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CP du PLD: Hollande mollit sur le cumul des mandats

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Communiqué de presse du Parti Libéral Démocrate

 
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(WOSTOK PRESS/MAXPPP

Hollande mollit sur le

cumul des mandats

François Hollande avait promis la fin du cumul des mandats, Jean-Marc Ayrault en avait fait une priorité lors de son discours de politique générale en juillet 2012. A quelques mois des élections de mi-mandat de 2014, cet engagement plébiscité par 3 Français sur 4 est reporté à 2017 dans une indifférence absolue. Le PLD juge essentiel de mettre fin dès à présent au cumul des mandats pour oxygéner la vie publique et couper le lien clientéliste entre élus de terrain et parlementaires.
 
Le gouvernement cède à la pression des barons socialistes, qui craignent à juste titre de ne pas être réélus,alors que la classe politique est en proie à un profond bouleversement. Lier les préoccupations prioritairement locales des élus locaux et les considérations de politique générale des parlementaires, c’est l’assurance d’un clientélisme qui affaiblit notre démocratie parlementaire. Plus de 8 parlementaires sur 10 cumulent en France, contre 1 sur 5 en Europe. Ce cumul entretient le clientélisme, la faiblesse des parlementaires devant l’exécutif et leur absence de courage dans les réformes.
 
Il est urgent d’oxygéner la vie publique, de couper le lien clientéliste entre élus de terrain et parlementaires et de consolider la confiance fragile entre les citoyens et leurs élus. C'est pourquoi le PLD appelle à la mobilisation de tous les responsables politiques pour solliciter l’introduction d’une forte dose de proportionnelle, la limitation à un renouvellement unique des mandats nationaux, l’arrêt du financement public des partis et la réduction à 300 du nombre de parlementaires en vue de renforcer les pouvoirs de l’Assemblée nationale. L’absentéisme des parlementaires doit être également fermement combattu. Le PLD propose que les votes de l’Assemblée nationale et du Sénat se fassent au scrutin public, à l’exception de ceux portant sur une personne. Le droit de vote des députés et sénateurs ne doit pouvoir donner lieu à aucune délégation. Ces conditions sont indispensables pour assainir la vie politique et renouer avec une société de confiance.
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Au siège du PLD, le 03/04/2013

Le Parti Libéral Démocrate (PLD) a été fondé en 2008 par son président Aurélien Véron. Il a rassemblé depuis cette date des personnalités issues de la société civile (Arnaud Dassier, Anne Bourdu, Gaspard Koenig, Eric Juramy, Vincent Benard, Louis-Marie Bachelot) et du monde politique (Charles Beigbeder, Thierry Mouillac, Thomas Zlowodzki). Lors des élections législatives de juin 2012, 70 candidats ont porté ses couleurs. Il est parti membre de l'UDI depuis janvier 2013. Le PLD est aujourd'hui le seul parti politique qui assume l'héritage libéral français. 

Contact Presse : Mathieu Beaufrère 06 67 42 25 92 presse@p-l-d.fr

 
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Lettre d'intellectuelles aux sénateurs pour une question de "Mariage"

Un collectif de 55 intellectuelles, parmi lesquelles les écrivains Éliette Abécassis et Alice Ferney, la professeur de droit Marie-Anne Frison-Roche ou la sociologue Nathalie Heinich, a écrit aux sénateurs pour leur faire part de sa "préoccupation" quant au projet de loi sur le mariage homosexuel. Cette lettre a été envoyée juste avant l'examen du texte au Sénat, qui doit débuter dans l'après-midi.

Dans le projet de loi, les droits et intérêts supérieurs de l'enfant sont "sacrifiés au profit de l'intérêt des adultes", écrit ce collectif, baptisé "Simone". "Le premier de ses droits est celui à une filiation structurante et comparable à celle des autres enfants", poursuit-il en référence à l'adoption plénière qui pourra découler du mariage pour les couples homosexuels. "Imposer à des enfants un état civil déniant la différence des sexes qui a présidé à leur engendrement, cela conduit à poser que le père et la mère sont interchangeables, bannissant la raison et la signification des mots", soulignent les auteurs.

Le collectif s'inquiète également d'un possible accès des couples de femmes à la procréation médicalement assistée (PMA), qui constituerait un "effacement délibéré des origines". Il craint aussi que les hommes ne réclament le "recours à la gestation pour autrui" (GPA). "Déjà, la pression s'accentue pour légaliser cette pratique en France ou, à défaut, pour la légitimer à l'étranger. S'ouvriraient alors des trafics en tout genre dont les femmes les plus fragiles socialement sont, partout, les premières victimes", écrit le collectif.


Source: Le Figaro via afp

 

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Projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Ministère ASS

 

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Ministère des Affaires sociales et de la Santé - République française - Liberté, égalité, fraternité

 

 

Monsieur le Président,
Monsieur le Président de la commission des lois Jean-Pierre Sueur,
Madame la Présidente de la cmission des affaires sociales Annie David,
Monsieur le rapporteur Jean-Pierre Michel,
Madame la rapporteure pour avis Michelle Meunier,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,


Voilà la possibilité de mettre un terme à des siècles de relégation et de discrimination d’une partie de nos concitoyens. Voilà la possibilité de faire aboutir des combats menés depuis des décennies. Et je sais que, comme sénateurs, vous êtes nombreux à avoir contribué à la longue histoire de l’égalité.


Vous avez déposé des propositions de loi, pour ouvrir le mariage, pour permettre aux couples homosexuels de fonder une famille et ceci dès 2005, puis en 2006, en 2010, en 2011 et jusqu’en 2012. Ainsi vous êtes nombreux, sur tous les bancs, à vous être engagés vers une meilleure reconnaissance de la diversité des familles.


Soyez-en déjà remerciés.

Les associations soutenant ce projet de loi ont fait leur, ce très beau slogan « L’égalité n’attend plus ».

Après le temps de l’Assemblée Nationale vient aujourd’hui le temps du Sénat. Je suis convaincue que ce sera le temps de la consolidation, de la solidification, de la confirmation.


Cette loi s’inscrit dans un contexte bien spécifique, c’est celui d’une révolution silencieuse entamée dans les années soixante-dix, et qui a fait éclater le modèle familial unique en une pluralité de modèles familiaux. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, amour, conjugalité, sexualité et procréation sont dissociés et peuvent être composés et associés de multiples façons.


Aujourd’hui un enfant sur deux naît hors mariage ; un sur quatre ne vit pas avec ses deux parents ; un sur cinq vit dans une famille monoparentale et un sur neuf dans une famille recomposée. Ces quelques éléments statistiques suffisent à faire voir la diversité du paysage familial.


Loin de traduire une désaffection à l’égard de la valeur « famille », cette réalité prouve au contraire que la famille reste le lieu de la sécurité et de la protection. Ce qui a changé, c’est que nos concitoyens refusent désormais que nous leur imposions un modèle familial unique. Ils attendent de nous que nous reconnaissions cette diversité des modèles familiaux tout en assurant l’égalité des droits et des devoirs de toutes les formes de familles.


Autre évolution majeure, la filiation biologique n’est plus la seule filiation possible : il y a une multiplication des acteurs impliqués dans la conception et l’éducation des enfants. Chaque année, 3 000 à 4 000 enfants sont adoptés et environ 1 500 naissent par insémination artificielle. Ces chiffres montrent que d’ores et déjà la filiation sociale est une réalité au sein des familles hétérosexuelles. On peut comprendre en conséquence la demande d’égalité de traitement pour les familles homosexuelles.


Je voudrais ajouter que cette loi ne créera pas de situations nouvelles : elle ne fera qu’adapter notre droit à des évolutions déjà présentes dans la société.

En cela, elle s’inscrit dans la lignée des réformes qui ont marqué le droit de la famille depuis les années 1970 – par exemple l’assouplissement des règles du divorce, la suppression de la distinction entre enfants légitimes et enfants naturels, l’institution de l’autorité parentale, reconnue aux deux parents à égalité. La législation ne fait que traduire une évolution déjà réalisée par nos concitoyens.


Ceux-ci ne nous demandent pas simplement une loi d’égalité ; ils veulent également qu’elle leur assure une sécurité et une protection juridiques, en particulier à ces milliers, voire dizaines de milliers d’enfants qui vivent déjà au sein de familles homoparentales et qui ne bénéficient pas d’une telle protection au même degré que les autres enfants. C’est dans cet objectif d’égalité et de sécurité juridique qu’a été conçu ce projet de loi ouvrant à tous le mariage et l’adoption.

Il est temps de reconnaître à chacun, quelle que soit son orientation sexuelle, la liberté de choisir la façon dont il fait famille. Reconnaître cette liberté, c’est reconnaître la liberté de tous nos concitoyens. Elle est au cœur même de notre République, cette République telle que Jean Jaurès l’a si bien définie dans son adresse à la Jeunesse : « La République, c’est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action, qu’ils sauront concilier la liberté et la loi, le mouvement et l’ordre. Oui, la République est un grand acte de confiance et un grand acte d’audace. »


Confiance et audace :

Notre République, c’est une France qui sait inclure et non exclure. Qui sait inclure tous ses citoyens, qu’ils soient hommes ou qu’ils soient femmes, quelle que soit la couleur de leur peau, qu’ils soient homosexuels ou hétérosexuels. La France n’est jamais aussi forte et confiante dans son avenir que lorsqu’elle sait s’adresser à tous ses concitoyens, à tous ses enfants, à toutes ses familles.


En cela, le projet de loi que nous nous apprêtons à discuter est fidèle au rappel de François Hollande au Bourget : « aucune loi de conquête n’a été arrachée sans combat parlementaire. Car les libertés, elles se conquièrent, elles se gagnent. » « L’âme de la France c’est l’égalité, l’égalité, l’égalité toujours ».

Cette loi est l’expression de notre belle devise républicaine : liberté, celle de prendre le gouvernement de sa propre vie ; l’égalité, celle des droits et des devoirs pour tous. Liberté, égalité permettant de renforcer dans notre société la fraternité.


Alors oui, je vous invite à la confiance et à l’audace.

 

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Connaissance de l’économie : conclusion " L’économie est le propre de l’homme. Elle en est aussi la dignité." par Jacques Garello

L’illettrisme économique des Français est un handicap qui nous coûte cher : cher en chômage et en compétitivité, cher en dépenses et en dettes publiques, cher en paix sociale, cher en espoirs de promotion et d’épanouissement personnel.

J’ai donc entrepris, comme l’ont fait d’autres avant moi, de poursuivre la croisade contre cet illettrisme. Et depuis deux mois (24 janvier exactement) j’ai consacré régulièrement deux pages de cette Lettre à expliquer ce qui sépare l’économie naturelle et l’économie artificielle.

Hélas, dans les faits, les artifices polluent le fonctionnement naturel de l’économie, et les Français, en particulier, ingèrent sans le savoir ce poison intellectuel, politique et social, qu’est la « troisième voie », celle d’une économie « mixte » régulée par l’Etat.

En conclusion, je crois qu’aucun progrès décisif, aucune réforme significative, ne sera possible dans notre pays tant que l’on cherchera un compromis entre économie naturelle et économie artificielle. Ce compromis est un artifice de plus, une illusion fatale.


Jacques Garello,

 

 

 


La troisième voie est une impasse 

Walter Eücken, économiste de l’école de Fribourg, expliquait qu’il y a deux systèmes économiques, et deux seulement : celui de l’économie décentralisée, appelée encore économie de marché, et celui de l’économie centralisée, ou économie de plan. Chacun de ces systèmes a sa cohérence : dans un cas le marché coordonne les choix libres de millions d’individus, une « main invisible » permet aux intérêts individuels de se rencontrer et de se satisfaire mutuellement dans le processus d’échange ; dans l’autre cas, le planificateur central répartit les ressources nationales d’après les priorités qu’il détermine souverainement : producteurs et consommateurs n’ont pas le choix. Introduisez maintenant des éléments de plan dans une économie de marché ou juxtaposez le marché et le plan : en ajoutant deux logiques contraires, débouche-t-on sur une nouvelle logique ? Certainement pas !

Pourtant, c’est bien ce que l’on a cherché à faire depuis des décennies, voire des siècles. Il faut dire que le pouvoir politique central ne lâche pas le morceau : il s’est toujours approprié l’argent du peuple en prétendant faire son bonheur. Mais comment une telle aberration a-t-elle pu résister à l’extraordinaire progrès et succès de l’économie de marché et à son élargissement au niveau mondial ? 

Une première raison est politique : le tiers système procède du neutralisme, du non choix. La France a été plus que toute autre nation persuadée qu’il ne fallait s’aligner ni sur les affreux Américains capitalistes ni sur les terribles planificateurs soviétiques. Parallèlement, dans les débats politiques internes, le centre jouit d’une position privilégiée puisqu’il fait la balance entre gauche et droite. Une autre raison tient à « l’économie sociale de marché », une expression de Ludwig Erhard qui voulait suggérer que l’économie de marché est la condition des plus grands progrès sociaux. On va voir dans cette expression malheureuse une nouvelle doctrine : ajouter à l’économie de marché une dimension « sociale », faite essentiellement de redistribution par les pouvoirs publics.

Cette voie a été celle de l’échec. Car des transferts sociaux de plus en plus importants ont ruiné l’économie, d’une part en confisquant des revenus honnêtement gagnés, d’autre part en persuadant la population qu’elle pouvait vivre bien sans effort majeur : gagner plus en travaillant moins. Ainsi les pays les plus redistributifs ont-ilsété les moins performants.

 

L’économie mixte est une injustice 

Les dégâts de la redistribution ont été d’autant plus grands que le secteur public s’est progressivement hypertrophié. Désormais la redistribution ne s’est pas seulement opérée entre riches et pauvres (ou présumés tels), elle a joué entre ceux qui appartenaient à la sphère publique et ceux qui étaient dans le secteur privé.

Les fonctionnaires, les salariés des entreprises publiques, les salariés des entreprises privées fortement liées à l’Etat (par les marchés public, par les réglementations ou les subventions), les gens du « secteur social » (associations subventionnées) – ce qui en France représente la moitié de la population active - sont à l’abri des exigences et des adaptations du marché. C’est un premier privilège. Mais, de plus, leur responsabilité personnelle est bien moins engagée que dans une entreprise privée et leur productivité est en général bien plus faible. C’est un autre privilège : recevoir une rémunération non pas en contrepartie de son initiative, de son mérite, de ses sacrifices ou de ses performances, mais en application d’un statut corporatiste privilégiant l’ancienneté.

Cette injustice décourage les « entreprenants », qui finissent par préférer à leur tour le statut et le privilège et à prendre en horreur la mobilité et la concurrence.

Il s’agit en fait d’une véritable spoliation : ceux qui créent des richesses n’en ont plus la propriété. Elle leur est confisquée pour continuer à faire fonctionner un secteur public pléthorique, inefficace, toujours plus coûteux et plus endetté. Donc, plus personne ne se fait créateur, du moins dans le pays (nombreux sont ceux qui iront exercer leurs talents ailleurs).

 

Le dirigisme divise les peuples 

Dans un pays où le succès ne dépend plus de la création de richesses, mais de la proximité du pouvoir, tous vont vouloir s’emparer ou se rapprocher de ce pouvoir qui gouverne toutes choses. « La loi est le produit d’un rapport de force », dit pertinemment le socialiste Jean Pierre Michel. La réussite dépend donc de l’organisation et de la pression des groupes qui partent à l’assaut du pouvoir, de ses lois, de ses finances. C’est la compétition de tous contre tous.

Alors la richesse devient le sous produit de la violence sociale, elle procède de privilèges aux dépens des autres. Bastiat en déduisait une bonne définition de l’Etat « cette grande fiction sociale à travers laquelle chacun s’efforce de vivre aux dépens des autres ».

Rien d’étonnant à ce que la richesse devienne suspecte, avant d’être haïe : dans un tel contexte n’est-elle pas le fruit de la lutte, ou de l’arbitraire fiscal, réglementaire, ou encore de la corruption? On finit par voir toute réussite comme malhonnête et toute richesse comme un vol.

Ce qui se passe au sein d’un pays se prolonge au niveau international : n’y a-t-il pas une pression des peuples riches sur les pauvres ? L’Etat n’est-il pas là pour protéger les nationaux contre la concurrence des étrangers, qui est par définition déloyale ? Alors se déclare la « guerre économique », qui autorise toutes les malversations, depuis le protectionnisme jusqu’aux manipulations monétaires, en passant par les cartels d’Etats. Et la guerre économique débouche un jour sur la bonne vieille guerre militaire. L’Europe se voit assiégée par les pays émergents, au sein de l’Europe les pays du Sud se voient malmenés par ceux du Nord, et les Allemands sont soupçonnés de redevenir un peuple orgueilleux et agressif.

 

Vive l’économie !  

Beaucoup de gens auront des sympathies pour l’économie le jour où ils en comprendront la nature et le fonctionnement. Il est vrai que peu de pays actuellement vivent suivant les lois de l’économie naturelle, et on n’a pas de « modèle » à proposer. Ni l’Allemand, ni l’Australien, encore moins l’Américain, et même pas le Suisse.

Ce n’est pas une raison pour nier l’existence de l’économie naturelle et se moquer de ses lois.

L’économie naturelle, comme je l’ai présentée dans un précédent tableau, est une économie de libres choix individuels et de pleine responsabilité de ces choix ; c’est une économie d’échanges de services librement contractés, c’est une économie où le droit à l’initiative et le droit de propriété vont de pair. C’est une économie qui permet le plein développement de la personnalité et qui entretient l’harmonie sociale.

L’économie est le propre de l’homme. Elle en est aussi la dignité.

 


Source: Libres.org , Aleps parJacques Garello

 


Information de wikibéral sur l'économie

 

 

L’économie (du grec oïkos,maison et nomos, administrer) est la science sociale qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle s’intéresse d’une part, aux opérations essentielles que sont la production, la distribution, et laconsommation des biens, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations. Plus brièvement, l'objet de l'économie est de répondre au problème : "comment faire au mieux avec ce dont on dispose".

L’École autrichienne d'économie conteste la définition de l'économie comme science de « l’allocation des ressources rares », ou science du « choix », car cette définition conduit vers l'ingénierie sociale (constructivisme ou interventionnisme). Elle préfère parler de praxéologie (science de l'action humaine), catallactique (étude des échanges) et thymologie (psychologie de l'action humaine).

