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Comment banquiers centraux et banquiers privés ont construit les parades à l’explosion des dettes d’État.

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1913-1948. Caisse d’amortissement en France, Réserve fédérale aux États-Unis, Bundesbank en Allemagne. Comment banquiers centraux et banquiers privés ont construit les parades à l’explosion des dettes d’État.

 

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À partir du XIXe siècle, les États, dans lesquels les bourgeoisies ont pris le pouvoir, commencent à considérer que les dettes publiques doivent être honorées en toutes circonstances. Dans ce but et afin de tenir les affaires monétaires à l’abri des ingérences politiques, les banquiers centraux obtinrent progressivement leur indépendance par rapport au pouvoir politique.

 

 

 

 


Les deux derniers siècles ont connu environ 320 banqueroutes d’État, y compris de la part de pays comme le Royaume-Uni et l’Allemagne ; en France, la dernière en date fut celle que proclama le Directoire, en 1797. Notre pays, si souvent accusé de légèreté dans le domaine monétaire et financier, fait plutôt meilleure figure sur le long terme que l’Allemagne, qui a changé de monnaie deux fois au XXe siècle : en 1924 et en 1948. En 1924, le Mark avait disparu à la suite de l’hyperinflation provoquée par la Reichsbank pour faire échouer l’occupation de la Ruhr, lancée en janvier 1923 par les Français, les Belges et les Italiens (ce qui est peu connu). Et aussi pour rendre le paiement des réparations prévues par le traité de Versailles impossible. On passa donc au Reichsmark. Celui-ci, exsangue, fut remplacé en 1948 par le deutsche Mark. Cela permit (outre un coup d’arrêt au marché noir et à l’inflation) d’éponger l’endettement de l’État (500 % du PIB de 1938).


Par deux fois, les porteurs de fonds de l’État allemand furent donc spoliés. Mais enfin, cet exemple montre que tout n’est pas négatif dans une banqueroute d’État. Et l’Histoire nous apprend qu’il existe pour les États plusieurs moyens de camoufler une banqueroute. C’est ainsi que l’Europe de la bourgeoisie triomphante (qui avait gardé un très mauvais souvenir des banqueroutes et manipulations de l’Ancien Régime) inventa, à la fin du XVIIIe siècle, le couple magique, “consolidation” et “amortissement”. On admirera le choix des mots : la “consolidation” est en fait le “défaut partiel” du jargon actuel. Mais qui ne sent ce que ce mot comporte de rassurant, avec une nuance d’absolution pour les erreurs du passé et de rédemption par l’effort et la vertu budgétaire et fiscale ? Alors que le défaut partiel d’aujourd’hui est désespérant et évoque la chute, le déshonneur… De même pour “amortissement” : cela sonne mieux que “plan de rigueur” ou “programme du FMI”, c’est presque du cocooning budgétaire, même si cela revient au même, car cela exige du pays concerné rigueur et sacrifices.

 

 

 

 


Comme l’a montré Jean Tulard, tout a commencé en France avec le Directoire, qui proclama une banqueroute des deux tiers, mais inscrivit le tiers restant de sa dette (dit “tiers consolidé”) sur le Grand Livre de la dette publique. Napoléon acheva l’oeuvre de consolidation et mit en place un système d’amortissement. Louis XVIII comprit la leçon des mauvaises finances de la fin de l’Ancien Régime ; il perçut les aspirations des dynasties bourgeoises désormais installées et fut le premier à constitutionnaliser la dette de l’État ; l’article 70 de la Charte constitutionnelle de juin 1814 proclamait :

 

« La dette publique est garantie. Toute espèce d’engagement pris par l’État avec des créanciers est inviolable. »


Assez comparable fut l’action de Poincaré, rappelé à la présidence du Conseil en juillet 1926, en pleine tourmente financière et monétaire : il rééquilibra le budget, ce qui stoppa l’endettement rapide de l’État, et créa une Caisse d’amortissement, avec des ressources spéciales affectées de façon permanente, pour garantir le service de la dette existante, considérablement accrue depuis la guerre. L’assainissement et le retour de la confiance se répercutèrent de façon favorable sur la tenue du franc face aux autres devises et permirent sa stabilisation en 1928 (franc Poincaré). L’autonomie de la Caisse fut inscrite dans la Constitution le 10 août 1926, par un vote des deux Chambres réunies à Versailles… En contrepartie, on supprimait l’émission de bons du Trésor à court terme (trois mois) défiscalisés, introduits pendant la guerre, appréciés des épargnants car souples et rémunérateurs, mais qui étaient coûteux pour l’État et dont le taux de renouvellement par les porteurs était imprévisible, ce qui représentait une menace pour les finances publiques.

