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France - Allemagne les supportrices...je n'y...

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France - Allemagne les supportrices...je n'y serait pas, snif

Géographie, une matière de "guerre" ?

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« DANS les lycées, on en a tellement « ras le bol » de la géo que, successivement, deux ministres de l’éducation (et parmi eux, un géographe !) en sont venus à proposer la liquidation de cette vieille discipline » [1] Dès les premiers mots de l’introduction de La géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre, Yves Lacoste dressait en 1976 un portrait au vitriol de la géographie. L’intitulé des divers chapitres de l’ouvrage poursuivaient dans la même veine. «Du rideau de fumée de la géographie des professeurs aux écrans de la géographie- spectacle » ; « La géographie des professeurs : une coupure avec toute pratique » ou enfin « Les « surprenantes » carences épistémologiques de la géographie universitaire ». L’auteur souhaitait à l’époque donner une forte dimension polémique à son ouvrage pour qu’il ne passe pas aperçu : ce fut chose réussie à l’époque.

Véritable coup de pied dans la fourmilière, un propos très incisif, énergique et accessible.

Par ailleurs, la réédition de 2012, augmentée d’une préface et de commentaires inédits d’Yves Lacoste, nous donne un éclairage contemporain de sa thèse. La présente fiche de lecture se saisit ainsi de ces deux prétextes pour la présentation de ce classique de la géopolitique française. Professeur de géopolitique à l’Université Paris-VIII, docteur d’Etat et agrégé de géographie, Yves Lacoste est le fondateur et directeur de la revue de géographie et de géopolitique Hérodote. Avec l’ouvrage La géographie, ça sert, d’abord à faire la guerre, il eut notamment à cœur de remettre la géopolitique au goût du jour dans les milieux intellectuels français. En effet, celle-ci a longtemps souffert de sa connotation aux théories nazies, comme le prouve selon Y. Lacoste un éditorial du directeur du journal Le Monde, André Fontaine, qui se terminait en ses termes (au sujet de l’invasion du Cambodge par le Vietnam en 1979) : « C’est de la géopolitique ! »

Dans cet ouvrage, Y. Lacoste distingue notamment deux types de géographies : une géographie des «officiers», apparue «depuis qu’existent des appareils d’Etat, depuis Hérodote » [2] et celle des « professeurs », née au 19e siècle avec l’allemand Alexander Von Humboldt. Les fonctions de chacune d’entre elles, leurs interactions ainsi que les préconisations relatives à leur réforme seront successivement abordées dans la présente fiche de lecture.

Plus que la guerre, la géographie « des officiers » sert à conquérir et dominer un territoire et sa population.

A y regarder de bien près, la thèse que défend Y. Lacoste n’a rien de bien novateur. Ainsi convoque-t-il la parole de l’officier et théoricien militaire Carl Von Clausewitz qui, dans son ouvrage fondateur De la guerre (1832), écrivait «Le territoire avec son espace et sa population est non seulement la source de toute force militaire, mais il fait aussi partie intégrante des facteurs agissant sur la guerre, ne serait-ce que parce qu’il constitue le théâtre des opérations. »

Les cartes jouent un rôle central, l’Etat étant un des rares acteurs ayant les moyens humains et techniques suffisants pour les établir et les actualiser.

Par ailleurs, Y. Lacoste s’appuie sur sa propre expérience pour illustrer son propos. Il a en effet conduit en août 1972 au Nord-Vietnam une enquête sur les bombardements menés par l’aviation américaine sur les digues du fleuve rouge. Selon son étude, l’objectif était de provoquer par divers moyens (inondations, assèchements de puits et de rivières), en plus de la mort directe de combattants, des regroupements de populations facilitant les offensives de l’armée américaine. L’état-major américain a donc intégré un véritable raisonnement géographique dans sa stratégie militaire. A ce titre, on le voit bien, la géographie sert à faire la guerre. Cependant la géographie sert aussi bien à conquérir un territoire qu’à s’y maintenir comme pouvoir dominant. Les cartes y jouent un rôle central, l’Etat étant un des rares acteurs ayant les moyens humains et techniques suffisants pour les établir et les actualiser. « Dans beaucoup de pays du tiers-monde, la vente des cartes à grande échelle a été interdite à partir du moment où les tensions sociales ont atteint un certain seuil » tandis qu’à l’inverse « la libre circulation des cartes dans les pays de régime libéral est le corollaire de la petitesse du nombre de ceux qui peuvent envisager d’entreprendre contre les pouvoirs en place d’autres types d’actions que celles qui sont convenues dans un système démocratique. » [3] Bref, le savoir géographique est aux mains d’une élite politique, militaire et économique qui l’utilise de manière coercitive. Y. Lacoste prend ainsi l’exemple des Canuts de Lyon au 19e siècle, ouvriers tisserands de la soie ayant souvent provoqué des insurrections du fait de conditions de travail pénibles. C’est un raisonnement géographique que les autorités ont appliqué afin de neutraliser cette population : « le travail de la soie, jusqu’alors concentré à Lyon, fut morcelé en un très grand nombre d’opérations techniques ; celles-ci furent disséminées dans un large rayon à la campagne. [...] de ce fait, les travailleurs, dispersés, ne pouvaient plus guère entreprendre d’actions d’ensemble. » [4] Loin d’être l’apanage du 19e siècle, ce type de stratégie trouve son application contemporaine dans des processus tels que les délocalisations ou la sous-traitance pour Y. Lacoste.