 

Séparation de l’État et de l'économie

‎ De même qu'au cours des siècles on a abouti, au moins en Occident, à une séparation de l’État et de l’Église, l'expression la plus simple du libéralisme économique est la suivante : séparation de l’État et de l'économie, l’État ne conservant que les fonctions régaliennes indispensables à la bonne marche de l'économie (répression du meurtre, du vol, de l'escroquerie...) :

Quand je dis "capitalisme", je veux dire un capitalisme de laissez-faire entier, pur, incontrôlé, non réglementé - avec une séparation de l’État et de l'économie, de la même façon et pour les mêmes raisons qu'on a réalisé la séparation de l'église et de l’État. (Ayn Rand)

Cela implique l'interdiction de toute dette publique, la fin ducapitalisme de connivence et cela peut en particulier aller jusqu'à la suppression d'institutions inutiles et nuisibles : banque centrale, FMI, etc. avec l'emploi de monnaies privées en remplacement des monnaies contrôlées par l’État.

 

Des économistes français tirent le signal d’alarme

 

Dans ce reportage réalisé par une télévision américaine, plusieurs économistes français sont interviewés : Bertrand Lemennicier, Emmanuel Martin, Guy Millière, Cécile Philippe. Leur constat est alarmant.


Lien direct vers la vidéo 

 

L’Etat-providence : armageddon économique de l’ Europe

 

Dans les rues des villes Européennes, s’est déroulé une guerre ouverte entre les grévistes et la police autour de l’Etat providence et de la réforme des retraites.

Dans les riches nations européennes, au bord de la faillite, les gouvernements ont été contraints de réduire les nombreuses et généreuses prestations sociales que les Européens tiennent comme un droit acquis.

Certains disent que l’État-providence est mourant. Ce constat est plus évident encore en France.


Une nation au bord du gouffre

Pendant des décennies, la France a mis en place un État-providence qu’elle ne peut se permettre de maintenir. Désormais, le vieillissement de la population le condamne.

Les économistes disent que la question n’est pas de savoir « si » le système va s’effondrer mais « quand ».

L’Économiste français Bertrand Lemennicier, professeur à l’Université Panthéon-Assas-Paris, a prédit il y a 20 ans l’effondrement du système français de retraite. Si le système n’est pas réformé à fond, il pense que l’insolvabilité pourrait se produire soudainement et paralyserait tout le monde.

« Personne ne s’attend à ce que la France chute dans un mois », dit-il. « Mais nous sommes au bord du gouffre. Nous ne savons pas la date. Je veux dire que cela peut arriver du jour au lendemain, comme en Grèce. »

La France n’a pas eu un budget équilibré depuis 36 ans. Et chaque année, de moins en moins de travailleurs cotisent à un système avec de plus en plus de retraités.

Le président français Nicolas Sarkozy a ajouté deux ans à l’âge légal de la retraite, provoquant des émeutes. Mais ceci ne fera que réduire le déficit budgétaire – sans empêcher la chute.


La mort de l’entrepreneur

L’Etat providence a non seulement poussé les gouvernements européens au bord de la ruine financière. Il a surtout étouffé l’esprit d’entreprise en rendant les citoyens dépendants de l’État et en rendant coûteux et risqué de lancer une petite entreprise.

En 2005, un sondage sur leur choix de carrière des français montrait que 75% des jeunes Français voulaient travailler comme fonctionnaires, car un emploi public c’est la garantie d’un emploi à vie avec une retraite sûre.

L’universitaire français et écrivain Guy Millière explique que « L’Etat providence a créé de nombreux cercles vicieux, car il pousse les gens à compter sur le gouvernement pour recevoir de l’argent ».

« Les gens pensent que c’est le gouvernement qui crée des emplois, que c’est lui qui leur donne un revenu. Ils pensent que le capitalisme est mauvais, que la libre entreprise est un mauvais concept. »

« C’est le gros problème avec les Français », déclare l’économiste français Emmanuel Martin, avec l’Atlas Economic Research Foundation. «Ils ont été endoctrinés par les politiciens à croire que l’État providence est comme une sorte de Père Noël, ce qu’il n’est pas »

Mais l’Etat a tout l’air d’un père Noël, quand tant de Français ne cotisent pas pour financer ce système.

« La moitié de la population en France ne paie pas l’impôt sur le revenu, dit M. Martin. « Ils ne paient pas d’impôt sur le revenu en raison du système progressif. »

Les Français ont élu Nicolas Sarkozy pour réformer le système de protection sociale. Mais quand la reforme a commencé, une majorité de la population a déclaré soutenir les grévistes.


Le climat toxique des affaires

Le climat économique de la France est tellement toxique qu’avoir un emploi devient un bien très précieux.

Les petites entreprises évitent d’embaucher parce que les employés sont presque impossibles à licencier. Ajoutez à cela que le travail pour les entreprises coûte le double du salaire réel de l’employé, en raison des charges salariales et patronales que les entreprises doivent verser à la sécurité sociale.

«Et cela produit quoi ? » demande Emmanuel Martin. « Cela produit du chômage. »

Depuis la fin des années 1970, la France est bloquée dans un chômage à deux chiffres. Le principal secteur économique est devenu l’Etat.

La situation est similaire dans toute l’Union européenne. Aujourd’hui, le secteur public représente désormais plus de la moitié – 50,4 pour cent – du PIB de l’Union européenne.


Faut–il suivre l’Europe au bord d’une falaise?

Alors pourquoi l’Amérique copie-t-elle l’Europe ? Le Bureau Américain des Statistiques de l’emploi montre que, dans les 10 dernières années, le secteur privé américain a perdu 3 millions d’emplois tandis que le secteur public a gagné près de 2 millions d’emplois.

Les Etats Unis d’’Amérique ont également des niveaux dangereux de dette, un chômage élevé, et des signes de stagnation économique.

Les économistes français avec lesquels CBN News a discuté pensent qu’il est insensé pour l’Amérique d’élargir la taille de son état providence au moment même où l’Europe est en train de s’effondrer.

« Aux États-Unis,vous faites exactement ce qu’il ne faut pas faire : vous copiez notre système », a déclaré l’économiste Cécile Philippe, présidente de l’Institut économique Molinari.

« L’Etat-providence tel qu’il a été conçut est mort », déclare Millière. « Le gouvernement ne dit pas qu’il est mort parce que s’il le disait, il y aurait beaucoup plus de grèves, et beaucoup plus d’émeutes. »

«Les français croient que le gouvernement peut imprimer de l’argent et l’envoyer du haut du ciel, dit-il. « Les gens ne comprennent pas comment fonctionne l’économie. Ils ne comprennent pas pourquoi l’Etat providence est mort. »

Ainsi, alors que l’Europe a longtemps été fière de son généreux système de protection sociale, l’échec de l’Etat-providence est pour les Européens et pour le monde une douloureuse leçon d’économie.

 

Traduction Aquila France, Institut Coppet

 

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Les franc-maçons du gouvernement Hollande, compréhension?

En ce qui concerne les franc-maçons du GOUVERNEMENT HOLLANDE

 

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MANUEL VALLS – Ministre de l’Intérieur :


Né à Barcelone en 1962. N’a acquis la nationalité française que par naturalisation en 1982. Ami avec ALAIN BAUER – qui est le parrain de l’un de ses fils – Grand Maitre du GRAND ORIENT DE FRANCE de 2000 à 2003. Le 4 Février 2008, il vote pour la réforme de la Constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Se définit comme « blairiste » et « clintonien ». Favorable à l’instauration de la TVA Sociale ; favorable à l’allongement de la durée de cotisation pour le droit à une retraite à taux plein ; favorable à l’alignement des régimes spéciaux de retraites avec le régime général. En 2010, il se déclare favorable au contrôle par la Commission Européenne des budgets nationaux. Participe aux réunions du Groupe BILDERBERG. FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Il se prétend «lié de manière éternelle à ISRAEL», et s’est opposé à la demande PALESTINIENNE d’adhésion à l’ONU. Intervenant au CRIF, notamment lors du «CONGRES DES AMIS D’ISRAEL EN FRANCE» de 2012. Membre du CLUB LE SIECLE.

 

 

PIERRE MOSCOVICI – Ministre de l’Economie :


Issu d’une famille jérusaliste.

Soutien historique de Dominique Strauss-Kahn. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Directeur de campagne de François Hollande durant la campagne de 2012, il est Vice-Président du Cercle de l’Industrie (Lobby patronal européen, en lien avec le MEDEF), dont Strauss-Kahn fut également Vice-Président et initiateur avec Raymond H.Lévy (PDG de Renault), et Maurice Lévy (président du directoire de Publicis, participant aux réunions du Groupe BILDERBERG). Les principales entreprises représentées au sein de ce lobby sont celles du CAC40. Participe à la rencontre entre Manuel Valls, François Hollande et Richard Prasquier, président du CRIF, lors d’une entrevue où Hollande s’engagea à «combattre fermement l’antisémitisme et l’antisionisme».


 

MICHEL SAPIN – Ministre du Travail :


FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Durant la campagne de François Hollande, il est chargé du programme présidentielle de François Hollande. A propos du Traité de Maastricht, qui préfigure le Traité de Lisbonne, il déclare : «Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé». Lors du Congrès de Versailles en 2008, il vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote qui permit la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Il participe aux diners du CRIF, en particulier en 2003 où il est présent aux «12 HEURES POUR L’AMITIE FRANCE-ISRAEL» avec François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche et Benyamin Netanyahou (1er ministre de l’entité sioniste). Il participe aux réunions du Groupe BILDERBERG, notamment en 1992 aux côtés de Jacques Toubon, Ernest-Antoine Seillière, Philippe Villin, André Levy-Lang ou encore Bernard Arnault.


 

VINCENT PEILLON – Ministre de l’Education Nationale :


Issu d’une famille jérusaliste par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord).

Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Il prône une « république spirituelle», considérant «la Franc-Maçonnerie et la laïcité» comme «religions de la république». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie.


 

JEAN-YVES LE DRIAN – Ministre de la Défense :


FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Européiste, il se prononce en 2005 pour la ratification du Traité Constitutionnel Européen. En 2008, il avait menacé de quitter le PS si ses «camarades» ne ratifiaient pas le Traité de Lisbonne. Milite pour une «harmonisation européenne des politiques de défense», donc pour la perte de la souveraineté militaire de la France. Sioniste, il est proche du CRIF. Le piratage de la base de donnée du site du CRIF mentionna Le Drian parmi la liste des utilisateurs abonnés.


 

STEPHANE LE FOLL – Ministre de l’Agriculture :


FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Sioniste, déclare à propos du diner du CRIF «On n’avait pas de raison de dire non, c’est le genre de dîner où tout le monde va. (…) Le CRIF, on y est allé quasiment tout le temps, c’est comme ça, il y a des choses qui s’installent». Il participe également au groupe de liaison CRIF-PS mis en place en 2006, aux cotés notamment de Richard Prasquier (président du CRIF), François Hollande, Razzye Hammadi, Malek Boutih. Il se prononce en faveur de la ratification par la France du Traité de Lisbonne. Il est l’un des rares parlementaires socialistes à avoir oser se prononcer pour le Mécanisme Européen de Stabilité. En février 2012, il déjeuna avec l’ambassadeur des Etats-Unis, accompagnés notamment de Michel Sapin.


 

LAURENT FABIUS – Ministre des Affaires Etrangères :


Issu d’une famille jérusaliste.

Opère le «tournant de la rigueur» au début des années 80 en tant que 1er Ministre de Mitterrand, entrainant la rupture des communistes avec le PS. Il est mis en cause à cette époque dans l’affaire tragique du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace dynamité par des agents de la DGSE. Également mis en cause dans la sinistre affaire du sang contaminé, au cours de laquelle des poches de transfusion sanguine ont été contaminées par le virus du sida, faute de mesures préventives. Il est ministre sous Jospin lors du passage à l’euro et de la création d’Areva. Lors du Congrès de Versailles de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il ne prend pas part au vote. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme les autres parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Au début de l’année 2012, il se rend en Israël où il rencontre le Président Shimon Peres et le Ministre de la Défense Ehud Barak. Il participe au diners organisés par le CLUB LE SIECLE. Il participe aux réunions du Groupe BILDERBERG. Il prend part aux diners du CRIF. Il participe à des réunions maçonniques, son appartenance à la FRANC-MACONNERIE n’est pas officielle mais évidente.


 

ARNAUD MONTEBOURG – Ministre du Redressement Productif :


FRANC-MACON, membre de la FRENCH-AMERICAN FOUNDATION (fondation atlantiste). Il ne prend pas part au vote lors du Congrès de Versailles de 2008 qui modifia la Constitution pour permettre la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, à l’instar de la plupart des parlementaires socialistes, il s’abstient. Lié au CRIF, en particulier par sa compagne Audrey Pulvar qui en est l’auxiliaire zélée.


 

MARISOL TOURAINE – Ministre de la Santé :


Fille du sociologue Alain Touraine, aux accointances MACONNIQUES de notoriété publique. Elle est membre du CLUB LE SIECLE. Européiste, elle vote en 2008 pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient comme la majorité des parlementaires socialistes, permettant ainsi son adoption à la majorité absolue.

 

 

AURELIE FILIPPETTI – Ministre de la Culture :


Participe aux diners du CRIF. Lors du Congrès de Versailles de 2008, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote permettant l’adoption du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient. Elle milite contre l’antisionisme et se revendique ouvertement sioniste. Interrogée par Robert Ménard sur le voyage de Dieudonné en Iran, elle explique «qu’il existe des personnes plus légitimes que d’autres pour parler des droits de l’homme […] et que Dieudonné ne s’est pas beaucoup illustré dans le respect des droits de l’homme».


 

NICOLE BRICQ – Ministre de l’Energie et du Développement Durable :


En 1991, elle soutient la Guerre du Golfe. En 2008, en tant que sénatrice PS, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Elle s’est déclarée favorable à l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité, et s’est abstenue comme les autres parlementaires socialistes. Elle fit partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, lui demandant de ne pas reconnaître l’ÉTAT PALESTINIEN à l’ONU. Elle est membre du très sioniste CERCLE LEON BLUM.


 

JEROME CAHUZAC – Ministre du Budget :


Probable appartenance au GRAND ORIENT DE FRANCE. Frère d’Antoine Cahuzac, qui fut président du directoire de HSBC Private Bank France (avant d’être nommé en Janvier à la tête d’une importante filiale d’EDF). Lors du vote de la réforme constitutionnelle de 2008 permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote à propos du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient. Afin de «préserver la confiance des investisseurs», il se prononce pour une rigueur budgétaire, précisant que cet«objectif interdit la création de postes dans la fonction publique durant le prochain quinquennat». Il fait de la«confiance des marchés» sa priorité.


 

JEAN-MARC AYRAULT – Premier Ministre :


Notable du PS depuis près de 4 décennies. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote parlementaire sur le Mécanisme Européen de Stabilité (qui brade une nouvelle fois un pan de la souveraineté Française aux instances européistes), il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes dont il dirige le groupe, permettant ainsi l’adoption du MES à la majorité absolue. Est mandaté durant la campagne par François Hollande pour traiter la question du vote juif et récupérer les voix, et surtout le soutien, de la communauté.

En 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux «réunions» de 7 LOGES MACONNIQUES (face aux critiques de l’opposition, il dû finalement abandonner le projet).


 

FRANCOIS HOLLANDE – Président de la République :


FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE, il prône l’intégration de la « laïcité » dans la Constitution. Millionnaire, il déclare une fortune d’1,17 Million d’euros, omettant la Société Civile La Sapinière, qu’il gère avec Ségolène Royal, dont le capital s’élève à plus de 900 000 €. Membre du CLUB LE SIECLE. Sioniste, il participe à plusieurs reprises aux diners du CRIF, qui salue sa victoire. Il est également membre de la fondation atlantiste FRENCH-AMERICAN FOUNDATION. En 2005, il fit campagne pour le « Oui » au référendum visant à ratifier le Traité Constitutionnel Européen. Lors du vote de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, il s’est abstenu. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’est également abstenu. Il est élu Président de la République avec moins de 40% des suffrages exprimés. Il est mis en cause par la plainte d’EMMANUEL VERDIN, qui l’accuse d’avoir couvert les agissements pédophiles qui auraient été perpétrés par JACK LANG

 

Source:

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wikis

"Si vous ne changez pas en vous-même, ne demandez pas que le monde change" 

http://www.wikistrike.com/article-les-franc-ma-ons-du-gouvernement-hollande-109665926.html

 

Un autre lien sur L&L:

CES FRANC-MAÇONS QUI NOUS GOUVERNENT, pour un mariage pour tous?

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Réforme de l’État et des Institutions, 6 propositions d'Agnès Verdier-Molinié IFRAP

Que serait une vraie République irréprochable aux élus vertueux comme nous le promettent avec brio ceux qui briguent nos suffrages ?

Il est plus que temps de prendre de la hauteur pour se prémunir contre les quatre conflits d’intérêts majeurs identifiés par la commission Jospin : public/privé, public/politique, privé/politique et public/public.

 

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Voici ici 6 propositions pour rétablir à la fois une meilleure éthique et le choc de transparence dont la vie politique a besoin.


Première proposition : par devoir de neutralité, quitter définitivement la fonction publique quand on est élu au Parlement ou qu’on exerce des fonctions d’envergure nationale (maire des plus grandes villes de France, président du conseil général ou régional…). A l’inverse, autoriser les agents locaux à se présenter pour des mandats locaux comme le font les britanniques.

La tradition de l’Assemblée nationale et du Sénat n’incite pas à avoir un comportement vertueux notamment car les indemnités de frais de mandats ne sont pas imposables comme ne le sont pas non plus les crédits collaborateurs conservés pour eux-mêmes par les parlementaires. La commission pour la transparence financière de la vie politique avait constaté un « enrichissement » de 1400 euros à 200 000 euros sur 5 ans rien que grâce aux IRFM…


Deuxième proposition :rendre imposables les indemnités représentatives de frais de mandats (6412 euros par mois) (s’il y a lieu, le parlementaire pourra justifier de ses frais de mandats auprès des services fiscaux) et restituer les crédits collaborateurs (9138 euros par mois) non utilisés.