 

 

 

 

 

On a donc assisté à la combinaison exemplaire de trois séries de mesures : réduction, ou au moins restructuration, de la dette ; assainissement des finances publiques ; affectation de certaines des ressources ainsi dégagées au service de la dette. En compensation de la perte d’une partie de leur créance, les porteurs de la dette bénéficiaient d’une sécurité garantie pour le reste.


Les mêmes principes s’appliquèrent plus tard au niveau international, après que les États perdirent l’habitude de récupérer les créances de leurs ressortissants auprès des pays débiteurs récalcitrants à coups de canon : l’Empire ottoman dut accepter, en échange d’une restructuration de sa dette, la création, en 1876, d’une Caisse de la dette publique ottomane sous contrôle franco-britannique, chargée d’en garantir le service et qui disposait de ressources affectées. On procéda de même après 1919 avec l’Autriche et la Bulgarie ruinées. Des accords internationaux, ici dans le cadre de la Société des nations, organisèrent un ensemble de mesures relativement équilibrées : restructuration de la dette, affectation de ressources, surveillance internationale, prêts bancaires pour faciliter la phase de transition. Cela était rude pour les pays concernés, cela comportait une certaine mise sous tutelle, mais cela fonctionna.


L’Histoire enseigne aussi la complexité des choses en ce qui concerne l’indépendance des banques centrales. On a tendance à considérer que ce dogme fut proclamé en Allemagne lors de la création de la Bundesbank après la Seconde Guerre mondiale, en réaction contre les manipulations monétaires du IIIe Reich. Et l’on souligne que la Banque centrale européenne a repris par la suite le statut et la philosophie de la “Buba”. En fait, la question remonte à la création du Système fédéral de réserve des États-Unis, en 1913, car, pour la première fois, la création d’une banque centrale et son statut firent l’objet d’une discussion internationale, impliquant les banquiers centraux européens et les principaux banquiers privés de l’époque. À la suite de la grave crise bancaire de 1907, deux projets de réforme s’affrontaient à Washington. L’un et l’autre s’accordaient sur la nécessité de centraliser le système de réserve et d’émission monétaire (ce n’était pas le cas jusque-là), mais les républicains préconisaient la création d’une banque centrale indépendante du gouvernement (projet Aldrich) et les démocrates un système étroitement soumis au Trésor (projet Glass). Finalement, le président Wilson fit voter en 1913 la création du Système fédéral de réserve, qui reposait sur le projet Glass, mais les banquiers privés avaient obtenu un droit de regard important sur la gestion du système. Or, le banquier new-yorkais Paul Warburg, frère du banquier de Hambourg Max Warburg, avait joué un rôle clé dans l’élaboration du compromis. Et il s’était appuyé sur les gouverneurs des grandes banques centrales et les principaux banquiers d’Europe, qui tous, afin d’éviter la répétition tous les dix ans de crises parties des États-Unis, avaient recommandé la création d’une Réserve fédérale aussi centralisée que possible et indépendante du gouvernement, sur le modèle européen. Ainsi naquit l’internationale des banquiers centraux.


Pendant et immédiatement après la Première Guerre mondiale, devant l’écroulement de la plupart des monnaies et la mise hors jeu du système monétaire international à cause de l’arrêt des transferts d’or, devant l’explosion de l’inflation, de la dépense publique et des emprunts d’État, des banquiers centraux, en particulier Montagu Norman, à la Banque d’Angleterre, et Thomas Lamont, au Conseil des gouverneurs du Système fédéral de réserve, estimèrent qu’il fallait soustraire la création monétaire à l’influence des gouvernements, pour garantir la stabilité de la monnaie et les intérêts des investisseurs.

Ces banquiers centraux (en dehors bien sûr des Français ou des Belges !) s’opposèrent tant qu’ils purent aux réparations imposées à l’Allemagne par le traité de Versailles. Selon eux, ces dettes politiques, qui conduisaient à l’immixtion permanente des gouvernements dans les questions monétaires, rendaient impossible le relèvement de l’Europe. Leurs vues furent formalisées au sein de la Commission financière de la conférence internationale qui se tint à Gênes, en avril 1922, où, à côté des représentants des gouvernements, siégeaient des banquiers à titre d’experts.

 

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Le processus d’autonomisation des banques centrales est engagé

Cette commission recommanda, d’une part, l’adoption de l’étalon de change-or (le dollar et la livre devenant instruments de réserve à l’instar de l’or), d’autre part, la discipline et l’équilibre budgétaires et monétaires, et elle demanda la mise sur pied d’une coopération entre les ban ques centrales pour suivre et gérer les flux d’or et les taux de change des monnaies. Le processus d’autonomisation des banques centrales était engagé : écartés de la gestion monétaire interne, les gouvernements devaient être le plus possible mis à l’écart de la gestion du système monétaire international, dont ils avaient pris le contrôle pendant la guerre, leur immixtion (rendue inévitable par le conflit) ayant abouti à une série de catastrophes.


