j'vous l'avais bien dit qu'il y avait pas crise, faudrait pas me prendre pour un con tout de même!
Bien sûr, les clivages politiques demeurent, ils sont ainsi 85 % à droite et 91 % au Front nationalà voir la France en déclin, contre 48 % des sympathisants de gauche. Il n'empêche, dès que l'on évoque les freins à la croissance et les handicaps de pays, de plus larges majorités se dégagent. Plus de 85 % des personnes interrogées pointent la fiscalité des ménages et des entreprises comme un handicap, 73 % la faible motivation des salariés et 61 % la médiocre qualité du système scolaire.
Par professeur Kuing Yamang: En France, les 20 millions de personnes travaillant dans le privé financent les fonctionnaires, les chômeurs et les
retraités.
On retombe sur le rapport des dépenses publiques de 57% du PIB.
Casting : Guillaume Dard, Jean-Michel Steg, Christian Poyau et Nicolas Doze
Même forme de consensus lorsque l'on évoque les secteurs dont l'importance dans l'économie française va augmenter. Si, sans surprise, les deux tiers des sondés citent en premier les nouvelles technologies, ils sont seulement 14 % à voir l'industrieprogresser. Et, de gauche comme de droite, plus de 70 % d'entre eux estiment que la croissance est désormais ailleurs. « Les Français ne croient pas au discours dominant du retour de l'industrie», assène Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos. Une page se tourne, l'avenir est post-industriel, notamment dans la high-tech, l'énergie et les services.
AUGMENTER LES SALAIRES
Que faire ? C'est là que se dessine, en creux, le portrait psychologique des Français. Indécrottables keynésiens, ils persistent à voir la sortie de crise par la relance de la consommation. Quand on leur demande ce qui contribue le plus à la croissance, ils citent l'augmentation des salaires, à près de 90 %.
De même, ils estiment, sans surprise, que la France est bien placée en matière de protection sociale, d'infrastructures de transport ou d'innovation. L'Etat providence est plébiscité. Mais, dans le même temps, le Français se fait libéral.
Par professeur Kuing Yamang: Le modèle français est étranglé par le poids de la puissance publique et son nombre beaucoup trop élevé de
fonctionnaires.
Au total, plus de la moitié de la population active vit aux dépens de l'argent public et la dépense publique s'élève à 57% du PIB.
Denis Payre, Jean-Philippe Delsol et Agnès Verdier-Molinié.
L'entreprise n'est plus un gros mot, le moins d'Etat non plus, et la majorité des Français juge le poids de la fiscalité comme un frein à la croissance. Selon Ipsos, 59 % des Français estiment qu'il faut limiter le rôle de l'Etat. C'est même le cas de 32 % des sympathisants de gauche. Et quand on leur demande en qui ils ont confiance pour relancer la croissance, ils évoquent… les Français eux-mêmes (54 %) et les entreprises (43 %). Loin, très loin des partis politiques. Seuls 14 % des Français font confiance à la droite pour les sortir de l'ornière et 6 % à la gauche. « Cela reflète la déconsidération du politique, que nous retrouvons dans toutes nos études», assure M. Teinturier.
Quant aux mesures à prendre, il y a celles que l'on souhaite, comme l'augmentation des salaires ou la mise sous condition des allocations familiales, et celles que l'on juge nécessaires, même si elles ne sont pas souhaitables, comme la réduction des allocations chômage, la baisse des services publics, l'allongement du temps de travail ou la limitation du remboursement des actes médicaux.
« Tout se passe comme si la hausse de la fiscalité a montré aux Français le lien entre leur argent et la dépense publique. Ils comprennent que l'équation devient impossible, d'où la tension actuelle. Comme l'accouchement d'un nouveau modèle dans la douleur », ajoute M. Teinturier.
Si l'on compare les modèles sociaux français, britannique et allemand, on constate qu'en France la pauvreté augmente parallèlement à la fiscalité pendant que
la croissance et l'emploi sont au rendez-vous chez nos voisins.
Le modèle français est une puissante machine à créer de la misère sociale.
Nicolas Doze et Philippe Dessertine.
Se voulant réalistes, les Français ne croient plus au retour d'une croissance forte dépassant les 3 %, mais dessinent néanmoins une sortie de crise qui ne se fera pas sans sacrifice.
Philippe Escande
Journaliste au Monde
Relance de la croissance : les Français ne comptent plus sur l’Etat
Source: Le Monde.fr
Près de trois quarts des Français considèrent que leur pays est en déclin, et plus de la moitié ne fait confiance à aucun acteur hormis eux-mêmes pour relancer la croissance, selon un sondage Ipsos pour Lire la société et Le Monde, publié mercredi 11 décembre.
