons passer les vacances et nous verrons si elle a un effet à la rentrée. 

 

Par Alain LAMBERT


Taubira pas ma Valls!

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Selon Philippe Tesson, il fallait une parade à la menace du déballage et des débats que la réforme pénale allait entraîner. La lettre de Valls a joué ce rôle.


La politique est souvent mensonge. Il y a différentes formes de mensonge. L'entourloupe est l'une d'elles. La polémique Taubira-Valls en fournit l'exemple. Elle est une sorte de leurre. Un simple psychodrame qui se joue entre une femme caractérielle, attachante et totalement dévouée à ses convictions idéologiques, un jeune ministre pragmatique, au caractère bien trempé et terriblement ambitieux, et le président de la République, un homme malin qui gouverne au doigt mouillé.

 

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Si tu continues je t'envoie Vallser à Cayenne, petit merd.....!

 

Clash inévitable

Parmi les réformes promises par François Hollande figurait celle de la procédure pénale. Elle était indispensable. La justice et la sécurité étant des sujets majeurs de clivage entre la gauche et la droite, il fallait pour répondre à l'attente des familles de gauche que la nouvelle loi pénale s'inscrivît résolument en rupture avec l'esprit répressif dont on accusait la droite. Christiane Taubira, renommée pour sa générosité humaniste, serait l'artisan idéal des nouveaux textes. On minimisa le risque. C'est ainsi que la garde des Sceaux confia l'élaboration du projet à une "conférence du consensus" composée d'experts de sensibilité homogène. On négligea le principe élémentaire d'une large concertation démocratique, grave erreur s'agissant d'un sujet particulièrement sensible à l'opinion, justement au moment où l'on assistait à une recrudescence de la délinquance. Et enfin on oublia Manuel Valls, lui-même, sa fonction, sa culture et celle de la police dont il est le chef, son éthique de l'autorité, son crédit politique et surtout sa popularité, telle qu'une très grande majorité de Français se reconnaît en lui concernant le problème en cause.

 

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Le clash était inévitable. Qu'on en juge : Valls met lui-même en cause "la quasi-totalité des dispositions de ce texte". Valls veut des prisons, Taubira n'en veut pas. Taubira veut supprimer les peines planchers, Valls ne veut pas. Valls est pour une exécution ferme des peines de prison, même les plus courtes, Taubira dit que la prison doit être une exception pour les délinquants condamnés à une courte peine. Taubira veut accompagner les récidivistes condamnés, les encadrer, Valls veut les enfermer. Etc, etc. Et Jean-Marc Ayrault appelle cela "de simples divergences d'appréciation" ! On est, dit-il, "dans une phase normale d'échange préalable aux arbitrages". C'est nous prendre pour des imbéciles.

 

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Eh Taubira, ras la caisse de tes conneries...

 

Torpiller le projet Taubira

Nous, nous appelons cela un désordre grave. Cette profonde mésentente entre deux ministres importants du gouvernement sur un sujet qui les concerne directement est un nouveau signe de la fracture idéologique qui divise la gauche et qui, comme un péché originel, marquera jusqu'au bout le sort de l'actuelle majorité. Il fallait une parade à la menace que représente la prochaine mise au point définitive du projet Taubira et l'ouverture du processus parlementaire et des débats qu'elle va entraîner. Déjà on avait reculé ces échéances. Le risque approchait d'un déballage qui aurait ébranlé la majorité elle-même. Ce n'était pas seulement l'intérêt de Valls qui était en cause, mais bien celui du gouvernement et surtout celui de François Hollande. Il fallait donc, avant qu'il ne fût trop tard, torpiller le projet Taubira, qui allait bien au-delà de ce que souhaitait le président de la République, bien au-delà de ses propres convictions, pour autant qu'on sache ce que sont au juste ses convictions, en la matière comme en d'autres.

 

 

Entre le ministre de l'Intérieur et la garde des Sceaux il y a un antagonisme. L'une fait l'inverse du sarkozysme quand l'autre veut le refaire. Deux idéologies différentes dont les destins sont liés. L'édito de Christophe Barbier. 

Christiane Taubira fait l'inverse du sarkozysme: elle détricote, comme d'autres, ce qui a été fait sous le quinquennat précédent. Pour plus de répression, il faudrait plus de moyens et de prisons: l'Etat n'en a pas les moyens. 

Manuel Valls n'est pas là pour défaire le sarkozysme, il est là pour refaire le sarkozysme. Cela ne veut pas dire l'imiter: le ministre reprend les fondamentaux en y ajoutant son style. 

Il y a là deux attitudes idéologiques différentes qui auront le même verdict: seuls les résultats compteront. C'est un combat où il y aura deux vainqueurs, ou deux perdants

 

 

 

Torpiller le projet Taubira, c'était faire en sorte qu'il soit ajourné. Eh bien, c'est fait. La lettre privée-publique du ministre de l'Intérieur au président de la République a été l'instrument de cette manoeuvre. De là à imaginer que l'auteur et le destinataire de cette missive assassine aient été de mèche, pourquoi pas, l'hypothèse n'est pas insensée. Quoi qu'il en soit, ils sont débarrassés pour un temps de cette ministre encombrante et de son projet sulfureux. On verra cela après les municipales, puisqu'il semble acquis que le texte de la réforme ne sera pas présenté au Parlement avant un an. D'ici là, bien des choses peuvent se passer. La réforme attendra donc. Elle ne sera pas la seule. Et avec elle les progrès en matière de sécurité.

 

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Défier le président

Qui aura profité de cette opération ? Le ministre de l'Intérieur, de toute évidence. Non seulement il aura neutralisé sa collègue de la Justice, mais il s'est offert le luxe de défier le président de la République. En lui demandant "une clarification de nos orientations politiques", il renverse en sa propre faveur le rapport de forces qui le lie à lui. En échange, il l'exonère pour un temps du souci de trancher publiquement entre deux options idéologiques. Il le dispense d'un acte d'autorité ! La chose est assez savoureuse, si l'on sait que Valls chevauche volontiers depuis un certain temps le thème de l'autorité.

Le 29 juillet dernier, il donnait au journal Le Parisien une interview publiée sous le titre : "Il faut restaurer pleinement l'autorité". "Nous vivons, disait-il, une crise de l'autorité." Il ne rapportait pas seulement son propos à la justice et à la police, mais il l'élargissait à la famille, à l'école... et à la politique. Ainsi le ministre de l'Intérieur se pose-t-il résolument en champion de la valeur première qui fait depuis trop longtemps défaut non seulement à notre système politique, mais à notre organisation sociale. On ne lui donnera pas tort. Il y avait une droite qui se voulait décomplexée. Il y a désormais une gauche décomplexée. On souhaite bon courage à Manuel Valls. Il a contre lui l'esprit du temps, où se mêlent la légèreté, la lâcheté, la mode, le relativisme, la compassion... Ses pires ennemis sont dans son camp.


Par PHILIPPE TESSON

Source: Philippe Tesson : pourquoi Manuel Valls a "torpillé" Christiane Taubira
Le Point.fr


Lettre ouverte au Pape jésuite François, par Hélios d'Alexandrie

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Votre Sainteté,

Décidément vous avez décidé de plaire, non pas à St-Pierre dont vous êtes le successeur, ni à Jésus-Christ qui à trois reprises lui a dit : « pais mes brebis » mais au « monde », celui dont Jésus a parlé quand il a dit :

        « Dans le monde vous aurez à souffrir, mais gardez courage! J’ai vaincu le monde.»

 

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Il est loin le temps où l’Esprit Saint qui habitait les chrétiens transformait le « monde ». À présent c’est le « monde » qui transforme les chrétiens du plus humble jusqu’au plus élevé, c’est à dire jusqu’à vous. L’Église n’est certes pas populaire, l’Église a mauvaise presse, on peut même dire qu’elle est copieusement dénigrée, non sans raisons, mais lesquelles? Certainement pas parce qu’elle reflète de moins en moins le Christ et qu’elle a pratiquement cessé d’offrir l’Évangile à ceux qui ont faim et soif de vérité. Si ce n’était que pour cela elle se mériterait plutôt les éloges et les félicitations de ceux dont vous souhaitez l’approbation. Non, les censeurs contemporains et les ingénieurs sociaux, n’ont que faire du message évangélique qui les fait fuir, comme la lumière fait fuir les chauves-souris; le fiel qu’ils déversent à profusion sur l’Église n’a qu’un seul but, l’inciter à se transformer en miroir, pour refléter le « monde » qu’ils s’évertuent à remodeler.

 

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Grâce à vous l’Église est en train de vivre une métamorphose, elle cessera d’être conservatrice, elle se conformera aux normes du « monde », et entrera sagement dans le moule, celui d’une « avant-garde » conformiste et stérile, qui se fait une obsession de suivre le courant dominant.

Bien dans l’esprit du temps, l’Église à travers vos déclarations officielles, ne dit pas toute la vérité, seulement celle qui est correct ou politiquement rentable de dire. Vos propos larmoyants sur la « mondialisation de l’indifférence » à la plage de Lampedusa le 8 juillet dernier, font bon marché des souffrances des habitants de cette petite île, jadis paisible, qui sert de porte d’entrée à des centaines de milliers de jeunes musulmans, dont un grand nombre se destine au djihad au cœur même de l’Europe. Quelle était votre intention quand vous avez parlé de « mondialisation de l’indifférence?» Souhaitez-vous que l’Italie, et tant qu’à y être l’Europe entière, affrètent paquebots et traversiers pour recueillir ces clandestins sur les bords même de l’Afrique? Avez-vous la conviction que les européens tardent à se suicider et qu’ils feraient mieux de se dépêcher? À qui cherchez-vous à plaire par vos propos, si ce n’est à ceux qui plaident haut et fort pour une politique de porte grande ouverte à l'immigration, et qui  pratiquent le terrorisme intellectuel contre ceux qui s’inquiètent pour l’avenir de l’Europe?

 

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Il y a à peine quelques jours vous avez déploré les centaines de victimes des affrontements entre les frères musulmans et les forces de l’ordre en Égypte, ce faisant vous avez fait écho à la désinformation des médias en occident, pour qui les assassins sont les victimes et ceux qui protègent leur pays, les bourreaux. Pourtant, grâce à l’information de première main que vous recevez régulièrement, vous étiez au courant des horreurs perpétrées par les frères musulmans contre les chrétiens et les églises en Égypte. Vous avez observé de votre palais pontifical, l’escalade continue de la violence programmée et minutieusement exécutée contre tout ce qui est chrétien. Le 14 août, en quelques heures plus de soixante églises, monastères et couvents ont été incendiées et plus de cent civils chrétiens égorgés ou lynchés par les frères musulmans dans des attaques coordonnées, sans compter les centaines de maisons et de commerces détruits, les viols, les rapts d’enfants et de jeunes filles. Vous l’avez appris assez tôt mais vous avez choisi de ne rien dire.

 

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La pyromanie anti-églises est sans aucun doute halal et conforme au coran et à la sunna de Mahomet, pour qui, contrairement à votre prédécesseur, vous exprimez le plus profond respect. Désireux de rebâtir les ponts avec les milliers d’imams qui intoxiquent de leurs propos haineux l’esprit des jeunes en Europe, vous vous êtes soigneusement abstenu de dénoncer le martyr systématique des chrétiens, non seulement en Égypte mais partout dans les pays à majorité islamique, particulièrement en Irak et en Syrie. Vous avez même demandé publiquement aux chrétiens catholiques de s’autocensurer en s’interdisant de dire la vérité sur l’islam et sur le double discours des islamistes.

 

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Nul doute que vos prises de position ont comblé d’aise les élites « intellectuelles », politiques et médiatiques, à preuve ils vous couvrent d’éloges et ne se privent pas de claironner partout que le « changement »  longtemps souhaité est en voie de se produire au sein de l’Église.

Pensant aux martyrs des chrétiens par les musulmans, je me fais un devoir de vous rappeler ces paroles que Jésus a prononcées la veille de sa crucifixion :

        « …L’heure vient où quiconque vous tuera pensera rendre un culte à Dieu. Et cela, ils le feront pour n’avoir reconnu ni le Père ni moi. Mais je  vous ai dit cela, pour qu’une fois leur heure venue, vous vous rappeliez que je vous l’ai dit. »

Et plus loin il a prononcé ces paroles :

       « Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage! J’ai vaincu le monde. »

 

 

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Un musulman brûle une bible en face de la cathédrale, sous le nez de la "sécurité". En Egypte, si un chrétien est simplement accusé d'avoir "profané" le Coran, il / elle est condamné à plusieurs années de prison. Pourtant, voici un musulman qui brûle une bible, avec des preuves photo, mais il n'a rien à craindre.

Saviez-vous que les coptes d’Égypte se répètent constamment ces passages de l’Évangile selon Saint-Jean pour se donner du courage et de la patience?

Pensant aux islamistes à l’égard de qui vous faites preuve de tant d’empressement, je ne peux me priver de vous rappeler ce passage de l’Évangile selon St-Mathieu :

        « Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les  reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur des épines? Ou des figues sur des chardons?... Tout arbre qui ne donne pas un bon fruit on le coupe et on  le jette au feu. »

 

 

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Les fruits empoisonnés des islamistes on peut les cueillir partout, en Égypte, en Syrie, en Palestine, en Irak, au Nigéria, au Pakistan, en Thaïlande, en Indonésie aux Philippines et de plus en plus en Europe et en Amérique. Peut-être est-il temps que vous commenciez à vous en méfier!

Pensant à votre désir de plaire aux bien-pensants et à ceux qui se font un point d’honneur de mépriser le Christ et le christianisme je vous rappelle cet autre passage de l’Évangile selon St-Mathieu :

        « Le disciple n’est pas au-dessus du maître, ni le serviteur au-dessus de son patron. Du moment qu’ils ont traité de Belzébul (Satan) le maître de  maison(le christ), que ne diront-ils pas de sa maisonnée! »

Et plus loin il a ajouté ceci :

        « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est dans les cieux; mais celui qui  m’aura renié devant les hommes, à mon tour je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux. »

Vous êtes le premier témoin du Christ, vous êtes également le successeur de Pierre à qui Jésus après sa résurrection a dit par trois fois : « Pais mes brebis! » Auparavant Jésus en parlant de lui-même avait dit :

        «Je suis le bon pasteur; le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, qui n’est pas le pasteur et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit-il venir le loup, il laisse les brebis et s’enfuit, et le loup s’en empare et les disperse. »

La question que je permets de vous poser est celle-là : « Que ferez-vous face au loup quand il se présentera? »

Et j’aimerais ajouter ceci : « ne trouvez-vous pas que les paroles que Jésus-Christ a prononcées il y a presque deux mille ans sont étonnement d’actualité, qu’elles s’appliquent à vous et aux évènements dramatiques qui se déroulent dans le monde? »

Il me reste à espérer que cette lettre vous parviendra et que vous aurez la patience de la lire. Si vous trouvez mes paroles trop dures ou trop injustes, dites-vous que les chrétiens qu’on terrorise, qu’on torture et qu’on tue en Égypte en Syrie et ailleurs, subissent bien plus de dureté et d’injustice.

Votre frère dans le Christ,

Hélios d’Alexandrie

Source: http://www.postedeveille.ca

 

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Réflexions:


 

Ceci dit la « Main Invisible » qui agite le Moyen-Orient n’est invisible que pour ceux qui se refusent de la voir. Il ne s’agit ni d’Israël ni des États Unis et encore moins de l’Europe. Cette main c’est l’islam lui-même et son refus de s’arrimer à la modernité. Les sociétés islamiques sont coupées en deux, d’un côté ceux qui désirent profondément cette modernité, et de l’autre ceux qui en ont tellement peur qu’ils ne rêvent qu’à la détruire. Cette déchirure profonde au sein de l’islam est une plaie béante qui ne se refermera pas, elle continuera d'engloutir les unes après les autres les sociétés islamiques. Les minorités chrétiennes qui y vivent ne pourront éviter d’être emportées dans la tourmente à moins qu’elles ne se décident à prendre leur destin en main.

 

Le pape François est un Jésuite, et attendez rien de bon d'un Jésuite. l'église catholique est de connivence avec l'élite mondiale. Cette églse commence de plus en plus a ressembler à des loups déguisés en brebis.

 

Emeutes et attaques contre les Coptes chrétiens en Egypte, jusqu'à quand ?

Egypte : les amis islamistes de l’Etat français font la chasse aux chrétiens

Voir aussi:

L’islamolucidité contre l’inversion des valeurs : combattre l’esprit de Munich

Les religions n’ont pas toutes le même message : Commentaire sur le christianisme et l’islam

Combat (idéologique) contre Djihad (idéologique) - entrevue avec le théologien George WeigelItalie -

Magdi Allam, ex-musulman baptisé par le Pape : "L’islam est physiologiquement violent et historiquement conflictuel"

Rappel obligatoire du "social-isme" en Hollandie ou comment perdre du pouvoir d'achat.

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Article provenant du journal Le Monde....étonnant!!

 

Amers et inquiets : voici l'état d'esprit de certains salariés, depuis que la décision du gouvernement de supprimer les exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires est entrée en vigueur au 1er septembre. Parmi ceux qui ont répondu à l'appel à témoignages lancé lundi 1er octobre par Le Monde.fr, la grande majorité digère mal de devoir encore se serrer la ceinture, en perdant du pouvoir d'achat.

 

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"Je trouve cela inadmissible de faire baisser le pouvoir d'achat d'une tranche de la population, qui essaie de rester tant bien que mal la tête hors de l'eau", proteste Sonia P., salariée dans un cabinet d'architecture de moins de vingt personnes.

 

Avec ses quatre heures supplémentaires obligatoires par semaine, elle affirme avoir subi une perte de 100 euros nets par mois. Eddy O., 30 ans, tourneur-fraiseur à Lons-Le-Saunier, juge également "inadmissible" d'avoir perdu 80 euros au mois de septembre.

 

 

 

La fin de la défiscalisation des heures supplémentaires sont une catastrophe pour le pouvoir d'achat des salariés.

 

Soumya B., 36 ans, secrétaire comptable dans une entreprise de cinq salariés, affirme avoir perdu 55 euros nets par rapport au mois d'août. "Annuellement, cette baisse représente pour moi 660 euros, l'équivalent d'un peu plus d'un mois de loyer. On peut me dire comment une mère célibataire avec un enfant à charge, qui n'a le droit à aucune aide, peut s'en sortir ?"

 

 

Par Prof Kuing: Les vaches à lait que sont les entreprises et les salariés sont asphyxiés par les nouvelles taxes qui bouffent leur niveau de vie et les Français n'ont plus les moyens de dépenser pour faire tourner l'économie.
La rentrée va être très mouvementée et François Hollande, le président le plus impopulaire que la France ait connu, devrait médité certaines leçons d'histoire.

La lanterne du "Ah ça a ira", la chanson des sans-culottes, était la potence de fer qui soutenait la vieille lanterne de la Grève qui éclairait la place de l'Hôtel-de-Ville.
Le 22 juillet, le peuple y pend l'intendant Foulon, accusé d'affamer le peuple et en octobre un boulanger accusé du même crime.

 

"NOUS N'AVIONS PAS L'IMPRESSION D'ÊTRE DES PRIVILÉGIÉS"

"Beaucoup de profs regrettent d'avoir voté Hollande", affirme Thierry S., enseignant dans le Var. "Les heures sup' défiscalisées me permettaient de gagner plusieurs centaines d'euros supplémentaires par an et je n'étais pas seul dans ce cas dans mon établissement. Nous n'avions pas l'impression d'être des privilégiés, surtout dans notre région. Le manque à gagner est très fort", estime-t-il.

 

 

Encore et toujours des impôts.
Voici maintenant la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires.
La nasse fiscale se referme sur tout ce qui bouge.
Ces députés qui se foutent de votre gueule :
http://libertarientv.over-blog.com/ar...

 

L'effet est aussi psychologique. "J'ai constaté un baisse de 75 euros sur mon salaire net. Je retrouve donc le salaire avec lequel j'ai commencé. Démarche très démotivante...", se désole Olympe T., 22 ans, assistante comptable dans une PME en région parisienne.

Ces internautes font partie des 9,5 millions de salariés (28 %) qui profitaient de ce dispositif  – introduit en 2007 par Nicolas Sarkozy et incarnant le "travailler plus pour gagner plus", son slogan phare de la campagne présidentielle – à raison, en moyenne, de 42 euros gagnés par mois, selon un rapport parlementaire (voir le PDF) publié en juin 2011 et rédigé par les députés Jean-Pierre Gorges (UMP) et Jean Mallot (PS). La perte s'élèvera à 44 euros en moyenne pour les salariés travaillant 39 heures, a calculé le groupe d'expertise comptable Fiducial.

 

 

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"LE MOINDRE EURO COMPTE"

"Avec la fin des heures sup' défiscalisées, je perds 50 euros par mois", assure de son côté Jean-Michel B., domicilié à Toulouse. "Me direz-vous, sur une fiche de paie, cette somme semble dérisoire. Hé bien non, car je fais partie d'une tranche de travailleurs pour qui le moindre euro compte."

 

Ce dernier, qui travaille dans une entreprise de moins de vingt salariés, ne comprend pas pourquoi les exonérations de charges ont été maintenues pour les patrons employant moins de vingt salariés, et non pour les salariés, comme l'a dénoncé l'UMP. "Comment se fait-il que seul le salarié doit participer et de nouveau faire des efforts (...) ? Privilégions-nous davantage l'entreprise que le salarié ?", demande-t-il.

Cadre du bâtiment dans une entreprise de moins de vingt salariés, Céline R., 27 ans, a "constaté une perte mensuelle de 70 euros sur [s]a fiche de paie".

 

"Célibataire à Paris et déjà endettée avec un prêt étudiant (...), je ne sais pas comment je vais m'en sortir dès à présent (...). Ce qui est certain, c'est que je ne partirai pas en vacances l'année prochaine", anticipe-t-elle.

 

Par Prof Kuing, éminent économiste asiatique: Le FMI recommande à la France d'arrêter avec l'austérité et donc de réduire les impôts ainsi que les dépenses publiques.
La France est passée de l'autre côté de la courbe de Laffer : certains impôts augmentés rapportent moins à l'État qu'avant leur augmentation.
La France doit aussi arrêter avec les gaspillages d'argent public et modifier son administration en réduisant sa voilure.

 

 

"DOUBLE PEINE"

Un autre aspect de la mesure du gouvernement, qui devrait rapporter 3,6 milliards d'euros à l'Etat en 2013, est dénoncé : les heures supplémentaires ont été réintégrées dans le calcul de l'impôt sur le revenu depuis le 1er août.

Un internaute anonyme, qui est aux 39 heures, assure subir une "double peine".

 

"D'une part, l'augmentation des charges salariales a soudainement fait diminuer mon salaire net à payer d'environ 3 %, soit 900 euros par an. D'autre part, la fin de l'exonération d'impôts a également fait augmenter mon salaire net imposable d'environ 15 %, ce qui, sur une année, devrait représenter une hausse d'impôt d'environ 27 %, soit 425 euros. Donc au final, mon salaire net, impôt déduit, diminue de 5 %, soit 1 325 euros par an", raconte-t-il.

 

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Bien plus rares sont ceux qui trouvent des motifs de satisfaction dans la refiscalisation des heures supplémentaires. Cela "a pu amener des entreprises à recruter", estime Maxime C.. Ce dernier, qui ne fait pas d'heures supplémentaires payées, reprend ainsi l'argument principal du gouvernement. Pour mieux comprendre les conséquences possibles de cette mesure, lire notre décryptage.

Grégoire M., 31 ans, distributeur de films à Paris, a calculé qu'entre la refiscalisation et la hausse d'impôt, il devrait perdre environ 100 euros par mois. Depuis le 1er septembre, il gagne 1 929 euros net. "Cela ne me pose pas de problème. Nous ne pouvons pas dire que la France vit au-dessus de ses moyens depuis trop longtemps pour ne pas, ensuite, assumer la perte d'avantages fiscaux."

Clara Georges et Alexandre Lemarié

Source: "Avec la fin des heures sup' défiscalisées, je perds 50 euros par mois. Cela n'est pas dérisoire..."
Le Monde.fr du 04.10.2012

Egypte: La réalité selon un prêtre jésuite égyptien/écrivain.

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"Mausolées soufis détruits, familles chiites massacrées, chrétiens attaqués et tués par les milices de Morsi ne soulèvent aucune émotion internationale. Par contre, l’Occident est outré quand l’armée égyptienne s’oppose aux Frères musulmans."

 

 

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Une opinion de Henri Boulad, SJ - Prêtre jésuite égyptien et écrivain.

 

L’Occident tout entier est outré, offusqué, scandalisé parce que l’armée égyptienne a osé déloger les Frères musulmans des deux bastions de Rabia et de Nahda, où ils s’étaient barricadés depuis plusieurs semaines. Bilan : plus de 600 morts dans les deux camps.


Aussitôt, les médias bien pensants poussent des cris d’orfraie et demandent que le Conseil de Sécurité et les associations internationales des droits de l’homme condamnent avec la plus extrême fermeté cette sauvage agression.

Pauvres Frères musulmans victimes de la violence ! Ces gentils moutons, bien connus pour leur douceur et leur innocence, sont l’objet de procédés inacceptables. Il faut donc les défendre contre les loups dévorants de l’armée et de la police égyptiennes. Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Turquie, Onu… se lèvent alors comme un seul homme pour dénoncer l’injustice, défendre ces innocents et inviter le monde à voler à leur secours. Les médias internationaux enfourchent aussitôt Pégase pour pourfendre les coupables…

Cette levée de boucliers pour réclamer et proclamer le droit de tout citoyen à manifester “pacifiquement” a quelque chose de tragi-comique.

