Il faut encourager François Hollande : sa politique démente, qui maltraite la France comme jamais, propulse la réaction libérale et conservatrice.
Le plébiscite d’Angela Merkel, reconduite pour un troisième mandat, n’a évidemment pas convaincu les socialistes des vertus de la rigueur, qui fait décoller l’Allemagne mais aussi la Grande-Bretagne.
Fausse pause fiscale, sécurité sociale, travail le dimanche, Nicolas Doze fait le bilan de cette semaine en Hollandie.
Par Prof Kuing
La vigilance populaire sur le respect de valeurs jugées fondamentales, qui a suscité plusieurs manifestations de masse, n’empêchera pas le gouvernement d’aller plus avant dans la procréation médicalement assistée pour les couples gays ou l’euthanasie, grâce à un Comité d’éthique qui s’est ouvert à la gauche.
Quant à la politique d’intégration, que Manuel Valls feint de défendre quand il sermonne les Roms, elle est déjà abandonnée au profit d’une consolidation du multiculturalisme, exigé par les nombreux islamistophiles.
"Il ne faut pas nous laisser intimider", a expliqué le premier ministre, mardi à Bordeaux, devant les parlementaires socialistes. "Il faut que les Français se disent : s’ils y croient tant, eh bien c’est que ça va marcher !"
Et comment en Europe notamment en Suisse on se fout de notre g..... de nos sages arrogant de la juste raison
La méthode Coué permet à Jean-Marc Ayrault de défendre l’hystérie fiscale, qui frappe les classes moyennes qu’il avait promis d’épargner.
Une même exaltation a conduit l’Élysée à évincer les personnalités religieuses du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), pour y nommer des laïcs réceptifs à ses discutables projets sociétaux.
Et aussi pendant ce temps là le dictateur distribue au copain
Quant au Haut Conseil à l’intégration, il a été supprimé pour s’être opposé au communautarisme ou au voile à l’université. Matignon lui reproche "la mise en avant d’un modèle de Français auquel tout le monde doit se soumettre" (La Croix, mardi). Ressort, depuis, l’idée de supprimer deux fêtes chrétiennes au profit de Yom Kippour et de l’Aïd…
L’abandon de toute exigence d’intégration n’est pas la moindre des brutalités que s’autorise Hollande à l’encontre des Français désireux de préserver l’homogénéité de leur nation millénaire. (La suite ici)
Source:
Gare aux réactions de la France maltraitée !
Gaspard Proust a provoqué un énorme fou rire hier samedi, lors de son édito dans l'émission de Thierry Ardisson "Salut les Terriens !" sur Canal+.
'Si les réformes ne sont pas contestées, c'est que personne ne les comprend"
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Il est grand temps de relancer quelques chantiers sociétaux (de H16) via Contrepoints.
Les chiffres du chômage qui baisse ont trois explications : un bug de Pole emploi, les emplois saisonniers qui augmentent toujours au mois d'août et les emplois
aidés bidons de Hollande payés par le contribuable.
Nicolas Doze.
Le gouvernement compte quasiment stabiliser le niveau des prélèvements obligatoires. Mais les ménages vont quand même devoir régler une facture salée.
"Pause fiscale." La promesse de François Hollande a tellement fait couler d'encre depuis sa formulation le 30 août que le gouvernement s'est senti obligé de dévoiler en avance les grandes lignes du budget 2014 début septembre, avant sa présentation officielle mercredi, en conseil des ministres. Peine perdue. L'argumentation dévoilée ne convainc visiblement pas.
Certes, par rapport à 2013, la proportion de hausse d'impôt et de baisse de dépenses pour réaliser l'ajustement va s'inverser. Cette année, l'exécutif met clairement l'accent sur les économies pour réaliser un ajustement de 18 milliards d'euros, soit 0,9 % de PIB, un effort en baisse sensible par rapport à celui effectué dans le budget 2013. Ces dernières doivent représenter 80 % de l'ajustement (15 milliards). Les prélèvements obligatoires, eux, n'augmenteront "que" de 3 milliards d'euros.
Stabilisation du taux de prélèvement obligatoire ?
Le gouvernement va évidemment faire valoir que sur ces trois milliards de nouveaux prélèvements, deux ne sont pas vraiment des hausses d'impôts, puisqu'ils seront perçus grâce à un renforcement de la lutte contre l'optimisation et la fraude fiscale, notamment des entreprises. Quoi de plus normal que de faire rentrer dans les caisses l'argent qui échappe indument à l'État, notamment sur la TVA ? L'équipe de Jean-Marc Ayrault pourra marteler que le taux de prélèvement obligatoire, c'est-à-dire le rapport entre le total des impôts à la richesse annuelle créée par le pays, pourrait être stabilisé dès 2014, au taux record de 46 % du PIB. C'est la fameuse pause. Pour cela, il faut bien sûr que la croissance anticipée soit au rendez-vous (0,9 %), mais l'hypothèse retenue par le gouvernement s'avère pour une fois proche des anticipations des économistes.