Dans l’immédiat, il ne fut pas possible de mettre en place la coopération entre les banques centrales, mais ce fut fait à l’occasion de l’adoption du plan Young, en 1929, lequel était censé régler la question des réparations allemandes : créée à Bâle, en 1931, pour gérer les versements dus au titre du plan Young, la Banque des règlements internationaux regroupait les grandes banques centrales. Elle avait pour but de substituer à la Commission des réparations « une autorité extérieure financière et sans caractère politique » ; mais elle avait aussi dans son cahier des charges « l’augmentation du commerce mondial en finançant certains projets, notamment dans des pays non encore développés » ; ce fut le début d’une collaboration organisée des banques centrales.


Certes, l’indépendance de la finance internationale par rapport aux gouvernements ne rejoignit plus jamais le sommet atteint en 1931. Mais l’idée qu’une banque centrale doit être indépendante du pouvoir politique pour éviter manipulations monétaires et risques de banqueroute fut évidemment réactivée, en particulier en Allemagne, à la suite des expériences d’économie dirigée de la Seconde Guerre mondiale et des nouvelles catastrophes monétaires que celle-ci engendra.

 

 

 

 


Ainsi, la question de l’indépendance de la Banque centrale européenne, si discutée de nos jours, dépasse de beaucoup l’argument selon lequel cette institution prolonge la Bundesbank et ne serait donc que la reproduction du “modèle allemand” : cette indépendance a ses lettres de noblesse, elle est tout autant le fruit d’un mouvement de libéralisation et d’autonomisation d’une économie de plus en plus mondialisée que de la philosophie qui oriente ce mouvement. Elle est l’aboutissement d’un souci très ancien d’opposer une parade à la si compréhensible mais désespérante tendance des États à faire banqueroute.

 

La Guerre froide, 1943-1990, de Georges-Henri Soutou, Fayard, coll. “Pluriel”, 1 120 pages, 12,20 €.

Barrage contre les banqueroutes d'Etat

Par

Georges-Henri Soutou

 

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Pour info:

 

LA CREATION ET LE CONTROLE DE LA BANQUE CENTRALE AMERICAINE

 

Ce document est certainement connu de plusieurs d’entre vous, mais il sera de fait certainement utile à plusieurs visiteurs pour mieux comprendre à la fois le pourquoi la crise évolue aujourd’hui dans le sens d’un chaos de la société occidentale, de la préparation des esprits, par Hollywood, d’une grave crise financière, économique et sociale pour 2012, et de la fin du bail de la Réserve fédérale le 21 décembre 2012.


« En 1913 un groupe de banquiers internationaux se réunit d’urgence sur l’île de Jekyll (Géorgie, Etats-Unis). Pour cette réunion secrète, tous les habitants de l’île avaient été évacués. Des gardes empêchèrent les non invités pour le temps que dura la Conférence. Par la suite on apprit que, à cette occasion, le « Gouvernement Invisible » du monde occidental avait décidé l’institution du Federal Reserve Bank (l’actuelle Banque centrale américaine) qui devait enlever au gouvernement américain et au Congrès leur pouvoir sur l’émission de la monnaie et du crédit ; en cette même occasion, l’orientation de la guerre déjà décidée (1914-1918) avait été aussi arrêtée ». (Unité National de Montréal – Juin Juillet 1957)


 

 

Parmi les objectifs de cette guerre figurait, bien évidemment, la destruction de l’Autriche-Hongrie, puissance catholique, l’élimination de la dynastie des Hohenzollern, mais aussi la création de nouveaux Etats en Europe centrale, ainsi que la révolution russe.


Des centaines de millions d’hommes allaient payer un lourd tribu humain et financier à la suite de cette réunion. Et ce n’est pas fini puisqu’après avoir contraint les nations à s’engager dans deux guerres mondiales pour accaparer le Pouvoir mondial, les descendants de ces personnages, complotent aujourd’hui le chaos qui doit maintenant être généré « à partir » de l’attentat du 11 septembre 2001, comme nous l’analysions dans l’ouvrage Attentats du 11 septembre 2001 – A qui profite le crime ? Mais, pour le moment, revenons à ce qui s’est passé et voyons la portée de cette réunion sur les événements du XXème siècle. Et pour cela, nous citerons Edward Griffin, auteur d’un livre très intéressant La créature de l’île de Jekyll.

« Le titre du livre, La créature de l’île Jekyll, en dit long sur le contenu de ma présentation. L’île Jekyll existe vraiment. Elle se situe au large de la côte de la Géorgie. Le système de la Réserve fédérale fut conçu sur cette île, en 1910, lors d’une réunion ultra-secrète. Lorsqu’on opère en secret, on cache habituellement quelque chose. Tout ce dont je vous entretiendrai fut mis par écrit. En 1910, un petit groupe de millionnaires de New-York, dont J.P. Morgan, William Rockefeller et leurs associés, possédait l’île Jekyll en totalité. Leurs familles venaient y passer les mois d’hiver. L’île servait de lieu de vacances et on l’appelait le Club de l’île Jekyll. Depuis, l’Etat de la Géorgie a acheté l’île. On y trouve un pavillon où se trouve une pièce spéciale. Sur la plaque de laiton fixée à la porte de cette salle, on peut lire : «  le système de la Réserve fédérale fut créé dans cette pièce  ». On peut accéder à ces infomations dans les bibliothèques.

