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Le GIEC encore ridiculisé, là par la NASA; Pire nous allons refroidir, notre soleil étant en révolution !

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Sans faire de prophétie alarmiste (puisque nous sommes dans le domaine scientifique), il semble que nous soyons au seuil d'un cycle de refroidissement. Alors que nos élites tentent par tous les moyens de nous faire avaler la théorie du réchauffement climatique, il suffit seulement de se fier aux cycles solaires et d'observer les tâches de notre soleil.

 

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La faute au soleil, et son Roitelet

 

David Hathaway, directeur de recherche en physique solaire au centre Marshall Space Flight de la NASA à Huntsville en Alabama, a parlé dans le Wall Street Journal de la faiblesse du cycle solaire 24.

Je dirais qu'il sera le plus faible en 200 ans.
Sun_STEREO_4dec2006_lrg-copie-1.jpgHathaway est l'un des nombreux scientifiques qui se demandent pourquoi ce cycle est aussi faible et pourquoi la polarité des champs magnétiques solaires est désynchronisée. Normalement les champs magnétiques solaires s'inversent au maximum du cycle. Dans le cycle 24 cela n'est pas arrivé. Le pôle nord magnétique s'est inversé l'année dernière, donc actuellement il y a techniquement deux pôles sud sur le soleil car le pôle sud ne s'est pas encore inversé. (lien explicatif :lire ci-dessous de l'article ou http://www.astrosurf.com/luxorion/sysol-soleil-magnetique2.htm)

 Hathaway et son équipe prédisent que le nombre de taches solaires pendant le maximum du cycle 24 sera d'environ 65 ce qui en fait le cycle le plus faible depuis 1906. S'il tombe juste un petit peu en dessous du niveau prédit, il pourrait alors être le plus faible en 200 ans.

Pourquoi cela a-t-il de l'importance ?
soleil-pole-magnetique-sud.jpgUn nombre croissant de scientifiques de différents domaines ont rassemblé assez de preuves démontrant que l'état du soleil affecte le climat ici sur Terre et que plus le cycle solaire est faible et long, plus il fera froid sur Terre dans les dix années à venir ou même pendant plusieurs dizaines d'années.

Il y a une preuve qui confirme la théorie. Les cycles solaires ont une durée moyenne de 22 ans ; 11 ans qui amènent au maximum et 11 autres années ramenant au minimum après quoi un nouveau cycle démarre. Il est courant cependant de se référer à une durée moyenne de 11 ans du cycle solaire, exprimant le temps qu'il faut depuis le début du cycle jusqu'à son maximum.

Des données historiques vérifiées montrent que lorsque il y a eu un cycle solaire faible, du temps froid s'ensuit. On parle de ces périodes de froid comme des minimums. Il y en a eu plusieurs. Les scientifiques les connaissent grâce à l'analyse des anneaux des arbres, qui correspondent étroitement à l'activité solaire et à une analyse de carottes de glace qui enregistrent correctement des températures remontant à plusieurs milliers d'années. Ces données, couplées avec des observations directes autorisent à dessiner une image relativement précise.

 

 

Par professeur Kuing Yamang: Malgré l'augmentation du CO₂ dans l'atmosphère (400 ppm aujourd'hui), la température globale n'augmente pas.
Dire que l'augmentation de la concentration atmosphérique du CO₂ augmente significativement la température est de la foutaise.
Benoit Rittaud est mathématicien et MCF à Paris XIII.

Lien 1) Fumisterie des chemtrails et explication de ce qu'est la vapeur d'eau à la sortie d'une réacteur :

http://www.astrosurf.com/luxorion/met...


Le minimum le plus connu est le minimum de Maunder, période entre 1645 et 1715 où une bonne partie de l'hémisphère nord a expérimenté des hivers glacials et des étés beaucoup plus frais que la normale. Juste avant le Maunder et pendant l'événement lui-même, les taches solaires étaient extrêmement rares et à une période ont disparu entièrement pendant une durée prolongée. Les cycles solaires sont restés modestes et 60 ans après le Minimum de Maunder s'est produit le minimum de Dalton.

Il faisait si froid que cette période, entre 1560 et 1850, devint connue comme le Petit Âge Glaciaire. Bien qu'on montre toujours la gentille image d'enfants patinant sur la Tamise quand on mentionne le Petit Âge glaciaire, le gel des rivières a entraîné et entraîne toujours de très sérieuses complications.

images-1-copie-3.jpgLe commerce était affecté car les bateaux et barges ne pouvaient entrer dans les ports, les cultures gelaient sur pied...ou étaient lessivées par les pluies torrentielles estivales et les gens mouraient de froid dans leurs maisons incapables de fournir une chaleur suffisante.

