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Parti socialiste : mise sous tutelle de la fédération du Gard

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Coup de gueule : marre de voir ou écouter la majorité de personnes idolâtrer

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Coup de gueule : marre de voir ou écouter la majorité de personnes idolâtrer les politiques de tous les bords. Nous sommes vraiment au sein d'un pays "soviétique". Hollandissime voire Sarkozyssimo !!


Alain Genestine added 3 new photos.

RT @Anonymous592401: Quand syndicat magistrature...

RT @NickdeCusa: 2000 milliards de mille sabords,...

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En 2015 quel pourrait être l'élu "Humour et Politique"....François Hollande ?

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Qui va succéder à François Goulard ?
L'ancien ministre UMP avait obtenu en 2013 le prix Press Club Humour et politique pour cette pépite :

En 2015 quel pourrait être l'élu "Humour et Politique"....François Hollande ?

Etre ancien ministre, c'est s'asseoir à l'arrière d'une voiture et s'apercevoir qu'elle ne démarre pas

François Goulard

Cette année, 16 phrases étaient en compétition.
 

Et c'est Gérard Longuet, un habitué des petites phrases qui font polémique, qui a été sacré pour cette saillie :

Hollande est pour le mariage pour tous.. Sauf pour lui !

Gérard Longuet

Un Prix Spécial du Jury a également été décerné à Jean-François Copé pour :

A l'UMP, nous apprenons la démocratie. C'est assez nouveau

Jean-François Copé

Les internautes ont également été mis à contribution.

Et leur choix s'est porté sur Jean-Luc Romero, conseiller régional PS d'Ile-de-France pour :

Un gay qui vote à droite, c'est comme une dinde qui vote pour Noël

Jean-Luc Romero

Alain Genestine added 3 new photos.

RT @AdrienDLPBR: Moi posant fièrement dans le...

Alain Genestine added 3 new photos.


Défense entre budget décimé et position d'accusée, Hollandissime !!

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L’enjeu d’une politique industrielle ‘agressive’ de défense va en effet bien au-delà d’une simple défense de protection du territoire et de quelques opérations externes Alors que la majorité des Français revendiquent leur attachement aux forces armées, comme est venu le rappeler un récent sondage réalisé par IFOP pour Atlantico, la communauté de la défense se retrouve, une fois de plus, en position d’accusée. Malgré la tenue d’un Conseil de défense, appelé de ses vœux par le président de la République, qui avait pourtant dit et redit sa volonté de sanctuariser la Loi de Programmation Militaire (LPM) votée il y a six mois à peine, tous les indices de réduction du budget de la défense mis en évidence dans le débat public ces derniers jours ne sont pas totalement levés. Pourtant, la LPM, qui décline pour les cinq prochaines années les orientations budgétaires, les ambitions stratégiques et les choix capacitaires de la France, méritent une plus large concertation avec la Nation. Alors même que l’exécution de la LPM est déjà sujette à caution, notamment compte tenu des perspectives quelque peu divinatoires en matière des ressources exceptionnelles qu’elle induit (notamment quant aux ventes de Rafales ou sessions de fréquences) à hauteur elle aussi exceptionnelles de 6 milliards d’euros – il conviendrait de saisir la nouvelle opportunité que nous offre la mobilisation de la communauté de la défense, préoccupée par les coupes budgétaires prédites, pour en mettre en exergue le formidable moteur de croissance qu’elle constitue pour l’économie française.

Etrange paradoxe !