 

En novembre 1910, le sénateur Nelson Aldrich envoya son train privé à une station de chemin de fer du New-Jersey, tard le soir. Le train était prêt à le recevoir ainsi que six autres hommes qui venaient à la condition ultime de n’en souffler mot à personne. […] Le train privé voyagea pendant deux nuits et une journée, parcourant mille milles, jusqu’à une voie d’évitement située à Brunswick, Géorgie.

A partir de là, nos voyageurs prirent un traversier jusqu’à l’île Jekyll. Pendant neuf jours, ils restèrent autour de la table du pavillon et éclaircirent tous les points importants de ce qui allait devenir le système de la Réserve fédérale. Lorsqu’ils eurent terminé, ils retournèrent à New York et nièrent une telle réunion pendant un certain nombre d’années. […]

[…] Qui étaient ces hommes ? Le sénateur Nelson Aldrich, chef de file républicain du Sénat (membre de la Commission monétaire nationale -ce comité spécial du Congrès, créé dans le but d’émettre des recommandations relatives à la réforme législative des opérations bancaires d’Amérique). Même à cette époque, les Américains s’inquiétaient de laisser tout le pouvoir financier entre les mains d’un petit groupe de banques et de sociétés de placement new-yorkaises. Ils l’appelaient la Fiducie monétaire (le Money Trust). Les citoyens voulaient mettre un terme à l’empire de cette dernière. […] Toutefois, le sénateur entretenait une relation commerciale avec l’homme d’affaires J.P. Morgan. Ce dernier était le beau-père de John D. Rockefeller fils et devint par conséquent, le grand-père de Nelson Rockefeller, ancien vice-président des Etats-Unis.

Le deuxième homme présent à la réunion se nommait Abraham Piat Andrews, le secrétaire-assistant du Trésor américain. Plus tard, il devint un membre du Congrès et fut, tout au long de sa carrière, un homme très influent au niveau des milieux bancaires.

 

Le troisième homme s’appelait Frank Vanderlip, le président de la National Bank de New York. Benjamin Strong, le directeur général de la J. P. Morgan’s Bankers Trust Company, y assitait également. Il était probablement l’homme le plus important en ces lieux grâce à ses connaissances bancaires européennes. Allemand de souche, il se fit naturaliser citoyen américain. En plus, il entretenait des liens étroits avec son frère Max, le directeur en chef du consortium bancaire Warburg en Allemagne et aux Pays-Bas. Paul Warburg était l’un des hommes les plus riches du monde. Ces sept hommes qui se trouvaient sur l’île Jekyll, représentaient à eux seuls en ce temps, directement et indirectement, approximative-ment un quart de la richesse planétaire globale.

Voici comment tout cela s’est vraiment déroulé. Frank Vanderlip affirma dans un article du Saturday Evening Post du 9 février 1935 : « Je ne crois pas exagérer en considérant notre expédition secrète sur l’île Jekyll comme une occasion en or de créer ce qui devint le système de la Réserve fédérale, et ce, même si le mot d’ordre voulait que l’on garde ce fait le plus secret possible. […] Nos noms réunis auraient pu à eux seuls donner une toute autre portée à notre expédition, tant à Washington, qu’à la Bourse de New-York ou même à Londres. Il ne fallait tout simplement pas que l’on nous découvre. »


Pourquoi ?

Vanderlip donne une réponse à cette question dans le même article : « Eventer le secret du rassemblement de notre groupe en particulier et de nos travaux, équivalait à anéantir toutes chances que le Congrès vote la Loi sur le comportement des banques. » Pourquoi ? Parce que le but de cette loi consistait à mettre un terme à l’empire de la Fiducie monétaire et croyez-le ou non, cette loi avait été écrite par les membres mêmes de la Fiducie monétaire. C’est aussi simple que cela. Si le public avait eu connaissance de cette réunion, le système de la Réserve fédérale n’aurait jamais vu le jour. […]

[…] Ici, nous avons les Morgan, les Rockefeller, les Warburg et ainsi de suite, tous assis à discuter autour d’une table.

[…] Cette transition se produisit à cette période de l’histoire. Pendant les quinze années qui ont précédé le rassemblement sur l’île Jekyll, les groupes financiers de toutes les industries s’étaient progressivement associés en joint-ventures au lieu de se concurrencer mutuellement. Ils s’étaient rendu compte que cela fonctionnait. […] Nous verrons d’ailleurs qu’il ne s’agit aucunement d’une organisation gouvernementale. Il s’agit d’un CARTEL !

