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Mais jusqu'ou Hollande va t-il dégringoler ? Lettre de C.Lepage; Liste PS pour l'UE

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Jusqu'où dégringolera-t-il ?


BXlIabyCMAE-bB7.jpgJe stress...

 

François Hollande subit, dans notre baromètre Ipsos-Le Point (*), la plus importante fronde jamais connue : 21 % d'opinions favorables (en baisse de 3 points), 75 % d'opinions défavorables (+ 4 points) et surtout 40 % d'opinions "très défavorables" (+ 5 points). BZLoBXRCcAA3Pk7.jpgCe triste record d'impopularité vient conclure une séquence marquée tout à la fois par les hausses d'impôts, l'épisode Leonarda, la dégradation de la note de la France par Standard & Poor's et la révolte des "bonnets rouges" contre l'écotaxe.

 

Dans le grand escalier des sondages, François Hollande descend ainsi sa quatrième marche depuis son élection. Le premier palier avait été enregistré à la rentrée de septembre 2012 avec un dur passage de 56 à 44 % d'opinions favorables, puis, à la suite des polémiques sur Florange, il était passé de 41 à 35 % en décembre 2012. En février-mars 2013, l'affaire Cahuzac et la dérive des comptes publics l'avait de nouveau affecté, avec une chute de 36 à 26 % d'opinions favorables. La période octobre-novembre que Le Point.fr publie ce lundi achève cette descente aux enfers.

 

 

Par professeur Kuing Yamang: La pression fiscale est si forte qu'un certain nombre de professions indépendantes vont moins travailler pour ne pas payer plus d'impôts.
Trop d'impôt tue l'impôt et certains ne veulent pas engraisser d'avantage d'État obèse.
Pour l'année 2014, l'oppression fiscale va entrainer un manque à gagner pour l'État de 11 milliards d'euros.
Nicolas Doze.

 

Hollande fait douter le noyau dur de ses soutiens

BZLvBp7CcAArkjs.jpgLe chef de l'État perd ses soutiens à gauche, et notamment le noyau dur de ses partisans, ceux qui avaient voté pour lui dès le premier tour de la présidentielle en 2012. Sur cette cible "hollandaise", les opinions défavorables (50 %, + 13 points sur un mois) sont désormais plus fortes que les opinions favorables (47 %, - 11 points sur un mois). Le doute gagne les siens, ce qui s'apprécie parmi ses soutiens au PS (48 % de bonnes opinions) où il abandonne 6 points. Les sympathisants de gauche ne sont plus que 41 % (une perte de 13 points en deux mois) à lui offrir encore leur confiance.

 

BZLoReQCMAADNq4.jpgJean-Marc Ayrault est emporté dans la tempête sans précédent qui souffle sur l'exécutif. Il égale le score du président de la République à 21 % de bonnes opinions (- 5 points) et perd ainsi la légère mansuétude dont il disposait à droite. Les opinions défavorables culminent à 72 % (+ 9 points). Le Premier ministre socialiste détrône Alain Juppé au classement historique de l'impopularité de notre baromètre. En novembre 1996, Juppé était alors à 22 % d'opinions favorables. Deux ministres-clés de la politique économique du gouvernement subissent ce contrecoup : Michel Sapin, le ministre du Travail, tombé à 22 % (avant-dernier du classement) et Pierre Moscovici, le patron de Bercy, à 25 % (- 6 points en deux mois).

 

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Valls résiste toujours

BZLqX3sIYAABt2l.jpgManuel Valls est le seul à passer à travers la mitraille : il demeure le plus populaire des hommes politiques, avec 56 % de bonnes opinions (stable). Au sein de son camp, l'affaire Leonarda s'estompe. Le ministre de l'Intérieur regagne ainsi 9 points chez les sympathisants PS, ce qui lui permet d'être le deuxième personnage le plus populaire au PS, avec 66 % de soutien, derrière Bertrand Delanoë (70 % de bonnes opinions), par ailleurs troisième au classement général avec 47 % de bonnes opinions. La cote de Manuel Valls, bien qu'en recul de 9 points à l'UMP, lui offre tout de même la quatrième place chez les sympathisants UMP, avec 61 % de bonnes opinions. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, demeure le deuxième homme politique le plus populaire, avec 50 % de bonnes opinions (stable).