Inacceptable situation même, alors que les militaires et personnels civils de la défense continuent à lutter activement et avec abnégation contre les déficits publics. Les Français sont d’ailleurs reconnaissants des efforts fournis par nos forces armées pour la modernisation et la rationalisation de l’Etat : 68% de nos concitoyens considèrent que les efforts demandés aux armées pour réduire les déficits publics (suppression d’effectifs, diminution des budgets, fermetures de bases...) au cours de ces dernières années ont été significatifs. En 2017, ce seront, en effet, 84 000 emplois directs que le Ministère de la Défense aura perdu en dix ans, sachant que cet effort représente déjà à lui seul 58 % des baisses d’effectifs de la fonction publique d’État. Dans une France métropolitaine vivant heureusement en paix depuis plusieurs décennies, on n’a eu de cesse de réduire les sujets liés à la défense à la question – hypothétique de la protection du territoire contre une éventuelle menace extérieure ou, par défaut, à quelques opérations militaires éloignées du territoire européen, avec la difficulté, parfois, d’en justifier la légitimité ou la faisabilité devant les Français. C’est le cas aujourd’hui avec la RCA, c’était le cas hier au Mali et en Afghanistan. C’est une dimension importante de la défense nationale, certes ; mais toutefois elle ne saurait réduire le débat à ses seules dimensions protectrice et coercitive, sous le double faisceau de la légalité onusienne du « devoir de protéger » et la légitimité de l’engagement de nos forces pré-positionnées sur le continent africain. En effet, la défense recouvre en France des enjeux industriels impactant de nombreuses dimensions de notre société, notamment dans le cadre du développement de l’attractivité économique de notre pays. Parallèlement, on constate, d’une part, une demande tendant à davantage de mutualisation en matière de défense et de projets industriels d’armement au niveau européen (88%), d’autre part, la nécessité de maintenir le niveau actuel des commandes de matériel militaire car l’avenir de nombreuses entreprises et de leurs salariés en dépend (78%). Faut-il rappeler au moment de l’incontournable Salon international de l’armement terrestre Eurosatory qui se tiendra du 16 au 20 juin à Villepinte, que le secteur de l’armement est, en France, l’un des principaux fleurons industriels, notamment en termes de performance et d’excellence technologique. Depuis plusieurs années, la France est ainsi le cinquième exportateur mondial après les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne et désormais la Chine. C’est en partie du fait que le chiffre d’affaires annuel de l’industrie française de l’armement présente près de 15 milliards d’euros dont 5 milliards à l’export, que sept présidents parmi les plus importantes sociétés industrielles de défense et d’armement (EADS-Airbus Group, MBDA, DCNS, Dassault Aviation, Nexter, Thales et Safran) ont tenu à rappeler au Président de la République ses engagements.

Balance commerciale, R&D et synergies civiles

L’enjeu est de taille afin que la France ne se retrouve pas dans une situation d’inexorable décrochage technologique et de déclassement qui menacerait in fine non seulement sa souveraineté mais également sa compétitivité. Faut-il aussi rappeler que le secteur industriel de défense a une incidence non négligeable sur l’équilibre de la balance commerciale. Le secteur industriel de défense demeure, par son caractère dual, notamment au niveau de l’industrie aéronautique, spatiale, optronique et de l’électronique de défense, le premier secteur exportateur français, avec un excédent commercial depuis 2010 de, peu ou prou, 18 milliards d’euros apportés chaque année à la balance commerciale française. C’est aussi un secteur qui irrigue l’ensemble du tissu industriel français, qu’il s’agisse des grandes entreprises, des ETI et des PME, porteuses de fructueuses synergies dans les domaines civils dans le domaine des matériaux, composants électroniques, avioniques, aéronautiques, spatiaux et dans le domaine de la robotique. Les industriels de défense ont eu raison de rappeler au Président de la République qu’en investissant constamment dans le tissu industriel français, ce sont près de 15% du chiffre d’affaires des industries de défense qui sont ainsi investis en matière de Recherche et Développement (R&D). Le secteur industriel de l’armement, en plus d’être performant et économiquement profitable, est sans doute également l’un des derniers où l’état français a encore les moyens de mener une véritable politique industrielle sur le long terme. C’est ainsi une R&D de défense qui irrigue l’ensemble du tissu industriel français et européen depuis des décennies. Qui plus est, en France, l’Etat est l’un des principaux actionnaires des grands groupes industriels de l’armement qui figurent également parmi les plus importantes sociétés européennes de ce secteur : 15% d’EADS qui détient notamment 46% de Dassault aviation ; 27% de Thales ; 30% de Safran ; 74% de DCNS ; 100% de Nexter Nous avons tout intérêt à mener une politique industrielle de défense ambitieuse, voire d’impulser une dynamique de politique industrielle de défense européenne, comme nous y incitent 88% des Français, ainsi que l’indique le sondage IFOP. Le besoin est d’autant plus criant qu’avec la crise financière, les quelques 4 000 PME françaises qui interviennent régulièrement dans le secteur de la défense se trouvent aujourd’hui dans une situation critique, alors que la base industrielle et technologique de défense (BITD) française représente 165 000 emplois directs dont un tiers impliqué dans le secteur des exportations (50 000 emplois directs) et presque autant d’emplois indirects. En estimant donc que l’ensemble des ressources humaines du ministère de la défense représentera 260 000 hommes à l’horizon 2019, l’on peut considérer qu’environ 600 000 personnes travaillent pour la défense ou dans le secteur de l’armement. A titre de comparaison, le secteur de l’automobile représente environ 700 000 emplois en France. Le poids social lié à la défense est donc loin d’être négligeable. Il conviendrait de le prendre en compte, avec lucidité, comme un formidable outil de croissance et non en le dépeignant comme un constant facteur d’ajustement, d’autant plus facilement ajustable que les militaires, en garants scrupuleux de leur mission de service public, ne manifestent pas leur mécontentement en battant le pavé, du moins pas encore...