Ils ont créé un CARTEL bancaire et l’ont rendu légal, conformément à la loi. Personne n’apprendra cela à l’école. Un troisième élément s’ajoute à cette histoire : ce CARTEL s’est associé au gouvernement.

Lorsque l’on forme un partenariat, toutes les parties doivent profiter de certains avantages. Qu’est-ce que le gouvernement gagne avec tout cela ? Examinons ensemble par quel mécanisme le gouvernement fédéral crée l’argent. Comment est-ce que l’argent voit le jour ? […]

[…] Le Congrès a besoin d’argent et en quantité beaucoup plus importante que ce qu’il perçoit en impôts. Les impôts représentent une fraction de ce que le Congrès requiert pour fonctionner. Comment peut-il dépenser plus que ce qu’il touche en impôts ? Etudions son mode de fonctionnement… Supposons que le Congrès ait besoin d’un milliard de dollars pour payer les dépenses du jour. […] Puis, le Congrès passe par l’imprimerie non pas pour faire imprimer de l’argent, mais plutôt des certificats. De beaux billets où apparaissent, dans la partie supérieure, un aigle et la mention : Bon du Trésor des Etats-Unis (billet ou promesse, suivant la date d’échéance). En fait, ce sont des reconnaissances de dettes et le Congrès espère qu’elles inciteront les gens à emprunter au gouvernement en retour. Plusieurs personnes le font parce qu’elles ont entendu dire qu’il s’agit de l’un des meilleurs investissements à faire. […] Cela signifie que le gouvernement s’engage solennellement à vous rendre votre argent avec des intérêts, même s’il doit vous prendre tout ce que vous possédez en impôts pour y arriver.


 

Puis, les représentants du Congrès et du Trésor se rendent ensemble jusqu’à l’immeuble de la Réserve fédérale. La Fed les attend. Elle rédige immédiatement un chèque d’un milliard de dollars au Trésor des Etats-Unis. Qui a payé ce milliard de dollars ? La réponse : il n’existe pas. Il n’y a même pas de compte de chèques, seulement un livret. De l’argent instantané. […] Le gouvernement peut ainsi accéder instantanément au montant d’argent qu’il désire et au moment qu’il le souhaite, sans avoir besoin de demander l’approbation des contribuables sous forme d’impôt direct. […] Le gouvernement fait partie de ce partenariat pour cette raison. Toutefois, on peut se demander pourquoi le CARTEL bancaire y participe également.


Le CARTEL bancaire est impliqué dans ce partenariat parce que le trésorier-payeur général prendra le chèque d’un milliard de dollars et le déposera dans le compte de chèque du gouvernement qui se trouve à la Réserve fédérale. A ce moment, l’ordinateur indiquera que le compte du gouvernement contient un milliard de dollars instantanés. Cela signifie qu’à partir de cet instant, le gouvernement peut émettre des chèques gouvernementaux d’un montant égal. Prenez l’exemple d’un chèque de 100$ libellé au nom d’un employé des postes. Cette personne ne croirait pas que cet argent n’existait pas deux jours plus tôt. D’ailleurs, elle ne s’en soucierait pas puisqu’elle peut le dépenser. L’argent se trouve maintenant ailleurs qu’à la Fed ou qu’entre les mains des partenaires du gouvernement, c’est-à-dire du côté bancaire commercial. Le banquier se dirige alors vers la fenêtre des prêts et annonce :  »Puis-je avoir votre attention s.v.p.? Nous avons de l’argent à prêter. » Maintenant, tout le monde est heureux et pourtant, chacun d’entre eux ressent de l’inquiétude face au maigre montant de 100$. Alors, le banquier les rassure en disant de ne pas s’inquiéter parce qu’il peut leur prêter 900$. Comment est-ce possible?


Comment est-ce que les banques peuvent prêter un montant de 900$ alors que la somme déposée n’était que de 100$ ?


Voici la réponse.

Le système de la Réserve fédérale exige des banques qu’elles gardent en réserve au moins 10% des dépôts effectués. Elles doivent conserver $10 par tranche de 100$ et prêter la différence, soit 90$. Puis, dès qu’un citoyen emprunte ce 90$ et le dépose dans son compte de chèques, le même cercle vicieux recommence et ainsi de suite.

D’où venait tout cet argent ?

La réponse est la même : l’argent n’existait pas. Il est apparu au moment précis où quelqu’un fit l’emprunt. Rappelez-vous. L’argent créé à partir de rien et remis au gouvernement, a été dépensé par ce dernier pour réaliser ses projets. D’autre part, les banques n’ont pas dépensé l’argent créé à partir de rien pour elles, elles nous l’ont plutôt prêté afin que nous réalisions nos projets. Toutefois, elles perçoivent de l’intérêt sur les prêts ! C’est la raison pour laquelle le CARTEL bancaire est partenaire dans cette affaire. Tout cela est légal. On charge de l’intérêt sur rien. Cependant, le processus ne s’arrête pas là.