Tout ceci à la fois quand les gens savaient bel et bien comment vivre sans électricité. Imaginez cette situation aujourd'hui, des tempêtes de glace et des chutes de neige faisant tomber les lignes électriques semaine après semaine pendant l'hiver, et ceci se passant pendant des années et des années. Notre chaîne d'approvisionnement à flux tendu cesserait de fonctionner parce que les ordinateurs seraient hors service.

Plusieurs millions de personnes mouraient tellement de faim pendant la Grande Famine des années 1300 que les européens recoururent au cannibalisme pour nourrir leurs familles.

solar_flare_earth-7923.jpgLa planète ne s'est pas réchauffée depuis 1998. Les cycles solaires 21, 22 et 23 n'ont pas été particulièrement actifs – avec le cycle 23 qui a été le plus faible des trois. Avec le cycle 24 qui arrive encore plus faible, juste un peu au-dessus du cycle 23, il y a des raisons de s'inquiéter pour l'avenir.

Le cycle solaire 25, qui atteindra son pic entre 2022 et 2025 pourrait être selon Hathaway "le plus faible depuis des siècles". Ce qui ne promet rien de bon. La NASA a publié cette information en 2006, pourtant le public n'a été averti en aucune façon de la nette possibilité d'un refroidissement. Il n'y a eu aucun conseil de la part des gouvernements pour faire une isolation de nos maisons contre le froid. Aucun conseil pour stocker de la nourriture au cas où la saison de pousse est touchée, rien. Ils continuent de promouvoir leur agenda du réchauffement, déterminés à soutirer leur dollars verts jusqu'au bout.

Les taches solaires ont besoin d'une certaine quantité d'énergie magnétique pour se former ; elle est déterminée en Gauss et les taches demandent environ 1500 Gauss pour se former correctement. Il y a des indications que le cycle 25 pourrait n'avoir aucune tache solaire, ce qui augmente la possibilité d'un froid intense pour encore vingt ans de plus.

 

 

Conférence de Courtillot lors des Journées Scientifiques de la faculté de Nantes. Il y démonte les erreurs et mensonges du GIEC.


Livingston et Penn ont étudié ce phénomène en profondeur.

Livingston et Penn ont observé le champ magnétique au point le plus sombre de toutes les taches solaires [au cours de leur fenêtre temporelle d'observation] et ont découvert que le champ moyen a diminué de 20 % en même temps que les autres effets décrits. Le "fond" d'alimentation semble s'interrompre à 1500 Gauss, seuil en dessous duquel les taches solaires semblent ne pas se former.


solar-max-polarity.jpgIl n'y a pas que Livington et Penn qui pensent de cette manière. Clette et Lefèvre ont écrit leur article pour le Journal of Space Weather et Space Climate début 2012 et le Pr Don Easterbrooke, professeur émérite à l'université de Washington, pense aussi qu'un rapide refroidissement est en marche.

Il y a une catastrophe climatique majeure en route et rien n'est dit. Aucun avertissement n'est donné par AUCUN gouvernement des pays de l'hémisphère nord.

Ils savent tous que la possibilité est très réelle. Que les indicateurs d'une période prolongée de refroidissement sont forts, ils restent pourtant sans rien faire, récupérant leurs taxes carbone des entreprises, et les surtaxes écologiques sur les factures du fuel domestique. Ils s'obstinent sur l'agenda du réchauffement pour soutirer jusqu'au dernier dollar possible des citoyens qu'ils veulent laisser mourir et ils ne disent absolument rien.

Le GIEC sert loyalement ses maîtres des Nations Unies. Les Nations Unies et le GIEC savent tous deux qu'il va y avoir des morts massives par l'apparition d'un refroidissement prolongé. Ils restent sans rien faire, laissant s'accomplir leurs cibles de l'Agenda 21 avec le climat.

images-2-copie-1.jpgL'élite a commencé à prendre ses dispositions il y a quelque temps. Ce n'est pas par hasardsi des gens comme Bill Gates sont des contributeurs majeurs de la banque de semences de Svalbard en Norvège ou que des groupes comme les Bilderberg se réunissent chaque année pour discuter de l'avenir, notre avenir, sans bien sûr aucune déclaration publique comme l'exige la règle de Chatham House (règle utilisée pour réglementer la confidentialité des informations échangées lors d'une réunion, NdT).

Quand le temps viendra où quelque chose devra être dit, ce sera minimisé à un tel degré, sans mauvais jeu de mots, qu'une majorité de gens ne comprendra pas.

Ils ne verront pas que "un ou deux degrés de refroidissement" dont parlera le gouvernement seront suffisants pour déséquilibrer l'ensemble. Ils n'imagineront pas que les gouvernements qui ont piqué une crise pour une température qui serait remontée de deux degrés, mais qu'une chute de deux degrés semblera ne présenter aucun problème.

par FrédéricMetaTV ____________________________________________________________________



La NASA admet que le cycle solaire actuel est le plus faible en 200 ans

 

Source: ActivPost (par Chris Carrington) / Traduit par BistroBarBlog / Relayé par MetaTV

 

(Chris Carrington est un écrivain, chercheur et conférencier avec une formation scientifique, technologique et écologique. Chris est éditeur de The Daily Sheeple, où cet article est publié à l'origine. Réveillez-vous, troupeaux !)

