Le directeur du CEBR (Douglas McWilliams), a livré l’analyse suivante:
« C’est un des changements majeurs de l’économie mondiale ». On voit que les pays qui produisent des biens de première nécessité, comme les aliments et l’énergie, s’en sortent très bien et montent progressivement dans le classement économique mondial ».
Et pourtant j'avais bien copié sa politique de 81, comprend pas!
La France pourrait être dépassée en 2016 par…le Royaume-Uni, et elle ne serait plus qu’à la 9e place des économies mondiales en 2020 ! Hollandissimo!!
La France est-elle si mal en point? Ce n’est pas l’argument avancé par le CEBR. Le recul d’un cran de la position de la France s’explique par la faible croissance de son économie, le FMI visant une croissance de 0,4% en 2013, imputée à des effets économiques de la taxe à 75% sur les plus hauts revenus, qui ne concerne qu’un millier de personnes (!) et surtout à la dépréciation de l'euro.
Oh la la, suis-je tombé si bas? "Oh Dieu" Mitterrand, grrrr!!
Comment expliquer cette remontée du Royaume-Uni dans ce classement? L’économie de sa royale Majesté se porte-t-elle si bien? Même pas. Contrairement à la France, elle est en récession. En 2012, le PIB britannique reculera -de 0,1% selon Eurostat, de 0,2% selon le Fonds monétaire international (FMI), après trois trimestres dans le rouge. Seule l’organisation des Jeux olympiques à Londres a permis à l’activité de se redresser au troisième trimestre. En revanche, la livre britannique s’est très nettement appréciée face au dollar en 2012 sur les marchés des changes. Le «câble», c'est-à-dire le taux de change livre sterling /dollar s’élève actuellement à 1,61, contre 1,50 en janvier. Le CEBR fonde-t-il ses prévisions sur celles du FMI qui table sur un rebond de l'économie britannique de 1,1% l'année prochaine? Peut-être. Si c'est le cas, on espère que le CEBR révisera son classement à chaque fois que le FMI affine ses calculs.
Par Prof Kuing: Un pays qui a inscrit le principe de précaution dans sa constitution est un pays qui a renoncé à prendre toute espèce de risques et qui a renoncé à
l'innovation, c'est pour ça que nos chercheurs, nos scientifiques et nos jeunes se barrent à l'étranger.
La France crève d'un carcan bureaucratique et administratif qui tue toute initiative et toute nouveauté. Les Français ont voulu un État obèse, il l'ont.
Pascal Bruckner.
Voilà une prévision qui ne plaira pas au gouvernement Ayrault. La France devrait perdre 4 places sur l'échiquier économique mondial au cours des 10 prochaines années, pour tomber en 9ème position, selon une étude du Centre for Economics and Business Research (CEBR), un cabinet d'études britannique.
Le Produit intérieur brut (PIB) français devrait progresser de 22,2% d'ici 2022, de 2.607 à 3.185 milliards de dollars. Mais de nombreux pays
émergents verront leur activité augmenter bien plus rapidement, et doubleront ainsi l'Hexagone. L'Inde devrait grimper de la 10ème à la 4ème place, le Brésil de la 7ème à la 5ème, la Russie de la
9ème à la 7ème.
Le Royaume-Uni devrait aussi repasser devant notre pays, probablement dès 2013 ou 2014. "La politique fiscale du président Hollande, symbolisée par
la taxe à 75%, ainsi que les difficultés de l'euro vont tirer la France vers le bas", explique Douglas McWilliams, le patron du CEBR, dans un communiqué.
Le trio de tête devrait, lui, rester inchangé. Les Etats-Unis resteront la première puissance économique mondiale à l'horizon 2022, avec un PIB de
23.496 milliards de dollars, devant la Chine (19.516 milliards) et le Japon (7.375 milliards).
Les 10 plus grandes économies mondiales en 2022 selon le CEBR :
1. Etats-Unis (PIB : 23.496 milliards de dollars ; rang en 2012 : 1er)
2. Chine (19.516 mds de $ ; 2ème)
3. Japon (7.375 mds de $ ; 3ème)
4. Inde (4.935 mds de $ ; 10ème)
5. Brésil (4.389 mds de $ ; 7ème)
6. Allemagne (4.275 mds de $ ; 6ème)
7. Russie (4.242 mds de $ ; 9ème)
8. Royaume-Uni (4.061 mds de $ ; 8ème)
9. France (3.185 mds de $ ; 5ème)
10. Indonésie (2.568 mds de $ ; 16ème)
Source: CEBR via Capital, la Tribune....
Cebr.com www.cebr.com
Cebr est classé 1 288 712 en France. 'Centre for Economics and Business Research.'
no comment, lol
L'économie allemande est en pleine forme grâce à la méthode Schröder-Merkel pendant que Hollande et ses bras cassés tentent la méthode Coué sur les entreprises et
les ménages français.
Les entreprises françaises souffrent de leur environnement économique, fiscal et législatif très défavorable mais en France, ce vieux pays jacobin, on pense toujours
que c'est l'État qui va donner l'impulsion alors qu'au contraire il détruit le tissu économique.
Seuls 13% des patrons de petites entreprises font confiance au gouvernement, les autres ont compris que le politique nuit à l'économie.
Claude Weill, Philippe Dessertine, Nicolas Beytout et Hélène Pilichowski nous offrent un débat très constructif.
Pour information, rappel: LE PAYS OU IL FAIT BON DE NAITRE
FRANCE
26ème....Cocoricommuniste
Mal classée, la France est devancée par la Belgique, le Chili ou Chypre... L'Hexagone tient toutefois son rang face au Royaume-Uni.
On ne choisit pas sa famille… Ni son pays. Cela n’empêche pas The Economist Intelligent Unit de publier une étude des pays où il fait bon naître. Cet observatoire lié au magazine britannique The
Economist a réalisé son classement en fonction de divers critères objectifs (espérance de vie, qualité des services de santé et éducatifs, taux de criminalité…) mais également plus subjectifs
comme des enquêtes de satisfaction de la population. Enfin, le magazine économique a pris en compte les perspectives de croissance des deux prochaines décennies.
C’est la Suisse qui est arrivée en tête de ce classement. L’Australie arrive en seconde position, suivie de la Norvège, la Suède et le Danemark. La France,
elle, n’arrive qu’à la 26e position, loin derrière l’Allemagne et les Etats-Unis (16e ex-æquo). Le Nigéria remporte, lui, la triste position de pire pays où il faut naître. Les
pays émergents ne sont pas bien classés non plus. La Russie arrive en 72e position sur 80 pays. La Chine est 49e, l’Inde 66e et le Brésil 37e.
Devant l’Hexagone, on retrouve des pays comme la Belgique (15e), le Chili (23e) ou Chypre pourtant détenteur de la plus mauvaise note de la zone euro après la Grèce. Les Français pourront
toutefois se réjouir d’être mieux positionnés que les Britanniques (27e).