 

 

Quelles en sont les conséquences ?

Cet argent créé à partir de rien se retrouve dans le système économique et ces nouveaux dollars diminuent la valeur de ceux qui y circulent déjà. On peut comparer ce phénomène au principe de délaiement de la soupe. Lorsqu’une soupe est trop épaisse, on y ajoute de l’eau pour la diluer. Les prix commencent alors à augmenter et l’inflation s’abat sur l’économie. En fait, contre toute apparence, on a l’impression que les prix augmentent. Et le mot apparence est juste. En théorie, les prix n’augmentent pas. En réalité, la valeur des dollars diminue. Si l’argent des Américains valait le prix de l’or, de l’argent ou d’un tout autre effet de commerce tangible et qu’il n’ait pas été créé à partir de rien, les prix resteraient fixes. […]

[…] Depuis la création de la Réserve fédérale, nous vivons dans un cycle économique en dents de scie. Si vous ne pouvez effectuer vos paiements, les banques vous prennent tout. Ceux qui profitent de votre perte et qui achètent le pouvoir sont le gouvernement et les Cartels Bancaires.


Pour résumer la situation, voici la vérité au sujet de l’argent : soulignons et comprenons d’abord l’importance de certaines réalités fondamentales de notre système bancaire et monétaire. Tout l’argent que les banques émettent et font circuler est produit sous forme de prêt. Cet argent comporte donc un coût, c’est-à-dire de l’intérêt. Lorsque les gouvernements permettent aux banques d’émettre la masse monétaire d’un pays, ils doivent percevoir des taxes afin que les banques puissent récolter de l’intérêt sur l’argent qu’elles ont créé. Cela dévalorise automatique-ment les citoyens puisque les banques ne créent jamais d’argent pour payer l’intérêt imposé par l’utilisation de leur argent, mais seulement le principal. En conséquence, pour acquitter l’intérêt, on puise inévitablement dans l’actif du pays et des citoyens par des mécanismes tels que la création de dettes, les faillites et les forclusions. On prélève, de surcroît, des taxes à la source pour accélérer les processus. Une société qui admet et qui accepte que l’on utilise l’argent des banques plutôt que sa propre devise créée librement par elle expose inéluctablement ses citoyens au cycle économique des dépressions et au désarroi de la population.


 

[…] Ce modèle de partenariat fut conçu en Europe, au 16e siècle. On l’expérimenta et le perfectionna éventuellement avec la formation de la Banque d’Angleterre en 1694. A partir de cette date, tous les gouvernements européens ont utilisé ce mode de fonctionnement. Bien entendu, ils ne l’ont pas appelé le mécanisme de Mandragore, mais plutôt la Banque centrale. Amener ce mode de procédé en Amérique exigeait qu’on le nomme différemment. Alors, après un long débat, ses créateurs, qui commencèrent par lui trouver le nom « Fédérale », parce que cela évoquait une opération gouvernementale, optèrent ensuite pour le mot « Réserve » afin que l’on croie à l’existence de réserves en un certain endroit. Enfin, ils ajoutèrent le mot « Système » parce qu’il semblait beaucoup plus important qu’il en a l’air aujourd’hui. Souvenez-vous de la première concentration new-yorkaise du pouvoir – ils devaient convaincre les Américains qu’ils créaient un système réunissant plusieurs banques et non une seule. Construire d’énormes édifices bancaires à travers le pays. Nous savons maintenant que ce que nous avons obtenu n’a rien de fédéral, que les réserves n’existent pas, qu’en réalité, le système ne répartit pas ses pouvoirs et que les Réserves fédérales ne sont pas des banques.