La géographie des « professeurs » : une discipline scolaire et universitaire instrumentalisée au profit de la géographie des « officiers ».

Affirmant la dimension polémique de son ouvrage, Y. Lacoste ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de parler de la géographie des professeurs. Cette dernière sert directement le pouvoir lorsqu’elle incite à penser que la géographie est un savoir inoffensif. Ainsi Y. Lacoste l’écrit-il : « La fonction idéologique essentielle du discours de la géographie scolaire et universitaire a été surtout de masquer, par des procédés qui ne sont pas évidents, l’utilité pratique de l’analyse de l’espace, surtout pour la conduite de la guerre comme pour l’organisation de l’Etat et la pratique du pouvoir. C’est, surtout, lorsqu’il paraît « inutile » que le discours géographique exerce la fonction mystificatrice la plus efficace, car la critique de ses propos « neutres » et « innocents » paraît superflue. » [5] Les universitaires ne sont pas en reste. Certes, leur rôle social est moins prégnant car il ne concerne pas directement des millions d’individus, à l’inverse de la géographie scolaire. Pour autant l’université détient une responsabilité historique, notamment à travers le fondateur de l’école géographique française, Paul Vidal de la Blache. Y. Lacoste fustige particulièrement le « concept-obstacle » de la région : « Le prestige de la division vidalienne a fait que « ses » régions, qu’il a délimitées, ont été considérées comme les seules configurations spatiales possibles, comme l’expression par excellence d’une prétendue « synthèse » de tous les facteurs géographiques. [...] Cette description impose une seule façon de découper l’espace et celle-ci ne convient pas du tout à l’examen des caractéristiques spatiales des nombreux phénomènes urbains, industriels, politiques... » [6] Pour autant, dans la présente réédition de l’ouvrage, Y. Lacoste opère la « réhabilitation » de Vidal de la Blache. En effet, dans son article "A bas Vidal, viva Vidal" publié en 1976 dans le 16e numéro d’Hérodote, il présente un ouvrage méconnu du fondateur de la géographie française, La France de l’Est, qu’il qualifie de « livre fondateur d’une géographie proche d’une géopolitique ».

En France, la défaite de Sedan a amené les élites à considérer les avantages politiques d’une géographie scolaire orientée.

Par ailleurs, loin d’occulter l’aspect stratégique du savoir géographique, la géographie scolaire peut directement la servir. L’école géographique allemande (avec à sa tête Alexander Von Humboldt) a, elle, historiquement plus supporté les objectifs politiques et militaires de l’état- major prussien qu’elle ne les a dissimulés. Après le Congrès de Vienne, les dirigeants prussiens se sont en effet lancés dans l’unité de l’Allemagne. Loin de distinguer un critère d’identification linguistique (l’Autriche, plus puissante, en aurait retiré tous les avantages), ils ont mis en avant un critère géographique : les bassins charbonniers et la grande plaine d’Europe du Nord pour l’Allemagne, les reliefs montagneux pour l’Autriche. Ce n’est qu’après la victoire de la Prusse sur l’Autriche en 1866 puis sur la France en 1871 que la communauté de langue allemande a été mise en valeur pour cimenter l’unité. Dans ce type d’instrumentalisation, la géographie scolaire française n’est pas en reste. La défaite de Sedan a ainsi amené les élites à considérer les avantages politiques d’une géographie scolaire orientée. Le tour de la France par deux enfants (1877, G. Bruno), deux petits Lorrains plus exactement, puis la création d’une chaire de géographie à Nancy avec Paul Vidal de la Blache à sa tête ont ainsi encouragé « la revanche » et la reconquête des « provinces perdues ».

Quelles solutions apporter à la crise traversée par la discipline géographique ?

Globalement, les solutions proposées par Y. Lacoste en 1976 recoupaient trois thématiques : introduire plus fréquemment la composante politique dans le raisonnement géographique scolaire ; renforcer les échanges et le débat dans la géographie universitaire ; démocratiser la géographie « des officiers ». La première préconisation présentée ici entend répondre à un souhait affirmé des principaux intéressés : les élèves. Ces derniers, face à une information médiatique de plus en plus fournie, ne se contentent plus d’un savoir géographique aseptisé qu’ils considèrent de ce fait inutile. Le constat est sans appel : « L’actualité est faite d’une succession d’événements survenus aux quatre coins du monde et leur évocation oblige à les replacer dans le pays où ils viennent de se produire, mais aussi dans une chaîne plus ou moins complexe de causalités, qui est en fait un raisonnement géopolitique. [...] C’est justement l’intérêt croissant, et non pas le désintérêt, pour ce qui se passe dans l’ensemble du monde qui détermine, pour une grande part, les difficultés des professeurs de géographie. » [7] Plus de trente ans plus tard, Y. Lacoste estime considérables les progrès accomplis tout en regrettant que certaines questions soient exclues par la géographie scolaire, notamment celles relatives à l’immigration. Pour ce qui est de la géographie universitaire, Y. Lacoste déplore au fil des pages le peu d’importance que les géographes accordent à l’épistémologie de leur discipline. L’auteur fait notamment référence à la géographie marxiste : « Il est évidemment inutile de souligner l’importance des transformations que le marxisme a provoquées en histoire, en économie politique et dans les autres sciences sociales. Il a apporté non seulement une problématique et un outillage conceptuel, mais il a aussi déterminé dans une grande mesure le développement de cette polémique épistémologique et de cette vigilance, quant aux travaux des historiens et des économistes. [...] Or, jusqu’à présent, rien de tel ne s’est produit pour la géographie. » [8] Une remarque que l’auteur trouve toujours d’actualité, comme il l’indique dans la présente réédition de l’ouvrage. Le cloisonnement entre spécialistes de la géographie, encouragé par le développement de la New geography et des études de géographie appliquée, est également pointé du doigt.

