"(...)des élus de la république qui se dévouent sans en retirer le moindre avantage"
F.Hollande.
Un dévouement payé par le contribuable, fallait oser tout de même et personne relève, le tweet de l'elysée l'a omis comme par hasard!! Un dévouement biensûr les élus du parlement notamment sont des bénévoles....ouarf!
Le plus comique est que personne n'a relevé cet état de fait, médias comme chez beaucoup
d'entre-nous!! j'avoue ne pas comprendre.
et la cravate toujours de travers, Normal...
Du côté de Métro, une source (partielle):
Chose rare, c'est le Président en personne qui a présenté son plan d'action, dans une allocution retransmise en direct depuis l'Élysée et devant une marée de journalistes. Voici ce qu'il faut en retenir :
L'affaire révèle "la nécessite d'une lutte implacable contre la dérive de l'argent" et "appelle des réponses fortes que les Français eux-mêmes exigent", a assuré le Président en introduction de son discours."L'exemplarité de la république, c'est la condition de son autorité", a-t-il poursuivi.
- Transparence et moralisation de la vie publique
Premièrement : les règles sur le patrimoine des responsables publics seront "entièrement revues" afin d'assurer la transparence de la vie publique. A commencer par la création d'une Haute autorité qui sera chargée de contrôler le patrimoine et intérêts des ministres, parlementaires, grands élus. "Elle sera totalement indépendante et étudiera de manière approfondie la situation de chaque ministre avant et après son mandat". Jusqu'à présent, la Commission pour la transparence financière de la vie politique se chargeait de récolter ces déclarations, mais regrettait de ne pas disposer d'outil pour contrôler leur régularité. Ce sera peut-être chose faite avec cette Haute autorité, même si le Président n'est pas entré dans le détail sur sa composition ou ses moyens.
Ensuite, le non-cumul des mandats, qui sera voté prochainement, va s'étendre pour les parlementaires à "certaines activités" afin d'éviter les conflits d'intérêts. Là encore, le Président n'est pas rentré dans le détail et n'a pas cité d'exemple précis. Mais sans doute que ce point fera débat, avec le cas par exemple des avocats d'affaires (tels que Jean-François Copé), nombreux parmi les parlementaires.
- La lutte contre grande délinquance économique et financière
J'ai décidé la création d'un parquet financier, avec un procureur spécial qui pourra agir sur affaires de corruption, avec l'institution d'un office central de lutte contre la fraude et la corruption.
- "Eradiquer contre les paradis fiscaux"
Le Président a ici formulé le même souhait que son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. en 2008. Les "banques françaises devront rendre chaque année liste de toutes leurs filiales partout dans le monde avec la nature de leurs activités". "Je veux que (cette règle) s'applique demain à l'Union européenne et aux grandes entreprises". "La France établira chaque année la liste des paradis fiscaux. Je considérerai comme paradis fiscal tout pays qui n'assurera pas une entière coopération", a assuré le Président.
- Austérité : François Hollande maintient le cap
Interrogé par un journaliste sur les nombreuses voix qui s'élèvent parmi les ministres (Cécile Duflot, Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon) contre son choix de mener une politique d'austérité, le Président leur a adressé une fin de non-recevoir. "le sérieux budgétaire est la condition de notre crédibilité à l'échelle internationale", a-t-il assuré.
"C'est le sérieux qui permet la croissance" et assure "l'indépendance pour la France", lui donne "sa capacité pour parler, pour décider, pour agir" en Europe. "Le sérieux c'est le cap, l'objectif c'est la croissance", a-t-il dit aussi. Avec un petit rappel à l'ordre, à l'adresse des récalcitrants : "aucun ministre ne peut remettre en cause la politique qui est conduite, qui n'est pas l'austérité".
- Un retour de Cahuzac à l'assemblée ?
L'ancien ministre du Budget y songe. Mais le président François Hollande estime que ce dernier, qui a menti devant le Parlement, ne pouvait en conscience redevenir député. "Il y a, je pense, une question de conscience si encore elle est possible d'être évoquée", a déclaré le chef de l'Etat. "Comment venir au parlement, là où un mensonge a été prononcé ?"