 

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Mais, passons aux faits :

- La mosquée de Rabaa, où s’étaient enfermés les Frères, était une véritable poudrière, où l’on a découvert un arsenal de guerre inouï. Aucune dénonciation de l’Occident.

- Depuis des semaines, les milices des Frères, armées jusqu’aux dents, sèment la terreur dans l’ensemble de la population d’Egypte : meurtres, enlèvements, kidnappings, demandes de rançons, rapts et viols de filles mariées de force à des musulmans. Aucune réaction de l’Occident.

- Plus d’une vingtaine de postes de police pillés et brûlés ; près d’une cinquantaine de policiers et d’officiers massacrés et torturés de la manière la plus sauvage. Silence de l’Occident.

- Mausolées soufis détruits et familles chiites massacrées ne soulèvent aucune émotion internationale.

- Une cinquantaine d’églises, d’écoles et d’institutions chrétiennes brûlées dans la seule journée du 14 août. Aucune protestation de la part de l’Occident.

- Prêtres et chrétiens attaqués et tués – dont des enfants en bas âge – pour la seule raison qu’ils sont chrétiens. Aucune dénonciation occidentale qui serait taxée d’“islamophobie”, qui est aujourd’hui le crime des crimes.

- Près de 1 500 personnes massacrées par les milices de Morsi au cours de son année de règne. Silence des médias.

- (...)

Lorsque l’Egypte décide enfin de réagir pour mettre un peu d’ordre, l’Occident crie à la persécution, à l’injustice, au scandale.

Ce n’est un secret pour personne que les élections présidentielles furent une vaste mascarade et que le scrutin fut entaché d’énormes fraudes. Malgré tout, les médias persistent à affirmer que Morsi a été le premier président de l’histoire d’Egypte élu “démocratiquement” et qu’il a pour lui la “légitimité”.

 

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Brûler, attaquer, tuer, détruire

Le peuple égyptien, qui a bon dos, a quand même accepté de jouer le jeu, en se disant : voyons-les à l’œuvre. Le résultat fut tellement catastrophique – insécurité, chômage, inflation, pénuries de pain et d’essence, économie en chute libre, tourisme agonisant… – que l’ensemble de la population, au bout d’un an, demande à Morsi de dégager.


En moins de deux mois, le mouvement “Tamarrod” rassemble plus de 22 millions de signatures réclamant son départ. En vain ! Face à son obstination, plusieurs dizaines de millions d’Egyptiens – dont une majorité de gens du petit peuple qui étaient ses anciens partisans – déferlent dans les rues des grandes villes pour exiger son départ. Encore en vain !


L’armée – jusqu’alors neutre – se décide à intervenir pour soutenir le peuple et écarter l’indésirable, qu’elle garde en résidence surveillée. Au cours de longues heures d’interrogatoire, elle obtient de lui des révélations d’une gravité exceptionnelle, qui compromettent aussi bien les Frères musulmans qu’un certain nombre de pays étrangers.


Face à la prise de pouvoir de l’armée, l’Occident crie aussitôt au “coup d’Etat”. Si “coup d’Etat” il y a eu, celui-ci fut populaire et non militaire, l’armée n’ayant fait qu’obtempérer à la volonté du peuple. Celui-ci, excédé par un Président qui l’avait trompé, floué, berné, a donc, par une réaction de survie, réclamé son départ.


Une petite histoire très savoureuse illustre bien ce que je dis. Quelqu’un achète au marché une boîte de conserve qui, une fois ouverte, se révèle avariée. Que va-t-il faire ? La manger ou la jeter ? La jeter bien entendu. C’est un peu ce qu’a fait le peuple égyptien auquel Morsi et les Frères promettaient monts et merveilles. Une fois la boîte ouverte, il s’est aperçu que l’intérieur était pourri. D’où sa réaction de rejet.


Suite à l’exclusion de Morsi, l’armée a voulu quand même associer les Frères musulmans au nouveau gouvernement en leur proposant de faire équipe avec les autres tendances. Ils se sont heurtés à un refus obstiné et systématique.

Après de nombreuses tentatives infructueuses de dialogue et de négociations avec eux, un nouveau gouvernement provisoire est mis en place.


Ils décident alors de “prendre le maquis” et de semer la terreur, ce en quoi ils ont bien réussi. Mais cette stratégie ne fait qu’augmenter leur impopularité, et l’on peut dire aujourd’hui que le peuple égyptien les exècre et les honnit.

Equipés des armes les plus sophistiquées, ils s’organisent un peu partout pour brûler, attaquer, tuer, détruire…


L’armée décrète alors l’état d’urgence et impose un couvre-feu du coucher au lever du soleil. Mais les Frères musulmans s’estiment dispensés d’obéir. Le 16 août, de ma chambre, toute proche de l’avenue et de la place Ramsès grouillantes de leurs miliciens, j’entends explosions, coups de feu et tirs de mitraillettes provenant des rues avoisinantes.


Après plusieurs sommations aux jeunes de rentrer chez eux, l’armée décide alors d’envoyer ses chars pour faire respecter le couvre-feu. Face aux dégâts probables, l’Occident bien pensant incriminera alors l’armée d’avoir eu le culot d’attaquer des manifestants “pacifiques”…


Mais de qui se moque-t-on ?

 

Par Henri Boulad

Source: La Libre Belgique de ce 20 08 13

Hep hep les "Poussins" la Haute Assemblée des retraités (Sénat) vous a trouvé 1,7 Mds €

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1,7 milliards pour 348 sénateurs, ça fait en gros 4,8 millions par sénateur, cool les retraités!!

 

Selon les comptes 2012 du Sénat qui viennent d'être mis en ligne, la Haute assemblée dispose de 1,7 milliard d'euros de fonds propres. L'an dernier, elle a dégagé un excédent de plus de 4 millions. De quoi faire bien des jaloux !

 

au-courant-de-rien-Mais excellent pour ma future retraite d'enacacique

 

 

Dès l'an prochain, la Cour des comptes va certifier les comptes de l'Assemblée nationale et du Sénat comme elle le fait depuis 2008 pour l'Elysée, a-t-on appris cette semaine.

Elle pourra ainsi constater que les sénateurs disposent d'une confortable "cagnotte" constituée de "fonds propres et de réserves". Au 31 décembre 2012, cette cagnotte se montait à 1,71 milliard d'euros, selon les comptes publiés récemment sur le site du Sénat.
Un montant jamais atteint dans le passé. Un an plus tôt, il était de 1,6 milliard. En face, l'Assemblée nationale joue les petits bras avec seulement 826,7 millions de capitaux propres.

 

 

Par Prof Kuing:  

 

D'où vient cette cagnotte ?

D'abord des excédents budgétaires cumulés d'années en années. Ainsi, 4,1 millions ont été dégagés l'an dernier. Et ensuite des produits de placements de cette manne. Le Sénat a ainsi récolté 140 millions d'euros de revenus financiers l'an dernier.

"Souci d'économies budgétaires"

Au total, le budget du Sénat (hors Musée et jardin du Luxembourg) a atteint l'an dernier 352 millions d'euros. L'Etat, en clair les contribuables, a alimenté ce budget à hauteur de 340 millions. Le reste provient de ressources propres du Sénat.

 

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Mais "dans un souci d'économies budgétaires, le Bureau (du Sénat) issu du renouvellement sénatorial de septembre 2011 a décidé une diminution de 3%, soit 10 008 000 euros, de la dotation demandée à l'Etat par le Sénat pour l'exercice 2012", peut-on lire dans le rapport d'information de la Commission chargée du contrôle des comptes de la Haute assemblée, composée de sénateurs des différents groupes politiques.

Depuis des années, les gouvernements successifs souhaitent récupérer une partie de cette cagnotte pour réduire le déficit de l'Etat. Les sénateurs, eux, ne l'entendent pas de cette oreille. Ils estiment que ces fonds propres garantissent les caisses de retraites des sénateurs et des fonctionnaires du Palais du Luxembourg.

 

Par Patrick Coquidé

Source: BFMTV
La cagnotte du Sénat atteint 1,7 milliard d'euros

L'or une fois chassé de la circulation par la politique, les politiciens émirent l'affirmation que l'étalon-or avait fait faillite

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Dans les années qui précédèrent la guerre mondiale, presque tous les pays possédaient l'étalon-or.

 

 

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Le terme : étalon-or signifie que l'unité monétaire consiste en un certain poids d'or qui est fixé par la loi. Les pièces d'or frappées par les établissements d'État, conformément à la parité légale, sont seules considérées comme monnaie principale. Elles seules ont un pouvoir libératoire illimité : c'est-à-dire qu'un débiteur ne peut se libérer de ses dettes qu'à l'aide de cette monnaie. Pour les besoins des menus paiements de la vie quotidienne, il existe, en outre, des monnaies divisionnaires en argent, nickel, bronze, etc. Mais ces monnaies divisionnaires n'ont qu'un pouvoir libératoire limité. Nul créancier n'est obligé de les accepter en paiement au-delà d'une certaine quotité fixée par la loi. Les monnaies divisionnaires sont frappées uniquement pour le compte de l'État, en quantités que la loi détermine directement ou indirectement. En revanche, la frappe de la monnaie-or est libre.

Partout ou l'étalon-or est en usage, les billets de banque sont en tous temps convertibles en monnaie-or, sur simple demande de leurs détenteurs. Ceci a pour effet de rendre impossible la dévaluation des billets de banque par rapport à l'or. Il s'ensuit qu'on peut définir l'étalon-or comme un système où la valeur de l'or en unités monétaires est fixée par la loi. L'étalon-or a vu le jour en Angleterre, au 18e siècle, et presque tous les pays l'adoptèrent au cours du 19e siècle. L'or devint ainsi l'étalon international.


L'or n'a pas de valeur stable. Il s'ensuit que le pouvoir d'achat de la monnaie-or est variable. Car l'immutabilité du pouvoir d'achat est inconcevable dans un monde qui n'est pas tout à fait figé, c'est-à-dire mort. On peut, toutefois, affirmer que la valeur de l'or est sujette à de moindres fluctuations que la valeur d'autres biens. Mais il ne faut pas, pour cela, s'imaginer que sa valeur soit immuable.

Par rapport à la monnaie libre, c'est-à-dire à une monnaie dont la valeur n'est pas liée à celle d'un métal précieux, l'étalon-or a ce grand avantage d'affranchir le pouvoir d'achat de l'influence des fluctuations politiques. En ce qui concerne les transactions commerciales et financières avec l'étranger, il a l'incomparable avantage de fixer la valeur des échanges monétaires entre les différents pays. Les devises nationales ne varient que légèrement entre deux cotes qui sont à peu près immuables et fixées pour chaque devise par rapport à chacune des autres : ce sont les gold points, les points d'or d'entrée ou de sortie.

 

 

L'abandon de l'étalon-or n'a pas été causé par le déchaînement des éléments, ou par des catastrophes qu'il n'était pas au pouvoir de l'homme de détourner. Son abandon n'est pas une conséquence directe de la Grande Guerre et des transformations politiques de l'après-guerre. L'étalon-or s'est effondré, parce que les gouvernements, les parlements et l'opinion publique ne désiraient plus le maintenir.

La guerre, et puis la malheureuse politique d'après-guerre ont considérablement enflé les dépenses publiques. Ces dépenses auraient pu être entièrement couvertes, soit par l'augmentation des impôts, soit par l'émission d'emprunts. Car, de toutes manières, ce que l'État dépense ne peut être pris que de deux sources : des revenus ou du capital des citoyens. Un troisième moyen n'existe pas. Ce que l'État dépense en trop doit être fourni par les citoyens, qui réduisent leurs dépenses ou entament leur fortune. C'est là une vérité élémentaire et facile à saisir, bien que certaines gens aient de la peine à l'admettre.

Dans le cas où gouvernement et parlement sont, d'une part, trop faibles pour limiter les dépenses, et que, de l'autre, ils reculent devant l'impopularité de nouveaux impôts, et si, enfin, ils ne peuvent contracter d'emprunt, alors ils recourent à la troisième solution, qui est l'inflation. L'État émet lui-même du papier-monnaie, ou bien il oblige la Banque nationale à lui consentir un emprunt, par une émission supplémentaire de billets de banque. Ces billets ont cours forcé ; la Banque est relevée de l'obligation de les échanger sur demande contre de la monnaie-or.

L'inflation n'est pas un moyen de couvrir définitivement les besoins accrus. L'État a, par exemple, besoin de canons. Ces canons doivent être fabriqués, et les matières premières et la main-d'œuvre dont on a besoin pour la fabrication doivent être récupérés sur les citoyens, et pour cela distraites d'autres emplois. Une émission supplémentaire de billets ne peut produire des biens réels. Quand l'État recourt à l'émission de papier-monnaie, c'est aux citoyens qu'en réalité il les demande. Les voies par lesquelles on amène les citoyens à sacrifier une partie de leur revenu ou de leur capital à l'État diffèrent, quand il s'agit d'inflation, de ceux employés en cas d'impôts supplémentaires ou d'emprunt. Mais toujours et dans tous les cas, ce sont les citoyens qui paient l'écot, et nullement l'État, ou quelque pouvoir mystérieux et magique.

Lorsque, pour couvrir ses besoins accrus, l'État, devenu acheteur, jette sur le marché ses billets nouvellement imprimés, il fait monter les prix des biens et de la main-d'œuvre dont il besoin. Les prix de ces biens et de cette main-d'œuvre augmentent ; mais les prix des autres biens et de la main-d'œuvre non requis par l'État restent tout d'abord stationnaires. Ils ne commencent à monter que lorsque, eux aussi, voient la demande monter. Tous ceux dont les revenus augmentent du fait des commandes de l'État — en cas d'armements, les entrepreneurs et les ouvriers des industries d'armement — font, à leur tour, monter les prix par la demande accrue des marchandises qu'ils désirent acheter. L'augmentation des prix se poursuit ainsi, de groupe en groupe, jusqu'à ce que, finalement, elle s'étend à tous les prix et tous les salaires.

Du fait que l'augmentation des prix résultant de l'inflation n'atteint pas du même coup toutes les marchandises et toutes les catégories de travailleurs, découlent toutes ses conséquences sociales, ainsi que les avantages qu'en retire le Trésor. Car, tant que cette hausse des prix n'a pas accompli son périple complet à travers toute l'économie, elle nuit à tous ceux qui ne peuvent retirer que les prix anciens des marchandises qu'ils ont à offrir, cependant que, pour les marchandises et pour la main-d'œuvre dont ils ont besoin, ils ont à payer les nouveaux prix augmentés. Ce sont ces couches de la population qui paient l'écot : ce qu'ils consomment en moins ou distraient de leur fortune enrichit les autres.

Ces effets de l'inflation sur les prix s'étendent indifféremment à tous les domaines, et quel que soit l'emploi de l'argent ainsi obtenu. Même lorsque ces sommes ne restent pas improductives, comme c'est le cas lorsqu'elles servent à acheter des armes, leur effet sur le mouvement des prix reste le même.

On voit ce qu'il faut penser du recours à l'inflation — avouée ou déguisée — lorsqu'il s'agit de couvrir les dépenses publiques, ou d'encourager l'activité industrielle par l'abaissement du taux d'escompte et l'élargissement du crédit.

 

 

La multiplication de la monnaie-papier a pour conséquences sa dépréciation par rapport à l'or, par rapport aux marchandises, à la main-d'œuvre, et aussi par rapport à l'argent étranger. La Banque n'étant plus tenue d'échanger les billets contre de l'or, et la quantité des billets de banque augmentant, leur valeur par rapport à l'or décroît. Comme les prix montent à l'intérieur du pays, alors qu'ils restent les mêmes à l'étranger, il s'ensuit que le prix de l'argent étranger doit également monter à l'intérieur du pays.

Les lois du pays se cramponnent néanmoins à la fiction que la valeur de la monnaie nationale n'a pas changé. Ils reconnaissent à la monnaie-papier dépréciée le même pouvoir libératoire qu'à la monnaie-or dont la valeur est supérieure sur le marché. Celui qui a une dette de cent francs a le droit de s'en libérer indifféremment par le versement de cinq pièces de vingt francs en or, ou par le versement de cent francs en monnaie-papier. Il va de soit que le débiteur choisira le mode de paiement qui lui est le plus avantageux et donnera du papier et non de l'or. Il en résulte que l'or disparaît de la circulation. Quiconque a de l'or le garde, ou cherche à l'échanger là où il en obtient davantage que la valeur nominale en monnaie-papier. Des deux monnaies en concurrence, « la pire chasse la bonne ». Cependant, n'oublions pas que cela n'est possible que parce que les gouvernements imposent à la monnaie inférieure qu'ils ont créée le même pouvoir libératoire qu'à la bonne monnaie.

 

 

L'or une fois chassé de la circulation par la politique, les politiciens émirent l'affirmation que l'étalon-or avait fait faillite et que, pour cette raison, il était impossible d'y retourner. Tantôt ils donnent comme raison que la production d'or est insuffisante, ce qui provoquerait une forte baisse des prix, en cas de retour à l'étalon-or. Et tantôt ils affirment que la production d'or est si considérable qu'un retour à l'étalon-or entraînerait une hausse des prix considérable. Enfin, l'on soutient en outre, qu'avant de songer à restaurer l'étalon-or, il faudrait rétablir des conditions normales dans la vie économique.

Tous ces arguments sont sans valeur. L'ordre ne sera rétabli dans la vie économique que lorsque le désordre monétaire aura pris fin, grâce au retour à l'étalon-or. Rien ne serait plus simple. Pour que l'étalon-or fonctionne à nouveau sans accrocs, il suffit que les gouvernements s'abstiennent à l'avenir de toute tentative de couvrir une partie du déficit par de nouvelles émissions de monnaie-papier, ou de stimuler artificiellement l'activité économique par un élargissement du crédit. Tout pays, qu'il soit pauvre ou riche, fortement armé ou sans moyens de défense, peut rétablir et maintenir l'étalon-or « orthodoxe » (qualificatif qu'on applique aujourd'hui à l'étalon-or), pourvu qu'il le veuille. Et cela indépendamment de sa situation budgétaire, du bilan du commerce extérieur, des dettes contractées à l'étranger, ou encore des ressources à l'intérieur du pays. Une seule chose est indispensable : qu'on renonce à des mesures vaines qui, dans le cours des événements, ne font qu'ébranler le système monétaire.


Ce ne sont pas les faits qui empêchent le retour à l'étalon-or : ce sont des doctrines erronées, soutenues par l'opinion publique. Pour amener le rétablissement de l'étalon-or, il faut que l'opinion publique, et les gouvernements à sa suite, renoncent aux conceptions qui les dominent aujourd'hui. Pour qu'un pays puisse maintenir son étalon-or, il n'y a rien d'autre à faire qu'à renoncer aux procédés dont on use actuellement. Les règles indispensables au maintien de l'étalon-or les suivantes :


1)En aucun cas la machine à imprimer ne doit servir—directement ou indirectement — à couvrir les dépenses publiques. Toutes les dépenses publiques doivent être couvertes par les impôts ou les emprunts que les citoyens consentent à distraire de leurs économies.


2)La Banque d'émission doit, en tous temps, et immédiatement, convertir les billets émis par elle, au taux de la parité or légale. Et pour être en état de le faire, elle doit éviter de baisser artificiellement le taux de l'escompte par l'élargissement du crédit.


Tant que les peuples ne seront pas disposés à appliquer rigoureusement ces principes, ils ne cesseront pas de souffrir de troubles monétaires. Il est insensé d'appliquer aux fluctuations monétaires les termes empruntés au vocabulaire militaire. Il n'y a pas de bataille du franc, ni d'attaque du franc, ni de défense du franc. Il n'y a que deux politiques monétaires : celle qui ne veut pas avilir la monnaie, et celle qui entraîne l'abaissement du pouvoir d'achat de l'unité monétaire. La faillite de l'étalon-or est la conséquence d'une certaine politique monétaire et non l'œuvre des spéculateurs, ni la conséquence d'une fatalité à laquelle on ne peut se dérober ; elle n'est pas non plus assimilable à une bataille perdue.

Une bonne partie de l'opinion publique et beaucoup d'hommes d'État sont d'avis que l'inflation et toutes les conséquences qu'elle entraîne sont préférables au maintien de l'étalon-or — ou, du moins, que c'est un moindre mal. Cette opinion est erronée. Mais, du moment qu'on la fait sienne, il ne faut pas s'étonner si, infailliblement, les conséquences de l'inflation se produisent.

 

 

Ce serait dépasser les limites de cet article que d'énumérer tous les arguments produits par les partisans de l'inflation et d'en démontrer l'inanité. On l'a, du reste, fait si souvent, que, pour se renseigner, il suffit de recourir aux nombreux ouvrages qui traitent de la question.

Nous n'insisterons que sur un des aspects du problème, et cela parce qu'on lui accorde généralement une attention insuffisante.

L'inflation nuit au créancier et favorise le débiteur. Mais —choses surprenante — l'opinion publique croit y voir un avantage des classes pauvres au détriment des riches. Mais l'opinion que les riches sont les créanciers et que les pauvres sont les débiteurs est démentie par les conditions sociales actuelles. Les grandes fortunes sont généralement investies en actions, entreprises, maisons ou terrains. Mais les modestes fortunes de la classe moyenne consistent généralement en créances. Les économies des ouvriers et des intellectuels sont déposées dans les banques et les caisses d'épargne, ou servent à l'achat d'obligations. Les moins favorisés deviennent ainsi les créanciers des plus riches, à qui appartiennent les entreprises, maisons et terrains endettés. La destruction de la valeur des créances n'est donc pas un avantage pour les pauvres, mais, au contraire, un préjudice.

La stabilité sociale d'un État industriel moderne a pour fondement la possibilité pour chacun d'économiser et de jouir de ses économies. Si, par l'inflation, on frustre les épargnants du fruit de leurs épargnes, on sape les bases de l'équilibre social. Même si, du point de vue économique, l'inflation n'était pas si désastreuse, elle devrait être combattue par tout homme d'État, à cause de ses répercussions sociales.Elle prolétarise les classes moyennes et les jette dans les partis extrêmes. C'est dans les rangs des classes dont l'inflation a englouti l'avoir que les amateurs de coups de force recrutent leurs troupes.

Recourir à l'inflation pour surmonter des difficultés passagères équivaut à brûler ses meubles pour se chauffer.

 

 

par Ludwig von Mises

Source:Or et inflation

 

Publié (en français) dans Aujourd'hui, première année, numéro 4, daté du 15 février 1938, pp. 153-161.

Incroyable ces économistes keynésiens, ils occultent les dérives et commandements des Etats!!

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En bon disciple de l’économiste anglais John Maynard Keynes, Michel Santi milite pour que la dépense publique puisse être mise au service de l’économie. Et tant pis pour les déficits !

 

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« L’intervention de l’État pourrait se faire par des prises de participation dans des entreprises pour les aider, par des investissements dans des projets d’avenir…»

 

 

Pour retrouver de la croissance, les pays occidentaux devront innover. Mais, pourl'économiste Michel Santi, la finance les en empêche en tuant l'outil de production et, parextension, le capitalisme de papa...

 

Notre avenir et notre prospérité dépendent del'innovation, mais celle-ci n'intéresse quasiment plus personne au sein de nos sociétésoccidentales. Les Etats-Unis eux-mêmes, qui furent le modèle suprême envié par le mondeentier, dont les inventions et créations contribuèrent à améliorer l'existence de centaines demillions de personnes, se retrouvent depuis quelques années à la traîne en termesd'innovation. Une étude de la " Information Technology & Innovation Foundation " les placedésormais effectivement au quatrième rang derrière de très petits pays comme Singapour ou laFinlande. Pire encore puisque, sur les 10 dernières années, ils sont avant-derniers (d'unelongue liste) pour la progression de leur innovation, juste devant la dernière de la classeglobale qu'est l'Italie ! Une récente étude de l'OCDE constate par ailleurs que les Etats-Unisne fabriquent guère plus de produits de pointe, et qu'ils se retrouvent aujourd'hui largementdistancés par des nations ayant fortement investi dans la recherche, dans l'éducation, et qui nesouffrent pas d'une inégalité des revenus aussi choquante qu'aux USA.

 

 

Et en attendant, par Prof Kuing:  

10 milliards d'euros, c'est ce qu'il faut rajouter aux 200 milliards d'euros que les contribuables européens ont déjà prêté aux Grecs qui bien sûr ne rembourseront jamais.

 


Finance folle
De fait, les fondamentaux qui caractérisent une économie dite « traditionnelle « ont étéamplement bouleversés, tant aux USA que dans la majeure partie des nations européennes.
C'est en effet une inversion des valeurs qui a progressivement - mais sûrement - nonseulement privé l'appareil de production des investissements qui y étaient canalisés, et quipermettaient naguère d'améliorer tant les conditions de travail des salariés que la qualité desproduits manufacturés. C'est, en outre, un flux inverse de liquidités que les entreprises ontsubi puisque les capitaux en ont même été extraits, sachant que cette déprédation et que cetassèchement de l'outil de travail se déroulent aujourd'hui selon une ampleur proprement« industrielle » ! L'inventivité et l'initiative des entreprises se sont effectivement effacéesdevant l'efficience de la finance qui a littéralement pompé des capitaux indispensables à larecherche, à la technologie, à la formation depuis la quasi-totalité des secteurs productifs.


Intérêts vitaux sacrifiés
Que celles et ceux qui sont toujours persuadés aujourd'hui que les financiers se bornent à fairede l'argent avec de l'argent reviennent à la réalité. Car tant le système financier que sesexploitants (qualifiés révérencieusement d' "investisseurs") s'enrichissent sur le dos de ceuxqui conçoivent et qui produisent nos biens d'équipement et nos produits industrialisés. En yregardant d'un (tout petit) peu plus près, il est aisé de constater que l'hypertrophie de lafinance et de ses profits tout aussi démesurés qu'indécents se sont concrétisés en foulant auxpieds les revenus des pauvres et de la classe moyenne, comme la qualité de nos emplois. Bref,c'est les intérêts vitaux de la vraie économie qui ont progressivement été sacrifiés à l'autel dela finance, des investisseurs, des spéculateurs, du court-terme et de leurs bénéfices.