 

Origine du champ magnétique solaire

écrit en collaboration avec le Dr David H. Hathaway, NASA-MSFC

L'inversion cyclique du champ magnétique (II)

Nous avons évoqué précédemment la loi des polarités de Hale qui suit un cycle de 22 ans, double de celui des taches sombres. Nous savons aussi que les courants électriques du Soleil génèrent un champ magnétique complexe qui s'étend dans l'espace interplanétaire. Ce champ magnétique se propage à travers le système solaire, emporté par le vent solaire pendant que le Soleil continue de tourner sur lui-même.

Cette rotation enroule le champ magnétique dans une immense spirale appelée "spirale de Parker" en l'honneur du scientifique qui la décrivit le premier.

La spirale de Parker

A gauche modélisation du champ magnétique solaire s'étendant dans l'espace interplanétaire. Noter le sens opposé de la spirale de Parker (indiquée par les flèches) dans chacune des hémisphères du Soleil.A droite modèle numérique tenant compte du mouvement brownien (schémas de gauche) dans la photosphère) comparé au modèle théorique. Ces fluctuations "Alfveniques" expliqueraient la diffusion perpendiculaire des rayons cosmiques à travers le champ magnétique solaire. DocumentsJ.Jokippi/U.Arizonaet Steve Suess/NASA-MSFC.

Ce champ magnétique est orienté. Il est dirigé vers l'extérieur du Soleil dans l'une des hémisphères et vers l'intérieur dans l'autre hémisphère comme le montre l'illustration ci-dessus. La spirale de Parker présente ainsi des champs magnétiques opposés. L'étroite bande qui sépare les champs de différentes directions est dénommé le feuillet de courant neutre. Etant donné que cette ligne de séparation entre les deux directions ne se situe pas exactement sur l'équateur solaire, la rotation du Soleil provoque une ondulation du feuillet qui se propage dans l'espace interplanétaire avec le vent solaire. On comprendra mieux ainsi pourquoi ce feuillet de courant neutre est souvent appelé "la robe de la ballerine".

En février 2001 les scientifiques ont observé un important changement à ce sujet : le champ magnétique du Soleil s'est inversé. C'est-à-dire que le pôle nord magnétique du Soleil, qui se trouvait encore il y a quelques mois dans l'hémisphère nord, pointe aujourd'hui vers l'hémisphère Sud. C'est une situation littéralement sans dessus-dessous, "topsy-turvy" comme disent les Américains, mais pas inattendue.

Le Dr David Hathaway nous rappelle que "cela se produit toujours à l'approche du maximum solaire. Les pôles magnétiques échangent  leur place lors du pic d'activité du cycle des taches solaires; c'est une bonne indication sur le fait que le maximum solaire est bien d'actualité".

Les pôles magnétiques du Soleil resteront tels qu'ils sont, avec le pôle magnétique nord pointant vers l'hémisphère Sud, jusqu'en 2012 époque où ils s'inverseront à nouveau. Pour autant que nous ayons assez de recul cette transition se produit lors du pic du cycle de 11 ans des taches solaires, avec la régularité d'un mouvement d'horlogerie.

Rappelons que le champ magnétique terrestre s'inverse également, mais de façon moins régulière. Cette empreinte est par ailleurs incrustée de façon indélébile dans les flots de lave. Les inversions sont espacées de 5000 à 50 millions d'années. La dernière inversion est survenue il y a 740000 ans. Certains géologues pensent que notre planète est en retard sur ce cycle quasi-périodique mais personne ne sait exactement quand se produira la prochaine inversion géomagnétique.

Bien que les champs magnétiques solaires et terrestres se comportent différemment, ils ont quelque chose en commun : leur forme. Durant le minimum de l'activité solaire, le champ magnétique du Soleil, tout comme celui de la Terre ressemble à un aimant présentant de grandes boucles magnétiques près de l'équateur et des champs ouverts près des pôles. Un  tel champ est appelé un dipôle. En terme d'intensité, le champ dipolaire du Soleil est aussi fort que l'aimant d'un  réfrigérateur, soit environ 50 gauss. Celui de la Terre est 100 fois plus faible.

Les dipôles solaire et terrestre

Ce modèle très simple du champ magnétique du Soleil (à gauche) est à l'image du champ géomagnétique (à droite). Ils présentent tous deux de grandes boucles magnétiques près de l'équateur et des champs ouverts près des pôles. Un tel champ est appelé un dipôle. DocumentT.LombryetSciencenewsadapté par l'auteur.

