Désapprendre : tel est devenu l’objectif de l’école de la République, qui a fait sa rentrée hier.
C’est ainsi que les programmes d’histoire et de géographie en 3ème et en terminale seront une fois de plus allégés, au détriment de la
valorisation d’une mémoire collective. Vincent Peillon, ambitieux ministre de l’Education nationale, ne voit d’urgences immédiates que dans une énième réécriture des programmes, une énième
réforme des rythmes scolaires, une énième idéologisation de l’enseignement autour de l’égalitarisme et plus particulièrement de l’indifférenciation entre les filles et les garçons.
L’enseignement public devient de plus en plus, singulièrement avec ce gouvernement, un outil politique destiné à dresser les esprits. Dans La
fracture identitaire (Fayard, 2007), je cite cette remarque d’Umberto Eco :
"Tous les textes scolaires nazis ou fascistes se fondaient sur un lexique pauvre et une syntaxe élémentaire afin de limiter les instruments de
raisonnement complexe et critique".
Une vidéo sur l'école en France et une réflexion sur l'EdNat.
http://labetiseeconomique.wordpress.c...
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/document...
Casting :
Dans l'ordre d'apparition Maurice Mashino, Arlette Chabot, Isabel Weiss
Article :
http://extremecentre.org/2012/05/10/l...
http://labetiseeconomique.wordpress.c...
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/document...
Casting :
Dans l'ordre d'apparition Maurice Mashino, Arlette Chabot, Isabel Weiss
Article :
http://extremecentre.org/2012/05/10/l...
Ce chemin est suivi dès lors que l’école est laissée à son illettrisme, à son insécurité, à ses trous de mémoire. Quand Peillon parle de
"refondation", il vise à consolider une machine à décerveler, dans le but d’obtenir l’Homme nouveau, docile, moutonnier, remplaçable.
Le gouvernement Ayrault continue ses folies économique et prend une fois de plus les Français pour des gogos.
Nicolas Doze.
Nicolas Doze.
Il suffit de lire Peillon pour s’en convaincre.
Dans son dernier livre (La Révolution française n’est pas terminée, Seuil), il assigne à l’école non pas le rôle d’instruire et de transmettre des
savoirs mais
"d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la république". Balayant le rôle éducatif attribué à la famille, il
estime au contraire : "L’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet
autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles
tables de la Loi".
Cliquez moi lisez du H16
Comment attendre autre chose d’un tel idéologue qu’une école soumise aux priorités de cette nouvelle "Eglise" qui ne produit que des clones et
divise la société entre une masse suiveuse et une minorité de rescapés de la déculturation. Un professeur de Marseille, Pierre Jacque, vient de se suicider dans l’indifférence des médias, en
expliquant dans une lettre "son incompréhension face à l’évolution du métier".
Vous aurez des bênets à la cantine!! Sharon Stone, non
non...
La grande classe question jambes, BUT au Pdt...cool!!
Les enseignants accepteront-ils encore longtemps de participer au désastre éducatif en cours ?