 

 

Ah aux US ils innovent plus bah pourtant pleins d'européens s'y exilent, mon Dieu pourquoi?? Par Prof Kuing:  

Alors qu'en France la création d'entreprises est en berne, aux États-Unis, c'est le plein-emploi, grâce entre autres aux bénéfices de l'exploitation du gaz de schiste.
De jeunes français partent par milliers pour réussir outre-Atlantique même s'ils doivent y vivre clandestinement.

 


Course aux profits
C'est une authentique confiscation des ressources qui a eu lieu : qui a privé les citoyens d'unecroissance stable, qui a empêché l'amélioration de leur niveau de vie, qui a déstabilisél'économie à la faveur de l'implosion répétitive de bulles spéculatives, et qui a soustrait à noséconomies une part substantielle de sa prospérité. Confiscation qui s'est opérée au bénéficeexclusif d'une ingénierie financière ayant engraissé les actionnaires, les directions exécutivesdes grandes entreprises, et bien-sûr les promoteurs et les concepteurs de ces véhiculesd'aliénation, à savoir les financiers. Autant d'acteurs majeurs qui ne sont nullementpréoccupés de l'avenir de notre économie, mais dont les efforts, dont l'initiative et dont lesénergies sont tendus vers la course aux profits, à toujours et à encore plus de profits. Sachantque la voie royale pour y parvenir passe nécessairement par une taxation favorable, par unerégulation laxiste, par des salaires et des bonus élevés, et par toujours moins d'investissementsen faveur de l'éducation et les infrastructures. Saviez-vous que de nos jours - oui en 2013 ! -,la nouvelle maxime de Wall Street et de la City est :

 

"I.B.G.-Y.B.G." ? "I'll Be Gone, You'llBe Gone", soit en français : "je ne serai plus là, vous ne serez plus là",

 

qui signifie trèsclairement que les cataclysmes de demain - inévitables comme conséquence descomportements d'aujourd'hui - ne sont pas leur problème. Les financiers, et tous ceux quigravitent autour d'eux ne seront en effet plus ici…et ce sera à d'autres de gérer les problèmes.
Il va de soi que cette enième version d' "après moi le déluge" se fiche éperdument de stabilitéfinancière, de la classe moyenne, de la qualité de nos emplois, etc…


Le trading a détruit le capitalisme
L'investissement d'antan a aujourd'hui cédé la place au trading, la manipulation des cours enbourse étant quotidienne afin tout à la fois de maximiser les profits sur le court terme, desatisfaire les actionnaires et de gonfler les rémunérations des directions générales. Le"shareholder value", cette posture consistant à privilégier le détenteur de cash - c'est-à-direl'actionnaire - a décimé l'appareil de production, a détruit le capitalisme d'antan, a fabriquédes conglomérats à taille inhumaine exclusivement destinés à optimiser les profits, tout enpiétinant bien-sûr les salariés, les contribuables, la recherche, le développement, laformation… C'est donc la totalité du système d'intermédiation financière qui futprogressivement détourné de sa vocation originelle pour se retrouver en finalité - c'est-à-direaujourd'hui-, entièrement voué et dévoué à transformer nos entreprises en machines à soushautement profitables. Wall Street et ses émules ont dénaturé le paysage industriel, et desaffaires en général, pour les amener à devenir - et à ne devenir que - des opérations hypermargées, c'est-à-dire dont la vocation se réduit exclusivement à la rentabilité, sur le courtterme, de ce capital prompt à se détourner pour aller vers des transactions plus juteuses.

 

Mutiler l'outil de travail
Quelle est, aujourd'hui en 2013, la valeur ajoutée économique d'une entreprise vénérablecomme General Electric, et en quoi contribue-t-elle à l'amélioration de notre vie quotidienne ?
La vérité est que GE (comme tant d'autres) concentre toutes ses énergies et ses ressources afinde réaliser des profits en bourse en lieu et place de créer des produits remarquables, commepar le passé. Ayant dès les années 1980 diversifié ses activités dans les prêts hypothécaires,dans les cartes de crédit et dans le business des activités financières en général, ce secteurdevait très rapidement constituer la moitié de ses bénéfices !


Voler le citoyen ordinaire
Un sondage effectué par Lawrence Mitchell, de la George Washington University, révèleaujourd'hui que 80% des patrons (CEO) des plus importantes entreprises américainesn'hésiteraient pas à « mutiler » leur outil de travail pour satisfaire aux objectifs de rentabilitéfixés par les analystes. La fièvre de la financiarisation devait en effet tout contaminer sur sonpassage : elle devait aliéner toutes les ressources de l'entreprise qui se devait dès lors d'êtreaffamée pour réaliser des bénéfices à court terme. Elle imposait de déréguler les institutionsfinancières qui étaient censées faire prospérer l'économie, elle concentrait toutes les énergiesvitales de l'innovation en faveur de produits financiers toujours plus complexes. De fait,l'innovation majeure consista dès lors à trouver toujours d'autres outils et d'autres moyenspermettant de déposséder - voire de voler - le citoyen ordinaire.


La spéculation a remplacé le travail
Et c'est à partir de ce stade que les dérivés, que les titrisations, que les produits exotiques, quela spéculation et que les bulles spéculatives détrônèrent la valeur travail. Tandis que les CEOdes entreprises américaines gagnaient en moyenne 30 fois plus que le salarié moyen il y atrente ans, cet écart s'est creusé aujourd'hui à … 273 fois ! ( Source : Economic PolicyInstitute ). Nos grands patrons valent-ils vraiment autant ? Nous devons collectivementprendre conscience que les marchés financiers ne créent nulle valeur, et qu'ils doivent êtresubordonnés et placés fermement sous la tutelle de l'économie productive. Car, pourparaphraser Paul Volcker, les distributeurs automatiques de billets (ATM) représentent laseule innovation utile de la finance de ces 20 dernières années !


Par Michel Santi

 

*Michel Santi est un économiste franco-suisse qui conseille des banques centrales de paysémergents. Il est membre du World Economic Forum, de l'IFRI et est membre fondateur del'O.N.G. « Finance Watch ». Il est aussi l'auteur de l'ouvrage "Splendeurs et misères dulibéralisme"

 

Que reste-t-il du capitalisme ?
Source, journal ou site Internet : la tribune
Date :20 août 2013
Auteur : Michel Santi *

 

Pour rappel déjà son livre:

 

Splendeurs et misères du libéralisme

 

Ecrit par un économiste érudit et ancien financier, qui conseille depuis 2005 les banques centrales du Liban, du Paraguay ou d'Indonésie, ce livre est "à ne pas rater" si l'on veut comprendre la crise que nous subissons, et surtout les moyens d'en sortir.

Michel Santi démonte les mécanismes qui ont conduit à la crise de la zone euro, "superflue et parfaitement évitable" si la Banque centrale européenne (BCE) avait joué - ou pu jouer - son rôle de prêteur en dernier ressort des Etats attaqués par la spéculation sur leur dette. "En effet, explique l'auteur, les engagements des banques importantes étant nettement plus massifs que ceux des Etats, il aurait été moins coûteux (pour tout le monde) que la BCE soutienne précocement des Etats - auréolés de légitimité populaire - que tardivement des banques en mains privées." Et derappeler la formule du général américain MacArthur, "les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard".


Pour M. Santi, la séduction de la théorie monétariste - qui fait confiance à l'efficience des marchés pour gérer l'économie et prône par conséquent la réduction du rôle de l'Etat - a fait perdre aux pouvoirs publics leur rôle protecteur en cas de crise.


De plus, la dérégulation des activités financières, justifiée par leur efficience supposée, a permis de créer de nouveaux instruments sophistiqués échappant aux lois, si bien que, sur la planète finance, "la fraude n'est pas une anomalie : elle fait partie intégrante du système, elle en est un des éléments incontournables".


Son diagnostic est clair : l'Etat ne doit pas craindre de s'endetter, si besoin auprès de sa banque centrale, tant que les ménages et les entreprises n'auront pas recommencé à dépenser, à investir, à embaucher pour enclencher une reprise auto-entretenue de l'économie. De plus, ce redémarrage n'aura lieu qu'avec un assainissement et une véritable régulation du secteur financier, afin qu'il prête à l'économie réelle.


LES EXCÉDENTS DES UNS SONT LES DÉFICITS DES AUTRES

Antilibéralisme ? Pas si sûr. En 1997, l'économiste américain Milton Friedman recommandait à la Banque du Japon de racheter de la dette publique quitte à augmenter sa masse monétaire et à retrouver un peu d'inflation. "Aujourd'hui, les prescriptions de Friedman pour remédier aux maux européens seraient identiques", juge M. Santi.


A l'inverse, le remède administré en Europe - rigueur, baisse du coût du travail - vise à imiter le succès allemand à l'export. Mais les excédents des uns sont les déficits des autres, et tous les pays européens ne peuvent en même temps mener cette politique qui mine la consommation en Europe...


L'Allemagne redoute la répétition de l'hyperinflation de 1923 ? En réalité, elle devrait plutôt s'alarmer au souvenir de 1931, où une conjugaison de crise bancaire et d'austérité a plongé le pays dans la déflation, un contexte économique et social sur le terreau duquel le nazisme a pu prospérer et fairebasculer l'Allemagne, l'Europe et le monde dans l'horreur.

Admirateur de l'économiste britannique Keynes, l'auteur plaide donc avec conviction pour une relance coordonnée des investissements publics et privés, pour la préservation de la protection sociale et la revalorisation du travail. Mais cette vision semble loin, encore, des esprits de nombre de responsables européens.

 

Splendeurs et misères du libéralisme, de Michel Santi. L'Harmattan, 2012, 178 pages, 18 euros.

Adrien de Tricornot

 

Source: Le Parti de Gauche

logo place au peuple

Le site du Front de Gauche

 

La crise, ce prétexte pour baisser le coût du travail, mais pas celui du capital


En Hollandie ce qui est consacré Etat républicain (progressiste, égalitariste, émancipateur) a toujours raison.

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Refuser l’objection de conscience face aux réformes sociétales, c’est en revenir au principe totalitaire selon lequel l’État a toujours raison.

 

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Le développement récent des réformes “sociétales” — c’est-à-dire concernant les moeurs, l’éthique, la liberté individuelle, la famille, le couple et les comportements — rend plus légitime encore qu’auparavant un questionnement sur la liberté de conscience et même sur l’objection de conscience. Car tout cela ressort au domaine de l’infiniment discutable, concerne l’intime et les convictions profondes sur ce qu’est un humain, ce qu’il lui faut, ce qu’il doit rechercher.

 

 

Par Prof Kuing:  

Bien que le Hollande Tour n'attire pas les foules, Anna Agalakova, une journaliste russe, visite la ville de Tulle du camarade Hollande.
Une visite guidée qui lui rappelle avec nostalgie les grandes heures de l'URSS, de quoi rendre hommage au communisme qui n'a fait que 100 millions de morts (au doigt mouillé).

 

On peut avoir l’impression que nous sommes justement arrivés au bon moment de l’Histoire pour défendre la liberté de conscience. C’est le nazisme qui en est l’occasion. Voir ces bourreaux qui ont obéi comme des fantassins aveugles à des ordres barbares et qui se trouvaient capables, des dizaines d’années après, de légitimer encore leur allégeance, cela nous a révulsés au point de nous inciter à toujours défendre la conscience individuelle. La hantise du bourreau fidèle aux ordres a même suscité chez nous une méfiance instinctive du côté institutionnel des choses, à ce point que les groupes les plus conformistes se prétendent indépendants d’esprit. Nous vivons à une époque où tout le monde se prend pour Antigone.

Il est donc assez déconcertant de voir les réponses données à ceux qui en appellent à la liberté de conscience, et même à l’objection de conscience, face aux réformes sociétales dont le gouvernement actuel semble s’être fait une spécialité, et particulièrement face au mariage homosexuel. On leur rétorque qu’ils ne sont pas républicains, car allant à l’encontre de l’égalité républicaine, et aussi homophobes, évidemment. Nantis de ces tares rédhibitoires, ils n’ont évidemment pas droit à la décision individuelle, à vrai dire ils n’ont même pas de conscience, puisqu’ils s’opposent à la seule vérité sociopolitique.

 

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Autrement dit, nous retournons subrepticement à ce que le combat antitotalitaire avait réussi à démanteler : le positivisme — c’est-à-dire l’idée selon laquelle l’État a toujours raison, parce qu’il est l’État. Dans notre cas, il faudrait plutôt dire : ce qui est consacré républicain (progressiste, égalitariste, émancipateur) a toujours raison.

 

 

The Exploiters - Moi j'paie plus mes impôts :

http://www.youtube.com/watch?v=zvMadI...

Moi j'paie plus mes impôts
Tant que l'État les jette à l'eau
Tant qu'on nous tient comme des otages
Tant que la dictature fait rage

Moi j'paie plus mes impôts
Tant que l'État les jette à l'eau
Tant qu'on nous dit comment penser
Tant qu'on nous coupe nos libertés

Hypocrite c'est la famille de nos dirigeants
Car à l'école ils étaient assis sur les mêmes bancs
À la récré ils ont pris la France pour décider
Une fois c'est toi un fois c'est moi et entre temps on va s'payer
Pour la vie on se donnera des avantages en nature
Pourquoi pas un salaire, un chauffeur et une voiture
Prions qu'ils restent jeunes et naïfs pour que ça dure
Il ne faut pas qu'ils se réveillent et cassent le mur

Moi j'paie plus mes impôts
Tant que l'État les jette à l'eau
Tant qu'on nous tient comme des otages
Tant que la dictature fait rage

Moi j'paie plus mes impôts
Tant que l'État les jette à l'eau
Tant qu'on nous dit comment penser
Tant qu'on nous coupe nos libertés

Les journalistes et les médias ils n'auront qu'à faire semblant
À leurs têtes on collera ta maitresse ou ton amant
Si certains pensent, se cultivent et se mettent à dériver
Ils seront idiots exclus et bannis pour l'éternité
Les cours de moral civique de politique et d'éthique
Pour implanter et renforcer la pensée unique
C'est bizarre ça m'rappelle vaguement une dictature
Le marteau la faucille et le mur.

Moi j'paie plus mes impôts
Tant que l'État les jette à l'eau
Tant qu'on nous tient comme des otages
Tant que la dictature fait rage

Moi j'paie plus mes impôts
Tant que l'État les jette à l'eau
Tant qu'on nous dit comment penser
Tant qu'on nous coupe nos libertés

 

 

Il faut bien rappeler que la conscience personnelle, celle d’Antigone, celle de l’objection de conscience, représente exactement le contraire du positivisme. Elle présuppose, si elle existe ou plutôt si elle est légitimée (car elle existe même si personne ne la reconnaît), qu’aucune instance supérieure ne peut prétendre avoir toujours raison. Et que le dernier mot, toujours particulier et relatif, revient à la conscience personnelle — ce qui suppose évidemment que l’être humain soit une personne et non un individu programmé par l’État, formaté par l’École.

C’est seulement dans ce cadre que la liberté de conscience existe : si l’idéal républicain, passe au second rang, après la conscience personnelle — autrement dit, si l’on imagine que le progressisme tout-puissant peut être jugé ! Faute de quoi nous en revenons au positivisme, qui était la tare principale des deux totalitarismes, donc du nazisme contre lequel nous ne cessons de lutter.

 

 

 

 

On ne peut pas porter les antifascistes sur le bouclier de la gloire et ne pas permettre aux maires de récuser le mariage gay en leur âme et conscience. Si la conscience d’Antigone existe et si elle doit être révérée, ce n’est pas seulement pour lutter contre le nazisme et contre les dictateurs exotiques. C’est aussi pour juger les croyances de notre République et dénoncer ses excès, ses abandons, ses lois scélérates. La conscience d’Antigone n’est pas un outil qu’on saisit quand cela nous arrange — pour fustiger Papon ou crier haro sur les accusés des tribunaux internationaux, complices de gouvernements criminels. Et qu’on mettrait sous le boisseau, réclamant dès lors l’obéissance absolue, quand cela nous sied — devant l’égalité républicaine, devant la souveraineté de la pensée d’État. Brandir une théorie pour ses adversaires et la décréter inepte dès qu’elle s’applique à soi : c’est la spécialité des imbéciles, et des idéologues.

 

Par Chantal Delsol

Source: Les aléas de la liberté de conscience


Valeurs actuelles

HOLLANDE bat en RETRAITE!!

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François Hollande capitule en rase campagne devant les syndicats de fonctionnaires et ses ministres Touraine et Le Branchu. Les fonctionnaires ne seront pas la variable d’ajustement de la réforme, a déclaré François Hollande. Ce seront les retraités aisés, car... imposables. La seule réforme consistera, une fois encore, à ne faire aucune économie et à augmenter les impôts et cotisations sociales.

 

L’évidence du constat dressé en 2013 – "trop d’impôt tue l’impôt"– n’a toujours pas été comprise.

 

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Hausses de la CSG et de la TVA diminueront le pouvoir d’achat des Français et annihileront tout espoir de retour à la croissance et d’inversion de la courbe du chômage. Quant aux entreprises, une éventuelle augmentation du taux de cotisations ne fera qu’annihiler le CICE !

 

 

Par Prof Kuing: Le gouvernement ne veut pas toucher au fossé abyssal qui existe entre les retraites des fonctionnaires (retraites payées par vos impôts et la dette de vos enfants) et celles des salariés du privé.
L'exemple des infirmières où les fonctionnaires peuvent partir à 57 ans avec une pension de 1500 euros contre 62 ans et une pension de 1300 euros pour le privé.

 

Le Gouvernement cherche 7 milliards d’euros d’économies ! C’est exactement ce que coûte annuellement au budget de l’État la subvention d’équilibre des régimes spéciaux de retraite. Chaque retraité de la SNCF perçoit annuellement en moyenne 10 000 € de plus qu’un retraité du privé. Chaque retraité de la SNCF coûte en moyenne 10 000 € au budget de l’État c’est-à-dire aux contribuables.

 

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La volonté de ne pas instaurer une égalité de tous les Français – pourtant proclamée avec conviction au sujet du mariage pour tous – devant la retraite a donné lieu à une véritable escroquerie intellectuelle.

 

 

 

 

Le système français de retraite par répartition à la Bernard Madoff n'est pas viable, c'est un système de distribution de faux droits qui pénalise les générations futures.
Alain Madelin et Nicolas Mérindol.

 

1) La première consiste à affirmer que les conditions de liquidation ont été alignées entre tous les Français et qu’il ne reste qu’un problème de modalité de calcul des pensions.

Cela est faux. Un fonctionnaire de catégorie sédentaire né en mars 1952 ne peut liquider sa retraite qu’à 60 ans et 9 mois et il doit normalement avoir validé 164 trimestres comme un salarié du privé. Mais pourquoi oublie-t-on de vous dire que s’il lui manque des trimestres, la décote qu’il subira sera de 0,875 % par trimestre manquant au lieu de 1,25 % pour un salarié du privé et, surtout, qu’il pourra accéder automatiquement à la retraite à taux plein à 63 ans et 9 mois au lieu de 65 ans et 9 mois pour un salarié du privé.

 

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Mais tout cela n’est que vétille. Pourquoi vous cache-t-on qu'il existe aussi des fonctionnaires de catégorie active qui bénéficient de privilèges exorbitants en raison de l’extrême pénibilité de leurs fonctions (pour exemple, les instituteurs) ?

 

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Un fonctionnaire de catégorie active né en janvier 1956 pourra partir en retraite à 55 ans. Il subira une décote de 0,75 % par trimestre manquant et pourra prétendre automatiquement au taux plein à l’âge de 57 ans et 9 mois. Un salarié du privé né en janvier 1956 ne pourra partir en retraite qu'à 62 ans. Il subira une décote de 1,25 % et il ne pourra prétendre automatiquement au taux plein qu’à l’âge de 62 ans. Sept ans d’écart pour le droit à prendre sa retraite, quatre ans et trois mois pour le droit au taux plein. Qui ment ? Qui dit la vérité ?

Quant aux régimes spéciaux, le Conseil d’Orientation des Retraites a établi que l’âge moyen de départ en retraite à la RATP était de 54,4 ans et de 55,1 ans contre 62 ans pour les salariés du privé. Qui ment ? Qui dit la vérité ?

 

 

 

Les régimes de retraite des salariés du privé (Agirc et Arrco) sont au bord de la faillite.
Un peu normal quand on sait que l'État a commis un véritable hold-up en piquant 6 milliards d'euros dans les caisses de l'Agirc et de l'Arrco pour les filer aux fonctionnaires.
Quant à la gestion de ces retraites du privé, elle est aux mains de complices de l'État n'ayant aucune légitimité : les syndicats et le Medef.
Le système français est vérolé et à la limite de la corruption généralisée.
Il existe une solution évidente pour sauver les retraites complémentaires : retirer aux partenaires sociaux la gestion des caisses de retraite des privés et couper les subventions publiques aux syndicats et au Medef.
Mais bon, rappelons-nous que le rapport Perruchot a été censuré.
On vous l'a quand même trouvé :
http://www.contrepoints.org/2012/02/1...

Crédit vidéo : Sylvie Collet - La Voie de la Russie - 11 mars 2013 :
http://www.prorussia.tv/Journal-hebdo...

 

2) la seconde a consisté, après avoir fait croire que les règles du jeu étaient identiques, à clamer que malgré des règles de calcul favorisant en l’apparence les fonctionnaires, les taux de remplacement étaient analogues à ceux du privé.

Les fonctionnaires perçoivent 75 % (dans certains cas, 80 %) de leur salaire de 6 derniers mois de carrière. Un taux de remplacement de 75,6 % pour les fonctionnaires ne peut être contesté puisqu’étant d’une logique implacable. Leur salaire étant augmenté de 10 à 15 % juste avant de partir en retraite, le taux de remplacement réel, calculé sur le dernier salaire avant ce "coup de chapeau", dépasse les 80 %.

 

 

Michel Godet sur le poids pour les générations futures du système de retraite par répartition

Crédit vidéo:
itélé le 04/04/2012

 

Mais comment peut-on prétendre que les salariés du privé ont un taux de remplacement de 75 % ? Comment peut-on écrire de telles sottises !

Comment pourrait-on parvenir à un tel taux avec un régime de base qui octroie 45 % (en réel au lieu des 50 % théoriques) du salaire moyen calculé sur les 25 meilleures années, limité au plafond de Sécurité sociale ! Même en ajoutant la retraite servie par l’Arrco, un salarié non ladre ne peut prétendre qu’à un taux de remplacement d’environ 60 %. C’est ce qui ressort de toutes les données du COR, de l’Arrco et de l’Agirc... etc.

Comme personne ne conteste que la retraite moyenne d’un fonctionnaire (23 187 €/an) est de 50 % supérieur à celle d’un salarié du privé (15 373 €), la brillante démonstration de l’égalité des taux de remplacement consisterait à affirmer que les salaires sont, dans la fonction publique, de 50 % supérieurs à ce qu’ils sont dans le privé.

 

 

 

Les fonctionnaires et plus particulièrement ceux des régimes spéciaux touchent des pensions de retraite bien supérieures à celles des travailleurs du privé, tout ça bien entendu payé par les contribuables et les générations futures via la dette.

 

3) La troisième consiste, derrière une apparente défense des fonctionnaires, à défendre surtout les privilèges des hauts fonctionnaires.

De nombreux fonctionnaires perçoivent une rémunération proche du SMIC. Qu’ils perçoivent une retraite de 75 % de leur dernier salaire au lieu de 60 % pour un salarié du privé est l’arbre qui cache la forêt.

Le mode de calcul de la retraite des fonctionnaires est de 75 % du dernier salaire quel que soit le niveau de ce salaire. Dans le privé, le taux de remplacement décroît énormément en fonction du niveau du dernier salaire d’activité. S’il est, en moyenne, de 60 %, il n’est plus que de 40 % pour un cadre ayant commencé sa carrière avec un salaire égal à un plafond (37 032 €) et la terminant avec un salaire égal à 3 fois ce plafond. De moins de 30 % pour un cadre ayant commencé sa carrière avec un salaire égal à un plafond et la terminant avec un salaire égal à 5 fois ce plafond.

 

 

 

Coûteux, inefficaces et sans gouvernance, le système de l'assurance chômage et celui des retraites vont droit dans le mur.

CV: C dans l'air le 29/01/2013

 

Conclusion : on prend les Français pour des imbéciles. Ce déferlement de mensonges ne s’explique que par une volonté de défendre à tout prix une cause indéfendable.

Les Français sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.

Les salariés du privé qui accordent leur confiance aux syndicats supposés défendre les intérêts des travailleurs doivent se révolter : ils sont les premiers dindons de la farce.

Les fonctionnaires doivent aussi prendre conscience que leur régime de retraite soulève l’indignation de tous les Français alors qu'en fait, il ne profite qu’aux mieux rémunérés d’entre eux.

Ce n’est plus une question politique, c’est une question de morale.