La réserve parlementaire donne de mauvaises habitudes à nos élus, comme autrefois les primes de cabinet non déclarées. En 2012, la réserve parlementaire s’élevait à l’Assemblée nationale à 90 millions d’euros. Somme répartie de façon aléatoire entre les députés (entre 30 000 et 200 000 euros par an environ). Ces crédits servent à financer des projets locaux, sans aucun contrôle même si le Président de l’Assemblée nationale a annoncé en septembre dernier : « je souhaite qu’à la fin de l’année, la liste des subventions et des investissements soutenus par la réserve parlementaire soit publiée » il faudra être vigilant au respect de cet engagement. Dans un second temps, notre proposition est la suivante :


Troisième proposition :supprimer la réserve parlementaireà l’Assemblée et au Sénat

Au moment des déclarations d’intérêt des candidats à la Présidence de la république, certains ont été étonnés que pour 78 516 euros de revenus imposables, François Hollande paie 5127 euros d’impôt sur le revenu. L’explication est qu’une partie des indemnités d’élu local bénéficie de ce que l’on appelle le mode dérogatoire d’imposition forfaitaire à la source des élus locaux qui leur permet de beaucoup freiner la progressivité de leurs impôts puisque le barème est appliqué deux fois au premier euro.


Quatrième proposition :supprimer le mode dérogatoire d’imposition forfaitaire à la source des élus locaux afin que le barème de l’IR leur soit appliqué comme à tout contribuable.

84% de nos députés cumulent les fonctions électives alors qu’en Allemagne par exemple, le cumul d’un mandat au Bundestag et d’une fonction de membre de l’Assemblée d’un Land est interdit. L’éthique en politique serait plus grande si nos parlementaires n’étaient pas à la fois juge et partie c’est-à-dire chargés d’évaluer les politiques publiques et en même temps de dépenser les mêmes deniers au niveau local. Le cumul des indemnités est plafonné à une fois et demi l’indemnité parlementaire soit environ 8500 euros mais il existe de nombreux biais, par exemple il n’est pas interdit de présider une intercommunalité quand on est parlementaire et la rémunération n’est pas comprise dans le plafonnement des revenus…


Cinquième proposition :supprimer totalement le cumul des mandats pour les parlementaires afin qu’ils se concentrent uniquement sur leur mission nationale et évitent les conflits d’intérêts potentiels. Supprimer aussi la règle de l’écrêtement qui permet de reverser les sommes écrêtées à un élu de son choix, système intrinsèquement clientéliste.

Aussi, sur le sujet de la déclaration d’intérêt des ministres et des parlementaires, des améliorations peuvent être largement envisagées et sont les suivantes :


Sixième proposition :rendre publiques les déclarations d’intérêts des ministres et des parlementaires et y associer deux déclarations complémentaires : une déclaration de patrimoine et une déclaration d’activité (si activités connexes aux activités principales –conseil économique, juridique ou pharmaceutique…).

Chaque personne qui s’engage en politique doit être irréprochable, c’est un euphémisme. Mais attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Chez nos élus, la connaissance de l’administration publique surpasse largement la connaissance du monde de l’entreprise (la lecture des parcours des membres de la Commission des Finances l’atteste), ne laissons pas s’installer l’idée que l’expérience des entrepreneurs n’est pas souhaitable au Parlement ou au Gouvernement.

 

ParAgnès Verdier-Molinié


Cette tribune a été publiée sur le site du journal Le Monde.

 

Source:

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Fondation iFrap

La Fondation iFRAP : Think Tank dédié à l'analyse des politiques publiques, laboratoire d'idées innovantes

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Bastiat était-il libéral? Anarchisme et minarchisme par François-René Rideau

Bastiat n'était pas libéral et encore moins minarchiste

D'aucuns libéraux aiment à clamer que Frédéric Bastiat, héros de tous les libéraux, était comme eux un minarchiste. Or, non seulement Bastiat n'était pas minarchiste, il n'était même pas libéral. Quoi, comment ?


Les libéraux sont unis par leur théorie du Droit qui défend la propriété individuelle et par là délégitime les interventions de l'État dans les affaires humaines. Cependant, parmi les questions qui divisent les libéraux depuis longtemps, il reste celle de savoir si l'État est une institution utile voire nécessaire, ou s'il est par nature une institution parasite aussi nocive que superfétatoire. Selon leur réponse à cette question, les libéraux se rangent alors parmi les "minarchistes", qui réclament un état "minimal" réduit à faire régner l'ordre, et les "anarchistes" pour qui le progrès des relations humaines passe par l'abolition de l'État. Bien sûr, avant de répondre à la question, encore faut-il avoir défini ce qu'on entend précisément par "État".

 

 


 

 

Malheureusement, alors qu'il y a là lieu à un examen conceptuel pour élucider le cœur du débat, d'aucuns préfèrent ressortir l'argument aussi bien d'ignorance que d'autorité selon lequel Bastiat aurait tranché, et pour le minarchisme. Or s'il a tranché, c'est bien en sens inverse!


Car enfin, entendons-nous: nous battons-nous sur des mots ou sur des concepts? Pour ce qui est des mots, non seulement Bastiat ne s'est jamais réclamé du "minarchisme", mais si tant est qu'il fait jamais mention de "libéralisme" dans son œuvre, c'est pour se prononcer explicitement contre le libéralisme! En effet, le premier mot n'existait même pas à l'époque, le débat auquel il répond ne faisant pas encore fureur. Le second mot existait, mais n'avait pas de sens bien précis, sinon d'être un mot fédérateur pour de nombreux opposants à l'ancien régime, dont les idées variaient notamment dans chaque pays, et plus encore d'un pays à l'autre. En France, plus spécifiquement, "libéral" pouvait avoir un sens restreint, pour s'appliquer au parti du même nom et aux thèses qu'il avançait; or, les libéraux, à travers notamment leur tête de file, Adolphe Thiers, ne défendaient de libertés que celles qui les arrangeaient; et c'est à cette occasion que la seule mention de "libéralisme" dans l'œuvre de Bastiat en est une ferme dénonciation.

Le sens changeant des mots

Le terme que Bastiat revendiquait haut et fort était celui d'économiste, s'attachant ainsi à une tradition qui depuis son origine avait pour objet l'étude des interactions mutuellement volontaires entre humains et la dénonciation de l'intervention de l'État, c'est-à-dire de la violence irresponsable, dans ces affaires humaines. Ce mot correspond bien à ce que nous entendons aujourd'hui en France par "libéral", et si nous devons arguer non pas sur les mots, mais sur les concepts, alors Bastiat était sans aucun doute un "libéral" au sens actuel, et sans conteste l'un des plus grands et des plus aimés parmi nous. Cependant, notons que ce mot "économiste" a lui-même de nos jours un sens fort différent, depuis qu'à la fin du XIXème siècle les États ont fondé des chaires d'"économie" dans leurs universités pour faire la propagande étatique et fournir des justifications à leurs spoliations. Et notons par là même que le mot "libéral" n'a actuellement de sens bien défini en France que parce qu'un opprobre général en réserve l'usage sérieux à un petit groupe d'intellectuels qui l'a adopté, cependant qu'il a été déserté par tous les politiciens à la Thiers, leurs propagandistes professionels les "journalistes" et autres spécialistes du détournement de langage, qui ne s'en servent que comme invective vide de sens. Dans d'autres pays, où le mot ne fait pas autant repoussoir, son sens à la fois est plus flou et ne couvre pas les mêmes concepts, au point qu'aux États-Unis où il est ouvertement revendiqué par une large fraction de la population, son sens actuel est à l'opposé diamétral, signifiant plus ou moins la même sens que "socialiste" en France: une sensibilité "de gauche", réclamant davantage d'action de l'État, moins de libertés économiques, un relâchement des mœurs encadré par mainmise bureaucratique sur la santé, etc.

Qu'entendons-nous par "État"?

Donc, si nous devons débattre les concepts, il faut examiner le concept de "minarchiste", avant de pouvoir prétendre en affubler Bastiat. Ainsi, un libéral respecté et respectable m'affirme sa thèse minarchiste selon laquelle "L'objet de l'État est de protéger les droits naturels des individus". Mais de quoi parle-t-on? S'agit-il de décrire le phénomène historique connu sous le nom d'État, où une organisation s'arroge un monopole de la violence sur un territoire, établi depuis des lustres par la conquête, l'usurpation, et le meurtre de masse? Depuis quel jour béni cet État, de criminel et archi-nuisible ennemi du peuple, a-t-il changé du tout au tout et s'est-il mué en bénéfique ami de la société? Identifions ce moment historique, et célébrons-le! Était-ce sous H'ldw'gh, chef des Francs, connu pour avoir dépeuplé des villes entières? Était-ce sous la Terreur de Robespierre? Sous la botte de Napoléon? Sous Pétain? Est-ce que de Gaulle fut notre sauveur, ayant magiquement transformé l'État? Non, non, non et non. À aucune de ces "révolutions" l'État n'a changé de nature; il n'a changé que de mains. Certes, il s'est adapté au progrès technique et moral, il a affiné les méthodes de ses rapines, élaboré sa propagande, éliminé certaines mesures oppressantes qui ne rapportaient plus pour en adopter d'autres qui lui rapportent davantage. Il n'en reste pas moins en toutes ses activités et à tout instant, un parasite qui draine les ressources de la société au bénéfice de ses agents.


Si la protection des droits individuels est aux antipodes de l'action historique du phénomène "État", l'affirmation selon laquelle l'État est censé défendre ces droits est-elle un énoncé valide d'un point de vue prescriptif plutôt que descriptif? Fort bien, mais à qui ou quoi cette prescription s'applique-t-elle? Cette prescription prétend-elle s'appliquer au phénomène décrit précédemment? Mais par quelle magie attend-on d'un monopole violent qu'il fasse soudain le contraire de ce qui constitue tout à la fois son principe de base, la condition de sa survie, et l'intérêt de ses agents? Autrement dit: les libéraux, combien de divisions? D'ailleurs, s'il existait une force humaine supérieure capable de renverser un État donné, les détenteurs de ladite force possèderait de facto le monopole précédemment détenu par l'État renversé.

 

Changement de main, pas de nature. Ils auraient beau abdiquer, le sceptre serait ramassé par d'aucun militaire moins hésitant à s'en saisir, quitte à ce que le territoire soit divisé entre belligérants rivaux. Autrement dit, pour reprendre Mencius Moldbug, la souveraineté est une réalité irréductible. La seule façon par laquelle l'intérêt des détenteurs de chaque once de pouvoir politique subséquent soit aligné avec l'intérêt des citoyens sous leur autorité respective est que l'État statique et centralisé ait été atomisé en un magma dynamique de petites entités chacune réduite à un seul individu, auquel cas nul n'aurait le monopole de la violence sur autrui— et cette collection de souverainetés individuelles constituerait ni plus ni moins que la solution "anarchiste". Un réseau décentralisé de citoyens armés peut-il résister à une organisation centralisée d'oppression bureaucratique? Comme le remarquerait aussi Moldbug, la possibilité d'un tel résultat (et son impossibilité actuelle, dirait-il) est une question de technologie militaire plutôt que de philosophie juridique.

 

 


 


Une autre façon de prendre cette prescription, c'est comme une définition de ce qu'on entend ou voudrait entendre par "État", un deuxième sens du mot, bien distinct du premier sens de monopole de la violence, comme phénomène historique ou comme concept juridique. L'État en ce sens serait une institution utilisant effectivement la violence pour protéger les droits naturels de l'individu, indépendemment de son organisation, de son histoire, etc. Mais alors, en ce sens, l'État n'existe pas, n'a jamais existé, n'existera jamais, et ne peut pas exister, à moins encore une fois d'être réduit à une collection de souverainetés individuelles; car seuls les individus, en déployant leurs propres resources, peuvent chacun se défendre sans violer le droit d'autrui dans l'opération; tout transfert forcé des resources de l'un pour protégé l'autre serait ipso facto une violation des droits du premier et donc de la prescription définitionnelle. La réalité elle-même est anarchiste, et l'étatisme, minarchiste ou pas, est une chimère: Le concept d'État qui a ce sens prescriptif est à l'opposé du concept d'État qui a le sens descriptif précédent.

Ce que Bastiat n'a pas dit

Ayant visité les concepts, revenons à Bastiat. Mon interlocuteur cite donc à l'appui de sa thèse "minarchiste" le dernier paragraphe de l'État:

 

"Quant à nous, nous pensons que l'État, ce n'est ou ce ne devrait être autre chose que la force commune instituée, non pour être entre tous les citoyens un instrument d'oppression et de spoliation réciproque, mais, au contraire, pour garantir à chacun le sien, et faire régner la justice et la sécurité."

 

Il s'agit clairement d'un énoncé prescriptif, dont le lien avec le phénomène historique est explicitement mis en doute; plus encore, ce paragraphe intervient à la fin d'un long pamphlet où Bastiat dénonce systématiquement l'État, aussi bien le phénomène historique de monopole de la violence que le mythe universellement propagé par ses propagandistes que le bilan nécessairement négatif des actions d'un tel monopole. Bastiat en appelle à l'institution d'un concept qu'il définit prescriptivement dans cette même phrase, à l'opposé radical de la réalité de l'État dont il fait la description fort peu glorieuse dans tout le reste de cet essai.

 

 

Deux concepts opposés dans un même mot, cela porte à faire des confusions et contresens graves plutôt qu'à donner des conseils efficaces. Mais à aucun moment, Bastiat ne confond les deux sens du mot "État", pour attribuer à l'un des deux concepts une des propriétés de l'autre; à aucun moment il n'est amené aux contresens que cette confusion engendre à profusion chez des esprits moins clairs qui se proclament alors "minarchistes". Donc, si Bastiat n'a pas eu la présence d'esprit ni la discipline intellectuelle d'introduire une distinction lexicale entre les deux concepts d'État monopole de la force et d'État institution de défense des droits, il semble avoir fort bien distingué les deux concepts; et il n'a jamais présagé des formes idéales ou même possibles que prendrait une telle institution de défense des droits — et en particulier sur la présence ou non d'un monopole légal.


Ne reprochons pas à Bastiat de n'avoir pas éclairci cette opposition conceptuelle quand la question n'était pas posée à l'époque, n'ayant semblé le sujet le plus pertinent à débattre ni pour ses prédecesseurs ni pour ses successeurs immédiats. Bastiat a été un innovateur en de nombreux points; sa carrière écourtée l'empécha de l'être sur davantages. Il nous donc faudra attendre Albert J. Nock et son livre de 1935 "Notre ennemi, l'État", pour trouver un avoir un auteur qui distingue explicitement par le mot "État" le monopole de la violence et le mot "Gouvernement" l'organisation de défense des droits individuels.

Rendre à Bastiat ce qui est à Bastiat

Mais après avoir éclairci ce que Bastiat n'a pas dit en faveur de l'État, peut-on trouver ce qu'il aurait dit sur le concept d'anarchisme? Nous savons de par son échange avec Proudhon que le mot ne lui faisait pas peur, et qu'il savait à la fois célébrer ce que Proudhon incluait de liberté dans le mot et rejeter ce qu'il y incluait de socialisme. In fine, Bastiat ne s'est pas prononcé explicitement sur le concept, qu'encore une fois il ne jugea jamais comme le plus pressant à éclaircir. Toutefois, nous possédons des signes sûrs que s'il avait une opinion sur ce concept, elle n'était pas celle d'un rejet radical. En effet, Gustave de Molinari, jeune collaborateur et ami proche de Bastiat, dans ses "Soirées de la rue St Lazare" de 1849, distinguait lexicalement d'une part le concept de gouvernement comme organisation fournissant des services de sécurité et d'autre part le concept de monopole sur de tels services de sécurité, et dénonçait ce monopole comme porteur d'injustice autant que d'inefficacité. Or, Bastiat, qui a très certainement lu ces "Soirées" voire en a discuté le contenu avec Molinari, non seulement n'a pas dédit Molinari après coup, mais fin 1850, sur son lit de mort, déclarait clairement Molinari comme étant son successeur intellectuel. Si tant est que Bastiat aurait été "minarchiste" plutôt qu'"anarchiste", il n'a donc pas jugé cette divergence d'opinion comme assez importante pour mériter de déshériter Molinari.


Prétendre de Bastiat qu'il était minarchiste est donc un mensonge éhonté. Non seulement Bastiat ne s'est pas explicitement prononcé sur la question, mais il n'a pas jugé la question assez importante ou urgente pour qu'il lui soit utile d'en débattre publiquement. Et tout indique qu'il a des sympathies anarchistes, sinon des convictions bien nettes à ce sujet.

 

Il faut une certaine dose de mauvaise foi pour mettre dans la bouche d'un mort le parti-pris d'un débat qui n'existait pas à son époque, et sur lequel les seuls indices disponibles semblent indiquer qu'il aurait penché en sens inverse.

 

Laissons à Bastiat ce qu'il a dit et ce qu'il n'a pas dit, les concepts qu'il a su distinguer par des explications claires et ceux qu'il n'a pas su séparer par des noms distincts. Et surtout, débatons des concepts plutôt que des mots.

 

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Source:

État

De Wikiberal: 

Pour les anarcho-capitalistes l'expression d'état libéral est un oxymore, l'état ne pouvant, par définition, être libéral, qu'il s'agisse de démocratie libérale ou d'état minimal.

Comment l'État viole le Droit (point de vue libertarien)

  • 1Historique
  • 2Les différentes fonctions de l'État
  • 3Les théories sur l'origine de l'État
  • 4L'État libéral
  • 6Bibliographie
  • 7Citations
  • 8Voir aussi
    • 8.1Articles connexes
    • 8.2Liens externes
    • L'Anarchie

       

      L'anarchie que proposent les anarchistes n'est pas l'absence d'ordre, derègles, de structure organisée ; cette réalité-là se définit comme de l'anomie.

      La distinction entre anarchisme et anomie est d'ailleurs une des principales différences entre anarcho-capitalistes et anarcho-collectivistes. Cette distinction est fondamentale pour comprendre ce qui oppose les anarcho-capitalistes à la plupart des anarchistes de gauche, qui souvent confondent les deux. Les anarchistes de gauche refusent en effet généralement tout type de pouvoir (auquel ils assimilent indûment toute une série de droits, et principalement le droit de propriété) et "donc" toute loi, ne reconnaissant pas que la loi (au sens général de "norme juridique", et non pas au sens de production d'une instance législative, refusée également par les anarcho-capitalistes) sert précisément à définir et entraver tout pouvoir arbitraire.