Ainsi, ils sont près de 74% à voir la France en déclin. Une idée bien ancrée chez les sympathisants de droite (85%) et du Front national (91%), mais également chez près de la moitié des sympathisants de gauche (48%).
Nicolas Doze donne un cours d'économie sur les marchés à François Hollande.
La lucidité vs la démagogie.
Pour ceux qui trollent encore avec la loi 1973 et donc qui sont pour pour utiliser la planche à billet à fond les rotatives et saigner le pouvoir d'achat des
gens via une inflation démesurée... pas sympa pour les pauvres, ça, car l'inflation est une usure qui touche toutes les classes sans distinction et vis à vis de laquelle les plus défavorisés sont
les plus sensibles.De plus imprimer de la monnaie n'enrichit personne mais se contente de dissoudre la richesse existante dans la monnaie totale et de dissoudre d'autant plus cette richesse que
l'on imprime des billets.
L'inflation touche plus les pauvres car les riches peuvent quitter à temps le pays et revenir après l'inflation avec une fortune supérieure car la
dévaluation associée à cette inflation augmente la valeur relative de leurs avoirs à l'étranger. L'inflation augmente donc l'écart entre riches et pauvres...
Tout le monde peut observer que le pain ou tout autre produit ne fait qu'augmenter, mais ce n'est pas le produit qui augmente, c'est la valeur du billet de
banque que vous avez en main qui diminue.Et si ce billet de banque ne cesse de perdre de la valeur, c'est à cause du genre de politique que vous défendez.
De plus, le coupable, c'est l'Etat obèse qui s'endette pour financer ses dépenses publiques et non les banquiers qui ne font que répondre à une
demande.
Si quelqu'un est alcoolique, ce n'est pas la faute du vigneron.https://www.facebook.com/photo.php?fb...
Et puis la loi de 1973 n'interdit même pas à l'Etat d'emprunter à la Banque de France, elle interdit seulement au Parlement de prendre l'initiative de cette
mesure, entre autres réformettes:https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_n%C...
Trois petits liens pour arrêter de troller avec cette histoire de loi 1973 :
Deux de gauche :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2...
http://www.lemonde.fr/idees/article/2...
Un libéral :
http://h16free.com/2011/11/28/11407-p...
Un autre :
http://archives-lepost.huffingtonpost...
Ils se font d'ailleurs peu d'illusions sur le retour d'une croissance forte, 80% d'entre eux estimant qu'il faut s'habituer à un taux modéré, ne dépassant pas 3% ou 4%.
Pour autant, la crise ne fait pas figure de bouc émissaire puisque pour les deux tiers des Français (64%), les difficultés économiques actuelles sont avant tout le fait d'"une mutation profonde et durable de la société".
Ainsi, pour plus de 70% d'entre eux -- de gauche comme de droite -- l'industrie aura de plus en plus de mal à être compétitive en France, et la croissance se fera sur d'autres secteurs d'activité.
L'innovation technologique en pointe
Parmi ces secteurs, les Français plébiscitent les services (47%), l'énergie (49%) et les nouvelles technologies (67%). Ils ne sont que 14% à voir l'industrie progresser, et seulement 7% pour l'agriculture.
Lorsqu'on leur demande ce qui contribue le plus à la croissance, ils citent avant tout l'innovation technologique (91%), la qualité du système scolaire (90%) et le coût faible de l'énergie (90%).
Il y a beaucoup trop de fonctionnaires parmi les élus en France et ceci crée d'énormes conflits d'intérêts, les élus votant la dépense publique puis en
bénéficient en tant que fonctionnaire.
Casting : Dominique Reynié, Virginie Martin et Claude Weill
Ils sont 59% à estimer qu'il faut limiter au maximum le rôle de l'État dans l'économie et donner aux entreprises le plus de liberté possible. C'est même le cas de 32% des sympathisants de gauche.
Pour relancer la croissance, les Français font avant tout confiance... à eux-mêmes (54%), loin devant le gouvernement, qu'il soit de gauche (6%) ou de droite (14%), ou l'Union européenne (9%).
On est tous de gauche - Fabrice Luchini
Crédit vidéo:
France 2 - Vivement dimanche - Drucker
Pour ce qui est des mesures à prendre, les Français plébiscitent les augmentations de salaires et la mise sous conditions de ressources des allocations familiales, mais également des mesures jugées efficaces, mais pas souhaitables, comme la baisse des services publics, la réduction des allocations chômage, l'allongement du temps de travail ou la limitation des actes médicaux.