Par Philippe Mondin

Créateur d'Expremes.fr

Source: Réforme des retraites : François Hollande capitule devant les syndicats de fonctionnaires et ses ministres

http://lecercle.lesechos.fr

 

 

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Voir aussi le post de H16 du mois de juin en rappel:

Retraites : Marisol Touraine ne veut pas du fonctionnaire-bashing

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Retraite

De Wikiberal:

Position libérale

Les systèmes de capitalisation et de répartition sont très différents : la capitalisation est un système individuel ou collectif de placement, alors que la répartition est forcément un système collectif, sinon collectiviste, de "protection sociale" que ses promoteurs font passer pour une assurance vieillesse (alors que les techniques de l'assurance ne sont en fait jamais employées) ce qui est d'autant plus surprenant que la vieillesse n'est plus un « risque » peu probable, mais un événement à très forte probabilité.

Lorsque la croissance démographique est modérée, le rendement d'un système de retraite par capitalisation est largement supérieur à celui d'un système par répartition. Dans le système par répartition, les cotisations sont en fait analogues à un impôt (proportionnel au revenu) dont les fonds recueillis ne sont pas investis, mais immédiatement redistribués par les organismes de retraite publics ou parapublics (privés avec mission de "service public").

Le système par répartition est proche de ce qu'on appelle la vente pyramidale, où le revenu est basé sur le "recrutement" de nouvelles personnes, et non sur la constitution de droits réels : on vend à prix coûtant un produit futur (la future pension de retraite), qui n'est en fait qu'une simple promesse de ce produit. Ce revenu futur n'est pas officiellement garanti et est constamment révisable. Ce système sacrifie l'avenir au nom de l'immédiat, au nom d'une soi-disant solidarité intergénérationnelle (alors que la "solidarité" est une action volontaire par définition qui n'existe plus lorsqu'elle est rendue obligatoire). Il ne peut fonctionner que si la coercitionétatique s'applique et oblige tout le monde à cotiser (c'est la fonction, dans un certain nombre de pays, des institutions de "sécurité sociale").

Les "solutions" étatiques au phénomène de transition démographique et de vieillissement de la population consistent à diminuer le montant des retraites, augmenter les cotisations ou obliger les salariés à travailler toujours plus longtemps : les victimes sont tantôt les actifs, tantôt les retraités, souvent les deux. De plus, la gestion des retraites tend à être discriminatoire en France, les bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite et les fonctionnaires étant avantagés par rapport aux actifs du secteur privé. Une autre injustice tient au fait qu'avec la répartition, celui qui décède avant sa retraite a cotisé pour rien, ses héritiers n'obtenant rien[2].

L'injustice fondamentale, qui remonte à la mise en place du système par répartition, est que la première génération de retraités qui a bénéficié du système n'a jamais cotisé ; cette "dette cachée", perpétuée par le système, empêche aujourd'hui un passage brutal de la répartition à la capitalisation (le passage, dans le sens inverse, de la capitalisation à la répartition est très facile, et les gouvernements ne se sont jamais privés de mettre en œuvre cette action confiscatoire et de détruire les systèmes individuels qui existaient déjà). On pourrait dire que la spoliation des générations suivantes a été installée dès le début, permettant alors aux politiciens promoteurs du système d'empocher leurs profits sur le marché politique. Afin de corriger ou d'atténuer ce passage " brutal " de la répartition à la capitalisation, il convient de dire que ce passage peut être réalisé et qu'une méthodologie traduisant cette évolution existe et a été appliquée. En effet, des procédures et des élargissements progressifs à toute la population ont été menées, non en France, mais au Chili, dans le cadre de la libéralisation et de la Privatisation de l'Economie, lorsque, entre 1978 et 1980, José Piñeraétait Ministre du Travail et des Retraites.

La seule issue est un passage progressif de la répartition à la capitalisation, avec à terme la suppression de l'obligation de cotiser à un organisme de retraite étatique ou pseudo-étatique :

Passer d'un système de répartition à un système de capitalisation, c'est stimuler le seul véritable moteur de la croissance, à savoir l’épargne. Dans ce système les individus ont en effet intérêt à épargner, c'est-à-dire à accumuler du capital et à créer de la richesse, de manière à subvenir à leurs propres besoins une fois qu'ils ne seront plus en âge de travailler. Dans un système de capitalisation, on ne compte plus sur la générosité obligatoire des autres dans le futur pour subvenir à ses besoins lorsqu'on sera retraité. On compte sur soi-même, et c'est en ce sens que le passage à la capitalisation constitue une véritable révolution morale. Elle représente en effet le retour à la responsabilité individuelle. (Pascal Salin, Libéralisme, 2000)

Pour certains libéraux, une obligation d'épargner pour sa propre retraite devrait être maintenue, tout en permettant aux actifs de choisir leur mode d'épargne ou de cotisation. En France, avec l'abrogation du monopole de la Sécurité Sociale, des organismes de retraite concurrents proposeraient différentes solutions, permettant un choix libre et responsable des individus.

Pour d'autres libéraux et pour les libertariens, au même titre que les cotisations d'assurance maladie ou d'assurance chômage, les cotisations retraite obligatoires constituent tant une spoliation qu'une déresponsabilisation des individus, qui ressortit à un paternalisme méprisant[3]("si on les laisse faire ce qu'ils veulent, ils vont dépenser tout leur revenu et n'épargneront pas pour leurs vieux jours"), les mêmes individus étant cependant jugés assez responsables pour pouvoir voter et influer ainsi sur l'évolution de leur pays.

Par conséquent, les personnes doivent retrouver une liberté de choix totale, ce qui signifie qu'on les laisse préparer leur retraite comme elles l'entendent. Une mauvaise solution serait de décréter que la gestion des retraites soit confiée à l'entreprise dans laquelle travaillent les salariés, celle-ci pouvant alors avoir tendance à placer le fonds de retraite des personnels dans ses propres actions, ce qui engendre un risque énorme pour les salariés concernés (perte à la fois de son emploi et de son épargne en cas de faillite : voir le scandale du fonds de retraite Enron en 2001 aux Etats-Unis). Les moyens éprouvés d'investir à long terme, en diversifiant son risque, ne manquent pas[4] et permettent de se passer avantageusement des "services" de l'État, ou, si on est salarié, des services très "intéressés" de son propre employeur.

Les opposants à la capitalisation soulignent le risque plus élevé de ce type de système (le cas d'Enron est fréquemment cité), en oubliant que la sécurité des placements s'obtient par la diversification (alors que pour Enron le fonds de pension de l'entreprise était investi en actions Enron). Il n'y a aucune raison valable de confier la gestion de sa retraite à son propre employeur ou à un fonds de pension unique, il est capital que la liberté de choix et de gestion appartienne à chacun. Dans ce contexte, l'offre peut être très large, qu'elle soit à but lucratif ou non : assurances, organismes financiers, mutuelles, associations, etc., sans compter la solidarité familiale, qui a toujours été historiquement la vraie solidarité intergénérationnelle (par le don, l'héritage, la mise en commun). Dans les cas de retraite de capitalisation problématiques constatés par le passé, il est trop facile d'accuser le marché quand justement ce marché n'a pas pu fonctionner librement du fait de contraintes étatiques particulières.

Exemples de calculs pour comparer répartition et capitalisation

Le Rapport de la Révolution bleue sur les freins à la croissance présente un exemple d'estimation des rendements comparés des systèmes : « Prenons l’exemple d’un jeune âgé de 25 ans qui touche 1.200 euros net par mois, ce qui correspond à 1.900 euros pour l’entreprise en tenant compte des cotisations salariales et patronales afférentes à la santé et la retraite. On lui prélève 700 euros par mois soit 8.400 par an. Si ces 8.400 euros lui étaient reversés, il pourrait souscrire une assurance maladie (1.400 euros par an) et placer chaque année 7.000 euros pendant 40 ans au taux de 4%. A l’age de 65 ans, il aurait un capital de 725.000 euros qui lui rapporterait 29.000 euros par an, soit une retraite mensuelle de 2.417 euros par mois, sans entamer le capital transmissible à ses héritiers. Avec le régime de répartition actuel, il touchera au mieux 750 euros et ne laissera rien à ses enfants. »

Autre calcul (fourni par les retraites par répartition, un luxe inabordable) : un salarié moyen du privé percevant 1950 euros nets par mois (salaire moyen du privé), percevra une retraite par répartition équivalente à 70% de son salaire brut d'activité. Régime général et régimes complémentaires confondus, il disposera de 1750 euros bruts mensuels. S'il avait pu capitaliser en actions les 8000 euros qu'il est contraint de verser chaque année à l'assurance vieillesse, il disposerait d'un capital supérieur à 1,8 millions d'euros en quarante ans, ce qui lui fournirait un revenu mensuel de 3000 euros par mois, sans même entamer son capital.

Un calcul purement mathématique permet de comparer répartition et capitalisation[5]. Les hypothèses sont les suivantes :

  • deux salariés commencent leur carrière en même temps, à l'âge de 20 ans ;
  • leur carrière dure 40 ans, après quoi ils bénéficient de 20 ans de retraite ;
  • leurs conditions sont identiques d’un point de vue salarial : leur salaire de départ est de 2000 €, et chaque année il est augmenté de 2 % ;
  • le premier salarié a un régime de retraite entièrement par répartition : il cotise pour sa retraite à hauteur de 25 % de son salaire ;
  • le second a un régime de retraite entièrement par capitalisation : il cotise pour sa retraite à hauteur de 25 % de son salaire, et cet argent est investi dans un fonds d’épargne étatique qui garantit des intérêts composés annuels de 3 % par an (les intérêts sont incorporés au capital chaque année).

Le calcul donne les résultats suivants à l'arrivée de la retraite :

  • le salaire du premier passera de 4329 € à 1500 € ("taux de remplacement" de 34 %, dans l'hypothèse très optimiste où il récupère en allocations retraite l'équivalent des montants cotisés) ;
  • le salaire du second passera de 4329 € à 2635 € (taux de remplacement de 60 % pour la capitalisation).

La répartition équivaut en réalité à un placement à taux zéro ! Même avec un taux d'intérêt des placements qui serait de 1 % par an la capitalisation est supérieure.

L'origine pétainiste des retraites par répartition en France

C'est un décret-loi de l'État français du 14 mars 1941 qui "réforme" l'assurance-vieillesse pour imposer le système de la répartition à la place du système de la capitalisation, en créant une allocation aux vieux travailleurs salariés (AVTS), indépendante des "cotisations versées". Les fonds des caisses vieillesse privées (20 milliards de francs de l'époque) sont confisqués (ils deviennent inutiles dans le cadre de la répartition et permettent de financer immédiatement l'allocation).

Les prétextes n'ont pas manqué à l'époque : les fonds des systèmes par capitalisation auraient été laminés par l'inflation et la crise économique des années 1930, les redistribuer tout de suite était donc affaire de "justice" ; la retraite des vieux avec interdiction pour eux de travailler permettait prétendument de lutter contre le chômage des jeunes et des adultes d'âge moyen.

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le général de Gaulle entérine les choix de Vichy, et ce seront Francis Netter et Pierre Laroque, deux anciens conseillers de René Belin (le syndicaliste CGT rallié au pétainisme, ministre de 1940 à 1942, auteur de la loi du 14 mars 1941), qui mettront en place la Sécurité socialeà la Libération.

Ce "dépouillement des générations futures", comme le dira Alfred Fabre-Luce, a depuis été avalisé par tous les hommes politiques français au pouvoir depuis sa mise en place en 1941. Il faut dire qu'il présente de nombreux avantages pour les politiciens, notamment celui de mettre la population sous la dépendance de l'État, seul capable de financer les déficits des régimes, seul décideur du montant des retraites versées (par fixation de la valeur du point de retraite) et seul garant des retraites futures puisque seule la coercitionétatique oblige les jeunes à cotiser pour les moins jeunes (se révolter contre l'État serait donc mettre en péril le versement des retraites qui nous sont "dues").

L'État ne prend d'ailleurs aucun risque : il dirige les systèmes de retraites du secteur privé (comme ceux du secteur public) mais ne s'est jamais engagé à leur paiement (les organismes de retraite sont par nature privés). La faillite de ces systèmes ne saurait en rien le concerner et il trouvera toujours, le temps venu, le moyen de se défausser de sa responsabilité sur le marché, la conjoncture, les délocalisations, le dumping fiscal, etc., et venir comme le chevalier blanc "sauver les retraites" (au prix de nouvelles ponctions et potions amères). Une étude, au sujet de l'origine pétainiste de la retraite par répartition, en France, a été, récemment, réalisée par Philippe Simonnot. Il fait état, effectivement, de la Crise des retraites : le cadavre de Pétain bouge encore !

 

 

La lettre de Charlie Hebdo au Pdt du Conseil Français du Culte Musulman

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Monsieur Moussaoui,

La Publication du Numéro de "Charlie Hebdo" représentant Mahomet vient de donner lieu une fois encore à des Représailles lamentables de la part d'individus décidément bien peu éclairés que, au titre de Président du C.F.C.M, vous avez le Devoir de canaliser .

 

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Dans "Le Monde" paru ce Mercredi vous affirmez ne pas voir de lien entre les Elections en Tunisie et en Libye et l'Outrage caricatural nous rappelant tant bien que mal ce qu'est la Charia, ou tout au moins sa partie la plus spectaculaire pour le Citoyen Français de base peu au fait de ce qui se passe sur son Sol.
Je vous tiens pour quelqu'un d'intelligent et de cultivé. Vous devez donc savoir qu'en France la Caricature est une Tradition trés ancienne et un Art très prisé, qu'aucun Sujet n'y échappe et surtout pas un Sujet d'Actualité, et l'Instauration de la Charia sur un Sol resté longtemps Laïc est un Sujet suffisamment grave et inquiétant pour ne pas faillir à la Règle. La Charia, l'Islam, n'ont pas à faire exception à cette Règle.

- La Charia est un Système archaïque fondé il y a 14 Siècles, profondément odieux, sexiste, rétrograde, discriminant et antidémocratique.
- Dénoncer ce Système par la Caricature est un Procédé visant à en montrer toute l'Abjection.
- Condamner la Charia, Monsieur, est un Acte de Salubrité Publique nécessaire à la Démocratie dont vous profitez puisque c'est en France que vous vivez en toute Liberté.
- Jouiriez-vous de la même Liberté au Maroc ?
- J'en doute fort, sinon comment expliquer la Présence aussi énorme de Marocains abandonnant le Maroc pour la France ?
- C'est bien que l'air y est plus doux et plus libre ici.
- Cette Charia, prônée par Le Coran et faisant Partie intégrante de l'Islam (le Coran est la Base de l'Islam, l'Islamisme n'en étant que sonExpression la plus spectaculairement virulente), il est hautement souhaitable de s'en inquiéter, d'autant qu'une bonne partie de ceux qui ont permis ce désastre antidémocratique vivent sur notre Sol et que des Elus « dhimmis » comme les nomme votre Dogme, appellent de leurs voix le Droit de ces Promoteurs Chariamistes de se présenter à des Elections avec les Conséquences terribles qu'on imagine.

- Vous déclarez que « Pour les Musulmans, le simple fait de caricaturer le Prophète est, en soi, inacceptable et blessant ».
Blessant, je le conçois, mais inacceptable ?

-- Ce qui est inacceptable, c'est d'Interdire le Divorce,
"y compris en France."
-- Ce qui est inacceptable, c'est d'Autoriser la Polygamie,
"y compris en France."
-- Ce qui est inacceptable, c'est de Considérer que la Femme est inférieure à l'homme,
" y compris en France."
-- Ce qui est inacceptable, c'est d'Enfermer les Femmes sous des Linceuls noirs,
"y compris en France" .
-- Ce qui est inacceptable, c'est de Refuser à la Femme d'épouser l'homme de son choix, pour lui faire épouser celui que sa famille a choisi pour elle, > >
"y compris en France."
-- Ce qui est inacceptable, c'est qu'il existe un «Conseil Européen de la Recherche et de la Fatwa décrétant les Fatwas ayant pour vocation d'être appliquées en France»
En France, Aucune Loi ne punit le Blasphème, comme l'a d'ailleurs démontré la récente Affaire du Coran brûlé, et qui a vu la relaxe de l'Incendiaire.

En conséquence, en France, Monsieur Moussaoui, il est permis de brûler un Coran si on le souhaite, et de caricaturer et de se moquer d'un Prophète, fût-il le vôtre.
Les différentes Manifestations Hostiles à cette Publication de Charlie Hebdo n'ont pas manqué de fleurir sur les Forums,certains insultant copieusement les Français, d'autres réclamant à grands cris des caricatures de « juifs de 40 », ce qui semble assez loin de votre souhait d'un «désaccord exprimé dans le Respect des Lois et de l'Intégrité des personnes »

Vous devriez d'ailleurs rappeler à vos Coreligionnaires si bienveillants et aimants envers les Citoyens qui les accueillent,que la Fête de l'Aïd el-Adha qu'ils vont fêter dans quelques jours est un vibrant Hommage à Abraham, un Juif ! ! !

A mon avis, certains doivent ignorer ce Détail au vu du niveau intellectuel remarquablement bas de leurs Commentaires.

Dans votre interview, une phrase m'interpelle tout particulièrement :
«Dans le même temps, ils doivent accepter et comprendre que dans nos Sociétés le Rapport au sacré n'est pas le même pour tous».
J'aimerais savoir de quelle Société vous parlez ?
Est-ce la Société Musulmane ?
Est-ce la Société Française ?
Est-ce la Société Marocaine ?
Si c'est la Société Marocaine , c'est que vous ne vous sentez pas Français.
Si c'est la Société Musulmane , c'est que vous ne vous sentez pas Démocrate
et si c'est la Société Française , je vous rappelle qu'elle n'a aucun Rapport au Sacré puisque séparée du Religieux, depuis qu'une célèbre Loi de 1905 en a décidé ainsi, ce que manifestement, malgré votre Récente Naturalisation, vous ne semblez pas avoir encore bien intégré.

D'ailleurs, dans votre Document répertoriant les différents Abattoirs pour l'Aïd, vous illustrez parfaitement la difficulté que vous etvos Coreligionnaires avez à vous considérer comme des Citoyens Français à part entière puisque vous adressez vos voeux aux«Musulmans de France» et non pas aux Musulmans Français .
Je vous invite donc, Vous et vos Coreligionnaires «de France», à vous interroger sur votre Rôle dans notre Société Française, sur votre capacité à adhérer à nos Valeurs Laïques et Démocratiques, et sur votre capacité à pratiquer l'Auto-Dérision ;car décidément , je vous trouve très coincés du turban.

J'attends avec impatience, votre Rapport sur les Actes Islamophobes que vous avez recensés, et ne manquerai pas de compiler de mon côté, les Actes Francophobes que je me ferai un plaisir de vous transmettre à mon tour.

Par ailleurs, en cherchant (vainement) vos Coordonnées, je tombe à l'instant sur un Article du site c.f.c.m.t.v, particulièrement insultant pour les Citoyens Français.


Je suis très choquée par les Relents de Xénophobie de cet Article dans lequel il est question de la France qualifiée de «Républiquemalade et satanisée», de «protection bienveillante d'un Pouvoir Occulte, «qui trouve toute sa Jouissance dans le Spectacle du malheur d'une frange indésirée de sa Population», de «la France victime de son arrogance et de son orgueil ».


En tant que Représentant des Musulmans en France, vous seriez bien inspiré de veiller à ce que le Pays qui vous accueille, et quivous a accepté comme Citoyen, ne soit pas insulté et trainé dans la boue par votre Communauté, car si la Loi sur le Blasphèmen'existe pas, la Loi sur la Diffamation existe bel et bien.

Je vous prierai donc de faire en sorte, que cet article injurieux soit rectifié, afin de ne pas créer davantage de tensions.


Veuillez agréer, Monsieur Moussaoui, mes salutations définitivement laïques.

 

Charlie - Hebdo

 

Source: http://fr.gloria.tv/?media=335943

 

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l'attentat à l'époque contre C-H

 

Par ailleurs dans l'actualité il se dit: 

1) - Le magazine français Charlie Hebdo semble avoir une nouvelle stratégie pour augmenter le chiffre de ses ventes, tirer à boulets rouges sur l’islam ! 

Cependant, il faut dire que ce n’est pas la première fois que Charlie Hebdo s’en prend à l’islam pour augmenter son chiffre d’affaires, il récidive, cette fois-ci en commentant le coup d’Etat égyptien et la situation chaotique que vivent les égyptiens. Ludique et satirique, Charlie Hebo attire et se vend facilement, seul hic, il abuse du Coran, le livre saint des musulmans pour se vendre, ça c’est moins classe…

(source: http://directinfo.webmanagercenter.com/2013/07/10/charlie-hebdo-insulte-lislam/)

La suite de l’article sur Baya.tn

 

2) - "Charlie Hebdo" insulte l’Islam (encore une fois)

3) - Source: Le message de l'islam


 
 

Dans un pays où l’intégrisme laïcard a tous les droits, le blasphème est autorisé malgré le fait qu’il choque une partie de la population.

Sous couvert de liberté d’expression, « Charlo Hebdo » s’attaque aux différentes croyances des français et encore et toujours à l’islam tout spécialement.

La satire de la religion musulmane lui permet de tripler ses ventes comme avec le numéro du 19 septembre dernier caricaturant le prophète Mohammed.

C’est avec un grand dégoût que nous découvrons son nouveau torchon. Par respect, nous avons masqué le caractère blasphématoire du dessin.

Malgré tout, nous appelons les musulmans au calme et à l’intelligence. Il n’est pas nécessaire d’épiloguer sur ce ramassis d’insanités.

Nous transmettons l’information dans le seul but d’avertir la communauté afin que chacun puisse réfléchir à une réponse efficace et astucieuse.

La révolution de 1789, analyse d'A. BENAJAM (réseau Voltaire)

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Pourquoi les idées de 1789 sont elles perpétuellement attaquées ?

 

 

Nous assistons en ce moment à des attaques venant de tous horizons contre les idées qui ont présidé à la Révolution Française de 1789, attaques provenant également malheureusement de ceux se réclamant bruyamment des luttes sociales.

 

Pourquoi ces attaques aujourd'hui inhabituelles ? La réponse se trouve dans l'accélération de la dégénérescence du système, dans l'accroissement des mécontentements et en corollaire de la multiplication des tentatives de détournement du mouvement social sur des voies de garage. Un certain nombre d'intellectuels se sont ainsi lancés dans la grande bataille du dénigrement de 1789 et de la période historique précédente dite « des lumières » contribuant ainsi à dénaturer l'idée républicaine et à freiner le nouveau processus émancipateur en émergence ; irresponsabilité, méconnaissance historique ou travail de commande ?

 

L'idée républicaine française avec l'apport de la laïcité est évidemment intolérable pour les puissances financières et militaires qui dominent le monde car elle assure la primauté de la nation sur le tyran et de la loi sur l'arbitraire. Pour ces puissances et leurs différentes marionnettes il convient d'une part, de vider ces idées fondatrices de notre nation de tout sens mais également d’œuvrer à leur déconsidération.


Le Réseau Voltaire France ou International possède pour objet, inscrit dans ses statuts, de défendre les principes qui ont présidé à la révolution française de 1789, principes résumés par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.


89 constitution1

La défense perpétuelle du concept républicain révolutionnaire français a conduit naturellement le Réseau Voltaire vers la lutte acharnée contre l'impérialisme. Ainsi, le Réseau Voltaire fut historiquement le premier mouvement dissident contestant la mainmise de l'impérialisme anglo-saxon sur le monde après l'effondrement de l'URSS et du mouvement communiste international.

 

Le Réseau Voltaire agit en défendant ce qui est issu des principes républicains français, c'est à dire le respect du droit international et de la souveraineté des nations acceptés par tous, mais violés par l'impérialisme au nom d'un pseudo droit d'ingérence qu'il s'est lui même attribué. Cependant, l'impérialisme est bien obligé de faire attention à ce que ce pseudo droit d'ingérence puisse avoir la couleur de la légalité.


La légalité.

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Montesqiueu

 

La légalité est bien le maître mot, les principes légaux furent magistralement édictés par Montesquieu considéré à juste titre comme le père fondateur des idées qui seront reprises par les dirigeants révolutionnaires de 1789. L'autre corpus d'idées fondamentales provient de Jean Jacques Rousseau qui édicta lui un certain nombre de principes concernant la souveraineté du peuple et de la nation comme le rappelle l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Quand à Voltaire, son héritage ne concerne que la liberté d'expression et il est moins fondamental que l'apport de Montesquieu et Rousseau.

 

La souveraineté et le contrat social.

rousseau

Rousseau.

 


Peut on dire que cet apport révolutionnaire provient de la philosophie dite des «Lumières»?http://fr.wikipedia.org/wiki/LumiC3%A8res_%28philosophie%29

 

D'abord ce que l'on appelle « les Lumières » n'est pas un mouvement philosophique typiquement français, il concerne l'ensemble du monde occidental de l'Europe et de l'Amérique, l'objectif de ce mouvement se voulant progressiste n'est pas à proprement parlé révolutionnaire. On attribue d'ailleurs à ce mouvement philosophique dit des lumières une vertu bien surdimensionnée par rapport aux différents mouvements intellectuels ayant marqué l'Europe occidentale et la France. Par exemple, le mouvement philosophique parisien du 12ème siècle dit scolastique initié par Pierre Abélard eu des conséquences historiques bien plus importantes et pourtant méconnues.


Les idées de Montesquieu et Rousseau peuvent elles être rattachées à ce mouvement dit des "lumières"?


Oui mais seulement en appendice, ces idées ne sont certainement pas  le cœur des « lumières ».

 

Les idées de Montesquieu et Rousseau sont elles à l'origine de la révolution française de 1789?

 

Certainement non, les parisiens qui ont pris la bastille n'avaient pas pour la plus part lu ces auteurs.

Cependant ces idées accaparées par un certain nombre de dirigeants révolutionnaires ont permis de donner une ossature statutaire à la révolution française notamment par la rédaction de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen mis en annexe des statuts et de l'association Réseau Voltaire France.