      Si la plupart des anarcho-capitalistes ne s'amusent pas à renvoyer aux anarchistes de gauche les excommunications dont ces derniers les abreuvent, ils sont par contre fermement convaincus que l'anarchisme de gauche déboucherait nécessairement sur l'application de la loi du plus fort et donc, en ultime analyse, à la réinstauration de l'État.

    •  

      Dans une optique panarchiste, anarcho-capitalistes et anarcho-collectivistes pourraient très bien coexister, comme des communautés séparées, sur la base de l'axiome de non-agression, ce qui permettrait à chaque personne de faire son choix et d'assurer ainsi la viabilité de l'une ou l'autre option (en "votant avec ses pieds" si elle n'est pas satisfaite). Cependant, une partie des anarcho-collectivistes sont clairement violents, et il est peu probable qu'une société "anarcho-collectiviste" puisse subsister autrement que par la coercition.


    • 1Définition
    • 3Les tendances anarchistes
    • 4Critique
    • 5Citations
    • 6Notes et références
    • 7Bibliographie
    • 8Voir aussi
    • 9Liens externes

    • Frédéric Bastiat (30 juin 1801 - 24 décembre 1850) est un économiste libéral français.

      Économiste et pamphlétaire, élu député des Landes en 1848, il n'a de cesse de combattre le protectionnisme et le socialisme, et de promouvoir le libre-échange et les droits de l'individu. Il a été la figure centrale de l'école de Paris.

      Écrivain au style direct, ses écrits (articles ou pamphlets) manient les comparaisons pédagogiques et les fables satiriques, et visent à débusquer les principaux mythes ou sophismes entretenus autour de l'État (la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde), du socialisme (la spoliation légale), de la richesse (le profit de l'un est le profit de l'autre), de la solidarité (il m'est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds), de l'impôt, de l'interventionnisme, du machinisme, etc.

      La satire de Bastiat la plus célèbre (qui vise le protectionnisme) est sa pétition au Parlement français de la part des fabricants de chandelles[1], qui demandent à être protégés « de la compétition ruineuse d'un rival étranger » (qui s'avère finalement être le soleil !). Cette pétition s'achève par la demande d'une « loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, (...) par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons ».

      En matière économique, il insiste souvent sur la distinction entre ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas (on parlerait aujourd'hui descoûts cachés). Ce thème, élargi pour critiquer l'activité interventionniste de l'État, est développé à l'origine dans sa parabole de la vitre cassée. L'argent dépensé pour réparer une fenêtre cassée apportera du travail au réparateur ; ce dernier pourra augmenter ses dépenses, ce qui produira plus d'affaires pour d'autres. Ce qu'on ne voit pas ici, c'est comment l'argent aurait été dépensé si la fenêtre n'avait pas été cassée. La fenêtre cassée a seulement détourné de l'argent vers d'autres dépenses. Selon Bastiat, l'État agit continuellement de la sorte en prenant aux plus actifs pour subventionner des groupes d'intérêt, des associations corporatistes ou assister les inactifs.

      L'accent qu'il met sur le rôle économique de l'individu consommateur en fait un précurseur d'économistes du XXe siècle tels que Ludwig von Mises, Friedrich Hayek ou Pascal Salin. Ronald Reagan a dit de lui qu'ilétait son économiste préféré.

      Il a été redécouvert en France par Gilbert Fournier.

    • 1Œuvres
    • 2Citations
    • 3Postérité en France
    • 4Littérature secondaire
    • 5Liens externes
    • 6Articles connexes
    • 7Liens externes

    • FREDERIC BASTIAT et la science économique 

    • Vision partielle de l'anarchie par Alain Genestine:
    • "Il est inconcevable d’écrire sur la panarchie sans mentionner l’anarchie, car les deux théories ont en commun le libre-choix. Précision, parlant d’anarchie, il est opportun d’en connaître les deux axes de la contestation de la domination.


      Il s’agit en premier lieu d’entendre le strict anarchisme politique qui dissocie société et gouvernement, et non le second représentant le socialisme utopique qui conçoit la possibilité d’une vie humaine hors de la cité, de sources stoïciennes cyniques pour faire de l’État de nature un État pleinement social. Le premier axe prône l’individu, la responsabilité, et surtout la propriété.


      En pratique, l’anarchisme comme doctrine débute toujours par se concevoir comme critique d’une société présente dans laquelle s’exerce une domination : il a devant lui ce dont il prône l’abolition. Un impératif pratique interpelle alors en permanence l’élaboration même de la théorie critique. De ce fait il n’est pas aisé d’évoquer de véritables expériences anarchistes, car il est toujours probable assurément de distinguer des éléments de domination qui les invalideront aux yeux d’une critique plus radicale. Les concrétisations politiques de l’anarchisme sont ainsi autant d’occasions de vérifier sa diversité.

      Comme le fond de la doctrine anarchiste consiste à dissocier la société de la hiérarchie, en général, l’anarchie implique logiquement la notion de libre-choix. Et en effet, la panarchie insiste fortement sur cet aspect, ce qui engendre la possibilité de cohabitation, c’est-à-dire la liberté de communautés librement constituées, et ainsi de vivre comme elles l’entendent, du moment où elles n’imposent à quiconque leurs choix."

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Douce de Franclieu une libérale à la primaire UMPParis

 

Elle est belle, dynamique, rayonnante, volontaire, pugnace, pleine de charme, loyale, douce comme Douce de FranclieuPour moi une amie du début de mon aventure politico-bordelaise en 2007.

 

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Déjà candidate de nombreuses fois sur Paris et dans le Gers, comme aux européennes voir la vidéo ci-dessous...Une mère de famille dévouée à la Liberté pour tous. Osons parisiens la soutenir!

 

 

 

Le sixième candidat est Douce de Franclieu, une inconnue de 53 ans, ancienne mère de famille maintenant « sans profession si ce n'est candidate », qui défend une position « de droite libérale, girondine et anti-bobo », a-t-elle expliqué à l'AFP.

 

 

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Douce de Franclieu : «Paris doit sortir du rang de musée de bobos sales et assistés pour redevenir une capitale populaire et élégante de vie !»

Par

Source: Nouvelles de France


Douce de Franclieua décidé de se présenter à la primaire organisée par l’UMP pour déterminer le candidat du parti de Jean-François Copé. Mais pour cela, cette Parisienne dynamique et authentiquement libérale-conservatrice aperçue à chaque Manif pour Tous a besoin de notre aide : il lui manque encore 9 parrainages d’élus parisiens et 200 parrainages d’habitants de la capitale (pas besoin d’être membre de l’UMP pour parrainer, aucun parrainage ne sera publié). Elle a jusqu’à mardi 9 avril, midi, pour les obtenir .

Chers lecteurs parisiens, pour droitiser l’UMP et donner davantage de visibilité aux idées qui sont les nôtres, nous vous appelons à apporter votre parrainage à Douce de Franclieu dès aujourd’hui.


Rencontre.

Pourquoi vous lancer dans cette galère ?

J’ai une dent intellectuelle contre Madame NKM. Elle a fait tant de dégâts dans l’économie, l’agriculture, la recherche du Gers, du grand sud ouest, l’industrie de toute la France, elle qui a eu la chance de sortir brillamment d’une école d’ingénieurs, et pas n’importe laquelle, la meilleure !- que je ne voudrais pas qu’elle s’attaque désormais à Paris, déjà coulé par 12 ans de politique socialiste.


Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrent(e)s de l’UMP ?

Euh… Beaucoup de choses. Mon profil sur Twitter vous amusera, je revendique cinq appartenances libérales depuis 2002. Qui en assume encore une seule aujourd’hui ? Ne me citez pas Borloo ! Restent Hervé Mariton, UMP, et Aurélien Véron, PLD, c’est tout.


Paris est-elle encore prenable pour la droite ? La droite doit-elle être plus bobo pour remporter la capitale ? Cela ne risque-t-il pas de faire fuir les électeurs de droite tandis que ceux de gauche préfèreront l’original (le candidat de gauche) à la copie ?

Oui, Paris est encore prenable, car la gauche nous tue et cela se voit, cela se sent, la vie des Parisiens et des banlieusards est dure. Paris se vide de ses classes moyennes et de ses familles. Une droite libérale augmente sans mal le pouvoir d’achat, simplifie les normes, augmente les responsabilités individuelles, s’occupe des faibles, mais pas n’importe comment, pacifie les tensions sociales, augmente et fluidifie les transports, la vie économique et redonne aux gens leur faculté de choix entre centre-ville et couronnes. Le bonheur !

« Paris, comme la France, mérite une bonne droite. »

Mme NKM est la bobo de service de droite. À draguer la gauche et les Verts, elle en est devenue verdâtre. Les Parisiens de gauche et Verts préfèreront comme toujours l’original à la copie !

 

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Comment expliquez-vous les échecs répétés et successifs de la droite à Paris ?

On n’a pas eu de bonne et vraie droite depuis quand ? Etais-je née ?! Paris, comme la France, mérite une bonne droite. Depuis 1999, j’ai ouvert les yeux sur nos complexes et je n’ai plus jamais été complexée car j’ai compris la grandeur du mot liberté.


Pourquoi Paris aurait-elle intérêt à avoir un maire libéral-conservateur ?

Le maire n’est pas celui qui fait les lois ! Je ne vais pas dénoncer les choix du Marais ou détruire l’absurde tram qui étouffe Paris et qui nous a empêchés de faire tant de choses ! Mais je peux réouvrir les voies sur berges, mettre en vente le logement social, refuser les salles de shoot et ne plus subventionner les associations sans adhérents. Le libéral-conservatisme peut aller avec l’histoire et la culture de la France. De Gaulle, que je n’ai quasiment pas connu, était un curieux mélange de libéralisme et de conservatisme. Il a voulu décentraliser – moi aussi ! – et fusionner le Sénat et le CES, mais ne s’est pas sorti du pétrin communiste et syndical. Il a raté la paix avec l’Algérie et a laissé se créer l’ENA, une horreur dont nous mourrons tous ! La méthode lib-con est une méthode pacifique, qui permet la richesse, le mérite, les choix de vie, la responsabilité, la prise de risque, le respect des faibles, la joie d’entreprendre, la vie. J’irais carrément plus vers du libéralisme que du conservatisme à Paris en touchant au cœur du fonctionnement de l’État obèse ! Paris doit sortir du rang de musée de bobos sales et assistés pour redevenir une capitale populaire et élégante de vie. Pas la peine d’être X ou Enarque pour bien gérer son budget et, en faisant du benchmarking, trouver les solutions autres que coercitives, taxes et punitions, à nos problèmes. Il suffit de s’intéresser au reste du pays et du monde, sans idéologie étatiste et interventionniste.

 

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voici une bio politique de la candidate, source

 

DOUCE de FRANCLIEU: UNE CANDIDATE LIBERALE

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DOUCE- DE- FRANCLIEU

 

 

1998 M’engage derrière Charles Millon qui crée la Droite, puis la Droite Libérale-Chrétienne, DLC.

2002 Nous apportons  notre soutien à Alain Madelin, président de Démocratie Libérale, DL, candidat à l’élection présidentielle. DLC et DL se retrouvent rattachées à l’UMP. Je suis élue déléguée de circo UMP à Paris.

2003 Déçue de l’éviction des libéraux de la scène politique, je quitte l’UMP et monte le Club Courbet. Nous participons aux Clubs de l’Embarcadère de Millon et aux Cercles Libéraux de Madelin.

Avant Facebook, je crée sur internet l’Agenda Libéral. Nous tissons une toile entre les nombreuses associations libérales, dont l’ALEPS, le berceau des Libéraux. Inculte, je me gave de conférences libérales et fais la promotion des auteurs et évènements libéraux. Je découvre Bastiat,Mises, Hayek

15 Juin 2005 nous défilons lors de la grande manifestation rue de Rivoli « contre les grèves et pour les réformes », derrière Sabine Hérold, Edouard Fillias avec les associations Liberté Chérie et Contribuables Associés.

2006 : Investissement dans le parti Alternative Libérale, fondé par Sabine, Edouard et Aurélien Véron.

 

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2007 : Soutien à Bayrou au 1er tour, refus de son Royal choix, donc retour vers Nicolas Sarkozy ensuite, malgré la forte déception liée à son refus du libéralisme.

2009 : Après une présence comme candidate libérale ou/et divers-droite libérale à chacune des élections du Gers, législatives, cantonales, sénatoriales, européennes et un passage aux régionales sur la liste UMP du Gers, je réalise un score de 18% des suffrages aux cantonales à Miélan.

2011 : Alternative Libérale apporte son soutien à Hervé Morin et devient une association. Certains de ses adhérents rejoignent le Parti Libéral Démocrate fondé par Aurélien Véron qui soutient  Bayrou. Les Libéraux chez Morin ou Bayrou ? Tout sauf chez Borloo et sesécolos.

2012 : Orpheline de candidat libéral à la présidentielle, je reçois l’investiture UMP pour les Législatives dans la 1ère circonscription du Gers, grâce à une UMP locale proche des Réformateurs libéraux et la plus ouverte de France aux …Libérales.

Mon adversaire et Maître du Gers est le Député sortant PS, Philippe Martin, ancien Préfet, Président du Conseil Général, + vert que Vert, en faveur du cumul des Mandats, futur Ministre de l’écologie dans l’hypothèse redoutable pour la France d’un gouvernement Hollande.

 

N'omettez pas parisiens:

 

 

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Son Blog: cliquez et parrainez...

 

 

 

 

 


Aujourd’hui, c’est VOUS qui choisissez de parrainer "Paris la vie, Paris libre en 2014"

Fin mai, des PRIMAIRES numériques OUVERTES à TOUS les PARISIENS désigneront le candidat qui portera les couleurs de l’alternance pour l’élection municipale de 2014. Cette femme (ou cet homme !) amorcera ainsi un mouvement dynamique pour sortir radicalement de la faillite, -de la crise des déficits publics au chômage de masse- et permettre la reconquête de Paris. Finances, logement, transports, sécurité, propreté, artisanat, attractivité ? A revoir !

Je suis la candidate pariso-gersoise, ou gerso-parisienne. Je suis la seule candidate girondine*, libérale-responsable, anti-bobo. Pour me présenter aux primaires, je dois être parrainée par 10 élus parisiens et 300 électeurs inscrits sur les listes électorales parisiennes au 31 décembre 2012. Pas besoin d’être UMP pour me parrainer aujourd’hui, ni pour voter fin mai lors de cette 1ère Primaire à droite.

• Vous ne pouvez parrainer qu’un seul candidat. En cas de parrainages multiples, seul le plus récent fera foi.
• Les parrainages sont recueillis jusqu’au MARDI 9 AVRIL à MIDI. Ne tardez pas !
• Les déclarations de parrainage ne feront pas l’objet de publication. N’ayez pas peur !
Complétez ce bulletin et envoyez votre parrainage avec la copie de votre pièce d’identité ou de votre carte d’électeur,
• scannés (ordinateur ou photo de tablette numérique) et par mail à douce.defranclieu@gmail.com
• Ou sous enveloppe timbrée par courrier à D. de Franclieu-Parrainages 125 rue de Longchamp 75116 Paris.
Faites connaissance avec moi et suivez-moi sur mon blog : doucedefranclieu2014.fr
ou venez me rencontrer lors de mes cafés d’hirondelle mobile, tous les matins de 8h15 à 9h30 au café VH, place et métro Victor Hugo, ou de 12h30 à 14h tous les jours dans un café différent. Adresse sur mon blog. (PAF 1 conso).

*girondine = qui veut décentraliser la France. Si Paris se grippe, toute la France ralentit. Or, Paris se meurt.
 
Alors, vite, pour nos enfants, pour la France, Paris mérite de vivre !

 

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Municipales 2014 à Paris

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Etes vous de parti pris par Jacques Garello, quant bien même "la pensée politique s’installe dans le vide"?

Avez-vous en poche votre carte de l’UMP, de l’UDI, du PS, du MRG ou du FN ? Bien que ma question soit innocente, je soupçonne un certain nombre d’entre vous d’avoir fui tout militantisme partisan. Mais, de grâce, ne vous désintéressez pas pour autant du débat politique !

 

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La conjoncture politique nous amène simplement à réfléchir une fois de plus au rôle des partis politiques dans une démocratie en général, et en France en particulier.

Les partis ont accompagné les premiers pas de la démocratie moderne. Avec le système parlementaire anglais apparaissent deux partis : les whigs, opposés au despotisme royal et attachés à la liberté économique, et les tories, moins ouverts aux idées de la Grande Révolution.


Ainsi, d’entrée de jeu, les partis ont été introduits dans la vie politique comme les liens naturels entre un choix de société (libéral chez les whigh, conservateur chez les tories) et une représentation électorale. Après la création en 1920 du labour party, issu des syndicats ouvriers, les whig disparaîtront, car il n’y a que peu de place pour trois partis dans le scrutin uninominal à un tour pratiqué par les Anglais.


Aux Etats Unis, bien qu’il y ait entre les deux partis une opposition traditionnelle sur l’étendue du pouvoir fédéral (les démocrates en veulent plus, les républicains en souhaitent moins), l’importance de la vie politique locale fait en sorte que le rôle des partis n’est guère apparent aujourd’hui que pour les élections au Congrès et à la Maison Blanche.

Par contraste avec les Anglo-Saxons dans l’ensemble bi-partistes, l’échiquier politique européen est plus complexe à cause de scrutins de liste, ou de scrutins proportionnels, ou de scrutins à deux tours.


Donc, dans les contours et la vie des partis politiques, deux éléments sont déterminants :

-         la doctrine, le choix de société

-         les mécanismes électoraux.


La France fait-elle exception à ce constat? Le XIXème siècle sera dominé par le clivage entre républicains et monarchistes, et chez les monarchistes légitimistes et orléanistes, mais aussi par la permanence du bonapartisme, qui brouille singulièrement les cartes. Avec la IIIème République les partis affirment leurs spécificités : conservateurs « de droite », radicaux et socialistes (congrès de Tours de 1920 créant la SFIO). La deuxième guerre fait voler les partis en éclats, mais ils reviennent nombreux après la Libération. Seul le gaullisme fait exception, il se veut rassemblement du peuple français autour de l’homme providentiel. 