Avalanche d'annonces de petits prélèvements
Voilà pour la théorie. En pratique, les ménages ont l'impression d'être les dindons de la farce. Les têtes bien faites de Bercy font mine d'oublier que pour rajouter 3 milliards de nouveaux prélèvements par rapport au niveau de 2013, il faut aussi compenser le produit de certaines taxes qui s'éteindra en 2014. Montant de la facture ? 6 milliards d'euros. Et ce sont les ménages qui en paieront l'essentiel, alors qu'elle était jusqu'à présent réglée par les entreprises.
Résultat, une cascade de nouveaux prélèvements ont déjà été annoncés, à coups de suppression des niches fiscales, ou de révision de la politique familiale. Le président UMP de la commission des Finances, Gilles Carrez, a fait le calcul. Les hausses annoncées se montent, pour les ménages, à 12 milliards d'euros.
Donc les dépenses publiques et les impôts seront plus élevés en 2014.
Les détails par Nicolas Doze.
Liste à la Prévert
Comment arrive-t-il à ce chiffre ? D'abord en comptant la hausse de TVA votée en 2012 pour financer le crédit d'impôt compétitivité-emploi (CICE) qui doit rendre 13 milliards d'euros aux entreprises en 2014 en fonction de leur masse salariale pour les rémunérations inférieures à 2,5 smic. Le taux normal va passer de 19,6 à 20 % et le taux intermédiaire de 7 % à 10 %. Seul le taux réduit baisse de 5,5 % à 5 %, notamment pour les produits de première nécessité. Il est vrai qu'il faut attendre de voir si la hausse sera intégralement répercutée sur les prix. Mais après avoir tant vilipendé la TVA sociale de Nicolas Sarkozy, la gauche peut difficilement nier que la mesure touchera les Français au portefeuille.
À ces 6,5 milliards d'euros de hausse de TVA, Gilles Carrez ajoute notamment le nouvel abaissement du quotient familial (1 milliard), la suppression de l'exonération fiscale au titre de la couverture santé complémentaire d'entreprise (1,3 milliard), la suppression de réduction d'impôt pour enfant scolarisé (500 millions d'euros), la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires en année pleine, la fiscalisation de la majoration de 10 % pour retraités ayant 3 enfants (1,2 milliard), la hausse des cotisations retraite salariés de 0,15 point (1 milliard) ou encore la possibilité pour les départements d'augmenter les droits de mutations sur les opérations immobilières de 3,8 à 4,5 % (de 500 millions à 1,3 milliard en fonction de l'attitude des conseils généraux).
Par Prof Kuing: Voici comment l'État obèse dépense vos impôts :
Pour 100 euros d'impôts :
42 euros !! vont aux salaires et pensions des fonctionnaires (salaires = 27 euros pensions = 15 euros)
6 euros pour leurs frais de fonctionnement
22 euros pour les aides sociales
4 euros pour les investissements (routes, infrastructures...)
16 euros pour les intérêts de la dette contractée par l'État obèse qui dépense toujours plus que ce qu'il encaisse.
Et comme l'État obèse dépense plus que ce qu'il encaisse, en 2014 il y aura encore un déficit qui portera les dépenses publiques à 126% des recettes.
Réindexation du barème de l'impôt sur le revenu
Le gouvernement pourra toujours répondre que la hausse de TVA ne fait pas partie du budget 2014 et compense 13 milliards de baisse de charges pour les entreprises, pas sûr que cela rassure beaucoup les ménages alors qu'ils viennent de découvrir leur feuille d'imposition - salée - de 2013.
Dans ce contexte, le dégel du barème de l'impôt sur le revenu, décidé pour éviter une hausse rampante des prélèvements, ne devrait pas vraiment être vécu comme un cadeau. Alors pour faire bonne figure, le gouvernement travaille à un autre geste en faveur des foyers modestes. Mais il ne pourra à lui seul calmer le "ras-le-bol fiscal" que Pierre Moscovici lui-même a reconnu. D'autant qu'il faudra probablement compenser son coût pour les finances publiques...
Les entreprises épargnées ?
Le gouvernement va en fait devoir assumer un projet de budget clairement favorable à l'environnement des entreprises qu'il espère voir devenir le prochain moteur de la croissance grâce à la relance de leur investissement. Les petites et moyennes entreprises sortent donc grandes gagnantes des arbitrages. En 2014, leur imposition n'augmentera pas.
Reste que le Medef n'est toujours pas satisfait. La simplification de l'impôt des entreprises entamée par le gouvernement va se traduire l'année prochaine par 2,5 milliards d'impôt supplémentaires pour les plus grandes d'entre elles. Si la suppression de l'imposition forfaitaire annuelle (IFA) pesant sur leur chiffre d'affaires est unanimement saluée, ladite IFA sera en effet remplacée par un nouvel impôt sur l'excédent brut d'exploitation. Un nouveau prélèvement non seulement plus lourd, mais qui va aussi pénaliser les entreprises de taille intermédiaire (ETI) en croissance, se plaignent les représentants patronaux.
Par Marc Vignaud
Source: Le Point.fr