(...) M. Joffrin se penche sur le cas du cinéma français qui, non content d'être le secteur le plus privilégié et le plus coûteux (en argent public) de la culture - alors qu'il en est le moins intéressant et le moins utile (et le plus éloigné de l'art et de la culture) -, trouve encore à se plaindre, et d'une loi de gauche, qui pourtant le privilégie encore davantage (en l'espèce, une convention collective encadrant un peu plus les conditions de travail des techniciens).
Ce texte, qui a sur eux force contraignante, déplaît à certains réalisateurs prétendus petits, dont M. Guédiguian qui, comme le note Laurent Joffrin, use des arguments du Medef pour manifester son mécontentement et obtenir - le gouvernement socialiste étant décidément sous le joug des bobos - le report de son application.
Par Prof Kuing: Lors d'une interview sur une radio suisse, Gérard Jugnot se lâche sur Hollande, Mélenchon, la gauche française et ses subventions qui vampirisent la
culture.
Quelques extraits:
"Je fais partie de ces gens qui morflent car je suis aisé..."
"Mélenchon est un mec dangereux..."
"France 3 a toujours été communiste, si on n'avait pas la carte du PC, on ne passait pas à France 3..."
"On ne serre pas les budgets sur la bureaucratie..."
"Je peux le dire en Suisse, pas en France..."
Source: RTS - Vertigo (Philippe Cadert):
http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/...
Le Livre Noir De La Gauche - Tatamis
http://www.tatamis.fr/sites/journalis...
Robert Guédiguian, un bolchevique qui découvre le libéralisme
Ce membre éminent de la grande famille du cinéma est (Joffrin écrit cela comme s'il disait "c'est un homme bon qui ne fait que le bien") "engagé de
longue date à la gauche de la gauche", jusqu'à passer aujourd'hui pour "l'un des soutiens les plus affirmés du Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon". Or que dit ce cinéaste bolchevique ? Que la
convention litigieuse, en augmentant les salaires des techniciens et les charges, va "rompre l'équilibre économique des films indépendants", faisant "disparaître" ceux-ci ou entraîner la
délocalisation de leur production. Il ajoute qu'il "fait travailler ses collaborateurs la nuit ou le dimanche sans augmenter leur rémunération". Je serais curieux de savoir quel accueil serait
réservé à M. Guédiguian s'il proférait un tel aveu dans un meeting de son parti.
Le meilleur, cependant, dans cette délicieuse rencontre entre la gauche et le réel - phénomène rare qu'il convient de saluer - c'est la conclusion
qu'en tire le directeur du Nouvel Obs. Je cite :
"Oui, il est des cas où l'excès des lois sociales menace la production et donc l'emploi ; il est des cas où la flexibilité est nécessaire à la survie des entreprises ; il est des cas où l'application trop rigide du Code du travail se retourne contre les travailleurs eux-mêmes. Amère leçon ? C'est celle de la réalité."
Si ça c'est pas du Patrick Devedjian applaudi par Hervé Novelli aux universités d'été de l'UMP, je ne jure plus de rien.
Pour ce qui me concerne, je supprimerais son "il est des cas où". Oui, l'excès des lois sociales menace la production et
donc l'emploi. Oui, la flexibilité est nécessaire à la survie des entreprises. Oui, l'application trop rigide du Code du travail (mais peut-être est-ce le Code du travail qui est trop rigide) se
retourne contre les travailleurs eux-mêmes.
1,45 kg, c'est le poids du code du travail obèse en France !
En plus de la prolifération des mesures fiscales et des contraintes administrative, les entreprises sont confrontés à ce mastodonte qui les plombe.
Il règne en France une défiance doublée d'une ignorance envers l'entreprise, notamment de la part de la sphère éducative (Ed Nat), de l'inspection du travail et du
conseil de prud'hommes.
Bref, le monde du travail est France est rigide, figé, non réformable et baigne dans une tradition étatique très marquée.
Casting : Léonidas Kalogeropoulos, Gilles Le Gendre, Augustin Landier et Nicolas Doze
Patience, amis libéraux, il semble qu'à gauche on commence à voir ce qu'on voit.
Par CHARLES CONSIGNY
Source: Consigny : "L'excès des lois sociales menace la production et l'emploi"
Le Point.fr
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Robert Guédiguian
Engagé en politique, Robert Guédiguian soutient, sans adhérer, le Parti de gauche (PG) dès sa fondation, en novembre 2008 et la liste du Front de gauche aux élections régionales françaises de 20102.
En 2011, il soutient publiquement Jean-Luc Mélenchon candidat du Front de gaucheà l'élection présidentielle3.