Y. Lacoste : « Pour le développement d’une société démocratique, il est grave que ce soit seulement la minorité au pouvoir qui sache comment la situation se transforme concrètement dans les multiples parties du territoire et comment on peut intervenir dans ces changements. »

« Très faible est la proportion des travaux de géographie appliquée qui font l’objet de publications. Aussi la plupart des géographes qui participent à des recherches de ce genre s’ignorent-ils les uns les autres et, surtout, ce qui est plus grave, ils ne peuvent se communiquer les résultats de leurs recherches ni comparer leurs méthodes. » [9] Ici les chercheurs sont contraints par une contrainte externe : le contrat de recherche qu’ils ont signé comporte souvent une clause de confidentialité. Cette clause de confidentialité rejoint indirectement la question de la démocratisation de la géographie « des officiers ». « Pour le développement d’une société démocratique, il est grave que ce soit seulement la minorité au pouvoir qui sache comment la situation se transforme concrètement dans les multiples parties du territoire et comment on peut intervenir dans ces changements. » [10] C’est donc à une éthique des chercheurs que l’auteur en appelle. Le géographe ne doit plus seulement considérer sa recherche comme seul objectif mais bien l’utilisation qu’il en sera faite par le commanditaire et, surtout, en avertir les principaux concernés, comme Y. Lacoste au Nord- Vietnam. « Il faut que les gens sachent le pourquoi des recherches dont ils sont l’objet [...] Certes, il est certain qu’une fois révélés les buts de certaines recherches au groupe qui doit en être l’objet, celles-ci ne pourront pas avoir lieu, et le géographe devra partir. Dans certains cas, qui résultent de malentendus, ce sera évidemment dommage. Mais le plus souvent ce sera tant mieux et certains mauvais coups ne pourront plus s’accomplir aussi facilement. » [11] Lorsque la géographie sert à faire la guerre, le géographe ne peut prendre parti et doit, à son échelle, ne pas se comporter comme « agent de renseignement » pour l’un ou l’autre des belligérants. La géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre est un ouvrage incontournable dans la littérature géopolitique française. Il fait partie des fondations de l’école géopolitique française et, soucieux d’échapper aux défauts de la géographie qu’il dénonce, il multiplie les illustrations pratiques et met le politique aussi bien que l’histoire au centre de son propos. Véritable coup de pied dans la fourmilière, le tout rend un propos très incisif, énergique et accessible. Néanmoins certains chapitres apparaissent quelques peu anachroniques (« Marx et l’espace négligé » par exemple) et la dimension polémique de l’ouvrage force quelque peu le trait. L’auteur le reconnaît d’ailleurs dès la préface : « Tant de choses ont tellement changé dans le monde et dans les façons de les voir, qu’il aurait fallu complètement le réécrire. Cela m’aurait alors contraint d’abandonner ce titre auquel je tiens et de le laisser tomber dans l’oubli, alors qu’il fut l’objet d’un scandale presque historique dans la corporation des géographes, mais aussi d’étonnements chaleureux dans l’opinion. [...] La solution fut de compléter chacun des chapitres de l’édition initiale par quelques pages nouvelles pour dire quels sont les commentaires, les critiques et les autocritiques que je fais aujourd’hui. » [12] Pour autant, cela constitue moins un obstacle à la lecture de l’ouvrage qu’une raison supplémentaire de s’y (re)plonger.

[1] Y. Lacoste, « La géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre », Ed. La découverte, 2012, p. 55.

[2] Idem p. 60.
[3] Idem, p. 79-80. [4] Idem, p. 81

[5] Idem, p. 59. [6] Idem, p. 112. [7] Idem, p. 208. [8] Idem, p. 149. [9] Idem, p. 172. [10] Idem, p. 175. [11] Idem, p. 201. [12] Idem, p. 5.

 

 

Y. Lacoste, "La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre"

Source, journal ou site Internet : diploweb

Date : 28 juin 2014

Auteur : Vincent Satché*

 

*Co-président du site Les Yeux du Monde.fr, site de géopolitique pour les étudiants, Vincent Satgé est en Master 2 de Sciences Politiques à l’Institut d’études politiques de Bordeaux.

Présentation d’un classique de géopolitique : Yves Lacoste, "La géographique, ça sert d’abord à faire la guerre", rééd. La Découverte, 2012. Le "Diploweb.com" développe cette rubrique, en synergie avec Les "Yeux du Monde.fr" : offrir une fiche de lecture synthétique d’un ouvrage classique qu’il faut savoir situer dans son contexte et dont il importe de connaître les grandes lignes... avant de le lire par soi même.