Le désaveu du couple exécutif ne profite en vérité à personne. Marine Le Pen recule de 3 points, à 31 %. Ses propos sur les otages, conjugués aux dérapages chez certains élus FN, ont eu pour effet de détourner une partie des plus de 70 ans (- 11 points) et des femmes (- 4 points), soit les deux franges de l'électorat les plus rétives au vote FN quand son père dirigeait le parti. Les sympathisants UMP sont, quant à eux, assez agacés de l'attitude de leurs élus et sanctionnent la plupart des têtes d'affiche : Nicolas Sarkozy, qui progresse de deux points au général, perd ainsi chez les siens (79 %, - 6 points), tout comme Juppé (72 %, - 4) ou encore Jean-François Copé (49 %, - 7 points). François Fillon, que l'on voit moins, est stable au général, avec 38 %, et quasi stable à l'UMP (61 %, - 1 point).

 

 

 

Angleterre vs France : deux modèles opposés qui ont réagi très différemment à la crise. L'Angleterre sort de la crise la tête haute. Outre-Manche, la croissance se porte bien et le chômage va passer en dessous de 7% pendant qu'en France, Hollande finit de massacrer l'économie.
Marc Fiorentino.

Regain de sympathie pour Taubira insultée

BZHUwXTCQAAiPoH.pngÀ noter, le regain de sympathie dont bénéficie Christiane Taubira, victime d'insultes racistes : 37 % de bonnes opinions, en hausse de 5 points, et de 12 points chez les sympathisants PS. Elle se hisse de la huitième à la quatrième place des personnalités chez les sympathisants socialistes.


Dans l'actualité, le mariage Bayrou-Borloo profite au premier : le président du MoDem remonte à 42 % de bonnes opinions (+ 4 points), ce qui le situe à égalité avec Jean-Louis Borloo. La libération des otages permet à Laurent Fabius d'engranger 4 points en un mois, à 40 % de bonnes opinions. Le chef de la diplomatie entre ainsi dans le top 10 du classement en provenant de la quinzième place.


Par

 

Source:

 

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Pour sortir de la crise, l'Irlande a appliqué des recettes de bon sens : cesser de dépenser plus qu'elle ne gagne, assainir les finances publiques, baisser les dépenses plutôt qu'augmenter les impôts, tailler dans le gras de la masse de fonctionnaires, diminuer le coût horaire du travail pour plus de compétitivité et tailler dans les dépenses sociales.
Nicolas Doze.

 

 

La lettre de Corinne LEPAGE

 

Monsieur le Président de la République,


Renversez la table. Ce quinquennat est le vôtre et pas celui du parti socialiste. C'est vous et vous seul qui écrivez l'histoire de ces années-clés que nous vivons.


Le procès en légitimité qui vous est fait depuis votre élection par ceux qui considèrent que la Ve République leur appartient est indigne de nos institutions comme de la pensée et de l'action du fondateur de la Ve République. Vous êtes notre président pour cinq ans, soit encore trois ans et demi. Ces trois ans et demi sont charnières pour notre pays et chacun de nos concitoyens devrait comprendre que la réussite de notre pays est l'objectif, quelle que soit la sensibilité politique qu'il peut avoir.


Sa-majeste-Hollande-et-sa-favorite_1.jpgCette réussite, qui reste possible, passe d'abord par la reconquête de la dignité de chacun d'entre nous. Huer le 11 novembre, le Président de la république sur les Champs-Élysées, c'est huer la République, c'est huer les millions de morts pour la France et c'est se huer soi-même. Être Français, y compris lorsque l'on est européen convaincu, c'est être fier de son pays et de son Histoire, quelle que soit son histoire personnelle. Cette reconquête est la première à réaliser.


Mais cette fierté passe par le succès. Depuis 18 mois, nous avons le sentiment d'aller d'échec en échec. Même si c'est injuste, vous devez changer d'équipe et cette nouvelle équipe ne doit pas être fondée sur les courants d'un parti politique mais sur les compétences et seulement les compétences des hommes et des femmes qui la composeront. Osez, Monsieur le Président de la République, sortir des clans et des courants des appareils politiques. Faites appel à des personnalités dont les Français sont convaincus à juste titre, car les preuves de réussite sont sur la table, de leurs compétences.