Ils ont monté cette brillante manipulation de toute pièce puis l’ont vendue aux Américains. La première ébauche du projet de loi sur la Réserve fédérale s’appelait la Loi Aldrich (the Aldridge Bill) parce que le sénateur Aldrich lui accordait son appui. Paul Warburg lui déconseilla toutefois d’agir ainsi parce qu’à son avis, le Congrès voterait contre ce projet de loi étant donné qu’on identifiait trop souvent Aldrich à des grandes entreprises. Toutefois, l’ego du sénateur Aldrich était tellement gonflé qu’il présenta tout de même le projet de loi Aldrich au Congrès. Warburg avait raison. Le Congrès refusa de l’accepter. Ce fut un contre-temps mineur. Ils retirèrent alors le nom d’Aldrich du projet de loi et trouvèrent quelques démocrates millionnaires (le parti ami des petits contribuables) afin que ceux-ci y apportent leur appui. Ces hommes s’appelaient Carter Glass, de la Chambre des représentants, et le sénateur Owen, un banquier lui-même très respecté au sein du Sénat. Puis, on changea le nom du projet de loi pour le Glass-Owen (the Glass-Owen Bill). Aldrich et Vanderlip commencèrent alors à répondre à des entrevues pour condamner le projet de loi… qu’ils avaient eux-mêmes écrit. Ils affirmaient que ce système ruinerait les banques et la nation. Le grand public se dit alors : «  si les grands banquiers ne sont pas en faveur de ce projet de loi, il doit alors s’agir d’un très bon système.  » Une grande déception planifiée ! Il va sans dire que l’on comprenait parfaitement le fonctionnement de la psychologie de masse. Pendant ce temps, les mêmes individus finançaient secrètement des messages pour louanger le nouveau projet de loi sur la Réserve fédérale. Ils donnèrent de l’argent aux universités. Ils établirent de nouveaux départements d’économie. Ils sélectionnèrent les professeurs et les directeurs de ces départements parmi leurs gens. Ces professeurs commencèrent à vanter les mérites de ce nouveau et merveilleux système. […]


(…) La Loi fut adoptée majoritairement le 22 décembre 1913, avec l’appui du Congrès et du public. La créature quitta finalement l’île Jekyll pour s’installer dans le district fédéral de Washington.


 

[…] Alan Greenspan, président de la Réserve fédérale affirme qu’ils font cela pour aider les gens, pour stabiliser l’économie, afin que le peuple américain n’ait pas à subir une inflation démesurée ! Depuis sa création, la Réserve fédérale a présidé les Krachs de 1921 et 1929, la Grande dépression de 1929-1939, les récessions des années 53, 57, 69, 75 et 81 et le lundi noir de 1987, où 22% des valeurs totales de la Bourse chutèrent en une journée. Nous savons tous que la dette des entreprises monte en flèche, que les dettes personnelles s’accroissent démesurément. Les faillites d’entreprises et personnelles n’ont jamais été si nombreuses. Les banques et les sociétés de crédit immobilier n’ont jamais essuyé un si grand nombre d’échecs. L’intérêt sur la dette nationale ronge la moitié de nos dollars imposés. L’industrie lourde est maintenant presque entièrement remplacée par des compétiteurs outre-mer. Pour la première fois dans l’histoire, nous faisons face à une balance commerciale internationale déficitaire. Des étrangers possèdent maintenant 75% du quartier centre de Los Angeles et des autres régions métropolitaines. Plus de la moitié de la nation est officiellement en récession. Voici les résultats scolaires obtenus par le système de la Réserve fédérale après 80 années d’une prétendue stabilisation de notre économie. La Fed n’a pas atteint ses objectifs.


Pourquoi ? Parce qu’à mon avis, ces derniers n’ont jamais été ses buts réels!


Quels sont les véritables objectifs de la Fed ?

Quels buts réels un CARTEL quelconque peut-il viser? Tous deux cherchent à accroître les marges bénéficiaires des membres et à stabiliser leur situation sur le marché. En gardant cela à l’esprit, une image différente s’offre maintenant à nos yeux. Ils remportent un grand succès. Les banquiers de l’île Jekyll voulaient atteindre trois objectifs :


1- Mettre un terme à l’éparpillement de leur pouvoir pour le concentrer à New-York. (…)


2- Renverser la tendance de ce qu’ils appelaient la formation du capital privé. Ils ne voulaient pas que les individus dépensent leur propre argent. Ils désiraient que tout le monde aille à la Banque pour se procurer de l’argent. En début de siècle, la formation de capital privé tendait à s’établir et plus particulièrement en affaires. Les entreprises investissaient certains de leurs profits dans un fonds. Ce capital prenait de la valeur, puis les dirigeants de ces entreprises utilisaient leur propre argent pour construire des usines, organiser la recherche et le développement ou pour faire quoi que ce soit d’autre. Les banques n’appréciaient pas cette tendance. Elles voulaient inciter les entreprises à recommencer à emprunter leur argent. […]


3- Transférer les pertes inévitables des banques aux contribuables au nom de la protection des gens. Ceux-ci sont les véritables objectifs de la Réserve fédérale.


Quel fut le bilan de cette « opération » ?

1- Ont-ils réussi à garder le contrôle en ce qui a trait aux grandes banques new-yorkaises ? Oui !


2- A-t-elle réussi à renverser la tendance à former du capital privé ? Oui ! La réduction des taux d’intérêt durant certaines périodes allécha les individus et les entreprises à un point tel qu’il eût été fou de ne pas en tirer profit. Pourquoi économi-ser votre argent ? C’est stupide ! Alors, ces derniers se ruèrent dans les banques et empruntèrent considérablement. Puis, l’économie vacilla. Par conséquent, ils ne purent rembourser leurs dettes et durent déclarer faillite.(…) Une fois encore, la Réserve fédérale obtient un «  A  » grâce à sa devise souple. Elle est parvenue à renverser la tendance de la capitalisation privée.