Lorsque l'activité du Soleil approche de son maximum et que les taches sombres parsèment son disque, le champ magnétique de notre étoile commence à changer. Les taches sombres par exemple se placent aux endroits où les boucles magnétiques sont les plus intenses, des centaines de fois plus intenses qu'en période de Soleil calme, et percent la surface de la photosphère

Ainsi que nous le verrons page suivante, ce sont les courants méridionaux qui transportent les champs magnétiques à la surface du Soleil des latitudes moyennes vers les pôles. Ceux-ci finissent par s'inverser parce que ces courants transportent des flux magnétiques orientés vers le sud vers le pôle Nord magnétique et inversement dans l'autre hémisphère. Cela a pour conséquence d'affaiblir progressivement le champ dipolaire à mesure que le flux orienté en sens contraire s'accumule dans les régions polaires du Soleil jusqu'au moment où, au paroxysme du cycle solaire, les pôles magnétiques changent de polarité et commencent à s'étendre dans une nouvelle direction.

A partir du diagramme magnétique en papillon, on peut déduire à quelle époque est survenue la dernière inversion polaire. Utilisant les données recueillies par les astronomes de l'U.S. National Solar Observatory du Kitt Peak, le Dr Hataway a pointé la valeur du champ magnétique solaire moyen en fonction de la latitude solaire jour après jour depuis 1975. Le résultat est une sorte de longue bande qui révèle l'évolution du comportement du champ magnétique à la surface du Soleil.

Le champ magnétique solaire s'affaiblit en raison du transfert de champs contraires dans les régions polaires. Les régions jaunes sont occupées par des champs magnétiques orientés vers le sud; les régions bleues vers le nord. Aux latitudes moyennes le diagramme est dominé par d'intenses champs magnétiques associés aux taches solaires. Durant le cycle d'activité des taches sombres, celles-ci se déplacent vers l'équateur, formant les deux ailes du papillon. Les zones bleues et rouges près des pôles révèlent l'orientation sous-jacente du champ dipolaire solaire. Ce diagramme montre que le champ magnétique s'inversa en 2001.

Document préparé par leDr David H.Hataway, NASA-MSFC.

Dans la figure du papillon magnétique présentée ci-dessus, le changement de couleur (du bleu au jaune et vice-versa) signifie un changement de polarité des champs magnétiques polaires. Cette transformation n'est pas confinée dans l'espace entourant immédiatement le Soleil. Grâce au vent solaire, elle s'étend dans toute l'héliosphère jusqu'à 50 ou 100 UA, bien au-delà de l'orbite de Pluton. Il faut environ un an pour que cette perturbation se propage jusqu'aux confins de l'héliosphère.

Du fait que le Soleil tourne sur lui-même (en 27 jours) les champs magnétiques solaire s'enroulent comme un tire-bouchon en prenant la forme d'une spirale d'Archimède si bien que loin au-dessus des pôles, les champs magnétiques sont enroulés à l'image d'un ressort ainsi que l'illustre le schéma du Dr Steve Suess présenté ci-dessous.

La spirale magnétique

Ce schéma illustre l'aspect du champ magnétique du Soleil tel qu'on pourrait le décrire à 100 UA de distance. En raison de la rotation du Soleil sur lui-même, son champ magnétique s'enroule comme un tire-bouchon. Document préparé par leDr Steve Suess, NASA-MSFC.

En raison de ces enroulement imbriqués, le Dr Hathaway reconnaît qu'il est difficile de décrire l'impact de l'inversion du champ magnétique sur l'héliosphère. Les taches solaires sont les principales sources des intenses noeuds magnétiques qui spirales vers l'extérieur du Soleil, même lorsque le dipôle magnétique s'évanoui. L'héliosphère ne subit pas seulement un bref sursaut lorsque les pôles s'inversent; il y a de nombreuses structures magnétiques complexes qui demandent à être étudiées.

Jusqu'à ce jour les physiciens n'avaient pu observer le champ magnétique du Soleil de haut en bas. Grâce à la sondeUlysse les scientifiques peuvent à présent l'examiner dans la réalité. La sonde Ulysse construire grâce à un joint venture entre l'ESA et la NASA fut lancé en 1990 pour observer les latitudes très élevées du Soleil. Tous les 6 ans la sonde s'envole à 2.2 UA au-dessus des pôles du Soleil, vers un point de vue situé en-dehors du plan orbital où nul autre vaisseau n'a jamais été. Grâce à la mission Ulysses les astronomes ont réalisé d'importantes découvertes sur les rayons cosmiques, le vent solaire et plus encore. Grâce à Ulysse, pour la première fois les astronomes disposent des données couvrant un cycle solaire complet.