 

Géographie, une matière de "guerre" ?

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Actualités internationales de juin 2014

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Synthèse de l’actualité internationale de juin 2014 qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique ou finalisent un concours.

La Syrie des El-Assad

Sans surprise, Bachar El-Assad a remporté, avec plus de 88% des suffrages, l’élection présidentielle en Syrie. L’opposition conteste ce scrutin et pendant ce temps, la guerre civile continue. Le président nouvellement élu annonce une vaste mesure d’amnistie qui devait concerner plusieurs milliers de prisonniers.

L’Irak menacé par les jihadistes

Alors que le niveau de violence a atteint, selon l’Onu, au mois mai 2014 celui de 2008 avec 800 morts, l’Irak est victime d’une attaque jihadiste qui vise à créer un Etat islamique. Les jihadistes sunnites de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont avancé très vite et quasiment sans combat prenant des villes comme Tikrit (ancien bastion de Saddam Hussein) et même Mossoul, l’une des plus importantes villes du pays. Cette organisation, initialement soutenue par des pays comme le Qatar ou l’Arabie saoudite, particulièrement radicale contrôle désormais des territoires en Syrie comme en Irak d’Alep à Mossoul. Elle menace donc les richesses pétrolières de l’Irak, Bagdad, l’intégrité même du pays....et la stabilité régionale. La stupéfiante avancée de l’EIIL repose sur le délitement de l’armée irakienne et plus généralement la décomposition du pays. Les Américains ont affaibli les Sunnites et les ont mal intégrés à l’Irak post-Saddam Hussein, privilégiant les Kurdes et les Chiites maltraités sous le dictateur. Les Kurdes ont pris le contrôle de Kirkouk pour éviter qu’elle ne tombe dans les mains des jihadistes. Cela ne fait que renforcer le constat de faiblesse du pouvoir d’Al Maliki qui organise la défense de la capitale. Le bilan de l’Irak post intervention américaine est désastreux... B. Obama se dit prêt à envoyer 300 conseillers militaires, mais ne souhaite pas envoyer de nouveau l’US Army, qui serait d’ailleurs mal reçue. Les Américains ont affaibli les Sunnites et les ont mal intégrés à l’Irak post-Saddam Hussein, privilégiant les Kurdes et les Chiites maltraités sous le dictateur. L’unité du pays en est sortie affaiblie, et paradoxalement un axe Washington-Téhéran pour maintenir la stabilité régionale est maintenant envisageable, pour la première fois depuis 1979. Le premier ministre Nouri Al Maliki estime que la déstabilisation de son pays est une menace pour la paix mondiale...

Un Pakistan sous tension

Le pouvoir pakistanais organise une opération militaire dans les provinces tribales du Nord- Ouest du pays le Waziristan - contre les Talibans qui y ont installé leurs bases. Cette opération entraine un exode important de civils, peut-être plus de 30 000. Le pouvoir essaie de reprendre le contrôle d’une région longtemps base arrière des interventions armées en Afghanistan.

Le Nigéria, terre de terrorisme

L’Etat de Borno dans le Nord-est du pays a été le théâtre de nouvelles violences. Le groupe terroriste Boko Haram s‘attaque à des villages. Il a tué une trentaine d’hommes et enlevé une soixantaine de femmes et d’enfants confirmant son pouvoir de nuisance. Il a mis en place une stratégie d’extorsion basée sur l’échange d’être humains, voire leur vente. Ces pratiques ne sont pas sans rappeler celles des razzias et de l’esclavage.

L’Union africaine se déclare préoccupée par les progrès du jihadisme en terre africaine.

Le temps des anniversaires...

Le 4 juin 1989 le pouvoir chinois réprimait dans le sang la révolte estudiantine.

Aujourd’hui, la jeunesse chinoise méconnait largement la répression de Tiananmen qui continue pourtant de hanter l’exécutif de l’empire du Milieu.

25 ans après, le PCC continue à maintenir dans l’ombre la répression de la place Tiananmen, espérant qu’elle sombre dans l’oubli. La censure apporte-telle pour autant l’oubli ? Le parti communiste chinois (PCC) a fait le pari des réformes économiques qui ont métamorphosé le pays contre la démocratisation politique. Aujourd’hui, la jeunesse chinoise méconnait largement la répression de Tiananmen qui continue pourtant de hanter l’exécutif de l’empire du Milieu. Nous commémorons le 70ème anniversaire du débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944. Elisabeth II a été l’invitée d’honneur d’un pays qui sait ce qu’il doit aux Britanniques lors des « années noires ». La France a mis les petits plats dans les grands, multipliant les cérémonies pour ses prestigieux invités : Barack Obama, David Cameron, Vladimir Poutine... une vingtaine de chefs d’Etats parmi les 8 000 invités. Nouveauté, les victimes civiles normandes ont reçu un hommage. F. Hollande a reçu une fin de non-recevoir concernant la négociation l’amende que devrait payer BNP-Paribas pour avoir fait des affaires avec des pays mis à l’index par Washington.

Le monde est à l’heure du Mondial sur fonds de scandale

De nombreux Brésiliens reprochent au gouvernement le coût des travaux pour accueillir cette grande messe sportive alors que tant reste à faire dans ce grand pays émergent, ou « émergé » selon Hervé Théry. Les inquiétudes ont été vives en cas d’élimination prématurée de la Seleçao.

