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Pierre Moscovici, un piètre classement pour une piètre politique!

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Le ministre français n'arrive qu'à la 16e place sur 19 d'un classement des meilleurs ministres des finances de l'Union européenne établi par le Financial Times. Encore un coup de la perfide Albion?


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Après The Economist, le Financial Times... France a décidément du mal avec la presse financière britannique. Pierre Moscovici n'arrive en effet qu'en 16ème position sur les 19 du traditionnel palmarès des ministres européens des Finances établi par le FT . Autrement dit, en queue de peloton. L'Allemand Wolfgang Schäuble, en revanche, recueille les lauriers de la première place pour la deuxième année consécutive, suivi par le Suédois Anders Borg et le Polonais Jacek Rostowski.


Pour établir son classement des meilleurs argentiers des 19 plus grandes économies de l'Union européenne, le quotidien britannique a évalué leurs performances économiques (à la fois sur les critères de la croissance et de l'équilibre budgétaire), leur crédibilité vis à vis des marchés financiers (mesurée par l'évolution du rendement des obligations d'Etat) et enfin leur habileté politique, tant au niveau national qu'international (le FT a dmandé à 7 économistes de noter les ministres en fonction des défis et des réponses qu'il leur ont apportées et de leur influence internationale).

 

 

 

 


En fait, le piètre classement du Pierre Moscovici s'explique avant tout par sa mauvaise performance "politique", pour laquelle il ne décroche que la 17ème position, juste devant le grec Yannis Stournaras. Alors qu'en termes économique et financier, il obtient des place équivalentes à la moyenne. L'Allemand, lui, tout champion qu'il soit, au 1er rang en terme d'habileté politique et au 3ème pour ses résultats économiques, est para doxalement pénalisé par la dégradation de sa crédibilité vis à vis des marchés financiers pour laquelle il est relégué au 12ème rang.


Notons au passage la dégringolade du ministre britannique, Georges Osborne, de la 3ème place obtenue l'an passé, à la 15ème aujourd'hui. Ses résultats sont plombés par son 16ème rang au niveau économique. Quant à la plus forte progression, elle est à mettre à l'actif de l'Italien VittorioGrilli, qui passe de la 18e place à l'an dernier à la 10e en 2012. Comme quoi, il y a de l'espoir pour Pierre Moscovici...

 

Rang généralMinistres des FinancesRang économiqueRang de la crédibilité sur les marchés financiersRang politique
1 Wolfgang Schäuble (Allemagne) 3 12 1
2 Anders Borg (Suède) 2 13 ex aequo 2
3 Jacek Rostowski (Pologne) 4 9 ex æquo 6
4 Jutta Urpilainen (Finlande) 5 7 ex æquo 10 ex æquo
5 Michael Nooman (Irlande) 13 6 4
6 Jean-Claude Juncker (Luxembourg) 10 4 ex æquo 7
7 Peter Kazimir (Slovaquie) 1 18 13
8 Vittorio Grilli (Italie) 15 9 ex æquo 5
9 Steven Vanackere (Belgique) 6 1 ex æquo 14
10 Vitor Gaspar (Portugal) 18 15 ex æquo 3
11 ex æquo Miroslav Kalousek (République tchèque) 8 1 ex æquo 15
11 ex æquo Jan Kees de Jager (Pays Bas) 14 7 ex æquo 9
13 Bjarne Corydon (Danemark) 12 3 12
14 Maria Fekter (Autriche) 7 4 ex æquo 16
15 Georges Osborne (Royaume-Uni) 16 13 ex aquo 10 ex æquo
16Pierre Moscovici (France)99 ex æquo17
17 Yannis Stournaras (Grèce) 19 15 ex æquo 8
18 Gyorgy Matolcsy (Hongrie) 11 17 19
19 Luis de Guindos (Espagne) 17 19 18

Moscovici parmi les plus mauvais ministres des finances, selon le Financial Times

Source:L'Expansion.com

 

 

Pierre Moscovici, né le 16 septembre 1957à Paris, est un homme politiquefrançais, actuel ministre de l'Économie et des Finances.

Membre du Parti socialiste, il est député européen entre 1994 et 1997 puis entre 2004 et 2007, période au cours de laquelle il est Vice-président du Parlement européen. Il est ministre chargé des Affaires européennes entre 1997 et 2002 dans le gouvernement Lionel Jospin. Il a été élu député du Doubs en 1997, puis à nouveau en 2007 et en 2012. De 2008 à 2012, il préside la communauté d'agglomération du pays de Montbéliard (PMA).

Directeur de campagne du candidat socialiste François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012, il est nommé ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur en mai 2012 dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault I, puis ministre de l'Économie et des Finances en juin 2012 au sein du gouvernement Jean-Marc Ayrault II.

 

Débuts en politique

Il quitte la LCR d’Alain Krivine en 1984. Sous l'impulsion de Dominique Strauss-Kahn, qui fut son professeur à l'ENA, il se rapproche du PS, dont il devient en 1986 secrétaire du « groupe des experts » constitué par Claude Allègre. Considérant ses engagements de jeunesse, il affirmera en 2006 : « Le Parti socialiste me paraissait opportuniste »4.

Il est nommé en 1988 conseiller technique puis chargé de mission auprès de Lionel Jospinà l’Éducation nationale.

En 1990, il entre au Commissariat général au Plan et devient Chef de service de financement et de la modernisation de l'économie. Fidèle de Lionel Jospin, il devient en 1990 le plus jeune secrétaire national du PS. En 1991, il publie avec François Hollande (secrétaire général des clubs « Témoins ») L’Heure des choix, un réquisitoire contre la politique économique de Pierre Bérégovoy. En 1992, il devient trésorier du PS5 et le reste jusqu'en 1994.

 


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