 

Le-peuple-en-1789.jpg

Le peuple supporte le clergé et la noblesse;


On peut dire sans se tromper que ces idées de primauté de la loi ,égale pour tous, et de souveraineté de la nation étaient largement dans l'air et que, si Montesquieu et Rousseau n'avaient pas existé, elles auraient vu le jour chez d'autres auteurs.

Le peuple français, à la fin du 18ème siècle était exaspéré; la noblesse s'était largement déconsidérée depuis un siècle avec ses exorbitants privilèges n'étant justifiés par rien d'autre qu'une naissance, cela paraissait absurde pour la masse du peuple qui en plus souffrait de misère et de famines récurrentes.

Déjà Louis XIV à la fin de son règne était particulièrement impopulaire son catafalque allant de Paris à Saint Denis fut couvert de crachats et d’immondices. Les dragonnades particulières à ce règne c'est à dire les exactions de militaires tournées contre le peuple ont laissé des traces jusque dans le langage d'aujourd'hui. Puis ce 18ème siècle a vu se développer plusieurs scandales défrayant la chronique, la noblesse oisive et parasite n'était plus respectée et son pouvoir était injustifié.


 

La révolution française ne fut elle accomplie qu'au seul bénéfice des bourgeois, compris comme possesseurs de moyens de production. ?

 

Ici nous devons faire face à la critique marxiste de « révolution bourgeoise ».

La révolution française de 1789 fut accomplie par le peuple français; bourgeois et prolétaires compris, l'objectif était avant tout l'abolition des privilèges, l'égalité devant la loi et la souveraineté de la nation remplaçant celle d'un monarque de droit divin.

Ces objectifs se suffisaient à eux seuls, ils étaient à cette époque révolutionnaires et le demeurent encore. L'abolition des privilèges la nuit du 4 août 1789 fut un moment crucial pour cette révolution.


La révolution française édicta un certain nombre de principes permettant à une nation de composer un intérêt général national c'est à dire un système ou s’élabore en permanence un compromis entre les intérêts divers, compromis scellant un contrat social, ce contrat social pouvant évoluer en permanence suivant en cela la lutte des classes.

La révolution française n'était en rien une révolution socialiste, les principes du socialisme suite aux travaux plus tard de Karl Marx, furent essentiellement édictés par Lénine, ces principes nient absolument qu'il puisse exister un intérêt général mais cherchent à établir la dictature d'une classe sur l'autre en l’occurrence celle du prolétariat sur la bourgeoisie afin d'éteindre à terme la lutte des classes et comme d'après la doxa marxiste la lutte des classe est le moteur de l'histoire on aboutirait à la fin de l'histoire.

Ceci est une formidable utopie d'ailleurs partagée aujourd'hui par l'impérialisme (Francis Fukuyama).

 

Les principes du socialisme dit « scientifiques » sont contradictoires d'avec les principes républicains. Ces principes appliqués en URSS et dans d'autres pays sous dépendance soviétique n'ont rien donné d'autre que de la misère en supprimant toute initiative et justement toute lutte de classe pouvant assurer un quelconque dynamisme social.


Révolution républicaine et révolution socialiste sont profondément contradictoires. La révolution française ne fut pas égalitariste, mais devait assurer l'égalité des citoyens devant la loi et organiser pour chacun la liberté. La liberté des uns s'arrête là ou commence celle des autres comme l'a écrit Jean Jacques Rousseau. Cette liberté doit s'organiser par le respect de la loi tout en laissant à chacun la liberté d'entreprendre et d'avoir une activité économique ou culturelle encadrée cette loi.

 

La révolution française fut elle une révolution « libérale » ?

 

Il faut d'abord s'entendre sur ce terme mis à toutes les sauces. Aujourd'hui les gauchistes ont réussi à faire accepter ce terme comme synonyme de capitalisme ce qui est étymologiquement faux et permet de brouiller le débat. Le capitalisme est l'action d'accumuler du capital, l'idéologie politique libérale est d'accorder le maximum de liberté au maximum d'individus, on voit que ces deux termes n'ont rien à voir entre eux. Le capitalisme qui tend naturellement vers le monopolisme, l'étatisme et l'impérialisme ne peut tendre qu'à restreindre les libertés et donc a être parfaitement contradictoire d'avec le libéralisme.

Les gauchistes adversaires résolus des libertés individuelles ont réussi avec cette confusion à prétendre que la liberté, valeur positive serait identique au capitalisme, valeur négative et qu'il conviendrait donc de restreindre les libertés individuelles pour assurer une égalité d'état entre les individus. Seule, une société totalitaire peut prétendre assurer une liberté d'état égalitaire entre les individus et on en revient à la grande utopie de la fin de l'histoire partagée à la fois par les marxistes et l'impérialisme.

 

La révolution républicaine s'oppose à ces deux monstruosités car elle permet à chaque individu d'avoir sa propre liberté de création, d'association, de coalition dans tous les domaines sociaux culturels et économiques assurant ainsi un progrès social. Ce dynamisme perpétuel, générant uneenthalpie sociale ordonnatrice s'oppose à l'entropie dégénérative qui fut visible avec le socialisme réel soviétique et maintenant avec l'impérialisme en stade ultime.

 

Les idées de la révolution française définissent ainsi un libéralisme politique s'opposant au libéralisme économique anglo-saxon ou « free trade ». L'un le libéralisme économique établissant une pseudo loi naturelle entre offre et demande s'oppose à la loi formelle républicaine identique pour tous protégeant les libertés individuelles des citoyens et assurant le développement d'une économie au service de la nation et de l'intérêt général et non au service d'intérêts particuliers pouvant s'y opposer.

 

Encore une objection courante ; certains auteurs reliés aux « Lumières » comme Voltaire et Rousseau furent des salauds dans leur vie privée, il est inutile de rentrer dans le détail car il y a à différencier trois choses bien distinctes : le jugement que chacun peut porter sur la vie privée de ces hommes d'après ses propres critères moraux, leurs écrits avec les concepts qu'ils ont pu générer et enfin ce qu'en ont fait les promoteurs de la révolution française après leur mort, ces auteurs n'ayant jamais été des dirigeants révolutionnaires.

Seul le troisième cas est intéressant pour les républicains, quand une idéologie devient une pratique sociales révolutionnaire les auteurs des écrits permettant l’émergence de cette idéologie ne peuvent que s'effacer, la révolution populaire qui en est issue ne leur appartenant pas.

 

 

Les idées de 1789 sont elles maçonniques ?

 

La Franc-maçonnerie au 18ème siècle a permis à certains opposants à la tyrannie de droit divin de se rencontrer et d'échanger des idées clandestinement dans certaines loges maçonniques et ce à l’abri de la police royale. La franc-maçonnerie divisées en obédiences et loges diverses et variées a supporté de multiples idées très souvent contradictoires. Il est vrai que beaucoup des dirigeants révolutionnaires étaient franc-maçons, mais ou est le problème ? Il n'y a pas d'idéologie proprement maçonnique, les franc-maçons républicains français ne professant pas du tout les mêmes idées que les franc-maçons anglo-saxons.

Ce qui importe ce sont les idées républicaines et non ceux qui les supportent ou font mine de les supporter.


 

Quel est le poids de la révolution française dans le monde ?

 

Ce poids est énorme et l'on peut parler d'idéologie française. Cette idéologie fondée sur la légalité, la nation ensemble exhaustif des citoyens, l'appartenance formelle et légale à une nation définissant une nationalité, un droit international fondé sur la reconnaissance mutuelle, l'esprit des lois formelles, tout ce qui n'est pas interdit par la loi est permis.

Toutes les nations aujourd'hui sans exclusives existent selon les principes français de la révolution de 1789. La Société des Nations puis Organisation des Nations Unies avec sa charte qui s'oppose à l'ingérence sont également issues de l'idéologie française.

Seuls aujourd'hui les anglo-saxons continuent à s'opposer à cette idéologie en définissant une nation en dehors de son aspect formel et en gardant l'ancienne définition anté-révolutionnaire de communauté de langue de culture et d'histoire. Cette définition archaïque de la nation permet toutes les interprétations sur l'appartenance puisque celles-ci sont particulièrement subjectives, elle permet ainsi de flatter de pseudo identités fondées sur des critères multiples et ridicules comme les tabous alimentaires ou la religion. Cette définition archaïque et anglo-saxonne de la nation permet à l'impérialisme de vouloir procéder à la balkanisation des états-nations en petites unités ethniques opposées les unes aux autres et que l'on peut aisément soumettre. L'état légal, l'état-nation avec son propre corpus de loi est bien une invention française celui-ci s'oppose à la mondialisation impérialiste sans autre loi que celle du plus fort.

L'idéologie française s'oppose bien à l'idéologie anglo-saxonne

 

 

La « ripoublique » actuelle répond elle aux principes de 1789 ?

 

Il suffit de comparer l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen pour répondre non.

 

Cet article 3 dit : « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément ».


La souveraineté française appartient aujourd'hui aux USA par le pacte atlantique et à l'Union Européenne soumise aux USA par les différents traités scélérats de Maasstricht de Lisbonne et autres. La nation c'est à dire l'ensemble des citoyens français n'exerce plus la souveraineté alors que le point primordial de cette révolution de 1789 concernait justement l'exercice de cette souveraineté arrachée au despotisme.

Les politiciens qui « gouvernent » la France pour le compte de l'impérialisme anglo-saxon en se soumettant sans broncher au moindre de ses désires méritent effectivement le titre infamant de « ripoux » mais ce qu'ils donnent à voir n'a rien de républicain.

 

La révolution française de 1789 a édicté un certain nombre de principes qui au fil du temps furent édulcorés, abandonnés retournés, on peut constater que 1789 est inachevé et que ses principes fondamentaux restent encore à appliquer c'est la raison pour laquelle une nouvelle révolution française s'avère maintenant nécessaire.

 

Alors ceux qui s'attaquent aux principes de 1789 non seulement s'attaquent à la France et son idéologie historique véritable joyau donné au monde mais ils s'attaquent également aux intérêts des peuples ayant accaparé cette idéologie fondamentale permettant le « vivre ensemble » en bonne intelligence. Ce faisant ils désarment ces peuples face à l'impérialisme mondialiste.

 

 

NB. Pour bien assimiler et comprendre l'intérêt que représente l'idéologie française il convient de lire aussi les liens se rapportant à d'autres articles plus explicites sur des aspects particuliers.
La compréhension de l'histoire et de la politique est complexe et ne peut se résumer par des slogans ou des caricatures, il faut donc se donner la peine de puiser profondément dans la connaissance pour comprendre de manière à engager la lutte à bon escient.

 

Par Alain BENAJAM

Source: http://www.alain-benajam.com

En Hollandie tout le monde il est beau tout le monde il est content; Royale?

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Les richesses du pays sont monopolisées par l'État et des syndicats au service de ceux qui ont un emploi. Une double caractéristique qui nous coûte cher.

 

 

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L'économie française a deux caractéristiques très particulières. Tout d'abord, le poids très élevé des dépenses publiques, supérieur en 2013 à 56 % du produit intérieur brut. Cela signifie que 56 % du revenu national passe par les mains de l'État, des collectivités locales, du système public de santé. Ensuite, le fait que le marché du travail n'est absolument pas concurrentiel : les hausses du salaire réel ne répondent pas du tout aux évolutions du chômage, de la profitabilité, de la compétitivité-coût. Cela vient de ce que la France a des syndicats d'insiders : les syndicats ont comme objectif essentiel d'accroître la rémunération des salariés qui ont pu conserver un emploi, pas de ramener les chômeurs à l'emploi ou d'améliorer la situation macroéconomique.

La quasi-totalité du revenu du pays passe donc en France soit par les mains de l'État soit par les mains de syndicats d'insiders, d'où notre appellation de "pays communiste".

 

 

 

Par Prof Kuing:  

Le FMI recommande à la France d'arrêter avec l'austérité et donc de réduire les impôts ainsi que les dépenses publiques.
La France est passée de l'autre côté de la courbe de Laffer : certains impôts augmentés rapportent moins à l'État qu'avant leur augmentation.
La France doit aussi arrêter avec les gaspillages d'argent public et modifier son administration en réduisant sa voilure.

 

Protecteur à court terme, ravageur à long terme

À court terme, cette situation est très stabilisante. En cas de choc défavorable (recul du commerce mondial, crise financière ou bancaire...), d'une part, les dépenses publiques de très grande taille jouent normalement un rôle contracyclique (en tout cas pas procyclique) ; d'autre part, l'absence de recul du salaire réel évite que la perte d'activité soit amplifiée par le recul de la demande des ménages. L'économie française, protégée par le poids de l'État et par l'inertie des salaires réels, ne peut donc pas connaître de crise violente, de recul brutal de l'activité à court terme, comme cela a été le cas dans les pays où le poids de l'État est plus faible et les salaires réels plus flexibles (États-Unis, Espagne, par exemple).

Mais cet avantage de court terme se transforme en un handicap majeur à long terme. Le poids très élevé de l'État (des dépenses publiques) conduit à une pression fiscale très élevée (plus de 46 % du PIB), en particulier avec des cotisations sociales des entreprises beaucoup plus importantes que dans les autres pays (12 % du PIB contre 7 % en moyenne). Cela a un effet négatif bien documenté sur l'emploi, augmente le chômage structurel ; il impose aussi de canaliser une partie importante de l'épargne vers le financement de l'État, par l'intermédiaire des compagnies d'assurances, des banques. Cela se fait au détriment du financement de l'investissement des entreprises, donc de la croissance potentielle.

 

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Euhh!!!   Mais tout va pour le mieux...

 

L'aversion pour le risque

La rigidité des salaires réels a aussi des effets structurels très défavorables : les hausses du chômage ne font pas baisser le coût du travail, ce qui aiderait à créer davantage d'emplois. La profitabilité des entreprises recule depuis 2000 sans qu'aucune force de rappel intervienne et elle est aujourd'hui la plus faible de tous les pays de la zone euro ; la dégradation de la compétitivité ne se corrige pas, à la différence de ce qu'on vient d'observer en Espagne, par exemple. Cela explique la hausse du chômage structurel, les pertes de parts de marché à l'exportation, l'insuffisance de l'investissement, en particulier en nouvelles technologies, donc l'incapacité à monter en gamme.

 

 

 

Ils sont entrepreneurs, jeunes créateurs et préfèrent quitter cette France qui les déteste tant.

Article :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/20...

Crédit vidéo:
Envoyé Spécial - France 2 le 31/01/2013

 

 

La structure de l'économie française reflète donc probablement la forte aversion pour le risque des Français eux-mêmes : poids élevé des dépenses publiques, des interventions de l'État ; caractère non cyclique des salaires.

Cette aversion pour le risque a des conséquences attendues, on l'a vu : stabilité de la croissance à court terme plus forte que dans les autres pays ; en contrepartie, croissance à long terme plus faible que dans les autres pays. Le besoin de sécurité (avec les distorsions fiscales, la canalisation de l'épargne vers l'État, l'absence de mécanisme qui corrige le chômage ou les pertes de profitabilité et de compétitivité) est bien coûteux en croissance de long terme.

 

Par PATRICK ARTUS

Source: Artus : la France, dernier pays communiste !
Le Point.fr

RATP l'invraisemblable: La fraude est l’antichambre de l’insubordination

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Jean-Paul Gourévitch était l’invité de Radio Notre-Dame le 5 juin 2013 pour parler de la fraude dans les transports en commun.

 

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La confusion des chiffres

Selon le site Capital.fr, la fraude, les agressions et le vandalisme coûtent chaque année plus de deux milliards d’euros à la SNCF et aux compagnies de transports publics. Selon la RATP, le taux de fraude sur son réseau était, en 2008, de 3 % dans le métro et le RER et de 9 % dans les bus. Claude-Marie Vadrot dans le numéro du 17 janvier 2011 du magazine Politis, qui dit tenir ses informations des élus Verts de Paris et de la Région Ile-de-France et qui milite pour la gratuité des transports, donne des chiffres très différents : « Une fraude qui atteint 80 % pour une partie des bus de la région parisienne et 30 % dans le métro parisien ». Qui croire?

 

 

 

Par Prof Kuing: Les services publics en France coûtent très cher au contribuable pour une faible efficacité.
La France a le record de dépense publique (par habitant) au monde mais les Français n'en ont pas pour leur argent, la qualité des services publics n'étant pas au rendez-vous.
Cette inefficacité est aussi un formidable gâchis de capital humain qui n'est pas utilisé du côté des fonctionnaires.
Il existe tout de même un service public très efficace en France : la direction des impôts, qui est la plus performante et la plus créative au monde.

http://yoananda.wordpress.com/2013/02...

 

La SNCF lutte contre la fraude

La SNCF reconnaît que 10 à 20 % de ses recettes lui échappent. Une étude commandée par le comité d’entreprise des cheminots PACA au cabinet Transversales indique qu’un voyageur sur cinq de cette région est en situation irrégulière (contre environ 11 % pour la moyenne nationale) et que seuls 15 % des PV (8 % selon d’autres estimations) donnent lieu à un recouvrement. Soit une perte de plus de 20 millions d’euros. Malgré la tenue d’« assises contre la fraude » et les primes ou cadeaux versés aux contrôleurs dans le cadre de « challenges anti-fraude », l’entreprise admet qu’elle n’est pas outillée en cas d’affluence importante et de trajets courts pour lutter contre une fraude très organisée. Le guide du zonard révèle une vingtaine de techniques pour se soustraire aux contrôles et « gruger la SNCF ». Il y a quelques années, des affiches sur les panneaux des gares expliquaient que la fraude coûtait annuellement 600 millions d’euros à la SNCF. Une campagne coûteuse – alors que la Cour des comptes a épinglé l’entreprise pour avoir dépensé 13 % de ses investissements de 2010 en communication – et dont l’efficacité est difficilement mesurable. Pour les rares contrôleurs qui ont accepté de s’exprimer, la fraude dans les TGV est environ de 5 %, et celle des TER dépasse très souvent les 30 %. Pour la combattre et lutter contre les agressions, la SNCF a entrepris de mettre en place des contrôles à l’entrée sur quelques lignes de TGV. Elle envisage d’autre part de consacrer, en 2013, 170 millions d’euros pour recruter et former des agents chargés de lutter contre les incivilités perpétrées par des « bandes de jeunes » et dont des exemples récents à Grigny ou dans les TER du Sud-Est ont montré la réalité.

 

 

 

 

La RATP camoufle la fraude

A la différence de la SNCF qui, en communiquant sur la fraude appelle ses usagers à la responsabilité, la RATP (sollicitée par Jean-Paul Gourévitch pendant plus d’un mois) a clairement fait savoir que sa direction ne souhaitait plus s’exprimer sur le sujet. A la lumière des chiffres exposés ci-après, on comprend pourquoi. En 2011, la RATP a transporté 3,111 millions de voyageurs (3,058 en 2010 et 3,096 en 2012). Elle se glorifie d’un chiffre d’affaires de 4,983 milliards d’euros ( 4,570 en 2010 ; 5,2 en 2012) et d’un résultat net de 264 millions surtout dû à sa filiale RATP-Développement qui opère à l’international. Elle envisage d’investir chaque année en Ile-de-France 1,6 milliard d’euros. La RATP exploite le métro, les bus et tramways, les RER et Orlyval. Selon ses comptes financiers 2011, ses recettes brutes voyageurs étaient de 2,139 milliards d’euros (2,044 en 2010). On trouvera ci-après l’analyse par titres de transport telle qu’elle apparaît dans son bilan financier. Bref une entreprise-vitrine qui s’affiche comme saine et en progression constante. La réalité est bien différente.

 

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Rappelez-vous un Président de la Répoublik, çà donne l'exemple! cool....Normal!!

 

 2,5 milliards d’euros minimum … payés par les contribuables

Passons sur les erreurs de calcul et de présentation. Par exemple, le total des billets 2011 ne correspond pas à l’addition des items. Les forfaits ST et CST doivent être retranchés des Navigo dans le résultat des titres mensuels et hebdos mais additionnés pour atteindre le bilan final. D’autre part, la hausse du chiffre d’affaires (+ 4,61 %) reste inférieure au multiplicateur de l’augmentation du nombre de voyageurs (+1,7 %) et de celle des tarifs (+3 %). Ce que devrait gagner la RATP est moins que ce qu’elle gagne en réalité. Mais surtout la comparaison du nombre de voyageurs transportés et des recettes montre l’ampleur de la fraude. En juillet 2011, le coût du ticket unité était de 1,70 € celui du carnet de dix tickets de 12,50 € et pour les forfaits Navigo, par exemple en zone 1-3, le forfait mensuel coûtait 80,30 €, le forfait hebdomadaire 24,50 € et le forfait année 818,40 €. Selon les calculs de Jean-Paul Gourévitch, qui, d’une part, tiennent compte de la longueur de certains trajets, et d’autre part de la décote due au transport des enfants, des scolaires, des seniors, aux abonnements et réductions, le coût moyen d’un voyage est de 1,50 €. La RATP aurait dû engranger des recettes voyageurs de 3,111 x 1,5 = 4,666 milliards d’euros. Elle n’en a encaissé que 2,139. La différence est de 2,527 milliards d’euros soit 54 % de ses recettes. Ce différentiel n’est pas totalement imputable à la fraude même s’il faudrait ajouter à celle-ci une partie des conséquences liées : les agressions physiques et verbales subies par les personnels, les arrêts de travail, frais d’hospitalisation et dépressions des conducteurs suite aux injures et aux caillassages, les dégradations de matériel. Ce déficit des recettes est dû aussi au fait que certains ne paient pas puisque les collectivités territoriales (c’est-à-dire les contribuables) leur financent tout ou partie du voyage. Il y a aujourd’hui environ cinq millions de ménages fiscaux imposés en Ile-de-France qui paient chacun en moyenne 500 € pour le financement du trafic voyageurs RATP.

Des contrôles impossibles ou inefficaces

On notera que la RATP dispose de plus de 2000 agents de contrôle si l’on cumule le Service Contrôle Client (SCC), les agents du groupe de protection et de sécurisation des réseaux, les équipes Contrôle Sécurisation Assistance. Ces agents opèrent par brigades de cinq personnes en moyenne, qui contrôlent par heure environ 250 personnes. Sur la base de 8 heures de travail effectif, 800000 personnes devraient être contrôlées, c’est-à-dire près de 10 % des 8,5 millions d’usagers quotidiens de la RATP. En moyenne, chaque passager devrait donc être contrôlé une fois tous les dix jours. Il n’en est rien. J’avais témoigné dans Immigration la fracture légale (Le Pré aux Clercs,1998) avoir effectué 144 voyages sans contrôle sur l’autobus 91 qui dessert les gares de Montparnasse, de Lyon et d’Austerlitz. Ce bus comporte trois entrées, et, en raison des vols répétés, il est appelé par certains usagers « le bus de la dépouille ». J’ai recommencé le décompte en 2008 mais arrêté après avoir dénombré 400 voyages faits sans aucun contrôle. Par ailleurs, chaque Parisien peut constater à quel point les contrôleurs sont très peu présents le matin et le soir dans des bus souvent bondés, ainsi que le week-end (sauf le samedi matin), pour éviter les incidents. Pourtant, les avertissements foisonnent sur les panneaux lumineux défilants (« Je monte, je valide », « La non-validation est une infraction ») et sur ceux affichés à l’intérieur des véhicules expliquant que valider est « obligatoire », « indispensable » et « un geste très simple » ou  que la non-validtion du Pass Navigo vous coûte cinq euros. Ces campagnes de publicité ne rapportent qu’à ceux qui les ont conçues. Le coût des pénalités est dérisoire et la plupart des PV ne sont pas récupérés.

Qui fraude? La RATP ne communique aucune statistique sur ce point. Comme elle ne peut plus la combattre, elle préfère la cacher. Avec un certain succès puisque les journalistes d’investigation si prompts à s’emparer des « affaires » délaissent à peu près totalement ce domaine. A quand une commission d’enquête parlementaire ou un rapport de la Cour des comptes ?
Au-delà de l’aspect financier, le problème est sociétal. En montrant que la fraude est un sport sans risques, la RATP encourage la transgression des plus jeunes, montre que la loi est un concept creux, et favorise les comportements déviants. La fraude est l’antichambre de l’insubordination.

 

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L’essayiste Jean-Paul Gourévitch, auteur de plusieurs études pour Contribuables Associés, se penche pour Les Dossiers du Contribuable sur le coût de la fraude dans les transports.

Ce texte rédigé par Jean-Paul Gourévitch est un extrait issu de « La France de la fraude », numéro de juin/juillet 2013 des Dossiers du Contribuable. Vous pouvez consulter en ligne le sommaire du numéro et commander le Dossier en ligne.

Consulter, commandez les publications en ligne.

 

Via Benoîte TASSIN benoite-taffin-contribuables-associes-m6

Source:

Contribuables Associés Logo

 

 

 

Rappel: Fraudes du comité d’entreprise de la RATP: les faits par Contrepoints

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Les définitions fondamentales de l'abrogation des monopoles

De Wikiberal:

L'objet de cette étude visera à analyser les différentes formes des différentes abrogations des monopoles, qui se sont produits depuis le Traité de Rome, en 1957, et depuis notamment l'Acte Unique, en 1986. En effet, l'Acte Unique consistant en la réalisation d'un Marché Unique, depuis 1986, date de l'Acte Unique, de nombreuses directives européennes ont libéralisé (ou privatisé) et mis en concurrence, soit de façon complête ou totale, soit de façon incomplètes ou partielles, les organisations ou structures socio-économiques étatiques (ou soumises, alors, aux monopoles étatiques) avec les entreprises privées, et ce, dans n'importe quel secteur ou domaine de l'activité socio-économique et financière. Ce qui différencie une abrogation complête ou totale d'une abrogation incomplète ou partielle, c'est le degré d'évaluation du caractère étatique de ces monopoles des infastructures, mises en jeu. Si ces structures peuvent être totalement privatisées et mises en concurrence, alors l'abrogation sera complête ou totale, sinon ce sera une abrogation incomplète ou partielle .