 

Politique industrielle : du bon usage de la Défense comme accélérateur de croissance et non pas comme simple variable d’ajustement.

Source, journal ou site Internet : le nouvel économiste

Date 26 juin 2014

Auteurs : Philippe Folliot *

 

*Philippe Folliot, Député du Tarn,Secrétaire de la commission de la défense et des forces armées, Contre gouvernement UDI

 

 

Défense entre budget décimé et position d'accusée, Hollandissime !!

Le premier semestre de 2014 se termine et l'enveloppe annuelle destinée aux opex est déjà vide. Mauvaise nouvelle certes mais qui n'a rien d'inattendu! "On doit être à 400/450 millions pour les 4 premiers mois de l'année", précise-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense... On se souviendra que la provision pour 2014 a été fixée à seulement 450 millions d'euros en loi de finances initiale et que ce n'est certainement pas le vote du budget rectificatif, demain mardi, qui va changer grand-chose.

Des raisons? L'opération Sangaris (RCA), lancée début décembre 2013, a en effet considérablement augmenté les dépenses opex pour 2014. Par ailleurs, le désengagement du Mali se poursuit mais sur un rythme plus lent qu'annoncé (Serval compte encore 1 600 hommes auxquels s'ajoutent ceux de Sabre). Au total, près de 7 000 militaires français sont actuellement déployés en opex. "Serval, Sangaris, Atalante, Finul, fin de l'Afghanistan" énumère-t-on au ministère de la Défense pour expliquer ces coûts et surcoûts. Les dépassements sont désormais chroniques comme le démontrent le tableau ci-dessous et les chiffres suivants: en 2013, le poste opex a représenté une dépense effective de 1,257 milliard d'euros, alors qu'en LFI, 630 millions avaient été budgétés.

Solidarité. La Défense va donc devoir compter sur la solidarité interministérielle jusqu'à la fin de l'année pour régler la facture des opex. Ce principe est désormais inscrit dans la LPM et c'est un progrès, même si le taux de couverture n'est pas précisé. Et puis il faudra compter avec Bercy qui" conteste tout" ironise un député.

Quelle facture à la fin de l'année? "Nous verrons", dit-on à l'hôtel de Brienne. Les projections pour 2014 "n'ont été ni estimées ni rendues aux parlementaires". Mais du côté des commissions, on parle d'un total de 1,5 milliard.

 

 

A vot' bon cœur... L'enveloppe budgétaire consacrée aux opex pour 2014 est vide

Source, journal ou site Internet : Ouest France

Date : 30 juin 2014

Auteur : Philippe Chapleau

 

Les réserves de change en dollar détenues par les banques centrales mondiales représentaient 3800 milliards/$

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Les réserves de change en dollar détenues par les banques centrales du monde entier représentaient 3800 milliards de dollars au troisième
trimestre 2013

John Plassard

Le dollar est la monnaie de référence des échanges économiques internationaux. Mais plusieurs événements pourraient amorcer un début de changement de tendance et bouleverser les échanges internationaux. Le poids pris par le yuan en fait partie. Par John Plassard, Directeur adjoint de Mirabaud Securities.