Les mécanismes électoraux de la IVème République conduisent à l’essaimage et à l’instabilité, le régime d’assemblée trouve vite ses limites. D’inspiration gaulliste la Vème République inverse la tendance, les partis sont amenés à se regrouper pour faire élire leur chef. A gauche, le regroupement se fait autour du Programme Commun, plus solide dans l’opposition qu’au pouvoir. A droite, la mollesse doctrinale du centrisme, obnubilée par la « troisième voie », ainsi que le refus de doctrine du gaullisme conduiront les partis à ne plus être que les points de passage obligés vers les joutes électorales. 


Aujourd’hui, à gauche comme à droite, les considérations électorales l’emportent sur toute autre. La pensée politique s’installe dans le vide. D’ailleurs il faut être très perspicace pour percevoir de véritables alternances dans les politiques menées : par exemple la Sécurité Sociale, l’Education Nationale, les entreprises publiques, la construction européenne ont traversé l’histoire française depuis plus d’un demi-siècle sans prendre une seule ride.

Y a-t-il quelque chance d’un renouvellement des partis français ? Elles me paraissent minimes.


D’une part (et conformément aux analyses du « public choice »), la logique électorale veut que l’on aille chercher les voix chez les adversaires et concurrents. Les discours et les programmes (quand ils existent) se font de moins en moins discriminants. On confectionne des patchworks électoraux, chacun des éléments ayant pour objectif de séduire une catégorie spécifique d’électeurs. Nos partis ne sont pas des fanatiques de la précision ni de la cohésion.


D’autre part, le financement des partis (loi Balladur) ne peut provenir que de l’Etat (exemple unique dans les démocraties occidentales !), qui ne subventionne que ceux qui peuvent se prévaloir de candidats élus. Difficile de mener des campagnes électorales face aux moyens fastueux des grands partis existants, et obligation pour les petits de se plier aux désirs des grands.

Donc, globalement, nos partis ne sont devenus que des centrales électorales, permettant d’avoir les investitures en temps voulu, et les moyens financiers suffisants. Voilà aussi pourquoi les hommes politiques ont tant de mal à affirmer quelque vue indépendante car le moment venu il faudra bien avoir l’aval du parti.


De la sorte, les partis ne peuvent intéresser que ceux qui ont en vue une carrière électorale, et qui de plus acceptent une discipline de bon aloi.

 

J’en tire une conclusion qui ne vous surprendra pas. Puisqu’une démocratie repose sur un choix de société, qui lui-même implique des valeurs de référence et des programmes cohérents, il faut ou bien remettre le débat d’idées au cœur des partis – ce qui n’est pas pour demain – ou bien demander à la société civile de mener ce débat d’idées pour qu’il prenne un jour valeur électorale, de nature à intéresser enfin les partis politiques. « C’est maintenant ou jamais ».

 


Source: Libres.org , Aleps parJacques Garello

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Portrait statue liberte
 


Information de wikibéral sur les "Partis Politiques"

 

Parti politique

Un parti politique est une organisation politique qui cherche à arriver au pouvoir, généralement en participant au processus électoral dans une démocratie libérale. Ils défendent généralement une idéologie avec des buts spécifiques.

Les libéraux divergent sur le bien fondé de l'action politique et sur la possibilité d'un parti politique libéral. Pour les libertariens, le principe démocratique n'a pas de raison d'être et ils s'opposent souvent à l'existence de partis (bien que des partis libertariens existent dans plusieurs pays).

Citation

  • « Le parti communiste est l’organisation de la haine de la classe ouvrière contre la bourgeoisie » (Trostky, le 2 mars 1922 au Comité exécutif de l’Internationale Communiste)

Bibliographie

  • 2006, Simone Weil, Note sur la disparition des partis politiques, Climats, 91 pages, ISBN 208213122X

Voir aussi

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Un socialiste n'est jamais coupable par Philippe Tesson; et les autres?

Prise la main dans le sac, la majorité entonne le couplet de la moralisation de la politique et s'exonère de toute responsabilité. Philippe Tesson explose de colère.

 

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Après l'affaire Cahuzac, des voix s'élèvent au sein du PS pour demander un référendum sur la moralisation de la vie politique.
Après l'affaire Cahuzac, des voix s'élèvent au sein du PS pour demander un référendum sur la moralisation de la vie politique.© Michel Stoupak / citizenside.com

 

 

On n'aura pas été étonné que les socialistes, par la voix de leurs dirigeants, en tête desquels le chef de l'État, se dégagent de toute espèce de responsabilité dans l'affaire Cahuzac. "C'est une affaire individuelle, c'est un homme qui a failli", disait dès jeudi François Hollande. Depuis, toute la famille reprend en choeur ce refrain. Ils n'y sont pour rien. On savait depuis longtemps qu'un socialiste n'y est jamais pour rien. Un socialiste est un être immaculé. De nature. Une souillure ne peut pas être socialiste. Un socialiste est innocent, donc, Cahuzac n'est pas socialiste, et donc les socialistes ne sont pas comptables des crimes de Cahuzac, ils en sont victimes. Le Grand Pur Socialiste, le GPS qui gouverne la France, a rendu son jugement : ni lui-même ni son gouvernement n'ont "rien à voir avec l'affaire en question" (sic...).

 

 

 

 

 

 

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Le Tout-Paris politique savait plus ou moins que Cahuzac n'était pas un enfant du Bon Dieu. De même, les milieux informés savaient que Jean-Jacques Augier, ami de longue date de Hollande et trésorier de sa campagne électorale, ne tirait pas son immense fortune d'un modeste commerce franchouillard. Seul François Hollande l'ignorait ! Le pauvre homme ! "Je ne connaissais rien des activités de M. Augier", affirme-t-il aujourd'hui. S'il dit vrai, tant de naïveté frise la sottise et signe l'incompétence. Sinon, il ment. C'est sans doute un peu les deux.

Stratégie de la défausse

Donc, le pouvoir a choisi, une fois de plus et comme on s'y attendait, la stratégie de la défausse. Nous avons été abusés, disent-ils, nous allons en tirer la leçon, cela nous donne raison, nous avions bien dit que la République devait être irréprochable, et "Moi, président de la République", je m'étais engagé à ce que sous mon règne elle le devienne. Mais que ne l'a-t-il pas fait depuis dix mois plutôt que de nous divertir avec son "mariage pour tous" ?

 

Nous allons entrer dans un cycle vertueux. De ce cataclysme que nous venons de vivre et qui n'est pas près de s'apaiser si l'on en croit les rumeurs, Hollande va tenter de faire une aubaine. L'occasion est inespérée. Déjà, on sent souffler un vent moral. Les diacres, les sacristains et les chaisières du parti entonnent les chants de la purification. À leur tête, le chef balayeur, toujours prêt à la croisade, Harlem Désir.

 

 

 

 

Tarte à la crème

On ne conteste pas ses intentions, mais il ne pouvait pas commencer plus mal, plus maladroitement, plus bêtement. Est-ce malin en effet, est-ce politiquement habile, est-ce opportun d'engager une opération de moralisation en divisant le peuple ? C'est au moment où la gauche est prise la main dans le sac qu'il attaque la droite, faisant une affaire politique d'une cause morale. "La droite, dit-il, ne s'est pas prononcée sur le sujet de la moralisation." N'importe quoi ! La moralisation est la tarte à la crème de toutes les familles politiques depuis la nuit des temps républicains. Tout le monde "se prononce" sur ce sujet, c'est tellement facile. Le problème n'est pas de se prononcer, mais d'agir. La gauche n'a pas davantage agi que la droite, pour preuve ce qu'a fait "Moi, président de la République" depuis dix mois, ou plutôt ce qu'il n'a pas fait. "Nous ne pouvons pas supporter, ajoute Harlem Désir, la surenchère antirépublicaine à laquelle se livre la droite." Où a-t-il vu cela ? Quelle surenchère depuis que l'affaire Cahuzac a éclaté ?


Et pour en arriver à quoi ce préambule agressif et diviseur, alors qu'une chance se présente pour qu'une réflexion collective et non partisane aboutisse à un consensus sur le sujet ? Pour arriver à une proposition stupide, celle d'un référendum dont la question serait : "Est-ce que vous voulez une République exemplaire ?" (sic...).

 

Génial ! On a envie de répondre non si l'exemple est celui qu'ils donnent : celui de la bêtise, de l'arrogance et du mépris.


Par

 

Source:

 

Le Point.fr

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Hommage, Margaret Thatcher...

"L'ancienne Première ministre britannique Margaret Thatcher est morte


Margaret Thatcher, née le 13 octobre 1925 à Grantham, était une femme politique britannique. Elle est décédée le 8 avril 2013, à l'âge de 87 ans.

Le décès inattendu de l'ancienne Première ministre britannique a déclenché au Royaume-Uni, mais aussi dans le monde entier, une importante vague d'émotion."

Source:

 

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L'ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher est décédée lundi 8 avril à Londresà l'âge de 87 ans, d'une attaque, a indiqué son porte-parole. "C'est avec une grande tristesse que Mark et Carol Thatcher annoncent que leur mère, la baronne Thatcher, est morte paisiblement ce matin, à la suite d'une attaque", a déclaré Lord Tim Bell.

 

 

 

"Nous avons perdu un grand dirigeant, un grand Premier ministre et une grande Britannique", a déclaré dans un communiqué l'actuel Premier ministre David Cameron, membre comme Margaret Thatcher du Parti conservateur, soulignant sa "grande tristesse".

La Reine a été "triste d'apprendre cette nouvelle", a annoncé le Palais de Buckingham dans un communiqué, précisant qu'elle allait envoyer un "message de sympathie" à la famille de Margaret Thatcher.

Seule femme à avoir été Premier ministre au Royaume-Uni et personnalité majeure de la vie politique du XXe siècle dans ce pays, Margaret Thatcher ne faisait plus que de rares apparitions.

Atteinte de la maladie d'Alzheimer et affaiblie physiquement, elle ne s'exprimait plus en public depuis 2002, sur les conseils de ses médecins, après avoir été victime de plusieurs attaques cérébrales. Elle avait été hospitalisée en décembre pour subir l'ablation d'une tumeur à la vessie, une opération alors qualifiée de "mineure" par son entourage. Source: Nll-Obs

 

Anticommuniste



Qu'elle réclame (et obtienne) une réduction de la contribution britannique au budget européen, qu'elle engage un bras de fer (victorieux) avec les mineurs en 1984 ou qu'elle échappe de peu, la même année, à un attentat à la bombe perpétré par l'Ira, Margaret Thatcher apparaît immuable ; sûre de son combat et peu encline au compromis. 

Elle se révèle pourtant moins monolithique qu'il y paraît. Viscéralement anticommuniste dans un contexte de guerre froide accentué par la crise des euromissiles en Europe, elle noue avec l'Amérique de Ronald Reagan une relation privilégiée. Cela ne l'empêchera pourtant pas de reconnaître en Mikhaïl Gorbatchev le rénovateur susceptible de sortir l'URSS de son isolement et le monde de son bipolarisme mortifère.

Elle aura juste la satisfaction de voir tomber le mur de Berlin, en novembre 1989, avant de devoir démissionner un an plus tard, mise en minorité par ses propres troupes. Anoblie par la reine, elle siégera dès lors à la Chambre des lords avant de se retirer totalement de la vie publique en 2002, à la suite de plusieurs attaques cérébrales. Source: Le Point

 

 

Un an de grèves… qui ne la feront pas céder

Le 3 mai 1979, après un « hiver du mécontentement » qui signa la fin d'un gouvernement travailliste impuissant face aux grèves et aux syndicats, elle remporte les élections générales avec une majorité de 43 sièges à la Chambre des communes. D'emblée, elle s'attelle à un ambitieux programme de réformes économiques et sociales. Son but est d'enrayer le déclin industriel, de juguler l'inflation, de soulager la pression fiscale et de réduire le rôle de l'Etat.


En 1981, un sondage fait d'elle le Premier ministre britannique le plus impopulaire de tous les temps. Mais six ans plus tard, elle remportera ses troisièmes élections générales d'affilée avec une confortable majorité de 101 sièges. Dans sa guerre pour le libéralisme économique, Margaret Thatcher livre une féroce bataille contre des syndicats traditionnellement influents. En 1984, les mineurs cessent le travail. Ils tiendront un an. Elle ne cédera pas.
Autre volet marquant de sa politique : la privatisation de monopoles d'Etat déficitaires. Sous son autorité, les compagnies nationales du gaz, du pétrole, de l'acier et du téléphone sont passées dans le secteur privé. Sans parler des aéroports et de la compagnie aérienne nationale, British Airways. Source: RMC

 

 

 

 

Margaret Thatcher

De Wikiberal

Margaret Thatcher (née Margaret Hilda Roberts le 13 octobre 1925à Grantham), baronne Thatcher, est une femme politique britannique. Elle fut la première et pour le moment unique présidente du Parti conservateur de 1975 à 1990 et également la seule Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990. Elle est la 4e femme Premier ministre dans le monde, la première en Europe. Elle arriva au pouvoir dans une situation de déclin et d'instabilité relative et réussit à effectuer le plus long mandat de Premier ministre au Royaume-Uni depuis le XVIIIe siècle.

Attachée à la souveraineté britannique, à la protection de l'intérêt de ses administrés et aux principes de droit, elle mena une politique étrangère déterminée, marquée par l'opposition à l'URSS, la promotion de l'atlantisme et la défense des intérêts britanniques lors de la guerre des Malouines en 1982 ou face à l'Europe. Sa politique économique, fortement influencée par les idées libérales, fut marquée par d'importantes privatisations, déréglementations, par la baisse de la pression fiscale, une fermeté face aux syndicats et une réforme de l'administration publique, plus connu selon le concept de "New Public Management".

Assurément l'une des figures politiques britanniques les plus importantes de l'histoire politique récente, c'est aussi l'une des plus admirées comme l'une des plus détestées. Le surnom de « Dame de Fer » (Железная леди) que le journal soviétique L’Étoile rouge lui décerna en janvier 1976 dans le but de stigmatiser son anticommunisme devint rapidement au contraire un atout politique, symbolisant sa fermeté face aux grévistes de la faim de l'IRA en 1981 ou aux mineurs en 1984-1985. Elle reste associée à la « révolution conservatrice » des années 1980 et à l'ère de révolution idéologique qu'elle lança.

 

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L'Assemblée approuve la réforme des licenciements économiques

Le texte prévoit que les licenciements économiques devront avoir fait l'objet d'un accord avec les représentants du personnel ou avoir été validés par l'administration.

 

Les députés ont adopté lundi 8 avril une réforme des licenciements économiques, qui devront avoir fait l'objet d'un accord avec les représentants du personnel ou avoir été validés par l'administration, mais ne pourront plus faire l'objet d'un recours devant un tribunal de grande instance.


Cette disposition essentielle du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, qui retranscrit dans le code du travail l'accord national interprofessionnel (ANI) conclu en janvier entre le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC), a été votée par 28 voix contre 9.


Outre le Front de Gauche opposé à "un article scélérat" en "rupture avec les acquis historiques du mode social francais" sur les procédures de licenciements, l'UMP et l'UDI ont voté contre.


Divisions à gauche

Divisés, les écologistes ont soit voté pour soit choisi l'abstention. Chez les radicaux de gauche, majoritairement pour, l'orateur du groupe Jean-Noël Carpentier s'est abstenu.


Pour être valide, un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, nom officiel d'un plan social) devra avoir été validé par un accord conclu avec des syndicats, ou des représentants du personnel, majoritaires dans l'entreprise, ou à défaut, avoir été homologué par l'administration du Travail.


L'administration du travail se prononcera sur le respect des règles mais pas sur l'existence d'un motif économique réel et sérieux

 

Et aussi:
Les accords de maintien dans l'emploi approuvés par les députés


Source: 

 

 

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L'Asie plutôt le dialogue que le retour du démon de la guerre!

 

De la Corée à la mer de Chine, l'Asie connaît une montée des tensions à un niveau inconnu

depuis les années 1950. Pour éviter tout dérapage, Pékin et Washington doivent trouver les

voies d'un « dialogue structuré ».

 

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Du début de la guerre de Corée en 1950 jusqu'à la fin de

celle du Vietnam en 1973, en passant par la brève guerre entre la Chine et l'Inde en 1962, sans

oublier les conflits entre le Pakistan et l'Inde en 1965 et 1971, qui suivaient celle de 1947,

l'Asie a été le continent de la guerre. Alors qu'elle était froide en Europe, elle était chaude en

Asie. Depuis plus de trente ans et l'arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping, l'Asie est devenue,

derrière le succès de la Chine, de l'Inde, de la Corée du Sud, de Singapour, de l'Indonésie...,

le continent de la croissance et de l'espoir. Les hommes d'affaires qui se pressent aujourd'hui à

Rangoun depuis les débuts d'ouverture du régime birman, sont la preuve d'un optimisme qui

perdure. Avec sa croissance forte, même si elle n'est plus tout à fait ce qu'elle était hier, l'Asie

est toujours porteuse d'avenir et la perspective de nouveaux marchés est légitimement

tentante. Pourtant, les conditions géopolitiques sont en train de changer et peut-être de

manière brutale. Il y a bien sûr les provocations nord-coréennes, qui ont franchi un seuil

inconnu jusqu'alors. Mais il y a peut-être, surtout, la montée des tensions entre la Chine et le

Japon. En Californie, aux côtés des forces américaines, des troupes d'élite japonaises se

livrent sans complexes à des exercices de simulation militaires qui ont clairement la Chine

pour adversaire. Depuis la tragédie de Fukushima - où elles ont été aux avant-postes de la

lutte contre les conséquences destructives de la nature et de l'atome -, les forces d'autodéfense

du Japon ont retrouvé une image positive auprès de la nation. Face aux incertitudes chinoises,

le Japon est, en matière de sécurité, en train de dépasser les blocages liés à son passé, plus vite

que ne peut le faire une Allemagne qui ne se sent menacée par personne. La montée des

tensions et des incertitudes en Asie est le produit de la rencontre entre trois causalités

principales. Premièrement, l'Amérique n'est plus ce qu'elle était. Elle a beau faire de l'Asie le

nouveau pivot de sa politique internationale, la crédibilité de son rééquilibrage vers ce

continent est affectée par le déclin de ses moyens financiers. Deuxièmement, la Chine est en

train de retrouver le statut qui était le sien jusqu'au début du XIX e siècle. Elle porte encore en

elle les cicatrices d'une humiliation qui a commencé à la fin du XIX e siècle avec la guerre de

l'opium et s'est poursuivie avec l'occupation japonaise. Son retour sur le devant de la scène

internationale consacre à ses yeux la grandeur de sa civilisation. Enfin, Washington et Pékin

n'ont pas réussi à créer les mécanismes institutionnels qui leur permettraient de gérer de

manière plus rassurante les crises qui se multiplient en Asie. La dérive nord-coréenne rend

criante et dangereuse l'absence de procédures de consultation entre les Etats-Unis et la Chine.