Il sera analysé, en fait, les deux principales définitions de l'abrogation des monopoles, c'est-à-dire :

  • Les abrogations complêtes ou totales des monopoles
  • Les abrogations incomplètes ou partielles des monopoles

Ces études ne porteront que sur ces différentes abrogations, en tenant compte du contexte de l'état réel des pratiques juridiques, politiques et socio-économiques, alors en vigueur, dans les États-Nations.

Les abrogations complêtes ou totales des monopoles

On appelle abrogation complête des monopoles une abrogation visant à libéraliser totalement les structures socio-économiques, de telle sorte que la concurrence soit la variable véritable des nouvelles relations socio-économiques .

C'est le cas, notamment, pour les abrogations suivantes :

  • Abrogation du monopole de la Sécurité Sociale. Ce sont les directives européennes 92/49/CEE, 92/50/CEE et 92/96/CEE qui ont abrogé le monopole de la Sécurité Sociale, aussi bien dans le domaine de l'assurance maladie que dans le domaine de la retraite, au regard du Droit Européen, qui a précisé le champ d'application de la libéralisation, de la privatisation et de la mise en concurrence, seulement, dans le domaine de l'assurance maladie et de la retraite. Cependant, si le volet Assurance Maladie et le volet Retraite ont été libéralisés, par les directives européennes 92/49/CEE, 92/50/CEE et 92/96/CEE, il n'en n'est pas du tout de même concernant le volet Naissance :

En effet, il existe un monopole étatique concernant les naissances, et ce, à deux titres contradictoires, apparemment, mais qui participent à l'appauvrissement général :

  • Le premier titre concerne l'avortement, qui est remboursé par la Sécurité Sociale, avec le poste imputé de l'assurance maladie et où on ne demande jamais l'avis des personnes en ce qui concerne les cotisations pour ce type de remboursement (autrement dit, même si on est opposé à l'avortement, on est obligé de cotiser, en vue desdits remboursements). Or, fondamentalement, l'avortement, à raison de 200 000 avortements par an, et ce, depuis 30 ans, a eu pour effet, d'aggraver, à terme, cette inversion démographique entre les actifs et les inactifs décrite par l'éminent Michel Godet, dans son ouvrage " Le choc de 2006 ".
  • Le deuxième titre concerne la CAF (Caisse d'Allocation Familiale) où l'on oblige les personnes à cotiser pour la naissance dans d'autres familles, alors que la naissance ne doit regarder que la famille concernée. Or, la CAF, relève du régime Légal Étatique, au sens des États-Nations et non au sens Européen, et ce quel que soit l'État-Nation considéré .

Il est très fortement regrettable que les directives européennes, abrogeant le monopole de la Sécurité Sociale, dans les domaines de l'Assurance Maladie et de la Retraite, n'ont pas pour autant abrogé le monopole dans le domaine de la Naissance . Si bien que, si les tenants du monopole de la Sécurité Sociale maintiennent leur position, c'est parce que l'on sait que si le domaine de la Naissance est " libéralisé ", voire " privatisé ", alors cela signifie que le système entier de la protection sociale ne pourra plus être un tel monopole . Autrement, si le monopole de la Sécurité Sociale est " maintenu ", c'est uniquement pour des raisons idéologiques, liées à l'avortement, adressée, principalement aux populations européennes, et de la CAF, adressée aux populations allogènes, afin de remplacer une population par une autre, et ce, au travers du système de l'assistanat, de la spoliation contre les uns et de la répartition pour d'autres, et l'on sait, pertinemment, que l'on vole de l'argent aux mêmes personnes, pour les redistribuer aux autres, dont on sait l'identité.

Ce qui aboutit, effectivement à un appauvrissement suplémentaire, en raison du fait que l'on est obligé de payer très cher pour deux choses contradictoires (avortement et CAF ), apparemment, et pour lesquelles on ne nous a pas demandé notre avis, et en ce qui concerne la destination des sommes ainsi spoliées .

Il faudrait savoir s'il est possible de s'adresser à la Commission de Bruxelles ou à la Cour Européenne de Justice, afin, justement, de " libéraliser " ou de " privatiser " le domaine de la Naissance, en vue de l'abrogation totale et complête du monopole de la Sécurité Sociale. Tant qu'il existera un domaine étatique de la protection sociale, cette abrogation du monopole de la Sécurité Sociale, ne sera que partielle ou incomplète. Autrement dit, l'abrogation du monopole de la Sécurité Sociale est totale et complête, au regard des directives européennes, car elles n'ont précisé que le champ de la libéralisation, et seulement dans les domaines de l'Assurance Maladie et de la Retraite, mais pas au regard des Législations Nationales, puisqu'elles ont conservé un interventionnisme étatique, dans le domaine de la Naissance, mais le Droit Européen est supérieur aux Droits Nationaux .

  • Abrogation du monopole des pompes funèbres

En octobre 2005, sur Radio Classique, il a été signalé que la France avait tardé à transposer et à appliquer les directives européennes visant à l'abrogation du monopole des pompes funèbres .

  • Abrogation du monopole des jeux de hasard

Depuis quelques années, la Commission Européenne exige de la France, qu'elle applique les directives européennes abrogeant le monopole des jeux de hasard. Or, la France, considérant qu'il est une conception culturelle que d'avoir un tel type de monopole, sera donc passible de sanctions aussi bien de la Commission Européenne que de la Cour Européenne de Justice .

Les abrogations incomplètes ou partielles des monopoles

On appelle abrogation incomplète ou partielle des monopoles une abrogation ne visant que certaines structures de ces monopoles, de telle sorte que l'État conserve, malgré tout, une position plus ou moins dominante, mais, en relation avec des sociétés privées en concurrence ou récemment privatisées sur le créneau qui a été choisi pour être libéralisé .

C'est le cas, notamment, pour les abrogations suivantes :

  • Abrogation du monopole des Chemins de Fer et de la circulation ferroviaire

Cette abrogation de ce monopole s'est réalisée de la façon suivante et s'est appliquée dans les deux domaines suivants :

1)La " privatisation " du secteur ou domaine économique et financier, c'est-à-dire le domaine de la prestation de service, par la scission de la SNCF en deux parties : L'une qui a continué sous le nom de SNCF et qui concerne ce secteur financier et l'autre qui a été créé sous le nom de Réseau Ferré de France et qui concerne le maintient étatique des infrastructures ferroviaires (les rails, les caténaires et le domaine technique des procédures de signalisations soumises à une règlementation stricte et certifiée). Cette " privatisation " a donc autorisé les agences de voyages à délivrer les billets SNCF, mais ces agences devront reverser la somme à la SNCF, car cette dernière est prestataire de services .

2)Des sociétés privées, spécialisées dans le secteur du fret, possèdent des rames de trains. Autrement dit, on fait rouler des rames de trains privés sur les infrastructures étatiques, et des relations entre l'État et ces sociétés privées peuvent être possible. Ce qui est aussi une forme de privatisation partielle ou incomplète.

En Grande Bretagne, la Société Nationale a été privatisée et des sociétés privées sont donc installées. Mais, l'état des infracstrutures ferroviaires était si déplorable, que ces sociétés n'ayant, effectivement, pas les moyens financiers suffisants pour les moderniser, elles ont été de nouveau contraintes à réintégrer la tutelle de l'État (autrement dit, l'État les a renationalisé) .

  • Abrogation du monopole de l'Energie et des approvisionnements

Cette abrogation est nécessairement incomplète car les directives européennes ne visaient qu'à créer des sociétés de production d'énergie privée, mais elles sont " tenues " ou " dans la nécessité " d'utiliser les infrastructures étatiques (comme les lignes à haute et moyenne tension).

D'autre part, il existe un tarif règlementé et un tarif libre. Il est possible de passer du tarif règlementé au tarif libre, mais cette opération est définitive, dans le principe, et permanente, dans les bâtiments (logements [ cela veut dire que le propriétaire suivant d'une habitation sera contraint de se conformer au tarif libre choisi par le précédent propriétaire ], industries etc.). Cependant, on peut revenir en arrière, d'après les dernières dispositions législatives votées en ce sens. Le caractère de l'irréversibilité étant singulier voire antilibéral a donc été abandonné, mais, il convient de préciser que la condition de cette réversibilité n'a été réduite qu'à une seule fois, alors qu'il aurait fallu l'étendre à toutes les fois, selon les évolutions des demandes et des exigences de la population .

  • Abrogation du monopole des Compagnies et des lignes aériennes

La libéralisation du transport aérien s'est produite, il y a plus d'une quarantaine d'années. Mais, un cahier des charges très draconnien issu des différentes règlementations qui visaient au respect des consignes de sécurité, aussi bien à l'intérieur des avions, qu'à l'extérieur (aéroports et lignes aériennes ), de telle sorte que lesdits couloirs aériens sont surveillés par la Défense Nationale et les différentes armées nationales, puisque la surveillance de l'espace aérien relève des fonctions militaires. Ce cahier des charges a été sérieusement remanié et renforcé, dans le domaine de la sécurité et de l'intervention de la police et de l'armée, suite aux attentats du 11 Sepembre 2001 survenus aux États-Unis. Autrement dit, les couloirs aériens ont été, en quelque sorte, " renationalisés ".

  • Abrogation du monopole des transmissions téléphoniques

Depuis de nombreuses années, il existe des sociétés privées de téléphonie et de télécommunication par internet et par paraboles . Dans ce cas aussi, ces sociétés privées doivent utiliser les infrastructures étatiques de télécommunication (les lignes de transmissions téléphoniques, les centraux de diffusion hertziens, les émetteurs). Ce qui est seulement en concurrence c'est l'aspect économique et financier, dans le domaine de la prestation de service, c'est-à-dire la possibilité pour le consommateur de choisir son opérateur internet et / ou téléphonique .

Les cas paradoxaux

Il existe des cas paradoxaux, dans le domaine de l'abrogation des monopoles :

  • Cas des autoroutes :

Depuis de nombreuses années, différentes sociétés privées se sont installées en France, dans le domaine du péage des autoroutes, alors que la maintenance des autoroutes relève de l'État ou des collectivités locales. En Allemagne, l'utilisation des autoroutes est gratuite, car les autoroutes sont gérées aussi bien par l'État Fédéral que par les Länders .

  • Cas des autobus :

En France, il existe toujours un monopole du transport citadin( la RATP) d'autobus (il convient de ne préciser que le cas des autobus ), alors que cette structure peut être privatisée et mise en concurrence avec des sociétés privées, en raison de la mobilité de ce type de transport en ville et en raison de la faible implication des infrastructures étatiques.

  • Cas de la Poste :

Le cas de la Poste est intéressant, et ce, pour plusieurs raisons : En effet, depuis plusieurs années, la Poste s'est elle-même scindée en deux sociétés distinctes :

-L'une qui a pris la dénomination de Banque Postale et qui, bien qu'étant sous le contrôle de l'Etat, fournit les mêmes prestations de services financiers, bancaires et comptables que les autres banques privées comme la Banque Nationale de Paris Paribas ou la Société Générale ou le Crédit Lyonnais, qui a été privatisé depuis plusieurs années.

-L'autre ayant conservé la dénomination habituelle La Poste, et restée sous contrôle de l'Etat, a continué dans la spécialité de la distribution du courrier et de colis. Or, ce qui est très important, c'est que La Poste a perdu son monopole de distribution du courrier et des colis, et ce, depuis le 1er janvier 2011. Autrement dit, La Poste a été mise en concurrence avec les autres sociétés privées de frêt de courrier et de colis comme UPS, ou TNT, même avant ce 1er janvier 2011, date d'officialisation de la fin dudit monopole de distribution de courrier et de colis.

Autrement dit, on ne voit pas pour quelles raisons la Poste ( ou les sociétés s'y rattachant ou ayant été créées ) resterait sous contrôle de l'Etat, puisque les deux sociétes en question sont alors mises en concurrence de fait par rapport aux autres sociétés privées, qu'elles soient des banques, ou qu'elles soient de frêt.

En conclusion

Deux conclusions peuvent être dégagées de cette étude :

La première concerne les infrastructures :

Les différentes abrogations des monopoles sont liées à l'importance des infrastructures, encore tenues par l'État (lorsque ces infrastructures sont effectivement de " petites " tailles, alors elles peuvent être totalement privatisées, comme des bâtiments, ou des services), et donc cela contribue à privatiser puis de mettre en concurrence ces sociétés, dans le domaine qui a été privatisé, et lorsque cela est possible .

Et la deuxième concerne l'avenir de ces infrastructures et est corrolaire à la première conclusion :

En effet, si l'on considère que la libéralisation (ou la privatisation) et la mise en concurrence des anciennes entreprises étatiques, en général, et sur une très longue durée, les infrastructures réalisées par ces anciennes entreprises étatiques seront soit considérées comme un monopole irréductible, soit privatisées, soit mises en concurrence elles-mêmes, par l'innovation et dans des optiques raisonnables (on ne va quand même pas concevoir des "rails privés" en plus des "rails publics", sous le prétexte d'une mise en concurrence de la SNCF avec des sociétés privées, par exemple. Cependant, les "fibres optiques privés" et "les lignes électriques privées" pourront aisément remplacer respectivement les anciennes lignes téléphoniques et électriques monopolitistiques).

A quand le changement, une nouvelle constitution, encore que, est-ce nécessaire??

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À l'heure où les institutions sont de plus en plus décriées par les Français, le temps semble venu de jeter les bases d'un débat de fond sur le renouvellement de notre modèle républicain et sur la meilleure manière d'enfin projeter la France vers un avenir qui attend de nous que nous y apportions notre vision du monde.

 

 

Hollande1.jpgTout va bien j'ai déjà changé beaucoup, alors la constitution j'y ai exclu le terme "race" çà suffit.

 

Nathalie Kosciusko-Morizet et Michel Barnier ont signé une tribune sur la nécessité de repenser et finalement restructurer la 5e République pour en retrouver les fondements et l'esprit.

Cependant, pour intéressantes qu'elles soient, leurs propositions mettent finalement en exergue une impossibilité devenue chronique pour une immense majorité de notre classe politique, celle de penser le monde avec un œil neuf et en prenant en compte les changements, voire les bouleversements qu’a connus notre pays en 50 ans.

 

 

Un pays qui a inscrit le principe de précaution dans sa constitution est un pays qui a renoncé à prendre toute espèce de risques et qui a renoncé à l'innovation, c'est pour ça que nos chercheurs, nos scientifiques et nos jeunes se barrent à l'étranger.
La France crève d'un carcan bureaucratique et administratif qui tue toute initiative et toute nouveauté. Les Français ont voulu un État obèse, il l'ont.
Pascal Bruckner.

 

S’acharner à coller des rustines sur des institutions – aussi respectables soient-elles – au nom de la stabilité politique, c’est tourner le dos à la réalité d’un pays qui n’a strictement plus rien à voir avec celui qui a pensé ces institutions.

J’aime la République et je crois que la Constitution de 1958, derrière des aspects de "monarchie populaire" comme la désignait lui-même de Gaulle, nous a conduits à une véritable maturité démocratique, mais je crois également qu’une Constitution pensée il y a 60 ans, alors que nous étions en guerre en Algérie, dans un environnement global totalement différent doit être désormais mise à sa place, dans un musée.

"On peut regretter la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voiles, le charme du temps des équipages. Mais quoi ? Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités !" et les réalités, les voici :

 

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oui oui les réalités les voici ah ah!!

 

Entre 1958 et 2008,

- La population française est passée de 44 millions à 64 millions d’habitants.

- La télévision qui équipait un peu moins de 10 % des foyers est désormais sur nos ordinateurs nos tablettes et nos téléphones, amenant le nombre d’écrans par foyer à 5,3

- Le taux de chômage est passé de 2 % à 12 %

- L’école a connu une véritable révolution, le nombre de ses élèves passant de 10 à 15 millions

- Les femmes ont conquis la maitrise de la fécondité et au moins l’idée de la parité

- Enfin, l’enseignement supérieur a vécu la même explosion de ses effectifs, la hausse étant ici la plus brutale puisque le nombre d’étudiants, voisin de 300 000 en 1960, a été multiplié par sept pour atteindre 2,2 millions

Et que dire, de l’évolution de la structure de la population active, du transfert des emplois vers le tertiaire, de l’arrivée des femmes sur le marché du travail, de l’explosion du taux de divorces et donc de la modification de la structure de la cellule familiale, de la montée en puissance de la subsidiarité comme élément corolaire de la construction européenne, de l’abolition des frontières avec nos voisins européens, de l’avènement d’une monnaie unique, de la disparition du bloc de l’Est, enfin du renversement des rapports de force Nord/Sud et de la révolution de l’internet.

 

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Purée quel boulet ce Hollande!! Il ferait mieux de s'occuper de son pays...

 

Si de Gaulle débarquait au seuil de ce XXIe siècle, son pragmatisme légendaire l’amènerait inéluctablement à remettre lui-même la 5e République en question pour imaginer un modèle de production des élites, de désignation de la représentation nationale, de gestion des grandes administrations, de diffusion de l’information, de traitement de la fabrication des lois, de contrôle du politique ou de rapport aux collectivités territoriales qui serait en phase avec son temps.

 

 

Par prof Kuing: Les Français en ont ras-le-bol du tsunami d'impôts et de taxes de Hollande ? Eh bien on va faire une fausse pause fiscale.
Non non, vous n'allez pas avoir moins de prélèvements obligatoires

 

Un travail en profondeur sur la Constitution est devenu indispensable suite aux différents rafistolages dont elle a été l’objet depuis une trentaine d’années, à commencer par son préambule, où la Charte de l’environnement prône depuis 2004 le terrible principe de précaution.

Tout l’esprit de la République est contenu dans les Préambules des Constitutions de 46 et de 58 et dans la seconde partie du programme du Conseil Nationale de la Résistance.

Ces textes ont eu une vertu, celle de fixer un cap en définissant une vocation autour de laquelle les Français étaient capables de se rassembler par delà les clivages traditionnels.

- Il est temps de remettre l’ouvrage sur le métier afin de réécrire notre vocation, celle de notre pays pour les 50 ans qui viennent en commençant par notre place dans le monde, celui-là et non plus celui des blocs d’après guerre, en commençant par un débat sur notre atlantisme.

– Il est temps de redéfinir les contours de cette laïcité qui fait tant parler dans une France où les évolutions confessionnelles tendent à communautariser et à fissurer le pacte républicain d’union nationale.

– Il est temps de redonner du lustre à la devise de la République en redonnant un sens à ces trois engagements de Liberté, d’Égalité et de Fraternité pour que les frontons des mairies et des écoles rappellent à chacun, français ou étranger, qu’ici les droits sont tels que les devoirs sont immenses.

– Il est temps de redonner un sens à la citoyenneté en recréant les conditions de son adoption pour chacun, d’où qu’il vienne, en rappelant qu’être français a un sens, et mérite un prix qui se paie en se mettant au service de tous sur une période donnée.

– Il est temps de repenser le mode de transmission du savoir et de l’autorité en commençant par (re)donner au maître d’école et aux parents la place, la responsabilité et l’autorité partagée qui devraient être les leurs.

– Il est temps de redessiner des contours territoriaux à même de garantir à chacun l’accès aux services vitaux au quotidien.

– Il est temps de redonner à nos élus des missions claires et nettement définies, de manière à ce que chaque mandat soit utile à tous avant que d’être profitable à quelques-uns.

– Il est temps d’affirmer la place de la France en Europe, mais aussi, et surtout, la place de l’Europe en France pour mener à son terme, dans le respect des peuples, la nécessaire édification d’un ensemble susceptible de nous rendre audible dans un monde où l’avenir est au Sud.

– Il est temps de renouer avec notre destin méditerranéen, en jetant les ponts entre ces deux rives si proches et si lointaines, de deux continents qui pourraient constituer un nouveau centre de gravité mondial.

 

images.jpgTu sais "dodu" j'voulais changer la constitution...Alors....enfin....voilà...tu sais...euh!!!

 

Ce vieux pays, pris dans la vertigineuse spirale de son propre déclin à peur, de l’autre, de l’étranger, du progrès, de la Chine, de l’Europe et finalement de lui-même. Il ne s’agira jamais de ne pas avoir peur, mais bien de combattre sa peur par ce qui fait un peuple et finalement une nation : le courage d’une identité forte, adossée à des règles claires de vivre ensemble, au service d’une ambition partagée.

 

Par XAVIER ALBERTI

 

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Diplômé de Sciences Politiques et de droit des affaires, Xavier Alberti est un spécialiste de la distribution en France.

Après 10 années passées dans les groupes Promodès puis Carrefour à la direction des achats et à la direction d’hypermarchés, il fonde en 2004, le groupe C10 qui deviendra le leader français de la distribution de boissons en hors domicile.

Depuis 2011, il est investisseur et dirigeant de sociétés dans les domaines de la distribution, du e-commerce, de la restauration et de l'hôtellerie en France

Spectateur engagé de la vie politique, il a co-fondé en 2012 le Cercle R qui travaille autour d'intellectuels et de décideurs à l'élaboration d'une plateforme programmatique pour la France et l'Europe.

 

Un autre de ses textes:Pour que la précaution ne soit plus un principe

 

Source: Le Cercle les Echos

 

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Oui ok la Répoublik me fait un peu gras, mais...çà va

Constitution

De Wikiberal:

La Constitution d'un État est sa loi fondamentale. Elle est située au sommet de son système juridique et toutes les lois, les décrets et les arrêtés doivent être conformes à ses principes.

Elle peut prendre la forme d'un texte unique, d'un ensemble de lois constitutionnelles ; elle peut être écrite ou coutumière.

Le premier texte constitutionnel fut la Magna Carta de 1215, édictée en Angleterre. Les révolutions américaine et française sont à l'origine des premières constitutions écrites, à la fin du XVIIIe siècle.


Pour les libertariens, une constitution n'a aucune valeur. Elle ne saurait engager que ceux qui y adhèrent volontairement.

Comme l'exprime Lysander Spoonerà propos de la Constitution américaine :

« Jamais on n'a demandé aux gens de signer ce document. Et la seule raison pour laquelle on ne leur a jamais demandé de le signer, c'est qu’on savait bien qu'ils ne l'auraient jamais fait ; qu'ils n 'étaient pas aussi fous ni aussi mauvais qu'il fallait l'être pour accepter de le signer; que (du moins tel qu'il a été interprété dans la pratique) ce n'est pas ce qu'un homme intelligent et honnête souhaite pour lui-même; ni non plus ce qu’il a le droit d'imposer à autrui. Du point de vue moral, la Constitution est tout aussi dépourvue de toute obligation que les pactes que concluent entre eux les bandits, voleurs et pirates, mais sans jamais les signer.
« Les partisans visibles de la Constitution, comme les partisans visibles de la plupart des autres gouvernements, se rangent dans trois catégories, à savoir: 1. Les scélérats, classe nombreuse et active; le gouvernement est pour eux un instrument qu'ils utiliseront pour s'agrandir ou s'enrichir; 2. Les dupes -- vaste catégorie, sans nul doute, dont chaque membre, parce qu'on lui attribue une voix sur des millions pour décider ce qu'il peut faire de sa personne et de ses biens, et parce qu'on l'autorise à avoir, pour voler, asservir et assassiner autrui, cette même voix que d'autres ont pour le voler, l'asservir et l'assassiner, est assez sot pour imaginer qu'il est "un homme libre", un "souverain"; assez sot pour imaginer que ce gouvernement est "un gouvernement libre", "un gouvernement de l'égalité des droits", "le meilleur gouvernement qu'il y ait sur terre", et autres absurdités de ce genre; 3. Une catégorie qui a quelque intelligence des vices du gouvernement, mais qui ou bien ne sait comment s'en débarrasser, ou bien ne choisit pas de sacrifier ses intérêts privés au point de se dévouer sérieusement et gravement à la tâche de promouvoir un changement. » (The Constitution of No Authority, 1870)

Les libertariens dénoncent l'illusion constitutionnaliste, qui consiste à croire qu'une constitution peut protéger les droits individuels, alors qu'elle ne peut au mieux que les énoncer, et qu'en aucun cas elle ne garantit que les hommes de l'État vont la respecter (l'histoire de France montre qu'une constitution chasse l'autre au gré des gouvernements successifs).

La pratique montre d'ailleurs qu'aucune constitution n'empêche les gouvernants d'appliquer leurs idées liberticides, par un coup d'état permanent, fût-ce au besoin, ruse suprême, en prenant la constitution comme prétexte (théorie des « blocs de constitutionnalité », des « principes fondamentaux reconnus par les Lois de la république », etc.), moyen d'étendre sans limite l'intervention et les pouvoirs de l'État.

Cependant, un libertarien tel que Ron Paul invoque la Constitution des États-Unis, pour signaler qu'elle est constamment violée par les politiciens :

Nous avons oublié que la Constitution fut écrite pour restreindre le gouvernement. Aujourd'hui tout est à l'envers : le gouvernement utilise la Constitution pour nous restreindre. On marche sur la tête !

Un libertarien réactionnaire comme Mencius Moldbug rappelle qu'une constitution, historiquement, n'est pas prescriptive, mais seulement descriptive : comme son nom l'indique, elle décrit l'organisation du gouvernement. Moldbug se réfère au principe de droit international uti possidetis qui prévalait avant le XXe siècle, qui implique que tout gouvernement est légitime et souverain, et existe de facto. L’État doit être considéré comme une entreprise comme une autre, sa constitution étant en quelque sorte ses "statuts d'entreprise". Sur cette base, on peut comparer entre eux les États, pour juger de la plus ou moins grande prospérité et des libertés qu'ils permettent. Une telle comparaison n'est pas en faveur des grandes démocraties, mais plutôt des petits États-cités à gouvernement limité.