Finalement, ce n’est pas si cher de s’offrir un Mondial...

Un parfum de scandale entoure aussi l’attribution au Qatar du Mondial de 2022. Mohammed Bin Hamman, ancien président de la confédération asiatique de football est soupçonné d’avoir distribué des pots-de-vin. Selon le journal britannique Sunday Times, certains présidents de fédérations africaines ont reçu jusque 200 000 $, ce que l’intéressé et le Qatar démentent.

L’Espagne crée la surprise

En Espagne, le roi Juan Carlos annonce son abdication au profit de son fils. La famille de ce roi malade est rattrapée par les « affaires ». La chasse à l’éléphant au Bostwana et les affaires de corruption qui touchent son beau-fils et rattrapent l’infante Cristina ont fortement dégradé l’image de ce monarque d’un pays en difficulté économique. Le nouveau roi Felipe VI a juré fidélité à la Constitution le 19 juin, sans faste, les autres têtes couronnées n’y ont pas participé. C’est un roi de 46 ans à la tête d’un pays frappé par un chômage de masse, un pays dont l’unité est menacée par l’indépendantisme de la Catalogne, un pays qui s’interroge sur le bienfondé de conserver à sa tête une famille royale. L’équipe nationale de la Roja a été éliminée dès les débuts de la coupe du monde.

L’Allemagne et la nouvelle question énergétique

L’Allemagne d’Angela Merkel a été à l’origine du paquet « énergie-climat » qui a pour objectif de promouvoir les énergies renouvelables et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES).

La Realpolitik éloigne Berlin d’un développement durable.

Au lendemain de l’incident nucléaire de Fukushima en 2011, cette même Allemagne annonce sa sortie du nucléaire pour la prochaine décennie. L’Allemagne doit préparer un nouveau mix énergétique, elle choisit de rouvrir des mines à charbon pour pallier la baisse de production de l’électricité d’origine nucléaire. Les tensions en Ukraine inquiètent les autorités allemandes qui sont sur le point d’autoriser la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schistes. La Realpolitik éloigne Berlin d’un développement durable.

Un difficile équilibre politique au sein de l’Union européenne

Les élections européennes ont modifié l’équilibre interne du parlement. Les élus cherchent à se réunir en groupes parlementaires qui représentent au moins 7 pays pour pouvoir obtenir des présidences de commissions. Les Français y ont envoyé de nombreux députés frontistes qui ne sont pas parvenus à constituer un groupe européen (les propos de l’ancien président du FN ont renforcé l’Ukip dans son refus d’une alliance avec le FN). Le poids de la France décline au sein du parlement européen.

Comment le Royaume-Uni peut-il à la fois prétendre sortir de l’UE - au risque d’achever ainsi l’Europe de la défense - et vouloir peser sur le choix du président de la Commission européenne ?

La nomination à la tête de la commission européenne en remplacement de José Manuel Barroso - est l’objet de nombreuses tractations. David Cameron a affiché son refus de voir le démocrate-chrétien luxembourgeois Jean-Claude Juncker accéder à ce poste. En lui reprochant d’être trop fédéraliste, il agit pour calmer les critiques internes dans son pays où l’euroscepticisme est fort. Jean-Claude Juncker est néanmoins devenu le nouveau président de la commission européenne, ce qui isole le Royaume uni. Un pays qui agite la possibilité de quitter l’Union européenne...

Un problème structurel de gouvernance en Belgique

Les élections législatives de mai 2014 ont donné la victoire aux nationalistes flamands (N- VA), mais son leader Bart De Wever ne parvient pas à constituer un gouvernement de coalition. Il faut quand même se souvenir que le précédent gouvernement a été trouvé dans la douleur après 541 jours de négociation... Une Belgique introuvable si ce n’est pour Stromae et les diables rouges ?

La situation reste très tendue en Ukraine

La frontière ukraino-russe reste très sensible, les séparatistes en appellent ouvertement à Vladimir Poutine après avoir abattu un hélicoptère ukrainien, tuant 9 soldats. Le nouveau président ukrainien Petro Porochenko a annoncé un plan d’apaisement qui propose la mise en place d’une zone tampon de 10 km à la frontière ukraino-russe, la possibilité pour les paramilitaires russes de rentrer chez eux et un cessez-le-feu. Le bras de fer de Gazprom sur les livraisons de gaz et les multiples violences fragilisent la position de Porochenko. Le 28 juin 2014, Kiev, comme la Moldavie et la Géorgie, signe les accords d’association avec l’Union européenne, ceux-là mêmes qui sont l’objet du début de la crise ukrainienne. Ce sont des accords de libre-échange qui doivent en contrepartie amener des approfondissements démocratiques chez les partenaires de l’Union européenne. A noter, les trois pays avec lesquels l’UE vient de signer un accord d’association – Géorgie, Moldavie, Ukraine ne sont pas souverains sur la totalité de leur territoire. Ils sont tous pénalisés par une présence russe (Ossétie du Sud et Abkhazie, Transnistrie, Crimée, voire Ukraine orientale). Ce qui donne à Moscou quelques points pour peser sur l’avenir de sa périphérie...