Pourquoi une telle évolution du dollar ? Quelles sont les implications pour les devises ? Les États-Unis peuvent-ils fermer les yeux sur ce qui est en train de se passer ?

1. Depuis quand le dollar domine les échanges internationaux ?

Le dollar américain règne sur les transactions de devises sans interruption depuis la Seconde Guerre Mondiale. La devise américaine s'est imposée comme la première monnaie de réserve et le premier choix des banques centrales après les accords de Bretton Woods de 1944. Les grandes lignes du système financier international seront dorénavant, en majeure partie dessinées en dollar. Les réserves de change en dollar détenues par les banques centrales du monde entier représentaient 3800 milliards de dollars au troisième trimestre 2013, soit 61,2% du montant global des réserves allouées. Toutefois ces chiffres sont à relativiser très fortement dans la mesure où d'une part la Chine refuse de divulguer la répartition de ses réserves de change, et d'autre part, les réserves non allouées par les banques centrales sont en augmentation (d'où l'absence du poids du yuan dans les statistiques officielles).

2. Quelles sont les raisons d'une telle dominance ?

"Les réserves de change en dollar détenues par les banques centrales du monde entier représentaient 3800 milliards de dollars au troisième

trimestre 2013", détaille John Plassard. /DR

Il y a quatre raisons principales à la prédominance du dollar dans les échanges internationaux.

La stabilité de l'économie américaine est la première raison d'investir et d'avoir confiance dans le dollar. Les États-Unis ont dernièrement montré que le pays avait les moyens de résister à un choc quelconque (hausse des prix des matières premières ou des biens manufacturés, crise du crédit, catastrophe naturelle, dérapage du commerce extérieur, etc.). La force militaire américaine sans commune mesure est aussi une raison importante.

Pour aider leurs exportations, les pays asiatiques (notamment) accumulent des dollars pour maintenir leurs propres devises à un taux de change bas (d'une façon générale, les économies asiatiques sont, à l'instar de l'économie japonaise, axées sur les exportations).

L'omniprésence du dollar dans les coffres mondiaux est aussi le résultat de l'émission surabondante de titres de dette américaine.

Pour ne pas se retrouver face à un endettement local incontrôlé en dollar comme en 1997 (dévaluation de la monnaie), certains pays (notamment asiatiques) tiennent compte du risque de change en achetant de la devise américaine.

3. La Chine a-t-elle les moyens de changer la donne ?

Aujourd'hui, le prix d'environ 25 % des exportations chinoise est indiqué en yuan et est devenu la principale monnaie de règlement dans certaines régions. Si, pendant des années, la Chine a accumulé des dollars et s'est attelée à garder élevée pour ses exportations la valeur du dollar et basse celle du yuan, l'objectif est clairement aujourd'hui que la devise chinoise devienne l'une des principales monnaies de réserve dans le monde d'ici à 2030. Tel n'est pas encore le cas, mais plusieurs éléments récents montrent que la tendance est en train de s'inverser.

La Chine a (discrètement) changé son fusil d'épaule

La nouvelle a été quasiment entièrement passée sous silence par les médias américains, mais elle devrait faire date. Selon les déclarations de Yi Gang, un député gouverneur à la Banque Centrale « ce n'est plus dans l'intérêt de la Chine d'accumuler des réserves en devises étrangères». Pour mémoire, au 3ème trimestre 2013, les réserves en devises étrangères ont été estimées à environ 3,66 trillions de dollars. Et, bien sûr, la majeure partie était en dollars américains pour rendre les produits chinois moins chers sur le marché international.Mais à présent, la Chine a annoncé que le temps était venu d'arrêter de faire des réserves en dollars US.

Suspension des transactions avec l'Afghanistan

Autre exemple concret en date, la suspension de toutes les transactions en dollars avec les banques commerciales afghanes (au-delà de la volonté de contrecarrer les opérations terroristes de la région dominée par les musulmans de la région du Uighur) montre qu'il n'y a concrètement aucun problème à changer de devise de référence en un temps record avec des partenaires non stratégiques.