D'un point de vue rationnel, on peut souligner qu'une constitution devrait satisfaire au principe du rasoir d’Occam et être très courte, traitant de l'essentiel. Ce n'est jamais le cas. Le logicien Kurt Gödel s'étonnait, après l'avoir examinée de près (en vue d'une demande de naturalisation), que la Constitution des États-Unis contienne des articles contradictoires et permette même l'instauration d'une dictature.

 


Le dilemme Hollandien ? L'Autarcie et la guerre par L.v. MISES

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La raison principale invoquée pour justifier le protectionnisme et la lutte pour l'autarcie 1, dans le monde actuel, est la guerre. Lorsque les libéraux recommandaient la liberté des échanges et la division internationale du travail, c'était parce que la paix entre toutes les nations civilisées étaient l'article principal de leur foi politique. Il faut nous rendre compte que la condition sine qua non du libre échange est la bonne volonté et la paix entre les nations. La division du travail entre ses différentes parties et les provinces. Au moyen âge et même plus tard, lorsque la division du travail était à l'état embryonnaire, les contrées et les villes mêmes pouvaient se faire la guerre.

 

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Le nerf de la guerre

Comme chaque partie du pays produisait tout ce qui est nécessaire à la guerre, celle-ci ne suscitait pas de problèmes de fourniture de vivres, d'épuisements et d'armes. Les belligérants avaient besoin d'argent pour conduire la guerre, mais une fois qu'ils en possédaient, ils pouvaient acheter ce dont ils avaient besoin. Il en va tout autrement dans le monde moderne. Les pays européens comptent plus ou moins sur les denrées alimentaires et sur les matières premières importées de l'étranger. La fabrication des armes et du matériel de guerre modernes n'est possible que dans de grandes entreprises, hautement spécialisées, qui doivent exercer leur activité en temps de paix déjà, afin de pouvoir fonctionner en temps de guerre sans surprises.

Lorsque, à partir des années quatre-vingt-dix du siècle dernier, l'Allemagne commença ses préparatifs en vue d'une guerre décisive, ses prévisions économiques se bornaient au ravitaillement en produits alimentaires. L'une des raisons de protéger l'agriculture était alors la nécessité de rendre le pays indépendant des fournitures étrangères en temps de guerre. Mais personne ne s'était avisé qu'un pays belligérant pouvait souffrir de la pénurie d'autres marchandises. C'est la grande guerre qui a enseigné cette leçon.

 

 

Par Prof Kuing: Léo Ferré parle de la gauche, des politiques, des artistes et de ces gens qui se disent de gauche.

Extraits:

"La gauche c'est une salle d'attente pour le fascisme."
"Vous connaissez un artiste de gauche ?"
"Ces gens qui se disent de gauche, c'est ce qui tue ce pays."
"Je ne vois plus de journalistes de ma vie, c'est fini, ils font trop de mal...ils racontent des conneries...Méchants !"

CV: A bout portant 1971

 

Matières premières et autarcie

Aujourd'hui les puissances qui considèrent la guerre comme le moyen de satisfaire leurs aspirations « dynamiques » visent à l'autarcie afin de ne pas avoir à faire appel aux fournitures étrangères dans la conflagration à venir. Ce sont ces puissances qui ont systématiquement élaboré la théorie et la pratique de l'autarcie pour les fins de la guerre. Leurs efforts ont été stimulés par la menace de l'article 16 du Pacte de la Société des nations, où sont inscrites les mesures économiques contre l'agresseur. Désireuses de se suffire à elles-mêmes en temps de guerre, ces nations cherchent, dans toute la mesure du possible, à s'affranchir des importations de matières premières. Elles cherchent à remplacer les matières premières qu'elles ne peuvent produire sur le sol national par des succédanés fabriqués dans le pays. Elles ne tiennent pas compte, dans leurs efforts, des prix de revient.

Aux yeux des partisans de cette politique, peu importe que ces succédanés aient un coût de production plusieurs fois supérieur à celui de la marchandise importée. Mais à la base de cette théorie militariste en faveur de l'autarcie, une erreur frappante s'est glissée. Chaque fois que la technique moderne réussit à remplacer une matière première précédemment en usage par un article dont — dans le cas le moins favorable — le rendement n'est pas moins bon et l'utilisation n'est pas plus coûteuse que ceux du produit naturel, il est évident que ce nouvel article a tendance à chasser l'ancien du marché. C'est de cette façon que la garance a été remplacée par l'aniline, que la soie et le coton ont perdu du terrain, qui a été gagné par la rayonne. Dans ces conditions, le nouvel article ne peut plus être appelé un succédané, pas plus que l'automobile n'est le succédané du char ou le canon de l'arc et de la flèche.

Ersatz

Mais, là n'est pas le problème. Les succédanés dont il s'agit appartiennent à une catégorie inférieure et sont incapables de rendre des services meilleurs et à meilleur marché que la marchandise qu'ils sont appelés à remplacer. Leur rendement est, au contraire, moins grand et leur emploi revient plus cher. Les nations, désirant se rendre économiquement indépendantes, croient que ces inconvénients sont compensés par le fait que le pays se libère de la production étrangère et pourra s'en passer, par conséquent, en temps de guerre. Elles estiment que, lorsque des problèmes de défense nationale se posent, il est possible de négliger la question du prix de revient. Toutefois, ce raisonnement est fallacieux.

Il n'est pas vrai qu'il soit sans importance que la production d'une marchandise utile à la guerre soit plus ou moins coûteuse. Les prix de revient plus élevés indiquent que la même quantité de capital et de travail produit moins. Le fait, pour ce pays, d'avoir à employer plus de main-d'œuvre pour la production de la même quantité de marchandises représentera une véritable calamité. Déjà au temps de la grande guerre, les puissances de l'Europe Centrale se plaignaient que la production des matériels de guerre exigeât un trop grand nombre d'hommes jeunes.

Un lourd handicap

Et il y a un deuxième grand inconvénient. Les succédanés sont moins bons que les marchandises qu'ils doivent remplacer. Le fait que l'une des parties est forcée d'utiliser des matériaux moins bons constitue un lourd handicap. La meilleure armée se démoralise à constater que l'adversaire est mieux nourri, mieux armé et mieux protégé contre les dangers qu'elle ne l'est elle-même. Dans la guerre mondiale, rien n'a autant découragé les soldats des puissances centrales que, lorsque après avoir conquis des tranchées sur les Alliés, ils constataient que ceux-ci étaient mieux armés, mieux équipés et mieux nourris qu'eux-mêmes. Enfin, la production des succédanés ne supprime pas le problème des matières premières, elle le transporte seulement dans d'autres branches de la production.

Les pays industriels modernes sont en relation avec le reste du monde de la même façon que les centres industriels sont en relation avec les régions productrices d'articles agricoles et de matières premières de leur propre pays. De même qu'il est impossible pour une ville de faire la guerre à la campagne qui la ravitaille, de même il est impossible pour un pays industriel de faire la guerre au reste du monde.

L'économiste libéral déduit de ce fait la nécessité de la paix internationale. Il est d'avis que la guerre est incompatible avec l'état actuel de division internationale du travail. Mais le militariste qui estime que la guerre est l'activité la plus haute et la plus noble d'une nation, croit que cette division internationale du travail est un esclavage pour son pays, parce qu'elle l'empêche de faire la guerre.

Le paradoxe autarcique

Bien entendu, la politique de l'autarcie n'apparaît pas plus raisonnable, si on la considère comme une préparation à la prochaine guerre que si on la considère comme une institution militaire durable. Au point de vue militaire, la substitution des succédanés aux matières premières convenables semble constituer un inconvénient à tous égards. Lorsque les puissances centrales partirent en guerre, en 1914, sans s'être assuré des possibilités de ravitaillement en matières premières étrangères, elles pouvaient compter sur les stocks considérables de ces marchandises que détenaient normalement le commerce et l'industrie. Or, l'un des résultats de la politique d'autarcie et de préparation économique à la guerre sera que ces stocks seront à peu près inexistants.

 

C'est le paradoxe de l'autarcie d'affaiblir le potentiel militaire de la nation, en diminuant l'efficacité de ses armes. Elle place les nations guerrières devant un dilemme insoluble. Elles doivent considérer d'une part qu'elles ne peuvent combattre, sans importer continuellement des matières premières et des denrées alimentaires, et d'autre part, que le remplacement de ces marchandises importées par des succédanés produits sur place réduit leur force militaire.

 


par Ludwig von Mises



Publié (en français), avec le chapeau, dans La Revue Danubienne, première année, numéro 7, du 6 mai 1940

L'auteur de cet article est Professeur à l'Institut Universitaire de Hautes Études Internationales de Genève. Jusqu'en 1934, il fut professeur d'économie politique à l'Université de Vienne et directeur de la Chambre de Commerce. C'est un savant de célébrité mondiale, un défenseur énergique et spirituel du Libéralisme économique. Son livre « Le Socialisme », critique profonde de celui-ci, a paru, en langue française, à la Librairie de Médicis. « Livre classique et inégalé », ainsi le juge Louis Rougier, l'éminent économe libéral français.

Note

1. Voir aussi le livre du prof. von Mises« Les Illusions du protectionnisme et de l'autarcie" (Paris, Librairie de Médicis)

 

A lire aussi :La gauche et la guerre

Source: Jean-Baptiste Noé via CONTREPOINTS

Autarcie

De Wikiberal:

On appelle autarcie la situation d'un pays ne commerçant pas avec les autres pays. Un pays vivant en autarcie fonctionne en économie fermée. Inversement, un pays ayant ouvert son activité commerciale à l'étranger a une économie ouverte.

L'autarcie a pour but principal de réduire le plus possible les dépenses à l'importation, et ainsi d'établir un équilibre économique à l'intérieur du pays.

Historiquement, aucun État n'est parvenu à établir un système parfaitement autarcique, à part peut-être le Japon au XVIIe siècle où le commerce était réduit à un seul port sur une île artificielle (île de Dejima) créé dans la baie de Nagasaki à l'extrémité sud ouest du Japon. La plupart des sociétés ne sont pas auto-suffisantes, et toutes entretiennent nécessairement des échanges avec leurs voisines proches et lointaines :

  • le commerce du sel est le plus ancien et le plus fréquent des commerces. De plus, très rares sont les pays qui disposent sur leur sol de la plupart des matières premières en quantité suffisante pour subvenir à leurs propres besoins.
  • même l'économie de pays dits en situation d'autarcie par la fermeture de leurs frontières à l'extérieur pour les civils est qualifiée autrement : pour la Corée du Nord, le modèle est l'économie palatine, compte tenu d'échanges de subsistance avec la Chine.

Une politique autarcique peut être inspirée par des motifs nationalistes : ce fut par exemple le cas de l'Italie fascisteà partir de 1935, l'État contrôlant les importations en se réservant le monopole des importations de matières premières. Le résultat fut une baisse de qualité des produits (industrie d'ersatz subventionnée par l'État), un accroissement du déficit de la balance commerciale sans pour autant que diminue la dépendance à l'égard de l'étranger pour les matières premières.

Guerre

La guerre qualifie tous les conflits confrontant des pays ou d'importants groupes de personnes utilisant la force physique et notamment des armes, mettant en œuvre tactique et stratégie, et se traduisant ou non par la mort de certains de ses participants ou de tiers.

La Syrie, toute une alchimie d'un mensonge d'Etat!!

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Dix raisons de douter de la responsabilité de l'état syrien dans le gazage d'Al-Ghouta

 

 

 

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Les américains ne sont plus tout seul, le pédalo porte étendart Hollandien est arrivé...

 

"La guerre est ruse et tromperie"

Mahomet (Hadith)

 

Alors que la France reprend la version des médias acquis aux rebelles islamistes sur le drame du gazage de civils à Al-Ghouta, voilà dix raisons de rester très prudent :

 

1- Le régime syrien venait d'accepter l'entrée d'observateurs de l'ONU avant le massacre. Après le massacre, pourquoi de nouveau autoriser les enquêteurs à venir sur le site d'Al-Ghouta ?

 

2- Les seules armes chimiques utilisées avec certitude depuis le début du conflit l'ont été par les rebelles, Clara del Ponte de la commission d'enquête onusienne l'a confirmé en mai, et la police turque a arrêté 12 djihadistes qui transportaient 2 kilos de gaz sarin également en mai.

 

3- L'armée loyaliste gagne sur le terrain depuis des mois, elle n'a aucun besoin stratégique à user de gaz, et encore moins envers des civils.

 

4- L'Observatoire syrien des droits de l'homme, qui a accusé en premier Bachar, est notoirement lié aux rebelles, tout comme l'agence Shaam News.

 

5- Des mortiers tirant des obus avec des charges chimiques sont utilisés par les rebelles comme le montre cette vidéo (parmi d'autres éléments de preuves). Le faible niveau technique des artilleurs rebelles rend tout à fait plausible une erreur de tir...ou une attaque délibérée "sous faux drapeau".

 

6- Ce scénario a déjà été vu en Bosnie, lorsque des obus tombés sur le marché de Markale à Sarajevo tuant des civils furent attribués au Serbes pour légitimer le bombardement des Forces serbes en 1995. L'étude balistique prouva que les obus furent tirés depuis les positions bosno-musulmanes, sur ordre de Alija Izetbegovic qui fit sciemment tirer sur son propre peuple pour provoquer une riposte de l'Otan. Le général Morillon et François Mitterrand lui même avouèrent que l'épisode déclencheur de la riposte alliée était un montage. Bien longtemps après la guerre évidemment...En 1999 c'est un vrai-faux massacre de civils au Kosovo, dans le village de Racak, où les "victimes civiles" étaient en fait des soldats de la mafia UCK dont les cadavres furent déguisés en civils. L'enquête de l'ONU le prouva. Mais ce montage donna la "légitimité" aux Américains et Français pour bombarder Belgrade...

 

7- L'utilisation d'armes chimiques est LA ligne rouge conditionnant une riposte atlantiste, leur utilisation par le régime syrien serait, comme l'a rappelé le porte parole de la diplomatie russe "un suicide politique".

 

8- Avant même le massacre, les communiqués de presse et les réactions des médias proches des rebelles auraient condamné "l'attaque syrienne" quelques minutes avant les faits ! (Nous n'avons pu vérifier cette information donnée par le ministre des Affaires étrangères russe)

 

9- Al-Gouhta est situé en zone rebelle, à côté d'une unité de terroristes islamistes encerclée dans un secteur de Jobar. Un "tir foireux", une bavure, n'est pas à exclure.

 

10- La Russie affirme avoir fourni aux Nations Unies les images satellites des 2 missiles chargés de produits chimiques qui se sont abattus sur Al Ghouta faisant des centaines de morts, dont la plupart des enfants, ont été lancés depuis la région de Douma en Syrie, sous contrôle des rebelles! Information relayée par d’autres médias libanais et autres (AlManar,Asafir etc..).

Aussi, il est étonnant que moins de 48 heures après les faits, 20 camions chargés de 400 tonnes d'armes traversaient déjà la frontière turco-syrienne pour alimenter les rebelles en armes occidentales. La chronologie  depuis la prise de décision relative à la collecte des armes jusqu'au transfert logistique parait bien brève...

 

  Observatoire de l'islamisation, 27 août.

Sur le même sujet lire sur Atlantico Armes chimiques en Syrie: le spectre de la désinformation

 

Source: M. Lapasse (IHEDN)

INSEE: Le travail domestique : 60 milliards d’heures en 2010

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HOLLANDE AURAIT-IL UNE IDEE DERRIÈRE LA TÊTE?

 

Chaque jour, en moyenne, nous consacrons plus de 3 heures à des tâches domestiques (cuisine, ménage, courses, soins aux enfants, etc.).

 

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Ce faisant, nous produisons des services dont nos proches et nous-mêmes pouvons profiter. Mais ces services ne sont pas comptabilisés dans le produit intérieur brut (PIB), alors qu’ils le seraient si nous les achetions, sous la forme par exemple d’heures de ménage. Dans une optique de mesure élargie des niveaux de vie, il importe de connaître la valeur de cette production. Selon les activités que l’on retient comme productives, le temps consacré à la production domestique sur une année en France représente une à deux fois le temps de travail rémunéré. Avec des choix intermédiaires de champ et de valorisation, cette production est évaluée à 33 % du PIB. Ce travail est majoritairement réalisé par les femmes (64 % des heures de travail domestique).

 

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33 % du PIB selon une valorisation intermédiaire

Pour évaluer la valeur du travail domestique, par exemple pour la comparer au produit intérieur brut du pays sur la même période, il faut pouvoir attribuer un prix à ces heures de travail. Ce prix ne peut être que fictif puisque les heures de travail ne reposent pas sur une transaction marchande. Une première solution consiste à leur imputer la rémunération minimale qu’aurait touchée une personne employée à cette tâche et donc de les valoriser au Smic net (6,95 euros de l’heure au 1er janvier 2010). Cette référence est naturelle car le Smic constitue en pratique la borne inférieure pour les salaires horaires mais elle peut être discutée dans la mesure où certaines tâches domestiques peuvent être réalisées moins rapidement ou moins efficacement par les ménages qu’elles ne le seraient par une personne rémunérée pour cela. Une autre solution consiste à considérer ce qu’il aurait fallu payer pour faire réaliser ce travail, et ainsi retenir un coût horaire qui inclut les cotisations salariales et patronales qu’il aurait alors fallu verser (tout en tenant compte des allégements de cotisations sociales). On peut, là encore, choisir le coût horaire d’un salarié payé au Smic (méthode dite du « substitut généraliste »), ou bien prendre, pour chaque tâche domestique, le coût horaire moyen d’une personne exerçant la profession à laquelle il faudrait recourir (méthode du « substitut spécialisé »). Une heure de garde d’enfant est alors valorisée au coût horaire moyen d’une assistante maternelle, une heure de ménage à celui d’une femme de ménage, etc.

 

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çà c'est mon plat favori, une recette de Mitterrand

 

Avec le périmètre restreint et valorisé au Smic net, la valeur du travail domestique atteint 292 milliards d’euros en 2010, soit 15 % du PIB (tableau 4). À titre de comparaison, il s’agit de l’ordre de grandeur de la part dans la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière en France (13 %). Avec le périmètre intermédiaire et une valorisation au Smic super-brut, soit une évaluation intermédiaire sur tous les plans, on atteint un tiers du PIB. Enfin, la valorisation au coût des « substituts spécialisés » du travail domestique dans son acception la plus large (qui reste dans les critères généralement admis au niveau international) porterait sa valeur à 71 % du PIB.

 

Par Delphine Roy, division Redistribution et politiques sociales,

Source: Insee
 

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Faut aussi s'occuper des assurances Cetelem

Lire aussi:


Le travail domestique augmente le niveau de vie des ménages
Le « halo » du travail domestique
Pour les mères en couple, une semaine de 34 heures de travail domestique
Une à deux fois le temps de travail rémunéré
Un enjeu pour les comparaisons internationales

Définition du travail domestique : critères admis et points en suspens

 

a-HOLLANDE-HUMOUR-640x468.jpgSympa pour faire le ménage la combiholland

Débat et lettre au Pape de l'abbé Guy Pages sur l'Islam.

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Pour information, réflexion, débat: 

 

Ou peuvent nous amener les fondamentalistes de tout horizon?

 

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L’abbé Guy Pagès, prêtre de l’archidiocèse de Paris, a publié sur son blogue Islam et Vérité, vendredi dernier, une longue et tonique Lettre ouverte au pape François. 

 

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Tout d'abord qui estGuy Pagès?

 

En 2010, suite à la publication de vidéos considérées comme islamophobes et sous la demande du Cardinal Vingt-Trois, MgrMichel Aupetit publie une lettre ouverte affirmant, à propos de l'abbé Pagès, que « dès le début, il a été très difficile de lui offrir une mission pastorale ordinaire car sa rigidité a toujours amené les responsables à le décharger de son ministère » puis qu' « […] il a fixé son attention (peut être même son obsession) sur l'Islam » et que, « […] mal conseillé par des amis intégristes, il a découvert les incroyables possibilités des vidéos sur Internet4. »

En 2011, dans une lettre ouverte accompagnée d'une pétition destinée à Bertrand Delanoë, l'abbé fait part de ses critiques à propos d'une fête controversée et organisée par la Mairie de Paris pour la fin du Ramadan, terminant sa lettre par

 

« PS : Peut-être ne le savez-vous pas, mais l’islam sanctionne jusqu’à la peine de mort les pratiques homosexuelles condamnées par le Coran5. »


En 2013, présent lors d'une conférence organisée par l'extrême-droite, il affirme que

 

« l'islam est par nature totalitaire » et dénonce les « indifférences de la République française sous inspiration maçonnique6.

 

 

 

Lettre source son blog:

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Très Saint-Père,

 

Loué soit Notre Seigneur Jésus-Christ qui vous a confié la mission de conduire son Église !

 

Permettez-moi au nom de nombreuses personnes choquées par votre lettre aux musulmans à l’occasion de l’Id al-Fitr [1], et en vertu du canon 212 § 3 (« Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes. » [Can. 212 § 3]), de vous faire part des réflexions de cette Lettre ouverte.

 

En saluant avec « un grand plaisir » les musulmans à l’occasion du ramadan considéré comme un temps consacré « au jeûne, à la prière et à l’aumône », vous semblez ignorer que le jeûne du ramadan est tel que « le chariot moyen d’une famille qui fait le ramadan augmente de 30 % »[3], que l’aumône musulmane est à destination des seuls musulmans nécessiteux, et que la prière musulmane consiste à notamment rejeter cinq fois par jour la Foi en la Trinité et en Jésus-Christ, à demander la faveur de ne pas suivre le chemin des égarés que sont les chrétiens… De plus, durant le ramadan, la délinquance augmente de façon vertigineuse.[4] Y a-t-il réellement en ces pratiques quelque motif d’éloge possible ? 

 

Votre lettre affirme que nous devons avoir de l’estime pour les musulmans et « spécialement envers leurs chefs religieux », mais vous ne dites pas à quel titre. Puisque vous vous adressez à eux en tant que musulmans, il s’en suit que cette estime s’adresse aussi à l’islam. Or, qu’est-ce que l’islam pour un chrétien, sinon, puisqu’« il nie le Père et le Fils » (1 Jn 2.22), un des Antichrist les plus puissants qui soient, en nombre et en violence (Ap 20.7-10) ? Comment peut-on estimer à la fois le Christ et ce qui s’oppose à Lui ? 

 

Votre message note ensuite que « les dimensions de la famille et de la société sont particulièrement importantes pour les musulmans en cette période » de ramadan, mais ce qu’il ne dit pas, c’est que le ramadan sert de formidable moyen de conditionnement social, d’oppression, de flicage des insoumis au totalitarisme islamique, bref de négation totale du respect que vous évoquez… Ainsi l’article 222 du Code pénal marocain stipule que : « Celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du Ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l’emprisonnement d’un à six mois et à une amende ». Et il ne s’agit que du Maroc…

 

Quels « parallèles » réussissez-vous à trouver entre « les dimensions de la famille et de la société musulmane » et « la foi et la pratique chrétiennes », puisque le statut de la famille musulmane inclut la polygamie (Coran 4.3 ; 33.49-52,59), la répudiation (Coran 2.230), l’infériorité ontologique et juridique de la femme (Coran 4.38 ; 2.282 ; 4.11), le devoir pour son mari de la battre à son gré (Coran 4.34), etc. ? Quel parallèle peut-il y avoir entre la société musulmane bâtie à la gloire de l’Unique, et qui de ce fait ne peut tolérer l’altérité ni la liberté, ni non plus en conséquence distinguer les domaines religieux et spirituel ? « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! » (Coran 60.4), et la société chrétienne qui, parce que bâtie à la gloire du Dieu Un et Trine, valorise le respect des légitimes différences ? A moins qu’il faille entendre par « parallèle » non ce qui se ressemble et donc s’assemble, mais ce qui au contraire ne se rejoint jamais ? Auquel cas, l’équivoque sert-elle la clarté de votre propos ?

 

Vous proposez à vos interlocuteurs de réfléchir à « la promotion du respect mutuel à travers l’éducation », en laissant croire qu’ils partagent avec vous des mêmes valeurs d’humanité, de « respect mutuel ». Mais tel n’est pas le cas. Pour un musulman, il n’y a pas de nature humaine à laquelle se référer, ni de bien connaissable par la raison : l’homme et son bien ne sont que ce que le Coran en dit. Or le Coran apprend aux musulmans que notamment les chrétiens, parce qu’ils sont chrétiens, « ne sont qu’impureté » (Coran 9.28), les « pires de la création » (Coran 98.6), « plus vils que des bêtes » (Coran 8.22 ; cf. 8.55) [« au même titre que l'excrément, l'urine, le chien, le vin. » précise l’ayatollah Khomény, in Principes politiques, philosophique, sociaux et religieux, Éditions Libres Hallier, Paris, 1979]… Parce que l’islam est la vraie religion (Coran 2.208 ; 3.19,85), qui doit dominer sur toutes les autres, jusqu’à les éradiquer complètement (Coran 2.193), ceux qui ne sont pas musulmans ne peuvent qu’être des pervers et des maudits (Coran 3.10,82,110 ; 4.48,56,76,91 ; 7.144 ; 9.17,34 ; 11.14 ; 13.15,33 ; 14.30 ; 16.28-9 ; 18.103-6 ; 21.98 ; 22.19-22,55 ; 25.21 ; 33.64 ; 40.63 ; 48.13) que les Musulmans doivent combattre sans cesse (Coran 61.4,10-2 ; 8.40 ; 2.193), par la ruse (Coran 3.54 ; 4.142 ; 8.30 ; 86.16), la terreur (Coran 3.151 ; 8.12,60 ; 33.26 ; 59.2), et toutes sortes de châtiments (Coran 5.33 ; 8.65 ; 9.9,29,123 ; 25.77) comme la décapitation (Coran 8.12 ; 47.4) ou la crucifixion (Coran 5.33) en vue de les éliminer (Coran 2.193 ; 8.39 ; 9.5,111,123 ; 47.4) et anéantir définitivement (Coran 2.191 ; 4.89,91 ; 6.45; 9.5,30,36,73 ; 33.60-2 ; 66.9). « Ô vous qui croyez ! Combattez à mort les incroyants qui sont près de vous et qu’ils trouvent en vous la rudesse… » (Coran 9.124) ; « Puisse Allah les maudire ! » (Coran 9.30 ; cf. 3.151 ; 4.48)… Très Saint Père, peut-on oublier, lorsque l’on s’adresse à des musulmans, qu’ils ne sauraient s’aventurer hors du Coran ?