BZED-UYCEAAwIwc.jpgÉlus locaux innovants, chefs d'entreprise, responsables associatifs, professionnels libéraux, créatifs culturels... Les initiatives citoyennes qui ont pour vocation de participer à l'effort collectif et d'innover sont légion et démontrent le dynamisme de nombre de nos concitoyens. Constituez l'équipe de France qui gagne, qui redonne la pêche aux Français, qui sort des clivages politiques stériles.


Alors vous nous donnerez à tous envie de nous retrousser les manches, de reprendre confiance en nous et en vous.

 

 

Corinne Lepage

Lettre ouverte au Président de la République

france

 

 

La révolte des bonnets rouges bretons est une révolte contre le colbertisme et le mercantilisme.
"Laissez-nous faire" est la réponse du marchand Legendre à Colbert qui lui demandait "que peut-on faire pour vous aider ?".
C'est une injonction à l'État de ne pas intervenir dans l'économie.
Laissez-nous faire, laissez-nous entreprendre, laissez-nous travailler, consommer, choisir l'âge de notre retraite et notre temps de travail, passer nos contrats en toute liberté.
Alain Madelin.

 

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Pour info liste des européennes du PS:

 Le conseil national (parlement) du PS a adopté samedi à près de 80 % des voix ses listes aux élections européennes du 25 mai 2014.

BZBvFCRCUAAO8Fx.jpgIl s'agit des candidats qui, dans sept circonscriptions sur huit, ont des chances d'êtreéligibles, selon le PS, pour siéger au Parlement européen.

Les listes, soutenues par les trois principales motions, seront ensuite soumises au vote des militants, dans chaque section socialiste, le jeudi 21 novembre et devront être validées par une convention du PS qui se tiendra le 7 décembre.

Parmi les têtes de liste figurent le secrétaire national du PS, Harlem Désir, candidat pour la circonscription Ile-de-France et le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, dans le Sud-Est.

 


BYtE2z6CYAAd2Oo.jpgLes huit listes du PS pour les européennes :


En Ile-de-France, Harlem Désir sera accompagné de Pervenche Bérès, eurodéputée sortante et de Guillaume Balas, député proche de Benoît Hamon, respectivement numéro 2 et 3 de la liste Vincent Peillon va "mener le combat politique" dansla circonscription Sud-Est (Corse, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes) avec, en deuxième position, Sylvie Guillaume, eurodéputée sortante et Zaiki Laïdi, politologue, proche de Manuel Valls, numéro 3.


Gilles Pargneaux, eurodéputé, aubryste, patron de la fédération du Nord, conduira la circonscription du Nord-Ouest (Nord, Pas-de-Calais, Picardie, Basse Normandie, Haute Normandie). Les numéros deux et trois sont respectivement Claude Roiron, fabiusienne, ancienne présidente du conseil général d'Indre-et-Loire, et Jean-Louis Cottigny, député européen sortant.


Dans la circonscription Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes), Isabelle Thomas, proche du courant de Benoît Hamon, qui avait remplacé Stéphane Le Foll au Parlement européen en 2012 lorsqu'il a été appelé au gouvernement, est tête de liste. Emmanuel Maurel, animateur de l'aile gauche du PS, qui souhaitait conduire la liste Sud-Ouest, est numéro 2 et Françoise Mesnard, vice-présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, proche de Ségolène Royal, numéro 3.


Dans le Sud-Ouest (Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées), le PS laisse la première place à un membre du Parti radical de gauche (PRG). Eric Andrieu, eurodéputé, un proche de Vincent Peillon, est le suivant.


Dans la région Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Lorraine, Franche-Comté), Catherine Trautmann, eurodéputée depuis 1989 (excepté entre 1997 et 2004), présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen, est tête de liste. Pierre Priebetich, ancien député européen, proche de François Rebsamen, est numéro 2. Le syndicaliste CFDT de Florange Edouard Martin, approché par le PS, pourrait y participer.


Pour la région Massif Central-Centre (Auvergne, Limousin,Centre), c'est le président du conseil régional du Limousin, Jean-Paul Denanot, qui conduira la liste. Karine Gloannec-Maurin, vice-présidente de la région Centre, proche de M. Peillon, a la deuxième place.


L'outre-mer a une procédure différée.

Source:Le Monde.fr avec AFP

 

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