4. La Russie va-t-elle changer de monnaie de référence ?

La Banque centrale russe, grâce aux recettes pétrolières et gazières du pays, détenait 493,4 milliards de dollars de réserves de change au dernier pointage officiel du 21 février. Pour répondre aux sanctions imposées par l'Union Européenne (UE) et les États-Unis après le

référendum en Crimée, la Russie est en train de mettre ses menaces à exécution en répondant par ses propres sanctions contre ces mesures économiques.

Une sortie mystérieuse d'obligations américaines

Le 12 mars 2014, selon les données publiées par la banque centrale américaine, 104,5 milliards de dollars d'obligations américaines de la Réserve fédérale ont été retirés, suscitant les rumeurs les plus folles d'une sortie ou d'un transfert de la part de la banque centrale russe....

Appel à vendre ses dollars

Début mars 2014, le conseiller présidentiel russe, Sergueï Glaziev, a lancé un avertissement laissant peu de place au doute en déclarant que « Nous détenons une quantité décente de bons du Trésor - plus de 200 milliards de dollars - et si les États-Unis osent geler les comptes des entreprises et des citoyens russes, nous ne pourrons plus considérer l'Amérique comme un partenaire fiable», ajoutant que « nous allons encourager tout le monde à vendre les obligations du Trésor américain, se débarrasser de dollars comme monnaie fiable et quitter le marché américain. » Les menaces ont été mises à exécution puisque le pays a été un vendeur net pour une somme combinée de 11,3 milliards de dollars de T-bonds au cours des mois de février et de mars 2014.

Le méga contrat gazier réglé en... yuan ?

L'on se souvient que la Chine et la Russie ont conclu mi-mai à Shanghai un méga-contrat d'approvisionnement gazier, fruit d'une décennie de négociations. Selon les termes du contrat, la Russie fournira Pékin en gaz à partir de 2018, et le volume livré à la Chine augmentera progressivement "pour atteindre à terme 38 milliards de mètres cube par an". Si cet accord confirme l'amélioration des relations sino-russe, il pourrait aussi confirmer la volonté de la Russie de réduire sa dépendance aux dollars. En ce sens, le contrat devrait être libellé soit en Roubles, en Renminbi ou en or. Des couvertures de change pourraient ne pas être exclues et certainement pas annoncées.

Changer de système de paiement pour être moins dépendant

Mi-mars 2014, les deux géants des paiements, Visa et MasterCard, ont arrêté sans préavis de fournir leurs services de paiement aux clients de plusieurs banques russes après l'annonce de sanctions par Washington pour condamner « l'annexion » de la Crimée par Moscou. La banque Rossia, visée par les sanctions américaines, avait annoncé le 21 mars 2014 que Visa et Mastercard avaient "sans préavis arrêté de fournir leurs services de paiement aux clients de la banque". Sa filiale à 100%, Sobinbank, était aussi touchée car contrôlée par les frères Arkadi et Boris Rotenberg, dont les noms avaient été ajoutés à la liste des personnes visées par les sanctions. Concrètement, les clients ne pouvaient plus retirer d'argent avec leurs cartes que dans les distributeurs, et ne pouvaient plus effectuer d'achats avec leurs cartes. La Russie aurait donc aussi dans l'idée de créer son propre système de paiement pour réduire sa dépendance à certains groupes occidentaux tels que Visa et/ou Mastercard. Ce nouvel épisode pourrait donc être une énième preuve de la volonté de la Russie de réduire sa dépendance au dollar. Finalement, la Russie a produit en mai 2014 un document décrivant une stratégie de retrait du dollar à adopter dans un contexte de coopération des Brics.