Pour information son chapitre 3 ainsi que son introduction

 

La dynamo solaire (III)

Si les astronomes spécialistes du Soleil peuvent établir de bonnes prédictions de l'activité solaire sur base des modèles numériques, ils éprouvent néanmoins quelques difficultés à représenter simultanément l'ensemble de son activité :

- Le cycle de 11 ans des taches solaires

- Le minimum de Maunder (minimum glaciaire des années 1650-1710)

- Le déplacement des taches selon la loi de Schperer (le diagramme en papillon)

- La loi des polarités de Hale suivant un cycle de 22 ans

- La loi de Joy décrivant l'inclinaison des groupes de taches

- L'inversion des champs magnétiques polaires à l'approche du maximum du cycle comme le montre le diagramme en papillon.

Pour toutes ces raisons les spécialistes pensent que le champ magnétique solaire est généré par une sorte de dynamo magnétique située à l'intérieur du Soleil. Ils fondent cette hypothèse sur le fait que son champ magnétique change radicalement en l'espace de quelques années mais d'une manière cyclique laissant à penser qu'il est généré de façon continue par le Soleil.

La mystérieuse dynamique des taches solaires

Gradient de température et mouvements convectifs sous une tache solaire. C'est l'étranglement du champ magnétique sous la tache qui empêche le flot de matière d'émerger et qui refroidit la surface. En 1998 Alexander Kosovichev de l'université de Stanford découvrit que 4800 km sous les taches solaires le son se propageait plus rapidement en raison du réchauffement du plasma. Fin 2001 Phil Scherrer de l'université de Stanford et responsable de l'instrument MDI de SOHO découvrit que sous la tache le plasma s'enfonçait à 4800 km/h et subissait un mouvement de convection vers le centre de la tache (à droite). Plus le champ magnétique se concentre plus le plasma se refroidit et plus il s'enfonce. La circulation devient stable et le cycle est entretenu, rendant la tache persistante.Pour lancer les deux animations montrant cette tache solaire en coupe cliquer sur les fichiers MPEG suivants : 3.9 MB et 2.9 MB. Doc MDIG/U.Stanford.

Nous savons que les champs magnétiques sont produits par des courants électriques. Dans le Soleil, ces courants sont générés par des flux chauds de plasma ionisés. Une grande diversité de flux existent à la surface et à l'intérieur du Soleil. Presque tous peuvent contribuer d'une manière ou d'une autre à la création du champ magnétique solaire.

Ces champs magnétiques ressemblent à des petits élastiques. Ils consistent en des boucles continues de lignes de forces qui présentent une tension et pression. Comme les élastiques, les champs magnétiques peuvent se renforcer quand on les étirent, ils peuvent se tordre et se plier sur eux-mêmes. Cet étirement, cette rotation et ce pliage sont réalisés par les fluides évoluant sous la surface du Soleil.

Deux mécanismes sont à l'oeuvre :

- L'effet Oméga

- L'effet Alpha

Voyons en détail ces deux effets et leurs conséquences dans les zones convectives et radiatives du Soleil.

L'effet Oméga

Les champs magnétiques qui se développent à l'intérieur du Soleil sont étirés par la rotation différentielle (le taux de rotation étant une fonction de la latitude et du rayon du Soleil) et s'enroulent autour du Soleil. Ce phénomène est appelé l'effet "Oméga" en raison de l'existence d'une boucle fermée qui relie les deux pôles du Soleil, ressemblant à lettre grecque en question. C'est la rotation différentielle du Soleil en fonction de la latitude qui donne une orientation nord-sud aux lignes de forces du champ magnétique et qui finissent par l'encercler en l'espace de 8 mois.

La circulation magnétique à l'intérieur du Soleil

L'effetwL'effeta

Consulter le texte pour les détails. Documents NASA-MSFC.

L'effet Alpha

Le fait que les lignes de forces du champ magnétique soient inversées et tordues est provoqué par la rotation du Soleil. Ce phénomène est appelé l'effet "Alpha" parce que cette lettre grecque rappelle une boucle inversée.

Les premiers modèles de la dynamo solaire assumaient que l'inversion était produite par les effets de la rotation du Soleil sur de vastes flots convectifs qui portaient la chaleur interne jusqu'à la surface solaire. Mais cette théorie entraînait des inversions bien trop nombreuses et produisaient des cycles magnétiques qui ne duraient pas plus de deux ans. Des modèles "dynamo" plus récents assument que l'inversion est provoquée par la rotation du Soleil qui agit sur la remontée de "tubes" de champs magnétiques des profondeurs du Soleil. L'inversion des lignes de forces engendrées par cet effet Alpha formeraient les groupes de taches obéissant à la loi de Joy (inclinaison des groupes) et créeraient l'inversion du champ magnétique d'un cycle de taches solaires à l'autre (loi de Hale).

L'interface de la dynamo

Il n'y a pas si longtemps de cela, on pensait encore que l'activité dynamo du Soleil se produisait dans toute la zone convective. Mais on réalisa bientôt que dans de telles conditions le champ magnétique de la zone convective percerait rapidement la surface solaire sans avoir eu le temps d'induire l'effet Alpha ou Omega. Etant donné que les lignes de forces du champ magnétique exercent une pression sur son environnement, les régions où se développent le champ magnétique doivent repousser le gaz alentour et former une bulle magnétique qui devrait monter vers la surface. Cet effet ne se produit pas dans les couches stables situées en dessous de la zone convective.