 

6/2014 Actualité internationale

Synthèse de l’actualité internationale de juin 2014

Source, journal ou site Internet : Diploweb

Date : 30 juin 2014

Auteur : Axelle Degans*
 

*Agrégée d’histoire, co-auteure de Les grandes questions internationales, éd. Studyrama 2013 et auteure du livre Les pays émergents : de nouveaux acteurs, Ed. Ellipses, collection CQFD, 2011. Professeure d’histoire, de géographie et de géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales au Lycée Dessaignes (Blois).

 

Actualités internationales de juin 2014

Brésil - Colombie et leurs supportrices...

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Brésil - Colombie et leurs supportrices...

Brésil - Colombie et leurs supportrices respectives !

Lumières et Liberté

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Chouette çà tweet dur !!

Fermeture de Fessenheim : jusqu’à 5.000 emplois concernés selon l’INSEE | L'ENERGEEK : l'énergie...

http://t.co/YxTugWkOal... http://t.co/7ZkfJL2CA0

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Algérie: richesse et pauvreté !

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Dans un pays où les aides publiques sont assez généreuses pour être régulièrement soupçonnées d’acheter la paix sociale, ce titre surprendra sans doute nombre d’Algériens. Il fera doucement sourire des élites algériennes qui se sentent bien à l’abri de réserves de change couvrant trois années d’importations (194 mrds $). Pourtant, soit toute la théorie économique est fausse, soit l’Algérie court un grand risque d’appauvrissement !

 

En matière de théorie, l’économie algérienne offre un véritable cas d’école du fait de sa simplicité : une pure économie de rente où les hydrocarbures assurent (directement) 35% du PIB, 97% des exportations et 60% des rentrées fiscales. Cela est bien connu et l’on sait également que cette situation n’a pratiquement pas changé depuis au moins 20 ans. Or cela ne peut signifier qu’une chose : depuis 20 ans, malgré un assez fort soutien public, l’investissement productif s’est réduit à rien. L’Algérie importe plus que jamais la plupart de ses biens manufacturés (télés, voitures, médicaments, ...) et une bonne part de ses denrées alimentaires (céréales). Toute baisse de la demande ou du prix des hydrocarbures étant à même de rapidement dégrader l’excédent commercial, comme l’année dernière (-48,5%), les importations doivent être contenues. La rente ne peut ainsi être largement redistribuée et toute l’économie en pâtit. Il n’y a pas là seulement une « confiscation » de la rente au profit de quelques privilégiés, comme on le dénonce souvent mais une contrainte économique plus large. Le problème tient tout à la fois à la volatilité des prix des exportations algériennes et à la proximité géographique et culturelle des populations algériennes et européennes, conditionnant des aspirations à un niveau de vie qui ne peut être atteint pour l’essentiel de la population et que les équilibres économiques vont rendre de moins en moins accessible.

Dépenser plus pour consommer moins

La faille de ce système de rente a un nom en effet : l’euro ! Sa création a représenté une très mauvaise nouvelle pour l’Algérie, ses principaux fournisseurs européens se retrouvant dotés d’une monnaie forte par rapport au dollar, la devise dans laquelle ses exportations sont payées, provoquant un renchérissement équivalent de ses importations. C’est là une réalité qu’ont totalement refusé de voir les thuriféraires de l’Euromed. Pourtant, économiquement, l’Algérie, l’un des pays les plus importants et naturellement riches du périmètre méditerranéen, ne pouvait qu’être poussé à se détourner de plus en plus de l’Europe (et n’était d’ailleurs pas le seul pays de la région dans ce cas). A cela, une solution a été rapidement trouvée : faire de la Chine son premier fournisseur ce qui, depuis l’année dernière, est effectivement le cas. Mais, à terme, cette solution ne changera rien. Pays mercantiliste, la Chine investit d’abord à travers ses exportations, ce qui signifie que l’Algérie devra payer la montée en gamme des produits chinois, ne pouvant que difficilement leur trouver des substituts bas de gamme. Dépenser plus pour consommer moins ou consommer moins bien : l’appauvrissement. Et ceci, sans que ne survienne aucun des événements fâcheux (baisse importante de la demande d’hydrocarbures liée à la récession mondiale, dépréciation forte du dollar sous le poids de la dette américaine, ...) qui représentent aujourd’hui autant de risques susceptibles de rendre les choses bien pires... Est-il encore temps d’éviter ce scénario ? Il est difficile d’en juger, tant le pays est étrange ! Non pas seulement du fait de cette économie de pure rente qu’il ne partage plus désormais qu’avec quelques États d’Afrique noire, souvent mal en point. Voilà un pays qui, alors que la hausse des prix du pétrole lui créait un afflux de richesses inespéré, choisit de réduire drastiquement son endettement extérieur et mit précautionneusement ses excédents commerciaux en réserve, s’imposant ainsi une austérité que le FMI n’aurait jamais osé exiger de la Grèce ! Autant dire que le problème n’est pas économique: l’Algérie ne manque ni de ressources ni de besoins. Pour lancer l’investissement productif, une cellule psychologique serait sans doute plus utile, pour soulager de son anorexie un pays qui refuse apparemment de grossir, de grandir.

 

L’économie algérienne en 2014 : sur la route de la pauvreté

Source, journal ou site Internet : econostrum

Date : 1er juillet 2014

Auteur : Guillaume Almeras *

*Consultant indépendant, associé au groupe d'analyse JFC Conseil

Algérie: richesse et pauvreté !