5. Comment les devises évolueraient-elles en cas de retrait progressif des réserves en dollar ?

En théorie, s'il devait y avoir un retrait massif de dollars de la part des investisseurs internationaux, la monnaie américaine devrait logiquement repartir à la baisse face à un panier de valeurs dont l'euro et le Yuan. L'évolution des devises va aussi dépendre de la convertibilité du yuan. Fantasme pour certain, elle pourrait être totalement effective en 2020 et traduire la volonté, non dissimulée, du gouvernement chinois de libéraliser les marchés. Rappelons ici que la devise chinoise est actuellement totalement convertible dans les comptes courants, mais que Pékin conserve un contrôle étroit sur les comptes de capitaux. Ceci aurait pour effet de raffermir le yuan et confirmerait donc la tendance amorcée par un retrait progressif des investissements en dollar. Si cette tendance devait s'accélérer, la Chine devrait faire un choix : conserver ses obligations américaines pendant que le dollar s'affaiblit, ou se joindre au mouvement.

6. Quelles sont les dernières tendances ?

Le 10 juin 2014, le fonds souverain de l'Azerbaïdjan est entré en négociations avec les autorités régulatrices chinoises en vue d'investir 1,8 milliard de dollars en yuans d'ici à la fin de l'année. Ceci représenterait l'un des plus importants achats de devise chinoise. Le directeur général du fonds souverain a notamment déclaré qu' « il s'agit d'une monnaie qui prend de l'importance, donc pourquoi ne pas investir dans le renminbi ? Nous sommes en train de finaliser les préparatifs nécessaires ».

7. Est-ce la fin du dollar ?

Pour les paiements internationaux, le dollar demeurera ces prochaines années la principales devise utilisée, mais le yuan devrait, en toute logique prendre de plus en plus d'importance. Pékin ne cache d'ailleurs plus son intention de voir sa monnaie occuper un rôle croissant à l'international, à mesure que les réformes pour libéraliser les transactions financières dans le pays sont entreprises. La tendance commence déjà clairement à se dessiner. Selon le FMI, certaines banques centrales - dont celles du Nigeria, du Chili, de la Corée du Sud, mais aussi du Japon - ont d'ores et déjà des yuans dans leurs coffres, ce qui témoigne de l'importance des relations économiques et commerciales de ces pays avec Pékin. À cela on peut aussi ajouter que l'Afrique (15% des transactions effectuées entre la Chine et l'Afrique pourraient être libellées en yuans dans les trois prochaines années), l'Iran, l'Irak, l'Inde, et bientôt les Saoudiens (la plus grande source étrangère de pétrole brut pour la Chine) se tournent aussi de plus en plus vers d'autres monnaies.... De là à dire que l'on parlera bientôt de pétroyuan, il y a quand-même un grand pas à faire...

 

Le dollar perdrait-il sa couleur ?

Source, journal ou site Internet : la Tribune

Date : 30 juin 2014

Auteur : John Plassard

Les réserves de change en dollar détenues par les banques centrales  mondiales représentaient 3800 milliards/$

Federal Reserve System

De Wikiberal
La réserve fédérale Américaine ou Federal Reserve System (Fed) est la banque centraleaméricaine[

La Fed : un mythe de l'indépendance de la politique monétaire et de sa dépendance politique

La Fed fut créée en 1913, par le Congrès américain, avec un comité central situé à Washington et 12 succursales régionales. A la fois, le nom donné à la Loi qui a créé la Fed, et le nom de la Banque elle-même, ont véhiculé un faux message de légitimité d'appartenance à l'Etat fédéral des Etats-Unis. Le fait que la banque centrale d'Amérique ait le mot «fédéral» dans son intitulé induit en erreur une grande partie de la population américaine et aussi dans le reste du monde ~ en pensant que la Réserve fédérale fait partie du gouvernement fédéral américain, et donc qu'elle est responsable et soumise à la vigilance du Congrès américain et du peuple des États-Unis.

La Fed appartient aux banques commerciales et aux banques d'investissement américaines. Ceci inclut également les banques dont le siège social est à l'étranger (Barclays est une banque britannique; USB est une banque suisse) qui sont propriétaires de banques américaines). Parmi les actionnaires de la Fed, six ont une capitalisation boursière supérieure à 1 billion de dollars (mille milliars) :

  • Goldman Sachs Group Inc (NYSE: GS),
  • Morgan Stanley (NYSE: MS),
  • JP Morgan Chase & Co. (NYSE: JPM),
  • Citigroup Inc (NYSE: C),
  • Bank of America Corp (NYSE: BAC)
  • Wells Fargo Co. (NYSE: WFC).