Dans la zone radiative, la bulle magnétique apparaîtrait seulement dans une étroite bande jusqu'à ce qu'elle soit aussi dense que son environnement. Ceci conduit à l'idée que le champ magnétique solaire est engendré dans une zone interface entre la zone radiative et la zone convective. Cette zone de liaison se trouve également à un endroit où il y a de forts changements du taux de rotation suite aux phénomènes dynamiques que nous observons.

Le courant méridional

Le courant méridional solaire, également dénommé le flux polaire, représente l'écoulement de la matière évoluant le long des lignes méridiennes à partir de l'équateur et se dirigeant vers les pôles par la surface et les lignes se dirigeant en sens opposé mais circulant dans les profondeurs de l'atmosphère solaire ainsi que le montre l'illustration reprise ci-dessous. Ces courants doivent jouer un rôle très important dans la dynamo magnétique solaire.

 

La dynamo magnétique

A gauche une coupe dans l'atmosphère du Soleil nous montre ses différentes composantes dont les zones radiatives et convectives. A droite un modèle des courants solaires (en rouge les plus rapides) basé sur une année de données compilées par SOHO. Sur l'hémisphère gauche sont tracés les courants de surface et à droite le courant méridional qui se propage de l'équateur vers les pôles et vice versa.  Documents SOHO/MDI.

En surface l'écoulement évolue assez lentement, à quelque 20 m/s (72 km/h) mais le courant qui transite vers l'équateur par les profondeurs (jusqu'à 25000 km sous la surface) rencontre un milieu beaucoup plus dense et n'avance plus qu'à environ 1 à 2 m/s (7 km/h). Cette propagation très lente transporterait néanmoins la matière des régions polaires vers l'équateur en l'espace de 20 ans. La vitesse de ce courant est très similaire à celle des bandes dans lesquelles évoluent les taches solaires et qui est symbolisée par le diagramme en papillon.

Pour plus d'informationssur la théorie dynamo

Interface Dynamo par le NCAR/High Altitude Observatory

Solar Dynamo Position (Stanford University)

 

 

Introduction (I)

Le Dr David H. Hathaway, astrophysicien solaire au Marshall Space Flight Center de la NASA, nous rappelle qu'à l'image de bon nombre de phénomènes célestes, le magnétisme est la clé de la compréhension du Soleil.

C'est en 1919 que Sir Joseph Larmor proposa la théorie selon laquelle les taches sombres du Soleil étaient formées par un effet de dynamo auto-excitée. Nous verrons quand nous étudierons le champ magnétique terrestre, qu'il proposaégalement d'appliquer cette théorie à la Terre pour expliquer l'existence de son champ magnétique à condition que son intérieur soit fluide. Son intuition s'avéra fructueuse.

Si étonnant que cela soit, pris comme un tout le Soleil ne dispose pas de champ magnétique global comme celui de la Terre. Mais si on prend l'intensité moyenne de tous les champs localisés à la surface du Soleil, il donne l'impression d'avoir un champ général des milliers de fois plus intense que celui de la Terre ! L'évolution de ces champs locaux est très importante car de leur activité dépend directement l'évolution des tous les phénomènes qu'on observe à la surface du Soleil.

La structure de la couronne et des protubérances doivent leur forme à l'activité magnétique qui dessine un réseau complexe de lignes de forces. Doc MSU/YPOP

Si les taches ont une influence mineure sur les émissions du Soleil, l'activité magnétique qui les accompagne peut au contraire produire des modifications importantes des niveaux de rayonnements ultraviolet et rayons X peu pénétrants. 

Ces changement qui s'intensifient à mesure que le cycle solaire approche de son paroxysme produisent des effets très importants dans la haute atmosphère terrestre comme je l'explique dans les pages anglaises consacrées aux perturbations ionosphériques.

Ce champ magnétique prendrait naissance dans l'interface appelée la tacholine qui sépare la zone radiative de la zone convective. C'est la variation de la vitesse des fluides dans cette zone qui serait à l'origine du resserrement ou du relâchement des lignes du champ de force.

On sait aujourd'hui que le champ magnétique solaire est produit par le déplacement de particules chargées tels les électrons et les ions. En pratique c'est à l'endroit où les lignes de force de ce champ magnétique percent la surface solaire qu'apparaissent les taches sombres dont l'évolution suit le cycle de l'activité des champs magnétiques. Quant aux protubérances elles sont en sustentation grâce aux champs de forces du champ magnétique qui donnent également leur formes aux structures qui apparaissent dans la couronne.

Les champs magnétiques sont donc à la source virtuelle de tous les détails que l'on observe à la surface du Soleil. Sans ces champs magnétique le Soleil serait une étoile bien ennuyeuse à regarder.