3- Transférer les pertes inévitables des banques aux contribuables au nom de la protection des gens.[…]Des entreprises majeures telles la Penn Central Railroad and Lockheed Corporation en 1970, la Commonwealth Bank of Detroit en 1972, la ville de New York en 1975, la Chrysler Corporation 1978, la First Pennsylvania Bank en 1980, la Continental Illinois, la plus importante banque à ce jour, en 1982 et de nombreux pays, qui n’arrivaient pas à effectuer les paiements auparavant, les font maintenant grâce à l’argent prêté par le Fonds monétaire international et la World Bank. Ces derniers ont obtenu cet argent de la Réserve fédérale qui l’a, elle, obtenu de vous et moi à travers le mécanisme de Mandragore.


Comme dernier sujet de ce chapitre, nous aborderons le thème de l’usure. Qu’est-ce que l’usure ? Un intérêt de taux excessif. Autrefois (au temps biblique), on définissait l’usure comme un intérêt sur un prêt. Aujourd’hui, cela signifie intérêt excessif sur un prêt. Thomas Edison disait que les gens qui ne contribuaient en rien à un projet, en récoltaient plus d’argent que ceux qui y investissaient tout le travail et les matériaux. Je me suis imaginé que sur le prix d’une maison de 100.000$, 30.000$ serviraient à payer les frais de l’architecte, le terrain, les permis, etc. Le reste de l’argent, soit 70.000$, permettrait de payer les matériaux de construction et les travailleurs. J’ai supposé que l’acheteur irait à la banque pour déposer 20% du montant total et faire un emprunt sur 30 ans à un taux d’intérêt de 10%. En calculant tout cela, vous arriverez à la même conclusion que moi : l’acheteur payera plus de 172.741$ en intérêt à la banque, comparativement aux 70.000$ versés aux travailleurs. En d’autres termes, la banque gagnera 2,5 fois plus que les autres. Cet argent fut créé à partir de rien. Charger 172.741$ d’intérêt sur rien est excessif. Il est temps de donner une nouvelle définition au mot usure : tout intérêt chargé sur tout prêt d’argent créé à partir de rien. Cet exemple de maison de 100.000$ ne représente qu’un infime petit grain de sable dans le désert du Sahara. Vous devez multiplier ce procédé par toutes les maisons, tous les hôtels et les gratte-ciel, tous les avions à réaction, les automobiles, les usines, tous les entrepôts et sur toutes les fermes et leurs équipements de l’Amérique pour obtenir le montant récolté par les banques. On parle ici d’une rivière de richesses non gagnées et flottant continuellement à l’intérieur du CARTEL bancaire qui est tellement éparpillé qu’il nous est impossible à imaginer. La somme totale dépasse tout entendement. Cet argent devrait revenir à ceux qui travaillent pour le produire et non à ceux qui ont monté un extraordinaire racket !


Où va cet argent?

Lorsqu’on possède tout l’argent nécessaire pour s’offrir tous les petits plaisirs de la vie, que reste-t-il à acquérir ? LePOUVOIR !

Les membres du CARTEL bancaire utilisent cette rivière de richesses pour se procurer le pouvoir à nos dépens. Ils achètent le monde avec cet argent. Ils contrôlent les sociétés et les institutions qui offrent leurs directions et leurs orientations à des gens qui dépendent, vivent et agissent en fonction de ces dernières. Sur le plan technique et en termes sociologiques, on les appelle des centres de pouvoirs. Ils achètent l’influence et le contrôle de leurs dirigeants. Ce qui signifie qu’ils achètent politiciens, partis politiques, réseaux de télévision, réseaux câblés, journaux, magazines, agences de publicité, agences de presse, studios cinématographiques, universités, syndicats de travailleurs, organismes religieux, associations commerciales, institutions à but non lucratif, sociétés multinationales, mouvements de scoutisme pour garçons et filles, et ainsi de suite. N’importe quel groupe qui exerce une influence constitue une cible parfaite pour accroître ce contrôle. Et plus précisément, ceux qui s’opposent à eux. Ce phénomène existe dans la plupart des pays industrialisés. Il est absolu dans plusieurs pays en voie de développement. Ils ont acheté ces pays. »


Voilà la cause profonde de la grande misère du monde… et l’une des raisons majeures pour laquelle l’attentat du 11 septembre 2001, à New York, devait servir d’événement catalyseur pour une Troisième Guerre mondiale, comme il en fut de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, en juin 1914, pour la Première Guerre mondiale. Le système mis en place à l’issue de cette réunion sur l’île de Jekyll est en train de s’écrouler littéralement, comme l’a annoncé David Rockefeller en 1994… 2012 verra donc bien cette « bonne crise majeure ».

 

Source:  L.I.E.S.I.


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