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Albédo de la neige et de l'augmentation de la couverture nuageuse feraient fondre les glaciers du Gröenland

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La couverture nuageuse considérée comme la cause probable de la fonte des glaciers du Groenland

 

Au cours de l'été 2012, la fonte des glaciers du Groenland a été aussi importante que celle ayant été observée depuis plus d'un siècle, et les scientifiques américains en sont arrivés à la conclusion qu’un genre très particulier de formation de nuages ​​en était la cause.

 

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La calotte glaciaire du Groenland est la deuxième plus grande au monde, après l'Antarctique. Les scientifiques prévoient qu’en période de changement climatique, ce qui arrive à cette masse de glace pourrait influer sur le niveau des mers, dans le monde entier.


« Pour mieux comprendre l'avenir de la région, il faut comprendre les nuages de la région », a déclaré Matthew Shupe, chercheur en météorologie participant à l'étude soutenue par l'Administration nationale des études océaniques et atmosphériques (NOAA).


L'équipe de recherche a constaté que les conditions nuageuses au-dessus de la calotte glaciaire du Groenland, en juillet 2012, avaient engendré le réchauffement de sa surface et la rétention de la chaleur planétaire suffisamment pour provoquer un niveau anormalement élevé de réchauffement sur ​​la plus grande île du monde. Publiée le 3 avril dans la revue Nature, l'étude révèle que les nuages légers à basse altitude ont permis à l'énergie du soleil de réchauffer la surface de la glace, et que ces nuages étaient juste assez épais pour conserver la chaleur sur la glace, provoquant ainsi sa fonte.


En juillet 2012, plus de 97 pour cent de la surface de la calotte glaciaire du Groenland a fondu, même à l’endroit où se trouve une station scientifique, établie à une altitude très élevée sur le glacier. Des analyses de carottes de glace montrent que la dernière fois que la surface a fondu à la Station du sommet de la Fondation nationale pour la science, était en 1889.


« Notre découverte a des implications sur le sort de la glace à travers l'Arctique »

 

, a déclaré M. Shupe dans un communiqué de presse de la NOAA. M. Shupe travaille à l'Institut coopératif de la NOAA pour la recherche en sciences environnementales à l'Université du Colorado. Des scientifiques des universités du Wisconsin et de l'Idaho étaient également membres de l'équipe de recherche.


« La fonte de glace en juillet 2012 a été déclenchée par un afflux d'air exceptionnellement chaud, en provenance de l'Amérique du Nord, mais ce n'était que l'un des facteurs », a déclaré David Turner, chercheur en météorologie au laboratoire national des tempêtes sévères de la NOAA et l'un des principaux auteurs de l’étude. « Dans notre étude, nous montrons que les nuages de basse altitude contenant une faible quantité d'eau condensée ont contribué à la hausse des températures, dépassant le point de congélation et donc causant la fonte de la glace sur la surface. »


Que les nuages ​​provoquent un effet de refroidissement sur la surface en faisant dévier l'énergie solaire, ou un effet de réchauffement en retenant la chaleur, dépend de facteurs tels que la vitesse du vent, la turbulence, l'humidité et « l’épaisseur », ou la teneur en eau liquide, des nuages. Les conditions qui ont ​​provoqué la fonte de la glace en juillet 2012 sont présentes, 30 à 50 pour cent de la saison d’été au Groenland et dans l'Arctique. Le communiqué de presse de la NOAA indique que les techniques de modélisation du climat, utilisées actuellement, sous-estiment la fréquence d'occurrences de ces formations nuageuses dans l'Arctique, ce qui limite la précision de ces techniques.


« Les nuages ​​jouent un grand rôle dans la masse de surface et les budgets énergétiques à travers la calotte glaciaire du Groenland, a déclaré M. Turner. La fonte des grandes plaques de glace peut influer considérablement sur les conditions humaines et environnementales par le biais de sa contribution à l'élévation du niveau des mers. »


Pour mieux comprendre comment ce processus peut se dérouler, « il faut continuer à effectuer des observations détaillées sur place, à travers la calotte glaciaire du Groenland et ailleurs », selon Ralf Bennartz, auteur principal de l'étude et professeur à l'Université de Wisconsin-Madison. « Seules de telles observations, détaillées, peuvent conduire à une meilleure compréhension des processus qui déterminent le climat de l'Arctique. »

 

Source: US embassy

 

Il y aurait bien une autre possibilité allié au magnétisme, nuages et soleil:

 

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Albédo, soleil et magnétisme 

 

 

Un autre aspect dont personne ne parle, c'est l'albédo de la neige et de l'augmentation de la couverture nuageuse. Si la latitude du mauvais temps descend, la surface de lumière réfléchie, au m² sol, sera multipliée par trois par rapport au pôle Nord !


Les scientifiques disent ne pas savoir si les nuages refroidissent le climat, ce qui est bien dommage pour notre avenir (sur airactu : depuis les 100 dernières années, le nombre de tâches solaires est en augmentation rapide, et ce pour la première fois depuis un millénaire. Parallèlement le flux de rayons cosmiques a diminué de 10% à 40%, selon leur énergie. La diminution des rayons cosmiques, due à l' activité magnétique solaire, réduit la quantité de nuages bas et serait responsable d’un réchauffement global de 1,2 W/m², ce qui est comparable au réchauffement de 1,5 W/m² attribué à l’augmentation de CO2 depuis un siècle !


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