L'effet Zeeman

En 1908 George Ellery Hale (1868-1938) de l'Observatoire du Mont Wilson découvrit l'effet Zeeman dans les raies d'absorption des taches solaires. Grâce à cette découverte les astronomes se sont rendus compte que l'activité du Soleil était régie par le magnétisme.

A gauche le champ magnétique produit par un aimant provoque un élargissement de cette raie du sodium. A droite le spectre de cette tache solaire montre une triple raie du Fer à 5250.2 Å témoignant de l'existence d'un champ magnétique de 4130 gauss. DocumentsNASA-MSFCetAURA/NOAO/NSF.

 L'effet Zeeman permet en effet d'évaluer l'intensité du champ magnétique qui peut être déterminé à partir de la séparation des raies d'absorption, tandis que la direction du champ se déduit du sens de la polarisation de ses composantes.

Comment mesure-t-on le champ magnétique ? Les lignes de forces du champ magnétique ont la faculté de changer la direction du mouvement des particules chargées telles que les électrons. Ce phénomène donne aux électrons qui orbitent autour du noyau atomique dans une direction déterminée plus d'énergie qu'aux électrons orbitant dans l'autre sens. C'est en mesurant la différence d'énergie émise par les électrons lorsqu'ils sautent d'une orbite à une autre que l'on peut déterminer le champ magnétique solaire, évaluer son intensité et sa direction.

Magnétogramme du Soleil

A gauche, la surface solaire observée en lumière blanche le 3 août 2000. A droite, un magnétogramme réalisé le même jour dans la raie du Na I à 589.59nm. Noter les nombreuses inversions de polarité rouge/bleue, tant dans la granulation que dans les zones actives des taches.Cliquersur les images pour lancer une séquence (4.3 MB Mpeg) montrant l'évolution du champ magnétique solaire durant un mois, un document préparé par David H. Hathaway, NASA-MSFC sur base de données recueillies dans le cadre du programme GONG de la NOAO.

Les groupes de taches bipolaires

Les taches solaires sont produites par le champ magnétique interne qui présente une intensité des milliers de fois plus forte que celle du champ magnétique terrestre qui oriente l'aiguille des boussoles. Sous l'effet combiné de la pression magnétique et des mouvements de la matière ces champs magnétiques percent la surface en formant des boucles qui désorganisent localement la surface solaire. Ces zones deviennent des facules dans lesquelles se forment les taches et les protubérances. Ces facules sont également des zones magnétiques mais leur champ de force est concentré dans une surface beaucoup plus réduite que dans les taches sombres.

A gauche une image polarisée du Soleil est superposée à un magnétogramme mettant en évidence la polarisation des groupes de taches bipolaires. Au centre un groupe de taches bipolaires (en blanc les champs positifs, en noir les champs négatifs) et à droite une modélisation 3D des lignes de force de son champ magnétique de surface. Documents KPNO et SOHO.

Les taches solaires forment en général des groupes bipolaires. La première présente un champ magnétique dirigé vers le nord, la seconde un champ magnétique dirigé vers le sud, à l'image des courants magnétiques circulant dans le Soleil. Ce phénomène se mesure au sol au moyen de magnétographe vectoriel. Le champ magnétique est le plus intense dans les parties sombres formant l'ombre de la tache tandis qu'il est faible et orienté grosso modo horizontalement dans les parties claires formant la pénombre des taches. La polarité d'une tache de tête située dans l'hémisphère nord peut-être orienté vers le nord tandis que la tache de tête située dans l'hémisphère sud pointe alors vers le sud. Mais au cycle suivant des taches solaires les polarités s'inverseront : la tache de tête située dans l'hémisphère nord pointera vers le sud et vice-versa dans l'autre hémisphère. Cette inversion des polarités magnétiques se succède au fil des cycles des taches solaires.

Evolution d'un groupe de taches durant le mois de mars 1989, en haut son aspect en lumière blanche et en bas le magnétogramme correspondant (en blanc les champs positifs, en noir les champs négatifs). Cliquer sur l'image pour l'agrandir. DocumentAURA/NOAO/NSF/KPNO.

Les éruptions solaires

Pour comprendre et pouvoir prédire les éruptions solaires il faut se pencher sur la structure du champ magnétique autour des taches solaires que l'on mesure au magnétographe vectoriel. Si cette structure se torsade et s'inverse toutes les conditions sont remplies pour que les lignes du champ magnétique se réunissent en provoquant une libération explosive d'énergie.

Le phénomène d'inversion magnétique

Gros plan sur le phénomène d'inversion (shearing) dans la région neutre qui sépare deux régions actives. Consulter le texte pour les explications. Document NASA-MSFC.