 

Comment gérer la folie d'un homme et d'un régime qui agitent des menaces de guerre et

brandissent des armes nucléaires comme le feraient des enfants caractériels, désireux de

capter l'attention de leurs parents ? Avec Xi Jinping la Chine s'est sans doute dotée de son

leader le plus charismatique depuis Deng Xiaoping. Le moment est venu de créer une

véritable complicité entre le président américain réélu et le nouveau maître de Pékin. Pour ce

faire, il faudrait officialiser le principe d'un sommet annuel se déroulant alternativement aux

Etats-Unis et en Chine. Il conviendrait aussi de désigner auprès du président des Etats-Unis,

une forte personnalité « à la Kissinger », responsable des relations avec la Chine. Ce sont des

mesures qui devraient être mises en place le plus vite possible alors que la Corée du Nord

sombre dans la paranoïa suicidaire et avant que les exercices de « batailles navales » en mer

de Chine ne débouchent sur une vraie guerre courte « à la chinoise » entre la Chine et le

Japon. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la présence américaine en Asie visait

plusieurs objectifs. Il s'agissait d'abord de contrôler le Japon et d'y éviter toute renaissance de

tentations militaristes, puis de faire un contrepoids à l'URSS, puis de fournir une garantie de

sécurité au Japon et à la Corée du Sud. Aujourd'hui, tout a changé. La présence stabilisante de

l'Amérique en Asie, comme une puissance asiatique, passe par l'approfondissement d'un

dialogue privilégié entre Washington et Beijing. Il ne s'agit pas là de l'amorce d'un G2, mais

plus modestement de la prise de conscience par les Etats-Unis du nouvel équilibre qui s'est

créé en Asie entre la Chine et eux. Une telle reconnaissance devrait s'accompagner du côté

chinois d'une prise de conscience plus grande de ses responsabilités. En faire beaucoup plus

pour contenir le comportement irresponsable de Pyongyang, en faire beaucoup moins en mer

de Chine de manière à ne pas susciter trop d'inquiétudes sinon même de la peur de la part de

ses voisins : l'agenda chinois est lui aussi considérable. Le pire, c'est-à-dire le retour de la

guerre, n'est pas le scénario le plus probable. Mais seul un dialogue structuré entre l'Amérique

et la Chine peut éviter à l'Asie en 2013, le sort qui fut celui de l'Europe en 1914.

 

 

Par Dominique Moïsi, professeur au King's College de Londres, est conseiller spécial à

l'Ifri.

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CP du PLD: Disparition de Lady Thatcher, le Parti Libéral Démocrate en deuil

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Communiqué de presse du Parti Libéral Démocrate

 
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Disparition de Lady Thatcher,

le Parti Libéral Démocrate en deuil 


 

 

Le Parti Libéral Démocrate est endeuillé par la disparition de Margaret Thatcher, la plus grande figure du libéralisme au XXe siècle.
 
Par sa vie, Margaret Thatcher a amplement démontré le sens de son action politique et l’essence même des idées libérales : lutter contre les corps établis, les bureaucraties et les monopoles« penser l’impensable» pour reprendre son mot d’ordre. La fille de l’épicier de Grantham savait depuis son enfance qu’un budget doit être équilibré et que le commerce est essentiel à la prospérité.
 
A la fin des années 70, l’Angleterre était à genoux, paralysée par les grèves, humiliée par un programme FMI, décervelée par un socialisme rampant.
 
Margaret Thatcher lui a redonné sa fierté, en accumulant les victoires sociales, économiques et militaires. Elle a combattu le communisme à l’extérieur comme à l’intérieur du pays.Elle a surtout fait en sorte que le capitalisme ne soit pas réservé à quelques-un. La City est devenue une place financière ouverte où prime non pas la naissance mais le mérite. Les grandes industries privatisées ont dû faire face à la compétition des nouveaux entrants. Et les locataires HLM ont pu acheter massivement leurs logements.
 
Le peuple ne s’y est pas trompé, en réélisant trois fois d’affilée les Conservateurs menés par Margaret Thatcher, un record dans l’histoire de la démocratie britannique.
 
Il y a près de six ans, le magazine The Economist affichait en couverture une photographie de Maggie sortant du drapeau français, sous le titre explicite : « What France needs».
 
Aujourd’hui plus que jamais, la France, qui a ravi au Royaume-Uni le triste titre « d’homme malade de l’Europe », a besoin d’un dirigeant qui sache mettre à bas les rentes et redonner confiance dans l’individu.

Au siège du PLD, le 09/04/2013

Le Parti Libéral Démocrate (PLD) a été fondé en 2008 par son président Aurélien Véron. Il a rassemblé depuis cette date des personnalités issues de la société civile (Arnaud Dassier, Anne Bourdu, Gaspard Koenig, Eric Juramy, Vincent Benard, Louis-Marie Bachelot) et du monde politique (Charles Beigbeder, Thierry Mouillac, Thomas Zlowodzki). Lors des élections législatives de juin 2012, 70 candidats ont porté ses couleurs. Il est parti membre de l'UDI depuis janvier 2013. Le PLD est aujourd'hui le seul parti politique qui assume l'héritage libéral français. 

Contact Presse : Mathieu Beaufrère 06 67 42 25 92 presse@p-l-d.fr

 
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Tartuffe, Saint patron des socialistes par Charles GAVE pdt de l'IdL

Tout le monde se souvient du Tartuffe de Molière.


Donnant des leçons de morale à tout le monde, sur tous les sujets,   »Cachez ce sein que je ne saurai voir« , il capture la confiance de celui qui l’avait hébergé (Orgon), et manœuvre pour que ce dernier lui donne tous ses biens, dépouillant ainsi toute sa famille. Seule une intervention du Roi, en fin de pièce, (à laquelle on ne croit guère) empêche l’horrible Tartuffe  de jouir tranquillement des biens qu’ il avait volé.

 

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Remplaçons Tartuffe par le Parti Socialiste et Orgon par la France et nous avons exactement  le même scénario.

Notre nouveau Tartuffe, le Parti Socialiste entend s’accaparer tous les biens produits par les Français depuis la nuit des temps, alors qu’aucun de ses membres n’a jamais rien fait de ses dix doigts. Comme le Tartuffe, ils se servent de la « Morale »….pour voler les autres.La Morale est utilisée par nos socialistes comme un instrument de domination sur les autres et non pas comme quelque chose qui doit être vécu intérieurement.

Cette hypocrisie qui autorise  une captation illégitime des biens que dans toutes les autres civilisations on a appelé « VOL » , voila qui toujours et partout a amené à  un appauvrissement  général, comme le décrit si bien Molière ( ou la parabole du Maitre et de la Vigne dans le nouveau Testament) et  tel est le scenario qui se déroule sous nos yeux.


Comme Tartuffe, nos thuriféraires du « partage » (mot technique pour designer ce qui est en fait un vol) nous assurent qu’ils sont du bon coté de la Morale.Eux, ils sont « bons » leurs opposants sont « méchants ». (Voila une catégorie qui n’a RIEN à voir en Politique)

Eux, ils cherchent « le bien commun »,  tandis que leurs opposants ne cherchent qu’à  s’enrichir personnellement. (voila une distinction qui n’a rien a voir avec l’économie)


La France, bonne fille (de l’Eglise Catholique, ou ce genre de discours a beaucoup sévi (NDLR ce qui est une remarque contre un certain clergé et non contre l’Eglise) ), convaincue de la pureté de leurs intentions  leur a donc confié le Pouvoir politique, alors qu’ils exerçaient quasiment déjà tous les autres pouvoirs   …

Hélas! Celui  que la nouvelle Eglise avait mis en position de ruiner monsieur Orgon  LEGALEMENT se découvre d’un seul coup être une crapule, sans aucune morale personnelle, qui ayant déjà dépouillé des gens dans un vie antérieure  avait mis le produit de ses forfaits  à l’abri des montagnes Helvètes. A moins qu’il ne s’agisse d’un lampiste, allez savoir avec ces grandes consciences…

 

 

 

 


Du coup, la grande confrérie des  Tartuffes panique un bon coup et se met à crier « haro sur le baudet » qui a dévoilé le pot aux roses. (Un baudet qui dévoile le pot au roses, l’image est …hardie, mais rien ne me fait peur).  Le danger pour tous nos Tartuffes est en fait que le voile ne se déchire et que les Français se rendent compte d’un seul coup et tous ensemble qu’ils sont gouvernés par des hypocrites malhonnêtes.

Le coup était déjà passé bien prés avec l’affaire ou les affaires DSK,  mais voila qui commence  à  faire-un peu- désordre. Cahuzac+ DSK = Doute existentiel sur la qualité de nos élites, voila qui est dangereux.

Ils essayent  donc  d’expliquer  qu’il s’agit là  d’une faute « individuelle » , que cela n’a rien à  voir avec eux que leurs intentions étaient et restent pures et qu’l ne faut pas oublier que le vrai ennemi n’est pas celui qui vole la richesse , mais celui qui la crée,  la palme revenant  à  un article de Libération expliquant que le crime de monsieur Cahuzac  trouvait sa source dans le Libéralisme ambiant…Las.


La France, comme chacun  le sait a une Presse de qualité qui ne survivrait pas une seconde sans les subsides de l’Etat.  D’ou la  farouche indépendance dont elle fait preuve sans arrêt dans la recherche des vraies responsabilités.Mais est ce bien sur qu’il s’agit là d’un crime individuel?

Se pourrait-il que ce soit non pas la pratique du Socialisme par certains qui serait fautive, mais l’essence même de cette nouvelle religion qui soit pourrie?En toute honnêteté,  je me contrefous de monsieur Cahuzac et de ses turpitudes. La réalité est que Socialisme , Tartufferie et Crime sont consubstantiels et qu’il ne peut pas en être autrement .


Revenons à  la source de toute vraie corruption qui n’est jamais l’argent mais le Pouvoir. Le corrompu est TOUJOURS quelqu’un qui dispose d’un pouvoir POLITIQUE et qui se fait acheter. De nombreuses études ont été faites sur la corruption dans tous les pays du monde, des classements sont publiés chaque année, des think tanks se penchent sur ces problèmes  en temps réel et les conclusions sont toujours les mêmes: ce qui crée la corruption, c’est l’accès sans contrôle par les détenteurs du pouvoir  politique  à de l’argent qu’ils n’ont pas gagné.


Mettez des hommes devant la possibilité de transformer de l’argent public dans de l’argent privé, et un certain nombre d’entre eux succomberont à  la tentation.   C’est ainsi , et cela se passera toujours ainsi. (Voir Zadig (si vous ne trouvez pas demandez à Monsieur Frédéric Lefebvre))En fait, dans tous les classements internationaux de la corruption, il existe une corrélation quasiment parfaite entre le poids de l’Etat dans l’économie et l’indice de corruption, et c’est bien normal , il ne peut pas en être autrement.

Et comme le poids de l’Etat ne cesse de monter dans notre économie (à cause des Socialistes, certes mais aussi hélas à  cause d’une droite Française stupidement  Etatiste), la France ne cesse de reculer dans tous ces classements pour se retrouver à  des niveaux de pays assez peu réputés pour l’éthique de leur classe politique.Et le pire est que la population s’y habitue et trouve cela « normal ».

 

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Prenons quelques exemples de corruption patente et qui pourtant n’ont alarmé personne:


-Un Président de la République a un enfant adultérin, ce qui ne me regarde pas et dont je me contrefous. Il fait entretenir cet enfant par les deniers publics, ce qui constitue un crime  habituellement appelé « abus de biens publics ».  Corruption.


-Un autre Président de la République vit avec une compagne avec laquelle il n’est pas marié. Il n’existe donc aucun lien juridique entre eux.  C’est son droit et je n’ai rien à en dire. La République, c’est à dire nos impôts,  entretient à  grands frais un secrétariat pour cette personne et la défraie de tous les voyages qu’elle effectue.  La République n’ a pas à  entretenir les Pompadour de nos élus. Corruption


-Les journalistes bénéficiaient d’un abattement fiscal de 7 500 euro par an. Cet abattement fut supprimé par Chirac. Cette suppression  fut confirmée par Sarkozy . L’une des premières décisions de monsieur Hollande une fois élu fut de rétablir ce privilège, alors même que la France est dans une situation fiscale épouvantable. Celle qui menait le combat pour ce rétablissement se trouve être la compagne du Président ,mentionnée plus haut, et qui est journaliste. Trafic d’influence et corruption.


Le sommet de l’Etat donne l’exemple, comme chacun peut le voir tous les jours. Descendons un peu.

La France a population égale à 40 % de fonctionnaires de plus que l’Allemagne . Pourquoi? Parce que  des petits barons locaux tels que Les Guérini  à Marseille  ont accès à de l’argent public sans contrôle aucun et s’en servent pour se constituer des clientèles électorales en embauchant sur ces fonds des gens qui n’ont rien à faire  (Voir le livre  » Absolument débordée » de Zoé Shépard.) Trafic d’influence et  Corruption.

Le lecteur aura compris…Comme le disent les Chinois, les poissons pourrissent par la tète. Et nos poissons ne sentent pas bon, mais pas bon du tout. Et ils ne savent même plus qu’ils puent! Et ceci confirme une vieille vérité de la Science Politique.Dans un pays, plus la classe dirigeante parle de quelque chose, moins cette chose est présente dans la réalité . Tout le monde se souvient de la République Démocratie Allemande , qui n’était ni une République, ni une Démocratie, ni Allemande …


Aujourd’hui tout la classe jacassière comme l’appelait Raymond Barre ne parle que de  » morale », tout simplement parce qu’elle a complètement disparu de l’espace public . De même « ON »ne parle que de croissance économique et que d’emplois , alors que toutes les décisions prises leurs sont hostiles. Bel exemple de ‘pensée magique » …


Mais il y a plus grave.


Abélard, le grand philosophe Français, au XII siècle a introduit une distinction essentielle entre la morale et le Droit  (voir sur ce site« Au secours Abélard, ils sont devenus fous« ), et cette distinction a permis l’émergence de la société civile et de la Démocratie chez nous.Une faute contre la morale s’appelle un péché et punir un péché ne relève en rien de la Loi.

Un crime par contre relève de la Loi et met en œuvre pour être puni le privilège de la Violence Légitime dont seul l’Etat dispose.Les socialistes, en parlant sans arrêt de ‘morale », essaient de réintroduire dans la Société la punition du péché, ce qui est un recul juridique inimaginable dans la mesure ou cela  donne aux Clergé de leur nouvelle religion  le droit de punir des intentions et non pas des délits.

Le clergé Socialiste a donc accès a la violence légitime pour punir ceux dont ce même clergé pense qu’ils ont commis des péchés.Quel recul !

Parallèlement,  ce même clergé s’octroie le privilège de ne pas sanctionner ce que la Loi définit comme un Crime,  puisque dans leur morale à   géométrie variable  ,  n’est un crime que ce que eux ont décidé après coup avoir été un crime.. C’est ce à  quoi fait allusion Madame Taubira quand elle dit qu’il faut débarrasser nos Lois de leurs relents Judéo- Chrétien.  Le but est donc bien de remplacer un Droit objectif, fondée sur les dix commandements , par  une morale subjective fondée sur les intentions  et non pas sur les résultats.


On remplace « Tu ne voleras point » ce qui est assez clair, par, « Tu pourras voler  si la majorité décide que la personne a qui tu voles est trop riche » (« Je hais les riches… »).Or une Société ne peut être fondée sur la morale, elle ne peut être fondée que sur le Droit, et cette réalité est  aussi l’essence même du Libéralisme. Dans une société Libérale, Tartuffe ne peut voler son argent. Il doit le gagner.


Le Saint Patron du socialisme est et à toujours été Tartuffe et nous en avons  des  preuves éclatantes tous les jours. Et jamais plus que quand les Socialistes sont au pouvoir.

 

 

 

Par Charles GAVE

 

Tartuffe, Saint patron des socialistes

Source et franc remerciement:


Information de wikibéral sur Charles GAVE:

Charles Gave, né le 14 septembre1943, spécialiste des marchés financiers, est le fondateur de GaveKal Research, GaveKal Securities et de GaveKal Capital, dont il est aussi le Président. Il crée en 2012, L'institut des Libertés, Think tank Libéral qu'il préside.


Après avoir commencé sa carrière comme analyste financier dans une banque d'affaires française, il crée en 1974 une entreprise de recherche économique indépendante, Cecogest. En 1986, il diversifie son activité vers la gestion de portefeuille et devient le cofondateur de Cursitor-Eaton Asset Management, qui est ensuite vendu en 1995 à Alliance Capital.


C'est en 1995 que Charles Gave crée Gavekal Research, Gavekal Capital et Gavekal Securities, trois entreprises dont le siège est aujourd'hui à Hong Kong. Charles Gave est membre de nombreux conseils d'administration, notamment Global Fund Analysis, The Eureka Fund, the Asia Absolute Fund. Diplômé de l'université de Toulouse (DECSS d'économie) et de l’université de Binghamton (MBA), il a été en contact épistolaire avec Milton Friedman pendant vingt ans et l'a rencontré à plusieurs reprises. Milton Friedman a d'ailleurs préfacé son premier livre en français (Des Lions menés par des Ânes, 2003).


En 2012, il lance l'Institut des Libertés, unthink tank libéral français, après sa rupture avec l'Institut Turgot.