Tuberculose, une maladie en voie d'éradication !

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En juin, l'Office européen des brevets a célébré à Berlin les inventeurs européens de l'année. Dans la catégorie « Industrie », c'est l'équipe de chercheurs dirigée par le belge Koen Andries et le français Jérôme Guillemont qui ont été honorés pour leurs travaux permettant de réduire de façon significative la durée des traitements contre la tuberculose et à parvenir à une guérison complète en une durée raisonnable. C'est avec beaucoup d'émotions que le belge Koen Andries et le français Jérôme Guillemont ont reçu le 17 juin le prix de l'inventeur européen de l'année dans la catégorie Industrie décernée par l'Office européen des brevets.

Ce prix est très important car il met en lumière nos efforts pour éradiquer enfin la tuberculose, une maladie négligée par la plupart des laboratoires pharmaceutiques et qui fait toujours des ravages. Aucun médicament nouveau n'avait été proposé aux patients depuis quarante ans! Cette récompense renforce également la crédibilité et la notoriété à notre projet

Koen Andries

espérant que ce coup de projecteur séduira de nouveaux investisseurs pour accélérer les travaux et la commercialisation de l'invention mise au point en tandem avec Jérome Guillebont et leur équipe.

Affamer la bactérie

Concrètement, ils ont élaboré un nouvel antituberculeux hautement actif, un composé chimique dénommé à l'origine "R207910", puis nommé "bédaquiline" qui s'attaque à l'approvisionnement énergétique de la bactérie à l'origine de la tuberculose classique ou dite tuberculose multirésistante (TBMR) dont 500.000 cas nouveaux ont été recensés de par le monde en 2012.En 2013, près de 10.000 cas de tuberculose multi-résistante ont été diagnostiqués dans la seule Afrique du Sud, dont 766 cas de tuberculose extrêmement résistante. L'urgence est telle qu'un sommet sur la tuberculose réunissant les experts du monde entier a aussi été organisée en juin en Afrique du Sud, à Durban. Commercialisé sous l'appellation Sirturo, le nouveau médicament mis au point par Koen Andries et son équipe est 25% plus efficace que les traitements classiques pour éradiquer la tuberculose chez les patients atteints, et huit semaines seulement sont nécessaires à la guérison. Pourquoi est-il plus efficace ? Parce qu'il éradique la bactérie quand les autres traitements ne font que réduire la vitesse de reproduction des bactéries.

Ce médicament a le potentiel de sauver la vie de millions de patients dans le monde

Benoît Battistelli, le président de l'OEB lors de la cérémonie de remise des prix.

En 2001, l'Organisation mondiale de la santé tirait la sonnette d'alarme

Soulignée en 2001 par un rapport de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) faisant état de la progression inexorable et de plus en plus imprévisible de la tuberculose, cette pandémie a été en grande partie ravivée par l'apparition du virus du Sida qui détruit les défenses immunitaires. Chaque année, la tuberculose fait environ deux millions de victimes, principalement en Afrique, en Asie mais aussi dans certains pays d'Europe de l'Est.

Des traitements inefficaces pour contrer les mutations de la bactérie

Pourtant des traitements existent. " Mais ils sont souvent inefficaces pour lutter contre les nouvelles formes prises par la bactérie ", observe Jérôme Guillemont qui, avec Koen Andries, ont convaincu leur employeur, le laboratoire Janssen Pharmaceutica appartenant au groupe Johnson & Johnson, de poursuivre et même d'intensifier les recherches scientifiques pour lutter contre cette épidémie. " Il n'est pas envisageable que des populations restent à l'écart, qu'ils ne soient pas concernés par les progrès de la médecine", martèle Koen Andries. Est-ce par philanthropie ? " Ce n'est pas le cas. Une chose est certaine, le retour sur investissement n'est pas sûr et encore moins rapide. C'est cette patience, plutôt inhabituelle, qu'il convient de mettre en avant ", estime Jérome Guillemont.

 

Bientôt la fin de la tuberculose ?

Source, journal ou site Internet : la Tribune
Date : 1
er juillet 2014
Auteur : Fabien Piliu

Tuberculose, une maladie en voie d'éradication !

Qu'est-ce que la tuberculose ?
Il s’agit d’un bacille tuberculeux de la famille des mycobactéries, Mycobacterium tuberculosis, mais que l’on désigne souvent par le nom de son découvreur, le bacille de Koch. Elle touche surtout les poumons (tuberculose pulmonaire), plus rarement d’autres organes : ganglions lymphatiques, appareil urinaire, articulations, etc. (tuberculose extrapulmonaire).

Cette maladie contagieuse se propage par voie aérienne : lorsque les malades toussent, éternuent, parlent ou crachent, ils projettent dans l’air les germes de la maladie, appelés bacilles tuberculeux. Il suffit d’en inhaler une petite quantité pour être contaminé. Chez une personne en bonne santé, l’infection est souvent asymptomatique car le système immunitaire "emprisonne" le bacille.

 

 

Quels sont ces symptômes ?

Le bacille se multiplie et provoque des lésions quand le système immunitaire ne parvient pas à neutraliser l'infection. Ainsi, une personne vivant avec le VIH a environ 20 à 30 fois plus de risques de développer une tuberculose. Les symptômes courants sont une toux accompagnée d’expectorations parfois teintées de sang, des douleurs dans la poitrine, une faiblesse générale, une perte de poids, de la fièvre et des sueurs nocturnes.