L'image du groupe de taches présentée ci-dessous présente en bleu les lignes neutres qui séparent les zones de champ magnétique contraire. Dans des conditions normales le champ magnétique passe au travers de ces lignes pour relier par une boucle les régions de polarités positives (où le champ magnétique pointe vers l'extérieur) et négatives (où le champ magnétique pointe vers l'intérieur). Les petits segments indiquent la force et la direction du champ magnétique mesuré au moyen du magnétographe vectoriel du MSFC de la NASA

L'inversion magnétique, clé des éruptions

A gauche, la région active AR6659 photographiée en Hale 10 juin 1991. A droite la même image sur laquelle est superposé un magnétogramme vectoriel mesuré à 525 nm dans la raie du fer.Cliquersur l'image pour lancer l'animation (GIF de 2.2 MB) sur laquelle sont enregistrés deux éruptions : une de classe M6.4 entre 13h53-15h27 TU et une de classe M3.2 entre 16h53-18h01 TU. A droite gros plan sur le phénomène d'inversion (shearing) dans la région neutre qui sépare les deux régions actives. Consulter le texte pour les explications. Document NASA-MSFC.

En superposant ces lignes et ces segments sur l'image d'un groupe de taches sombres où se produit une éruption (zones blanches sur l'image du haut) on constate que l'éruption suit les lignes de courants neutres où le champ magnétique s'inverse; si vous examinez l'image de près vous constaterez que le champ magnétique (segments) s'oriente le long des lignes neutres au lieu de les traverser. Nous venons de découvrir l'ingrédient clé des éruptions solaire : le phénomène de shearing, d'inversion locale du champ magnétique.

Consulter les magnétogrammes journaliers de la NASA

Grâce à des instruments dédiés à ce type d'activité, en l'espace de quelques années les astrophysiciens solaires ont découvert que l'activité des éruptions était étroitement associée avec l'inversion des champs magnétiques. Aujourd'hui la mesure de cette inversion à l'intérieur et autour des taches solaires permet aux astronomes de prédire avec une grande précision l'apparition d'un bon nombre d'éruptions solaires majeures.

Les modèles théoriques

 

Modélisation des champs magnétiques

 Mpeg de 1.3 MB du Dr Allen Gary, NASA-MSFC

Les lignes de force du champ magnétique forment des boucles dans l'atmosphère et à l'intérieur du Soleil formant un réseau enchevêtré de structures magnétiques. La plupart de ces structures se développent dans les couches supérieures de l'atmosphère solaire, dans la chromosphère et la couronne solaire. Les mesures se font habituellement dans les couches plus profondes, au niveau de la photosphère.

Des modèles tridimensionnels et dynamiques, tels ceux élaborés par l'équipe d'Allen Gary de la NASA-MSFC permettent de calculer ces lignes de force du champ magnétique et leur évolution dans les couches extérieures où elles peuvent être comparées aux structures observées afin de déterminer la densité du plasma et l'intensité des forces en action.

Ces modèles permettent d'affiner les prévisions solaires et les conditions qui règnent dans l'environnement de l'espace qui sont pour la plupart corrélées avec les éruptions solaires qui se manifestent dès que les lignes de force relient deux taches solaires entre elles. En retour ces observations permettent de corriger les algorithmes mathématiques jusqu'à ce qu'ils corroborent les observations à 100%. 

Le champ magnétique solaire est analysé depuis la fin des années 1970 et donnent une image de son comportement sur plus de 2 cycles solaires. Toutefois, prédire son évolution à long terme, comme par exemple l'amplitude du cycle des taches solaires, est encore basé sur l'observation des tendances et des modèles. Les scientifiques espèrent dans un proche futur comprendre suffisamment bien le Soleil que pour réaliser des prévisions basées sur les conditions des courants magnétiques se produisant réellement dans le Soleil et l'histoire passée en s'aidant de la modélisation mathématique des processus actuels pour déterminer leur évolution.

La modélisation des champs magnétiques

Ces quatre images représentent un exemple de calcul des champs magnétiques. L'image (a) est une photographie de la couronne solaire obtenue en lumière X à ~30 nm par le satellite Yohkoh le 4 janvier 1994. On distingue un système de boucles coronales reliant deux régions actives situées de part et d'autre de l'équateur solaire. L'image (b) a été créée par le Dr Allen Gary, spécialiste solaire au MSFC au moyen d'un programme 3D qui enveloppe chaque ligne de force d'un tube de plasma et qui compare le résultat aux images X pour déterminer la densité du plasma. Cette image est celle qui est la mieux corrélée et montre des tubes de plasma de densité variable.

L'image (c) montre une extrapolation mathématique 3D des champs de surface. Le champ magnétique pénètre toute la région mais seule une sélection de lignes de forces ont été affichées. Ces lignes sont assez fidèles aux structures observées dans l'image (a) mis à part quelques exceptions. L'image (d) montre une mesure du champ magnétique dans la ligne de visée, les champs positifs étant retranscris en blanc, les champs négatifs en noirs. Document NASA-MSFC/Allen Gary, Solar Physics Branch.


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