 

Publications

Citations

  • « La France est un pays où deux adultes consentants peuvent tout faire ensemble - sauf travailler l'un pour l'autre. »
  • « Les grands problèmes économiques sont toujours créés par des erreurs, au nombre de 5 : une guerre ; une hausse des impôts (qui amène une aggravation du déficit budgétaire) ; une poussée protectionniste ; une augmentation des règlementations ; une erreur de politique monétaire. »
  • « Les crises financières ont, en pratique, beaucoup à voir avec la pêche à l’explosif. Quand une grenade explose en profondeur, on voit d’abord remonter, le ventre à l’air, les plus petits poissons. C’est seulement au bout d’un certain temps que l’on voit remonter les baleines ! » (Extrait de Libéral mais non coupable, 2009

Lien externe

(fr)Institut des Libertés
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Une lecture intéressante de Charles GAVE:

En bon libéral, j’accepte toujours la discussion avec ceux qui ne partagent pas mes points de vue, en vertu du principe exprimé par le plus grand Président que les Etats-Unis aient connu qui disait aux partisans de l’esclavagisme : « Je déteste tout ce que vous dites, mais je détesterai encore plus un pays ou vous ne pourriez pas le dire ».

 

 

Par Charles Gave

Je le confesse, et sans aucune honte, je suis libéral autant qu’on peut l’être.

 

En bon libéral, j’accepte toujours la discussion avec ceux qui ne partagent pas mes points de vue, en vertu du principe exprimé par le plus grand Président que les Etats-Unis aient connu qui disait aux partisans de l’esclavagisme : « Je déteste tout ce que vous dites, mais je détesterais encore plus un pays ou vous ne pourriez pas le dire ».
Ce qui m’amène à mon sujet, c’est-à-dire au moment ou je n’ai plus envie de discuter avec celui qui est en face de moi non pas parce qu’il serait incompétent, ce qui peut se corriger, mais parce qu’il est de mauvaise foi, ce qui est insupportable.Je me surprends à dire, « Monsieur brisons en là, vous êtes un âne » quand on m’oppose les arguments suivants:

  • « Le libéralisme est d’origine Anglo-Saxonne et en y adhérant vous trahissez le génie Français, exprimé par exemple dans les Lumières »

Voila deux grosses bêtises en une seule phrase. D’abord une bonne moitié des grands théoriciens du libéralisme dans l’histoire ont été Français (citons au passage Montesquieu, Benjamin Constant, Say, Tocqueville, Bastiat, Rueff, Raymond Aron, Jean- François Revel, qui tous se sont attachés à expliquer la relation qui unissait le marché à la démocratie) tandis qu’une bonne partie du reste ont été Autrichiens (Von Mises, Hayek, Schumpeter), les anglo-saxons constituant une illustre cohorte, mais sans doute moins fournie en nombre (mon préféré étant Milton Friedman tant il avait comme Bastiat le génie de la vulgarisation).

Ces esprits faibles confondent la réflexion théorique avec l’application dans la réalité. Le fait que les élites gouvernantes françaises n’aient jamais voulu appliquer le libéralisme dans la pratique si l’on excepte de courtes périodes au XIX eme et un peu au début de la V République alors que les Etats-Unis et l’Angleterre s’en inspiraient massivement porte simplement condamnation de la nullité de nos élites qui ont amené en deux siècles et demi notre pays de la première puissance mondiale à un « Lander » allemand et du plus grand créateur culturel à un pays rempli de musées et mort à la Culture.

Quant aux Lumières, le Libéralisme représente, et représente SEUL la pensée des Lumières appliquée à la création de richesse et à la seule justice sociale qui compte, c’est-à-dire comment arriver au plein emploi. Le fait que les mots « Lumières »  et « Libertés » aient été capturés au XIX par des gens qui soutenaient et soutiennent encore le socialisme et son cortège d’assassinats , de génocides, de ruines financières et économiques relève de la captation d’héritage. Le Libéralisme a, comme clé de voute la Liberté, comme son nom l’indique, tandis que pour le socialisme, c’est le goulag.

 

  • « Le Libéralisme est d’extréme droite » Quelle imbécillité foudroyante ! Au XIX eme siècle, trois personnes débattaient dans la sphère politique.  1/Le conservateur, qui pense que pour régler les problèmes, il faut en chercher les solutions dans le passé et empêcher tout mouvement (Metternich). 2/Le socialiste, qui a un plan dans sa tête sur la façon dont les choses devraient marcher et qui veut conquérir l’Etat pour l’imposer par la force (Lénine en version dure ou Mitterrand en version molle).3/ Le libéral enfin qui pense que les progrès se font par petits sauts minuscules, améliorant le sort de tout un chacun et que pour cela la Liberté est nécessaire et que l’Etat dans le monde moderne est le principal ennemi des Libertés comme l’avait fort bien compris Jouvenel par exemple. Les socialistes qui dominent le discours actuel nous servent le sophisme suivant sans cesse : vous êtes contre l’augmentation du poids de l’Etat dans l’économie, donc vous êtes en faveur des riches, donc vous êtes contre les pauvres. A cela une seule réponse : pendant les années Mitterrand, les dépenses sociales ont augmenté plus vite en GB avec madame Thatcher qu’en France, parce que là- bas, on avait favorisé les entrepreneurs à la place de les faire fuir. Du coup, les Anglais bénéficiaient du plein emploi et les pauvres étaient plus riches chez eux que chez nous et surtout , ils retrouvaient leur dignité en trouvant un travail…

 

  • « Le Libéralisme serait la loi du plus fort appliqué à l’économie. » Le libéralisme, c’est le règne de la LOI et non pas des hommes ou du social clientélisme. Prenons un exemple. Le secteur financier (dans lequel je travaille) a capturé le système politique, ce que l’on a fort bien vu dans la dernière grave crise économique (voir pour plus de détails « Libéral mais non coupable) et tout cela a été légalement autorisé par des hommes politiques qui avaient été achetés. Les banquiers et financiers n’ont pas gagné d’argent en mettant leur capital en risque (la base du libéralisme) mais en achetant la complicité des gens au pouvoir, ce qui n’a rien à voir avec le Libéralisme et tout avec le social clientélisme, cette horrible maladie de la Démocratie. Par exemple, permettre la fusion des banques d’affaires et des banques de dépôts comme l’a fait l’administration Clinton aux USA a été un véritable crime dont nous payons encore le cout. Dans un pays libéral, de plus, l’Etat ne serait pas intervenu pour manipuler le cout des prêts hypothécaires à la baisse pour acheter les voix des électeurs avec l’argent d’autres électeurs et nous n’aurions jamais eu de crise immobilière.

Je ne doute pas que les lecteurs vont réagir à cette petite philippique et ce serait bien normal et bien sur, je serai ravi de leur répondre.Cependant, s’ils veulent m’entreprendre sur l’un de ces 3 points, ils doivent savoir que je risque de m’énerver…

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Info ECO: Fitch dégrade la dette de la Chine en yuans

L'agence de notation, qui passe sa note de « AA- » à « A+ », s'alarme de l'explosion des crédits bancaires dans le pays et leur manque de transparence.

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L\'agence de notation Fitch s\'inquiète de la politique de crédits en Chine. - AFP
L'agence de notationFitch s'inquiète de la politique de crédits en Chine. - AFP

L'agence de notation Fitch a annoncé mardi avoir abaissé d'un cran la note souveraine de la Chine libellée en yuans , jugeant que l'explosion des crédits bancaires et leur manque de transparence faisaient peser des risques sur la stabilité financière. Jusqu'à présent notée « AA- », la dette en yuans de la Chine est désormais reléguée à A+, soit la cinquième meilleure note possible dans la classification de Fitch.

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Elle se situe ainsi au même niveau que la dette en devises du pays (A+), sur laquelle se focalisent plus généralement les investisseurs, et qui a été confirmée par Fitch, avec une perspective stable. L'agence explique dans une note que les crédits bancaires au secteur privé ont augmenté nettement plus rapidement que le Produit intérieur brut (PIB) depuis 2009.

Endettement des régions

Fin 2012, relève-t-elle, ces crédits atteignaient 135,7% du PIB, soit le troisième chiffre le plus élevé des marchés émergents couverts par l'agence. Par ailleurs, Fitch estime inquiétante la prolifération d'autres formes de crédits ainsi que l'aggravation de l'endettement des régions. L'agence relève ainsi que les conditions de certains prêts sont « opaques ».

Quant au gouvernement, l'endettement (à un niveau de 49,2% du PIB) se situe dans la moyenne des pays bénéficiant de la même note, mais les recettes fiscales (environ 23% du PIB) restent inférieures. Reste que Fitch a maintenu la note à long terme en devises (A+) du pays qui bénéficie d'immenses réserves de changes (3,387 milliards de dollars fin 2012). Elle prévient toutefois que le rééquilibrage de l'économie vers une croissance portée davantage par la consommation pourrait la rendre plus volatile.

L'agence de notation indique qu'elle continuera pour ses prochaines évaluations à suivre de près le niveau de transparence des données officielles et qu'un abaissement de la note pourrait survenir en cas « d'un ralentissement prononcé de l'économie débouchant sur une hausse du chômage ». Elle suivra également de près la situation financière et sociale.

SOURCE AFP
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France ses élus et leur moralité respective? L'efficience n'intéresse personne; Mais la naïveté!!

"L'exemplarité des responsables publics sera totale" assure François Hollande, qui promet des mesures sévères de moralisation de la vie politique pour le 24 avril et exige que tous les ministres publient leur déclaration de patrimoine d’ici au 15 avril (Marie-Arlette Carlotti, Cécile Duflot et Pascal Canfin se sont déjà exécutés).

 

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La législation est déjà assez fournie sur ces sujets mais parfois datée, souvent brouillonne, rarement appliquée, toujours inefficace. Deux commissions, Sauvé en 2011 et Jospin en 2012, ont travaillé sur la rénovation et la déontologie de la vie publique mais leurs propositions n’ont pas été jusqu’ici appliquées.

 

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Challenges dresse un état des lieux.


Conflits d’intérêts : La commission Sauvé le définit comme "une situation d’interférence entre une mission de service public et l’intérêt privé d’une personne qui concourt à l’exercice de cette mission" et qui potentiellement "influence l’exercice indépendant, impartial et objectif de ses fonctions".

Depuis avril 2011, suite à l’affaire Woerth-Bettencourt, les ministres doivent publier une déclaration d’intérêts. Mais elles sont déclaratives… et succintes. Y sont mentionnés normalement les participations financières, par exemple les actions de sociétés, qui doivent être gérées par une société de gestion, les activités sur les trois années antérieures à la prise de fonction et tous autres intérêts que le ministre juge "souhaitable de signaler" (direction d’organismes publics ou privés, liens familiaux ou d’entourage…).

Par ailleurs, une ordonnance datant de 1958 établit des incompatibilités entre le statut de parlementaire et des fonctions de direction dans des entreprises publiques ou dans des entreprises privées bénéficiant d’avantages accordés par l’État, mais le parlementaire peut exercer une profession libérale, y compris d’avocat (avec interdiction de plaider contre l’Etat et tout organisme public). A noter que, en France, le conflit d’intérêts n’est pas défini en soi dans le code pénal. La qualification de "prise illégale d’intérêts" permet cependant de sanctionner les cas les plus graves de manquements à la probité des affaires publiques.

 

 

 

 


Déclarations de patrimoine: Depuis 1988, les ministres et tous les élus nationaux et locaux (ils sont environ 1.500) doivent soumettre, en début puis en fin de mandat, une déclaration de patrimoine (mais non de revenus) à la Commission pour la transparence financière de la vie politique, composée de membres du Conseil d’Etat, de la Cour des comptes et de la Cour de cassation.

En 2011, la Commission a obtenu la possibilité de se faire communiquer par Bercy les déclarations de revenus et d'ISF des ministres et parlementaires afin de croiser les informations. La commission n'a cependant pas ni la mission ni les moyens d'enquêter sur la véracité de ces déclarations. Et elle a la stricte interdiction de rendre ces déclarations publiques. En cas de non-respect de cette obligation, la Commission peut saisir le Bureau de l’Assemblée nationale qui transmet au Conseil constitutionnel.

Celui-ci constate, le cas échéant, l’inéligibilité et, par la même décision, déclare le député démissionnaire d’office. Tout manquement à l’obligation de déclaration est puni de 15.000 euros d’amende ; en outre, toute omission délibérée ou toute déclaration mensongère est punie de 30.000 euros d’amende et de la privation des droits civiques. En pratique, environ 15% des parlementaires n’ont pas rempli de déclaration. Aucun n’a été sanctionné.

Par ailleurs, sans qu’aucun texte ne l’y oblige, l’administration fiscale, par "tradition", vérifie les dossiers fiscaux des ministres lors de leur nomination. Il ne s’agit pas d’une investigation poussée mais d’un examen dit "sur pièces", c’est-à-dire une enquête rapide de conformité des déclarations. Les résultats sont transmis au ministre du Budget.

 

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Inéligibilité : Actuellement, en France, la peine peut grimper à dix ans d'inéligibilité pour des crimes (meurtre, viol, etc) et à cinq ans pour des délits comme la fraude fiscale. L'abus de confiance, le trafic d'influence, le faux et usage, la prise illégale d'intérêts, le favoritisme lors d'un marché public, qui constituent l'essentiel des motifs de poursuites, ne donnent le plus souvent lieu qu'à des peines de prison avec sursis et à des amendes. Mais un élu peut se voir privé de ses droits civiques, civils et familiaux, qui entraîne automatiquement l’inéligibilité et la déchéance des mandats électifs s’il est prouvé qu’il a tiré un bénéfice personnel de ces actes répréhensibles. Cette privation peut être ordonnée pour une durée maximale de cinq ans. Les élus qui sont condamnés pour des fraudes dans leurs comptes de campagne, ou encore pour des déclarations mensongères sur leur situation patrimoniale, peuvent être condamnés à trois ans d'inéligibilité.

En 1995 avait été introduit l’article 7 du Code électoral qui prévoyait automatiquement une sanction d'inéligibilité de dix ans pour tout homme politique condamné pour prise illégale d'intérêts ou abus de biens. Mais le Conseil constitutionnel l'a abrogé en 2010, en raison de l'inconstitutionnalité du caractère automatique d'une peine.


Parjure : Le parjure est un délit qui consiste, dans le droit anglo-saxon, au sens large, à mentir ou à produire de faux témoignages par écrit, en violation de serment face à une autorité publique. En France, s’il existe le "faux serment civil" prêté en justice, et le "faux témoignage" fait devant des juges, la notion de parjure devant la représentation nationale -où l’on ne prête pas serment- n'existe pas, et n’est donc pas réprimée.

 

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Gaëlle Macke
Source:  

Comment la France vérifie la moralité de ses élus?


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Information de wikibéral sur la Morale:

La morale est un ensemble de règles de conduite, de relations sociales qu'une société se donne et qui varient selon la culture, les croyances, les conditions de vie et les besoins de la société. Éthique et morale ont des sens proches et sont souvent confondus, l'éthique étant l'étude de la morale.

En un sens philosophique, la morale est la théorie normative des actions humaines. Elle porte principalement sur la finalité de l'action et cherche à résoudre les questions qui peuvent se poser dans la délibération et la prise de décision :

  • Que dois-je faire ?
  • Qu'aurais-je dû faire ?
  • Y a-t-il des limites à mes actions ?

Les philosophes divisent la morale en trois domaines dont les limites ne sont pas toujours parfaitement fixées :

  • Méta-éthique : entendue comme la recherche des origines et du sens de nos concepts moraux ;
  • Morale ou éthique normative, qui concerne les critères de nos comportements (habitudes, devoirs, conséquences de nos actes) ;
  • Morale ou éthique appliquée, application des deux premières à des problèmes spécifiques et controversés (par exemple, avortement, environnement, droits des animaux, etc.).

La morale peut être extérieure (institutionnalisée, religieuse) ou intérieure ("conscience morale").

 

Morale du devoir et morale d'aspiration

Lon L. Fuller, philosophe américain, développe une distinction fondamentale entre deux sortes de morale.

D’un côté, la morale du devoir (les besoins les plus évidents de la vie en société) ; et de l’autre, la morale d’aspiration (les exigences moralement supérieures). Fuller s’oppose à la distinction entre l’être et de devoir-être, distinction classique de David Hume, qu’Hans Kelsen a développé dans le cadre du droit. Pour Fuller, cette distinction ne saurait être opérante que dans le cadre de la morale du devoir, dont l’injonction relève de la loi (par exemple : « tu ne tueras point », formule qui ne peut être dérivée d’une simple observation de la nature.

A contrario, la morale d’aspiration relève, elle, de l’esthétique,au sens où celle ci concerne avant tout la sensibilité. Socrate, par exemple, n’enseignait pas une morale du devoir, mais bien une morale d’aspiration. Max Weber en distinguant l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction ne disait pas autre chose.

Comme le souligne Philippe Simonnot, l’économie relève, elle aussi, de ces deux morales. La morale du devoir, c’est celle de l’échange. En effet, les obligations (morales ou légales) proviennent d’un échange, qui peut être soit l’échange d’une promesse de l’une des parties pour un acte présent de l’autre, soit un échange de promesses des deux côtés (Même si tout devoir ne provient pas d’une relation de marchandage : la société tient sa cohérence d’un lien "envahissant" de réciprocité, qui se répand partout. Le devoir répond de l’impératif catégorique kantien.).

La morale d’aspiration, c’est l’économie de l’utilité marginale. Elle a comme but un bien considéré comme le plus élevé, tant sur le plan moral que sur le plan économique : l’équilibre, le juste milieu.

Pour que la morale du devoir puisse fonctionner, il faut trois conditions indispensables :

  • un accord volontaire des parties, qui se créent elles-mêmes des devoirs ;
  • une certaine égalité entre les résultats obtenus par les parties (mais Condillac a montré que cette condition de Fuller peut être dépassée)
  • une relation réversible.

Or, c’est dans la société des marchands que ces trois conditions sont les mieux réunies. La conclusion, étonnante, la voici : c’est seulement dans le capitalisme que la notion d’obligation morale et légale peut atteindre son plein développement.