 

Vos appels « à respecter dans chaque personne, […] tout d’abord sa vie, son intégrité physique, sa dignité avec les droits qui en découlent, sa réputation, son patrimoine, son identité ethnique et culturelle, ses idées et ses choix politiques. » ne sauraient infléchir les dispositions données par Allah, qui sont immuables, et dont je viens d’énumérer certains d’entre elles. Mais s’il faut respecter d’autrui « ses idées et ses choix politiques », comment s’opposer alors à la lapidation, à l’amputation et à toutes sortes d’autres pratiques abominables commandées par la charia ? Votre beau discours ne peut pas émouvoir les musulmans : ils n’ont pas de leçon à recevoir de nous qui ne sommes « qu’impureté » (Coran 9.28). Et si cependant ils vous en félicitent, comme l’ont fait ceux d’Italie, c’est parce que la politique du Saint-Siège sert grandement leurs intérêts en faisant passer leur religion pour respectable aux yeux du monde, faisant croire qu’elle les conduit à considérer les valeurs universelles que vous préconisez… Ils vous féliciteront tant qu’ils seront, comme en Italie, en situation minoritaire. Mais lorsqu’ils ne le seront plus, arrivera ce qui arrive partout où ils sont majoritaires : tout groupe non-musulman doit disparaître (Coran 9.14 ; 47.4 ; 61.4 ; etc.) ou payer la jyzaia pour racheter son droit de survivre (Coran 9.29). Vous ne pouvez ignorer cela, mais comment pouvez-vous, en le cachant alors aux yeux du monde, favoriser l’expansion de l’islam auprès des innocents ou naïfs ainsi abusés ? Peut-être regardez-vous les compliments qui vous ont été adressés comme un gage de fécondité de votre attitude ? Vous ignoreriez alors le principe de la takyia, commandant d’embrasser la main que le musulman ne peut couper (Coran 3.28 ; 16.106). Mais que valent au fond de tels échanges de politesse ? Saint Paul ne disait-il pas : « Si je cherchais à plaire aux hommes, je ne serai plus le serviteur du Christ. » (Ga 1.10) ? Jésus a annoncé comme maudits ceux qui sont l’objet de la louange de tous (Lc 6.26). Mais si même vos ennemis naturels vous louent, qui ne vous louera pas ? La mission de l’Église est-elle d’enseigner les bonnes manières de vivre en société ? Saint Jean-Baptiste serait-il mort s’il s’était contenté de souhaiter une belle fête à Hérode ? Peut-être dira-t-on qu’il n’y a pas de comparaison possible avec Hérode, parce qu’Hérode vivait dans le péché et que c’était du devoir d’un prophète de dénoncer le péché ? Mais si tout chrétien est devenu prophète le jour de son baptême, et si le péché est de ne pas croire en Jésus, Fils de Dieu Sauveur (Jn 16.9), ce dont se fait précisément gloire l’Islam, comment un chrétien pourrait-il ne pas dénoncer le péché qu’est l’islam et appeler à la conversion « à temps et à contretemps » (2 Tm 4.2) ? Puisque la raison d’être de l’Islam est de remplacer le christianisme qui aurait perverti la révélation du pur monothéisme par la foi en la Sainte Trinité, en sorte que Jésus ne serait pas Dieu, qu’Il ne serait ni mort, ni ressuscité, qu’il n’y aurait pas de Rédemption, et que Son œuvre est ainsi réduite à néant, comment ne pas dénoncer l’Islam comme l’Imposteur annoncé (Mt 24.4,11,24) et le prédateur par excellence de l’Église ? Au lieu de chasser le loup, la diplomatie vaticane donne l’impression de préférer le nourrir de ses flatteries, et de ne pas voir qu’il n’attend que d’être suffisamment engraissé pour faire ce qu’il fait partout où il est devenu suffisamment fort et vigoureux. Faut-il rappeler le martyre que vivent les chrétiens en Égypte, au Pakistan et partout où l’Islam est au pouvoir ? Comment le Saint-Siège pourra-t-il porter la responsabilité de cautionner l’islam en le présentant comme un agneau, alors qu’il est un loup qui se déguise en agneau ? A Akita, la Vierge Marie nous a prévenus : « Le Démon s’introduira dans l’Église car elle sera pleine de ceux qui acceptent les compromis. »…

 

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Très saint Père, comment votre lettre peut-elle affirmer que : « notamment entre chrétiens et musulmans, ce que nous sommes appelés à respecter c’est la religion de l’autre, ses enseignements, ses symboles et ses valeurs. » ? Comment peut-on respecter l’islam, qui blasphème continuellement la Sainte Trinité et Notre Seigneur Jésus-Christ, accuse l’Église d’avoir falsifié l’Evangile et cherche à la supplanter (Ap 12.4) ? Est-ce que saint Irénée, qui a écrit « Contre les hérésies », saint Jean Damascène, qui a écrit « Des hérésies » où il relève « maintes absurdités si risibles rapportés dans le Coran », saint Thomas d’Aquin, avec sa « Somme contre les Gentils », et tous les Saints qui se sont employés à critiquer les fausses religions, n’étaient donc pas chrétiens pour que vous condamniez aujourd’hui rétrospectivement leur action, comme aussi celle des quelques rares apologètes contemporains ? Du champ de coopération de la raison et de la foi, si encouragée par Benoît XVI, devrait être exclu le fait religieux ? Si l’on suit l’appel formulé par votre lettre, Saint-Père, il faut alors demander avec l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) [6] [et ici] la condamnation partout dans le monde de toute critique de l’Islam, et ainsi coopérer avec l’OCI à répandre l’islam, qui enseigne, je le répète, que le christianisme étant corrompu, l’islam vient le remplacer… Pourquoi vouloir avec l’OCI museler l’apologétique chrétienne ?

 

Aussi vrai que l’on ne sème pas dans des ronces (Mt 13.2-9) mais que l’on commence par les arracher avant que de pouvoir semer, il en est ainsi que l’on ne peut annoncer la Bonne Nouvelle de son salut à une âme musulmane tant elle est vaccinée, immunisée,  dès sa prime enfance contre la Foi chrétienne (Coran 5.72 ; 9.113 ; 98.6…), remplie de préjugés, de calomnies et de toutes sortes de faussetés au sujet du Christianisme. Il faut donc nécessairement commencer par critiquer l’Islam, « ses enseignements, ses symboles et ses valeurs », pour détruire en elle les contrevérités qui la rendent ennemie du christianisme. Saint Paul ne demande pas d’utiliser seulement « les armes défensives de la justice » mais aussi « les armes offensives » (2 Co 6.7). Où sont ces dernières dans la vie de l’Église d’aujourd’hui ?

 

Oh, certes, s’associer à la joie de braves gens ignorants la Volonté de Dieu et leur souhaiter un bon ramadan ne semble pas être une mauvaise chose en soi, tout comme le pensait saint Pierre de la légitimation qu’il donnait des usages juifs… sous la peur, déjà, des proto-musulmans, qu’étaient les judéo-nazaréens ! Mais saint Paul l’en a corrigé devant tout le monde en lui montrant qu’il y avait plus important à faire que de chercher à plaire à des faux-frères (Ga 2.4,11-14 ; 2 Co 11.26 ; Coran 2.193 ; 60.4 ; etc.). Si saint Paul a raison, comment dire qu’il ne faut pas critiquer « la religion de l’autre, ses enseignements, ses symboles et ses valeurs » ?

 

En ne voulant pas critiquer l’Islam, votre lettre justifie notamment les évêques qui vont poser la première pierre des mosquées, ce qu’ils font eux-aussi par courtoisie, par souci de plaire à tout le monde et favoriser la paix civile. Lorsque demain leurs fidèles seront devenus musulmans, ceux-ci pourront dire que c’est leur évêque qui, au lieu de les en garder, leur aura montré le chemin de la mosquée… Et ils pourront dire aussi la même chose au sujet du Saint-Siège, puisqu’il leur aura appris à ne pas penser la vérité au sujet de l’islam, mais à l’honorer comme étant bon et respectable en soi…

 

Votre lettre justifie vos vœux de bonne fête de ramadan en affirmant qu’« Il est clair que, quand nous montrons du respect pour la religion de l’autre ou lorsque nous lui offrons nos vœux à l’occasion d’une fête religieuse, nous cherchons simplement à partager sa joie sans qu’il s’agisse pour autant de faire référence au contenu de ses convictions religieuses. » Comment se réjouir d’une joie qui glorifie l’islam ? L’attitude que vous préconisez, Très Saint-Père, s’accorde-t-elle avec le commandement de Jésus : « Que votre langage soit ‘Oui ? oui’, ‘Non ? non’ : ce qu’on dit de plus vient du mauvais. » (Mt 5.37) ? Et même si l’on pourrait croire ne pas pécher en souhaitant un bon ramadan en raison de la restriction mentale niant le lien entre ramadan et islam (une négation qui montre bien que ce comportement pose tout de même problème), cela s’accorde-t-il avec la charité pastorale qui veut qu’un pasteur se soucie de la façon dont son geste est compris par ses interlocuteurs ? En effet, que peuvent penser les musulmans nous entendant leur souhaiter un bon ramadan, sinon que soit nous sommes des idiots, incompréhensiblement obtus, à coup sûr maudits par Allah, pour ne pas devenir nous-mêmes musulmans, puisque nous reconnaitrions ce faisant que leur religion est non seulement bonne (puisque capable de leur donner la joie que nous leur souhaitons), mais certainement supérieure au christianisme (puisque postérieure à celui-ci), soit que nous sommes des hypocrites n’osant pas leur dire en face ce que nous pensons de leur religion, ce qui équivaut à reconnaître que nous avons peur d’eux et qu’ils sont donc déjà devenus nos maîtres ? Peuvent-ils avoir une autre interprétation s’ils raisonnent en musulmans ?

 

Nombre de musulmans m’ont déjà fait part de leur joie que vous honoriez leur religion. Comment pourront-ils jamais se convertir si l’Église les encourage à pratiquer l’islam ? Comment le Saint-Siège pense-t-il leur annoncer la fausseté de l’islam et le devoir où ils sont de le quitter pour se sauver en recevant le saint baptême ? Ne favorise-t-il pas le relativisme religieux pour lequel peu importe ce qui différencie les religions, ce qui compterait étant seulement ce qu’il y a de bon en l’homme et qui le sauverait indépendamment de sa religion ?

 

Les premiers chrétiens ont refusé de participer aux cérémonies civiles de l’Empire romain consistant à faire brûler un peu d’encens devant une statue de l’Empereur, rite pourtant apparemment tout à fait louable puisque censé favoriser la coexistence et l’unité des populations si diverses et des religions si nombreuses de l’immense Empire romain. Les premiers chrétiens, pour qui la prédication de l’unicité de la seigneurie de Jésus était plus importante que toute réalité de ce monde, fut-ce celle de l’estime de leur concitoyens, ont préféré signer de leur sang l’originalité de leur message. Et si nous aimons notre prochain, quel qu’il soit, musulman compris, en tant qu’il est un membre de l’espèce humaine comme nous, voulu et aimé de toute éternité par Dieu, racheté par le Sang de l’Agneau sans tâche, Jésus nous a enseigné à renier tout lien humain s’opposant à Son amour (Mt 12.46-50 ; 23.31 ; Lc 9.59-62 ; 14.26 ; Jn 10.34 ; 15.25). Au nom de quelle fraternité dès lors pourrait-on appeler les musulmans « nos frères » (Cf. votre allocution du 29.03.2013) ? Y aurait-il une fraternité qui transcenderait toutes les appartenances humaines, y compris celle de la communion au Christ, rejetée par l’islam, et qui finalement seule importerait ? La volonté de Dieu, qui est que nous croyons au Christ (Jn 6.29), fait que « nous ne connaissons plus personne selon la chair » (2 Co 5.16).

 

Peut-être la diplomatie vaticane pense-t-elle qu’en taisant ce qu’est l’Islam elle va épargner la vie des malheureux chrétiens en pays musulmans ? Non, l’Islam continuera à les persécuter (Jn 16.2), et ce d’autant plus qu’il verra que rien ne s’oppose à lui, et parce que telle est sa raison d’être (Coran 9.30). Ces chrétiens, comme tous les chrétiens, n’attendent-ils pas plutôt que vous leur rappeliez que tel est le lot ici-bas de tout disciple du Christ que d’être persécuté à cause de Son Nom (Mt 16.24 ; Mc 13.13 ; Jn 15.20) et que c’est une grâce insigne dont il faut savoir se réjouir ? Jésus nous a commandé de ne rien craindre des tourments de la persécution (Lc 12.4), et aux Frères persécutés à cause de notre Foi de se réjouir de la Huitième Béatitude (Mt 5.11-12). Cette joie, n’est-elle pas le meilleur témoignage à donner ? Quel meilleur service pourrions-nous rendre aux fervents musulmans ne craignant pas de mourir tant ils sont sûrs d’aller jouir des Houris qu’Allah leur promet pour prix de leur crimes, que de leur montrer des chrétiens heureux de donner leur vie, eux, par pur amour de Dieu et du salut de leur prochain ? Votre lettre évoque le témoignage de saint François, mais elle ne dit pas que saint François envoya des Frères évangéliser les musulmans du Maroc, sachant qu’ils y seraient très probablement martyrisés, ce qui fut effectivement le cas, et qu’il entreprit d’évangéliser lui-même le Sultan Al Malik Al Kamil.[7] La charité dénonce le mensonge et appelle à la conversion.

 

Très Saint Père, nous avons du mal à retrouver dans votre Message aux musulmans l’écho de la charité de Saint Paul commandant : « Ne formez pas d’attelage disparate avec des infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Béliar ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? » (2 Co 6.14-15), ou celle du doux saint Jean de ne pas accueillir chez nous quiconque rejette la Foi catholique, de ne pas même le saluer sous peine de participer à « ses œuvres mauvaises » (2 Jn 7-11)… En saluant les musulmans à l’occasion du ramadan, ne participe-t-on pas à leurs œuvres mauvaises ? Qui haït aujourd’hui jusqu’à leur tunique (Jude 23) ? La doctrine des Apôtres n’est-elle plus d’actualité ?

 

Oui, le concile Vatican II appelle les chrétiens à oublier le passé, mais cela ne peut vouloir dire autre chose qu’oublier les éventuels ressentiments dus aux violences et injustices subies tout au long des siècles par les chrétiens, et pour ce qui nous intéresse, infligés par les musulmans. Car autrement, oublier le passé, ne serait-ce pas se condamner à revivre les mêmes malheurs que jadis ? Sans mémoire, peut-il même y avoir identité ? Sans mémoire, pourrions-nous avoir un avenir ?

 

Très Saint Père, avez-vous lu la Lettre ouverte de M. Christiano Magdi Allam [8], ex musulman baptisé par Benoît XVI en 2006, par laquelle il annonce quitter l’Église en raison de la compromission de celle-ci avec l’islamisation de l’Occident ? Cette lettre est un terrible coup de tonnerre dans le ciel blafard des lâchetés et tiédeurs ecclésiales, et devrait constituer pour nous un formidable avertissement !

 

Très Saint Père, c’est parce que la diplomatie n’est pas couverte par le charisme de l’infaillibilité, et que votre Message aux musulmans à l’occasion de la fin du Ramadan n’est pas un acte magistériel, que je prends la liberté de le critiquer respectueusement et ouvertement (can 212 §3). Sans doute avez-vous considéré qu’avant de parler “théologie” avec les musulmans, il convenait de disposer d’abord leurs cœurs par un enseignement sur le devoir, pourtant élémentaire, de respecter autrui. Je tenais à vous dire qu’il nous semble qu’un tel enseignement devrait se faire en dehors de toute référence à l’islam, afin d’éviter toute ambigüité à son sujet. Pourquoi pas à l’occasion du Premier de l’An, ou de Noël ? Ce n’est certainement pas sans raison que Benoît XVI avait dissous le Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux et en avait transféré les prérogatives au Conseil Pontifical pour la Culture… Cela étant dit, je renouvelle l’engagement de ma fidélité à la Chaire de saint Pierre, dans la foi en son infaillible magistère, ayant le désir de voir tous les catholiques ébranlés dans leur foi par votre Message aux musulmans à l’occasion de la fin du Ramadan, faire de même.

 

Abbé Guy Pagès

C'est la rentrée alors voici les clefs de la réussite par Jeffrey Pfeffer

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Le professeur Jeffrey Pfeffer, de l’Université de Standford en Californie, a analysé par le prisme de ses étudiants les clés de la réussite des plus grands, comme l’ancien président Johnson ou bien encore Robert Moses, l’urbaniste chargé de la rénovation de New York entre 1930 et 1970.

 

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Six traits de caractère, de personnalité qu’a recensé le professeur Jeffrey Pfeffer.

 

Ces six traits sont pour lui la clé de la réussite, de la puissance et de la performance, afin d’atteindre le haut niveau. Mais le professeur n’a pas fait que comparer ce qu’avaient les "champions" en commun : son analyse s’est également penchée sur le manque des moins "forts".

 

 

En anglais et s/t en espagnol

 

 

Le premier trait concerne l’énergie et l’endurance physique. En partant de ce postulat, effectivement, il y a déjà une sélection qui s’effectue. Car tous les individus n’ont pas la résistance physique d’aligner au minimum dix heures de travail par jour, et des semaines oscillant entre 60 et 65 heures, minimum. Pour le professeur Pfeffer, la capacité et la volonté de travailler comme un acharné a caractérisé bon nombre de personnages puissants. Cette masse de travail abattu permet de "dépasser" certains individus, pourtant plus intelligents ou compétents. De plus, cette énergie dépensée dans le travail va inspirer l’entourage à travailler également plus. Une émulation par le labeur en somme.

 

Deuxième clé de la réussite, la concentration/application/attention/perspective. Le focus, en un mot. Le professeur cite l’exemple d’un étudiant qui a refusé un excellent poste dans une compagnie pétrolière. La raison ? Son ambition de conquérir le bureau ovale étant plus forte que tout, travailler dans le pétrole, l’or noir du XXIe siècle l’aurait grandement compromis. Selon Jeffrey Pfeffer, les directeurs à succès de grands groupes sont ceux qui ont concentré leurs efforts de carrière au sein de la même entreprise, ou d’un nombre restreint.

 

Un peu d’humanité dans ce monde de brute : la troisième clé du succès repose sur la sensibilité aux autres. Car savoir ce que les autres veulent aide à mieux communiquer. Mais, il y a un pas entre savoir ce qu’autrui désire, et ce qu’il obtient. Et le professeur de Standford le sait bien. La négociation entre alors en compte.

 

La quatrième clé réside dans la flexibilité. Et là, cela devient complexe, voire schizophrène comme le décrit l’auteur de l’article de Business Insider, qui n’hésite pas à parler de Machiavel. Un subtil dosage s'avère nécessaire Pour Pfeffer, si la flexibilité peut conférer un grand pouvoir, elle s’oppose à la fois à la clé numéro 2, ainsi qu’indirectement à la clé numéro 3. Dans le rapport aux autres, être flexible peut être compris comme faible, peu ferme par rapport aux autres…Un subtil dosage de toutes ces clés s’avère donc primordial.

 

L’avant dernière clé du conflit réside dans la capacité à tolérer les conflits. Mais il ne faut pas pour autant forcément les fuir. C’est un peu comme remporter une bataille, ou la guerre…

 

Enfin, la dernière clé à assembler aux cinq autres, concerne la capacité à maîtriser son ego, à ravaler parfois sa fierté. Car l’ego peut être un ennemi redoutable.

 

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La conclusion peut être déroutante : s’il faut parfois tracer son chemin en solitaire, carriériste, il est bon aussi à certains moments de créer des alliances et des réseaux d’amitié. Pour Jeffrey Pfeffer, les gens qui peuvent accéder aux plus hautes charges sont en mesure de modifier leur comportement en fonction de l’opportunité qui se présente à eux. Légèrement schizophrène donc. Mais six vous possédez ces six traits de personnalité, et que vous le souhaitez, vous devriez parvenir à de grandes carrières.

 

Par Jeffrey Pfeffer

Source: Les six traits de caractère qu'il faut avoir absolument pour réussir dans la vie



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Jeffrey Pfeffer (né le 23 Juillet, 1946 St. Louis, Missouri ), est un théoricien de l'entreprise américaine et le professeur Thomas D. Dee II de comportement organisationnel à la Graduate School of Business , Université de Stanford , et est considéré comme l'un des plus influents gestion d'aujourd'hui penseurs. [1][2] Pfeffer s'efforce d'éduquer et d'inspirer les dirigeants à rechercher le pouvoir grâce à une gestion fondée sur des preuves, l'écart savoir-faire, la culture de haute performance, et de la sagesse conventionnelle.

Pfeffer a donné des conférences dans 34 pays à travers le monde et a donné des séminaires de gestion pour de nombreuses entreprises et associations aux États-Unis, y compris Sutter Health , la Mayo Clinic , Kaiser Permanente , John Hancock , Hewlett-Packard , et l' Association des éditeurs en ligne .

Pfeffer a siégé aux conseils d'administration de plusieurs sociétés de gestion du capital humain, y compris Resumix, Unicru et Workstream.Il a également siégé au conseil d'Sonosite cotée en bourse (SONO) pendant dix ans et sur les conseils d'administration des entreprises de haute technologie privée Actify et Audible Magic.Il est actuellement membre du conseil d'administration de deux organismes sans but lucratif: le San Francisco Playhouse et Quantum Leap Healthcare.

Pfeffer a remporté de nombreux prix pour ses livres et articles.Il a été élu membre de l'Academy of Management il ya plus de 20 ans, était un membre du Centre d'études avancées dans les sciences du comportement, et a remporté le Richard D. Irwin prix pour contributions scientifiques à la gestion.


Les intérêts de recherche de Pfeffer sont très larges.Bien qu'il soit probablement le plus célèbre dans les milieux universitaires pour développer la théorie de la dépendance des ressources (le contrôle externe des organisations: une ressource Dépendance-Perspective).

Il a effectué des recherches théoriques et empiriques sur les thèmes de la gestion des ressources humaines, le pouvoir et la politique dans les organisations, la gestion fondée sur les preuves, l'écart savoir-faire, le leadership, la stratification et les marchés du travail au sein des organisations, la sociologie de la science, comment et pourquoi les théories devenir auto-réalisatrice, la relation psychologique entre le temps et l'argent, et l'évaluation économique.


Pfeffer a enseigné deux classes électives et âme dans la gestion des ressources humaines et le cours de base en comportement organisationnel.Quand il a rejoint la faculté de Stanford, il a développé une puissance sur électifs dans les organisations.D'abord appelé aux politiques du pouvoir dans les organisations, il ya quelques années, la classe a été rebaptisé The Paths to Power.Le élective a toujours été populaire, avec Pfeffer enseigner deux sections par an et, au fil des ans, d'autres collègues enseignement sections ainsi.


Il a écrit plus de 125 articles et chapitres de livres.Il est l'auteur de plus d'une douzaine de livres dont The Human Equation: Profits du bâtiment en mettant les gens d'abord, Gestion d'énergie: Politics and Influence in Organizations, The Gap Savoir-Faire: Comment les entreprises intelligentes transformer les connaissances en action, valeur cachée: How Great les entreprises à atteindre des résultats extraordinaires avec des gens ordinaires, les infos, dangereuses demi-vérités, et l'absurdité totale: Profitant de la gestion basée sur les preuves, et quoi pensaient-ils?Unconventional Wisdom propos de la gestion. Pfeffer a également écrit un recueil de 27 essais portant sur ​​des sujets de gestion, ainsi que plus de 120 articles.Dernier livre de Pfeffer,Power intitulé:. Pourquoi certaines personnes ont-Il et d'autres pasété publié et diffusé en Septembre 2010 [3]

Pfeffer a écrit cas sur la façon dont les individus acquièrent le pouvoir et gérer leur carrière, y compris les cas sur Keith Ferrazzi , Jeffrey Sonnenfeld , et Laura Esserman .Il a également écrit des cas sur des entreprises qui pratique fort engagement / modalités de travail de haute performance, y compris Southwest Airlines , DaVita , les Wearhouse hommes , l'Hôpital Sainte-Croix[ homonymie nécessaire ],SAS Institute , et la région andine de Kimberly-Clark .

Pendant cinq ans, Pfeffer a écrit une chronique mensuelle pour le magazine Time-Warner, Business 2.0.Pendant près de trois ans, il a écrit une colonne de conseils de carrière pour le capital, les principaux économie et le magazine d'affaires en Turquie.Il écrit actuellement un blog bi-hebdomadaire pour BNET / CBS Interactive, ainsi qu'une contribution occasionnelle pour la ligne Sur la section de leadership du Washington Post.

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