Lorsqu’une personne développe une tuberculose, les symptômes peuvent rester modérés pendant de nombreux mois, ce qui peut inciter le malade à repousser le moment de consulter, et se traduire par la transmission de la bactérie à d’autres personnes.

Comment se soigne-t-elle ?

La tuberculose est une maladie qui peut être soignée et guérie. Si le cas est avéré, il faut commencer une cure complète de médicaments antituberculeux à la bonne posologie : le traitement doit être suivi régulièrement, sans interruption, pendant six à huit mois. Les antituberculeux les plus courants sont l'isoniazide, la rifampicine, le pyrazinamide et l'éthambutol.

Mais dans certains cas, le patient développe une tuberculose multirésistante (tuberculose MR). Cette complication s'explique par l’utilisation inappropriée ou incorrecte des antituberculeux ou l’utilisation de médicaments de médiocre qualité pouvant entraîner une résistance aux médicaments. Il est possible de soigner une tuberculose multirésistante, mais le traitement est long (deux ans), le prix élevé (cent fois le coût d’un traitement normal) et les effets secondaires plus marqués.

Alain Genestine added 3 new photos.


Voile intégral interdit en France, confirmation de la CEDH

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La loi interdisant le voile islamique intégral en France n'est pas contraire aux droits de l'homme et poursuit un objectif "légitime", a tranché mardi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) en rejetant la requête d'une adepte de la burqa et du niqab.

Dans un arrêt définitif, la Cour a souligné que "la préservation des conditions du vivre ensemble était un objectif légitime" des autorités françaises, qui disposent à cet égard d'une "ample marge d'appréciation", et que par conséquent la loi votée fin 2010 en France n'était pas contraire à la Convention européenne des droits de l'homme. La CEDH avait été saisie le jour de l'entrée en vigueur de cette loi en avril 2011 par une jeune femme qui se disait adepte aussi bien de la burqa - qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles - que du niqab - qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux. La jeune femme de 24 ans, qui n'avait dévoilé que ses initiales (S.A.S), contestait cette loi qui précise que "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage", sous peine de 150 euros d'amende et/ou d'un stage de citoyenneté, jugeant notamment qu'elle était contraire à la liberté de religion. Elle estimait également, selon ses avocats, "dégradant" d'être forcée à se dévoiler dans les lieux publics. Et y voyait aussi une discrimination ainsi qu'une atteinte à ses libertés de pensée et d'expression. Si la Cour se dit "consciente que l'interdiction contestée pèse essentiellement sur une partie des femmes musulmanes, elle relève qu'elle n'affecte pas la liberté de porter dans l'espace public des habits ou éléments vestimentaires qui n'ont pas pour effet de dissimuler le visage et qu'elle n'est pas explicitement fondée sur la connotation religieuse des vêtements, mais sur le seul fait qu'ils dissimulent le visage". Le gouvernement français avait notamment souligné que la loi n'était pas "antireligieuse", mais qu'elle portait en effet sur la dissimulation du visage par quelque moyen que ce soit dans l'espace public, et donc aussi à l'aide d'une cagoule ou d'un casque de moto.

Une interdiction "proportionnée"

Alors que le nombre de musulmans vivant en France est estimé à plus de 5 millions, seulement "1 900 femmes environ étaient concernées fin 2009", selon une mission d'information de l'Assemblée nationale. Eu égard aux 150 euros d'amende prévus, "les sanctions en jeu (...) sont parmi les plus légères que le législateur pouvait envisager" et "l'interdiction contestée peut par conséquent passer pour proportionnée au but poursuivi, à savoir la préservation du vivre ensemble", a encore souligné la Cour. "Parfaite citoyenne française d'un niveau d'éducation universitaire", elle "parle de sa République avec passion. C'est une patriote", a assuré un de ses défenseurs, Me Tony Muman, à l'audience où elle était elle-même absente, fin novembre de l'année dernière. Dans sa requête, elle affirmait ne subir "aucune pression" familiale, accepter les contrôles d'identité, tout en voulant rester libre de porter le voile à sa guise. Dans sa jurisprudence passée, la Cour a déjà accordé à la France une marge d'appréciation pour interdire au nom de la laïcité le foulard dans les établissements scolaires. Elle a aussi validé l'obligation de retirer foulards et turbans aux contrôles de sécurité. Mais, en 2010, elle a condamné la Turquie en disant qu'arborer un vêtement religieux ne constituait pas en soi une menace à l'ordre public ou du prosélytisme. La Belgique, qui a voté en 2011 une loi similaire au texte français, s'était associée à la procédure. L'arrêt de la CEDH est définitif. Cette décision intervient quelques jours après la confirmation par la Cour de cassation française du licenciement pour faute grave d'une salariée voilée de la crèche Baby Loup, qui envisage elle aussi de se pourvoir à Strasbourg.

 

SECURITE INTERIEURE

La CEDH valide l'interdiction du voile intégral en France

Source, journal ou site Internet : Le Point

Date : 1er juillet 2014

Auteur : avec AFP

Voile intégral interdit en France, confirmation de la CEDH

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Etonnant ???... http://t.co/Bdi4nrFqRk

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