Citations

Il n’y a d’actions morales que volontaires et choisies. Dès lors qu’une action est forcée, elle perd sa dimension éthique et ne peut être celle d’un homme vertueux. Nous sommes moralement bons, responsables et dignes de respect dans la mesure où nos actes découlent de notre propre volonté, et non de contraintes extérieures.
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Albédo de la neige et de l'augmentation de la couverture nuageuse feraient fondre les glaciers du Gröenland

La couverture nuageuse considérée comme la cause probable de la fonte des glaciers du Groenland

 

Au cours de l'été 2012, la fonte des glaciers du Groenland a été aussi importante que celle ayant été observée depuis plus d'un siècle, et les scientifiques américains en sont arrivés à la conclusion qu’un genre très particulier de formation de nuages ​​en était la cause.

 

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La calotte glaciaire du Groenland est la deuxième plus grande au monde, après l'Antarctique. Les scientifiques prévoient qu’en période de changement climatique, ce qui arrive à cette masse de glace pourrait influer sur le niveau des mers, dans le monde entier.


« Pour mieux comprendre l'avenir de la région, il faut comprendre les nuages de la région », a déclaré Matthew Shupe, chercheur en météorologie participant à l'étude soutenue par l'Administration nationale des études océaniques et atmosphériques (NOAA).


L'équipe de recherche a constaté que les conditions nuageuses au-dessus de la calotte glaciaire du Groenland, en juillet 2012, avaient engendré le réchauffement de sa surface et la rétention de la chaleur planétaire suffisamment pour provoquer un niveau anormalement élevé de réchauffement sur ​​la plus grande île du monde. Publiée le 3 avril dans la revue Nature, l'étude révèle que les nuages légers à basse altitude ont permis à l'énergie du soleil de réchauffer la surface de la glace, et que ces nuages étaient juste assez épais pour conserver la chaleur sur la glace, provoquant ainsi sa fonte.


En juillet 2012, plus de 97 pour cent de la surface de la calotte glaciaire du Groenland a fondu, même à l’endroit où se trouve une station scientifique, établie à une altitude très élevée sur le glacier. Des analyses de carottes de glace montrent que la dernière fois que la surface a fondu à la Station du sommet de la Fondation nationale pour la science, était en 1889.


« Notre découverte a des implications sur le sort de la glace à travers l'Arctique »

 

, a déclaré M. Shupe dans un communiqué de presse de la NOAA. M. Shupe travaille à l'Institut coopératif de la NOAA pour la recherche en sciences environnementales à l'Université du Colorado. Des scientifiques des universités du Wisconsin et de l'Idaho étaient également membres de l'équipe de recherche.


« La fonte de glace en juillet 2012 a été déclenchée par un afflux d'air exceptionnellement chaud, en provenance de l'Amérique du Nord, mais ce n'était que l'un des facteurs », a déclaré David Turner, chercheur en météorologie au laboratoire national des tempêtes sévères de la NOAA et l'un des principaux auteurs de l’étude. « Dans notre étude, nous montrons que les nuages de basse altitude contenant une faible quantité d'eau condensée ont contribué à la hausse des températures, dépassant le point de congélation et donc causant la fonte de la glace sur la surface. »


Que les nuages ​​provoquent un effet de refroidissement sur la surface en faisant dévier l'énergie solaire, ou un effet de réchauffement en retenant la chaleur, dépend de facteurs tels que la vitesse du vent, la turbulence, l'humidité et « l’épaisseur », ou la teneur en eau liquide, des nuages. Les conditions qui ont ​​provoqué la fonte de la glace en juillet 2012 sont présentes, 30 à 50 pour cent de la saison d’été au Groenland et dans l'Arctique. Le communiqué de presse de la NOAA indique que les techniques de modélisation du climat, utilisées actuellement, sous-estiment la fréquence d'occurrences de ces formations nuageuses dans l'Arctique, ce qui limite la précision de ces techniques.


« Les nuages ​​jouent un grand rôle dans la masse de surface et les budgets énergétiques à travers la calotte glaciaire du Groenland, a déclaré M. Turner. La fonte des grandes plaques de glace peut influer considérablement sur les conditions humaines et environnementales par le biais de sa contribution à l'élévation du niveau des mers. »


Pour mieux comprendre comment ce processus peut se dérouler, « il faut continuer à effectuer des observations détaillées sur place, à travers la calotte glaciaire du Groenland et ailleurs », selon Ralf Bennartz, auteur principal de l'étude et professeur à l'Université de Wisconsin-Madison. « Seules de telles observations, détaillées, peuvent conduire à une meilleure compréhension des processus qui déterminent le climat de l'Arctique. »

 

Source: US embassy

 

Il y aurait bien une autre possibilité allié au magnétisme, nuages et soleil:

 

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Albédo, soleil et magnétisme 

 

 

Un autre aspect dont personne ne parle, c'est l'albédo de la neige et de l'augmentation de la couverture nuageuse. Si la latitude du mauvais temps descend, la surface de lumière réfléchie, au m² sol, sera multipliée par trois par rapport au pôle Nord !


Les scientifiques disent ne pas savoir si les nuages refroidissent le climat, ce qui est bien dommage pour notre avenir (sur airactu : depuis les 100 dernières années, le nombre de tâches solaires est en augmentation rapide, et ce pour la première fois depuis un millénaire. Parallèlement le flux de rayons cosmiques a diminué de 10% à 40%, selon leur énergie. La diminution des rayons cosmiques, due à l' activité magnétique solaire, réduit la quantité de nuages bas et serait responsable d’un réchauffement global de 1,2 W/m², ce qui est comparable au réchauffement de 1,5 W/m² attribué à l’augmentation de CO2 depuis un siècle !

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Les réformes sociales britanniques pourraient-elles influencer la gouvernance sociale démocrate de France?

Les dépenses de la sécurité sociale ont augmenté de 48% au Royaume-Uni de 1997 à 2007. La sécurité sociale britannique est constituée de 51 allocations différentes (matérialisées sous forme de crédits d’impôts pour le chômage, le coût de la vie, les salaires bas, les familles avec enfants…). David Cameron a décidé de les remplacer par un crédit universel.

 

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Les crédits d’impôt sont administrés localement et d’autres le sont au niveau central. Il y a aussi une demande différente pour chaque allocation et la procédure pour faire des changements est donc très difficile. A cause de cette complexité, des millions de ménages éligibles n’ont pas reçu d’allocations familiales ou, à l’autre extrême, les demandeurs actuels sont complètement dépendants de cette aide sociale.

 

Le but du crédit universel est d’inciter davantage les personnes au chômage à retrouver rapidement un travail, de réduire la complexité de la sécurité sociale et de combattre la pauvreté, les fraudes, les erreurs et baisser le coût de la sécurité sociale. Avec la simplification du système des aides sociales, le gouvernement prévoit que 350 000 enfants et 500 000 adultes en âge de travailler vont sortir de la pauvreté grâce à la hausse des demandes d’allocations et l’augmentation des bourses.

 

Le crédit universel va remplacer au Royaume-Uni les allocations qui dépendent des ressources familiales, les crédits d’impôt pour enfants à charge, les crédits d’impôt de travail et l’allocation de logement et, en particulier, les crédits d’impôt pour les personnes en âge de travailler. Ce crédit sera plafonné à 500 livres par semaine pour les couples et les parents isolés. Par ailleurs, le gouvernement a décidé d'un plafond de revalorisation annuelle fixé à 1% en matière de crédit universel, ce qui permettra une économie de 3,1 milliards de livres en 2016. Le nouveau système sera mis en place au Royaume-Uni en octobre 2013. Tous les bénéficiaires vont passer du système actuel au nouveau système d’avril 2014 à 2017.

 

Grâce à cette réforme, le Royaume-Uni anticipe à la fois des économies sur les dépenses sociales et une baisse du taux de non-recours lié à la complexité des aides antérieures. L’innovation de la réforme du "welfare" britannique est le plafond de 500 livres maximum par semaine.

 

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En France il n’existe aucun plafond d’aides cumulées maximum par mois. Pourtant, nous sommes confrontés à un problème majeur : l’explosion des dépenses sociales (268 milliards d’euros en 1990, 621 milliards en 2010). Et notamment à une augmentation très importante du coût des aides versées sous conditions de ressources. La France gagnerait à s’inspirer de la réforme britannique. Voici nos propositions :


- Proposition 1: fusionner et plafonner les aides sociales sur critères de ressources.


Intégrer en une seule aide globale en espèces, à partir des minima sociaux, les diverses aides (RSA (selon la formule actuelle), toutes les prestations familiales (APL, AF, ACF, ASF, ARS, les quatre prestations PAJE), la prime de rentrée, la prime de Noël, les réductions de taxe d’habitation et de redevance audiovisuelle, tous les tarifs sociaux, les cartes transport, la CMUC et l’ACS, et la prime pour l’emploi.) correspondant à un complément de revenus sous critères de ressources avec un plafond annuel voté par le Parlement. Cette prestation serait plafonnée en suivant l’exemple britannique à, par exemple, 2 000 euros par mois et par foyer fiscal.


En tout état de cause, un plafonnement général de ressources (qui pourrait être fixé entre 2 000 et 2 500 euros nets par mois) devrait être instauré, au-delà duquel aucune prestation sous condition de ressources ne serait versée quelle que soit la configuration du ménage. Enfin, ces mesures devraient être complétées par une révision des droits connexes et un contrôle du non-travail.

 

- Proposition 2 : fiscaliser les aides sociales


Aucune des prestations sociales, dont les règles de cumul sont de plus d’une folle complexité, n’est incluse dans le revenu annuel imposable des ménages.

 

Résultat : il est impossible de savoir quel est le montant total des ressources versées par foyer. Nous estimons qu’il faudrait instituer de façon générale la fiscalisation des prestations reçues en espèces, comme la Fondation iFRAP l’a souvent évoqué. Pourquoi, à ressources totales égales, un foyer fiscal ne disposant que de revenus du travail, sur lesquels il subit cotisations patronales, salariales et CSG, paierait l’impôt sur le revenu, alors qu’un autre foyer dont les ressources sont composées en tout ou partie de prestations d’assistance, n’en paierait pas ? Compte tenu du nombre d’allocations disponibles, cette situation n’est pas rare. Au plan pratique, la fiscalisation serait le moyen de connaître avec précision le montant des revenus d’assistance de chacun.

 

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Sur les dépenses sociales, la cible doit être d’économiser, comme pour le reste des dépenses publiques, 5% des dépenses annuelles, soit 29,9 milliards. En pensant à l’objectif de réduire les dépenses sociales, on a souvent tort, comme le démontrent les débats actuels, de limiter la recherche à la diminution des prestations sociales, sans évoquer le coût de gestion de ces prestations.


Rappelons par exemple que ce coût, pour l’ensemble des prestations sociales, est d’environ 35 milliards d’euros. Or, plus un système est complexe, plus sa gestion est onéreuse. Rien que sur une simplification du système de distribution des aides, plus de 6 milliards pourraient être économisés par an. Pour le reste, soit environ 23 milliards, c’est la transparence puis la fusion, le plafonnement et la fiscalisation des aides qui pourront permettre de baisser les dépenses.


Cela dit, les deux gros volets en matière de dépenses sociales sont ceux de la vieillesse (278 milliards d’euros par an) et celui de l’Assurance maladie (170 milliards d’euros par an). Pour baisser ces dépenses-là, il faudra fusionner les différentes caisses de retraites (y compris les retraites publiques) dans un système unique pour tous. Quant à l’Assurance maladie, une partie des économies pourra venir de la chasse aux soins inutiles (certains pays ont mis en place un montant maximum remboursé par pathologie) et de la réforme en profondeur de la gestion de nos hôpitaux publics (le débat sur le jour de carence a été éclairant sur le sujet). Une remise en question de la gestion paritaire de la Sécurité sociale devra aussi s’imposer peu à peu : soit les partenaires sociaux deviennent force de proposition pour maîtriser les dépenses sociales, soit ils renoncent à terme à leur rôle de gestionnaire.


Par Agnès Verdier-Molinié

son dernier livre: 60 milliards d'économies

 

 


 

 

Source:
Fondation IFRAP(Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques).

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Fondation iFrap

La Fondation iFRAP : Think Tank dédié à l'analyse des politiques publiques, laboratoire d'idées innovantes

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Analyse de la situation des enfants et adolescents dans 29 des économies les plus avancées du monde; France notre exception, pas terrible!!

Bien-être des enfants dans les pays riches : des progrès en péril ?

A l’occasion de la sortie de son rapport sur la situation des enfants dans les pays riches, l’UNICEF appelle la France à améliorer l'efficacité de son action en direction des enfants et des jeunes.
L’UNICEF publie aujourd’hui « Le bien-être des enfants dans les pays riches », une étude comparative exceptionnelle réalisée par le centre de recherche Innocenti de l’UNICEF. Ce document unique analyse la situation des enfants et adolescents dans 29 des économies les plus avancées du monde et établit un classement autour de cinq dimensions passées au crible : le bien-être matériel, la santé et la sécurité, l’éducation, les comportements et risques, le logement et l’environnement. 

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« Le rapport Innocenti de l'UNICEF fournit un outil d'analyse très puissant pour évaluer les performances des politiques publiques des Etats industrialisés dans les secteurs de l’enfance et de la jeunesse, estime Michèle Barzach, présidente de l'UNICEF France.C'est un véritable baromètre international ».
 
La France, 13e rang sur 29 au classement général, enregistre des performances très inégales.
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Education : l’enseignement secondaire mal noté 

Même si elle occupe la meilleure place dans le champ de la scolarisation des enfants de 4 à 6 ans, la France est globalement en recul au plan du « bien-être scolaire ». C’est en matière de réussite scolaire à l’âge de 15 ans et de scolarisation dans l’enseignement secondaire que la France obtient les résultats les plus critiques (respectivement 15e et 19e place). Par ailleurs, la France fait partie des pays qui comptent le plus d'adolescents de 15 à 19 ans qui ne sont ni à l'école, ni en formation, ni sur le marché du travail. 
 

Pauvreté des enfants : la France en 12e position 

Avec un taux de pauvreté relative des enfants de 9,5 %, en augmentation constante, la France se situe au 12e rang, loin derrière les pays nordiques, mais largement devant les Etats-Unis, l'Espagne et l'Italie et quasiment à égalité avec l'Allemagne et la République tchèque. En ce qui concerne le taux de privation des enfants (plus de 10 %), la France chute en 16e position. 
 

Comportements et risques : les adolescents français, gros consommateurs de cannabis 

Dans cette catégorie qui couvre différents aspects, la France est bien classée en matière de prévention de la natalité chez les adolescentes et de consommation d'alcool - avec un taux deux fois plus faible qu'au Royaume-Uni. En revanche, plus de 20 % des jeunes déclarent consommer du cannabis, une proportion importante qui place la France en bas de classement. 
 

L’opinion des jeunes : un regard sévère porté sur les adultes 

Originalité de l’étude UNICEF/Innocenti : elle met en lumière les opinions des adolescents sur leur propre satisfaction à l’égard de la vie. Avec 85 % d'entre eux qui se déclarent satisfaits ou très satisfaits, la France se place en 18e position mais elle occupe le dernier rang en matière de dialogue parents/adolescents : seuls 50,3 % trouvent qu’il est facile de parler avec leur père et 71,2 % avec leur mère. 
 
« En France, la montée de la pauvreté des enfants et du chômage des jeunes, les comportements addictifs auxquels s’ajoute le sentiment des adolescents de ne pas être entendus par les adultes constituent un cocktail explosif qui appelle à un réelplan national pour la jeunesse renforçant la prévention, l’écoute et l’intégration des jeunes dans la société », alerte Michèle Barzach.

 

Source: UNICEF via Innocenti

 

 

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En matière de bien-être des enfants, la France se classe au 13e rang sur 29 pays riches, avec notamment un enseignement secondaire mal noté, souligne mercredi un rapport de l'Unicef, selon lequel les pays nordiques font figure de meilleurs élèves.


Ce rapport du centre de recherche du Fonds des Nations unies pour l'enfance analyse la situation des enfants et adolescents dans 29 des économies les plus avancées du monde et établit un classement autour de cinq dimensions: le bien-être matériel, la santé et la sécurité, l'éducation, les comportements à risques, le logement et l'environnement.

Au classement général, la France ressort en 13e position, entre la Slovénie et la République tchèque, avec des performances très inégales selon les champs étudiés.


Avec un taux de pauvreté relative des enfants de 9,5% (pourcentage d'enfants vivants dans les ménages dont les revenus sont inférieurs à 50% du revenu médian national), la France se situe au 12e rang, bien au-dessus des pays nordiques et très près de celui mesuré pour l'Allemagne et le Royaume-Uni.

Si elle occupe la meilleure place dans le champ de la scolarisation des enfants de 4 à 6 ans, la France est globalement en recul au plan du "bien-être scolaire", souligne le rapport. Elle se classe en effet au 15e rang en matière de réussite scolaire à l'âge de 15 ans, une performance en constante baisse depuis le début des années 2000, et au 19e rang pour la scolarisation dans l'enseignement secondaire.


La France fait partie des pays qui comptent le plus d'adolescents de 15 à 19 ans qui ne sont ni à l'école, ni en formation, ni sur le marché du travail.

Elle est bien classée en matière de prévention de la natalité chez les adolescentes et de consommation d'alcool avec par exemple un taux deux fois plus faible qu'au Royaume-Uni. En revanche, plus de 20% des jeunes déclarent consommer du cannabis, une proportion importante qui place la France en bas de classement. Seuls le Canada, l'Espagne et la Suisse sont moins bien classés dans les pays de l'OCDE.


"Notre pays dépense beaucoup" en direction des enfants et des jeunes "pour des résultats encore très mitigés", a réagi Michèle Barzach, présidente de l'Unicef France, citée dans un communiqué.

Ce sont les Pays-Bas et quatre pays nordiques (Finlande, Islande, Norvège et Suède) qui occupent les premières places du classement général. A l'inverse, les Etats-Unis, la Lituanie, la Lettonie et la Roumanie figurent en queue de classement.


Quatre pays d'Europe du sud (Espagne, Grèce, Italie et Portugal) sont classés dans la moitié inférieure du tableau.

Le rapport souligne qu'il n'y a pas de rapport direct entre le niveau global de bien-être de l'enfant et le PIB par habitant. La Slovénie est par exemple mieux classée que le Canada et le Portugal obtient de meilleurs résultats que les Etats-Unis.

 

 

Source: AFP

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