La septième plus grande banque, la PNC Financial Services (NYSE: PNC), est loin derrière avec une capitalisation boursière d'environ de $ 300 000 000 000. Ceci signifie que les six plus grandes banques aux USA se partagent la propriété de la Réserve fédérale constituant un cartel de fait contrôlant l'offre de crédit, contrôlant Wall Street, contrôlant les États-Unis et contrôlant le reste du monde.

Certes, le président américain dispose d'une emprise considérable sur la Fed. Il nomme les sept membres du conseil d'administration des gouverneurs sous réserve de la confirmation du Sénat américain. Le puissant Open Market Committee, qui prend les décisions de la politique monétaire américaine, se compose des sept gouverneurs nommés par le président américain plus le président de la Fed de New York et quatre sièges qui sont mis en rotation parmi les 11 présidents des différentes succursales de la Fed.

Pourtant, Warren C. Gibson, dans son article de mai 2011, dans la revue The Freeman, explique que le contrôle du congrès ne s'effectue pas réellement sur le fonctionnement direct de la Fed. Les principaux garde-fous proviennent des règles qui ont émergé durant l'évolution des pratiques de la Fed avec son environnement extérieur qui sont des conséquences inattendues d'actions volontaires. Par exemple, il existe un cheminement de carrière des professionnels de la finance qui se joue comme des liens de connexions (réseau social) entre les institutions financières privées (comme les banques commerciales ou les sociétés d'investissement) et les agences de la Fed. Cela permet d'assurer un transfert des compétences entre les différentes organsiation, de renforcer la bonne connaissance et donc la défense des intérêts des grandes institutions privées, en particulier les grandes banques, les compagnies d'assurance et les sociétés de valeurs mobilières. L'objectif majeur de la Fed est donc d'éviter une faillite d'une grande banque américaine ou de laisser croire à sa responsabilité dans le déclenchement d'un krach boursier. De plus, les agents de la Fed sont sensibles à leur clientèle étrangère qui détient 3 mille milliards (trillion) de dollars en dette du Trésor américain et qui est très attentive à chaque action de la Fed et des déclarations de ses gouverneurs.

Un échec historique de la gestion de la crise de 1929

Les économistes de l'école autrichienne ont critiqué la politique monétaire expansionniste de la Fed durant les années 1920, avant la crise de 1929. La Fed a injecté dans l'économie une grande masse monétaire qui a conduit à une très mauvaise répartition des ressources en capital et a développé une bulle spéculative boursière. Croyant freiner le boom, elle a subitement inversé sa politique expansionniste mais en laissant en place les déséquilibres spéculatifs et créant une perte de confiance du monde des affaires. En compagnie des monétaristes de l'école de Chicago et de Milton Friedman, en particulier, l'école autrichienne condamne aussi la politique de la Fed suite à la crise de 1929. La Fed a tenté une politique contre-cyclique en réduisant d'un tiers la masse monétaire entre 1929 et 1933, créant une situation déflationniste désastreuse socialement et économiquement. L'économie américaine s'est complètement écroulé. Comme le signale Milton Friedman, dans ses mémoires,

Loin d'être un échec du système de la libre entreprise, la crise a été un échec tragique de l'État

Milton Friedman|Two lucky people : Memoirs

La Fed est l'institution mondiale la plus efficace pour l'atteinte de ses propres profits

En 2010, la Federal Reserve System a engrangé des bénéfices d'un montant gigantesque de 79,3 milliards de dollars soit presque le triple de la plus grande société pétrolifère au monde, Exxon Mobil. Ce bénéfice est presque le double de celui réalisé l'année précédente, en 2009, soit 47,4 milliards de dollars.

Sur le papier, la Fed est une institution à but non lucratif. Mais, cette désignation signifie seulement que les bénéfices ne sont pas sa mission première. La Croix-Rouge, qui quête au coin de nos rues, est aussi une organisation à but non lucratif. Et, comme toute organisation, au cours d'une année, sur le plan comptable, lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses, elle dégage aussi une marge brute ou un bénéfice brut. A ses débuts, ses recettes se composaient principalement des intérêts obtenus sur son portefeuille de titres, composé presque exclusivement de titres du Trésor Public. Depuis ces dernières années, et principalement avec la bulle financière immobilière, son portefeuille s'est gonflé en titres adossés à des hypothèques, et à d'autres actifs, comme les holdings immobilières. Du côté des charges, ce sont essentiellement des charges d'exploitation standards comme les salaires de ses employés, les frais afférant à ses bâtiments et les fournitures administratives diverses.

D'un point de vue comptable, ces bénéfices sont essentiellement les mêmes que ceux réalisés par les firmes sur les marchés concurrentiels. Cependant, d'un point de vue économique, les bénéfices dans un système concurrentiel servent à diriger les ressources, en capital, limitées vers les demandes des consommateurs les plus urgentes et qui ne sont pas encore satisfaites. Pour la Fed, ce bénéfice est remis tous les ans au compte du Trésor Public. L’État fédéral américain est donc le grand gagnant de ce système financier délétère aux conséquences internationales terribles :



Grâce à la Fed, les présidents des États-Unis sont en mesure de se comporter en véritables dictateurs, pouvant jusqu’à ordonner le largage de bombes ici et là sans aucun risque de se voir réprimander par le Congrès ni par qui que ce soit d’autre. Grâce à la Fed, la majorité des Américains n’ont aucun pouvoir sur l’expansion indéfinie de leur gouvernement. Ils ne sont pas réellement en possession de quelque liberté d’expression. Il en va de même pour toutes les corporations recevant un soutien gouvernemental. Le gouvernement a acquis un tel pouvoir qu’il est en mesure d’utiliser ses pouvoirs de régulation afin de ruiner toute entreprise ou individu qui ose s’opposer à lui. Ainsi, la Fed n’est pas responsable de mener une guerre contre les États, ce qui constituerait un acte de trahison selon la Constitution, mais joue un rôle majeur quant à la destruction du système fédéral de droit des États établi par les fondateurs des États-Unis.

Thomas DiLorenzo

Abolir la Fed

End the Fed (abolir la Réserve Fédérale) est un des mots d'ordre du libertarienRon Paul, c'est également le titre d'un livre-témoignage qu'il a publié en 2009. Il y déclare notamment :

L'industrie bancaire a toujours eu des problèmes avec l'idée d'un marché libre pouvant entraîner tant des gains que des pertes. Elle aime bien les premiers mais les dernières posent problème, et c'est la raison de la tendance constante, dans l'histoire américaine, à la centralisation monétaire et bancaire, ce qui profite non seulement aux plus grandes banques, qui ont le plus à perdre avec un système monétaire sain, mais aussi au gouvernement, qui peut utiliser un système élastique comme source alternative de revenus. La coalition entre gouvernement et grandes banques est l'épine dorsale de la centralisation de la monnaie et du crédit.
Voyez le cas de l'URSS : à ma connaissance, il n'y a jamais eu de faillite d'entreprise sous le système soviétique, mais la société n'a fait que s'appauvrir. Appliquez le système soviétique à l'industrie bancaire, et vous obtenez la Fed.

Ron Paul, qui est de longue date partisan de l'étalon-or, et le promoteur d'un projet de loi (bill H.R.1207) qui vise à faire auditer la Fed par le Congrès, explique la nocivité ainsi que l'inconstitutionnalité de la Fed, qui travaille contre l'intérêt du peuple américain en gonflant les masses monétaires à un rythme comparable "à celui de la république de Weimar ou du Zimbabwe". Il rappelle le rôle historique de l'inflation et de la dévaluation de la monnaie dans le financement des guerres et dans la taille disproportionnée atteinte aujourd'hui par le gouvernement fédéral. Ron Paul fustige l'opportunisme et l'inaction des autres membres du Congrès, qui supportent le système tel qu'il est actuellement parce qu'ils tirent les bénéfices politiques de l'irresponsabilité de la Fed.

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