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204 millions en urgence....La fin d'un système est proche

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Depuis septembre nous savions que l'Algérie prêtait des millions a la France son budget annuel ayant été consommé, mais là les caisses sont vides....les militaires les premiers touchés et l'Etat pernicieux nous annonce un bug informatique, lol...A qui le tour, d'autres fonctionnaires? Non tapons bientôt sur les retraités, les entrepreneurs.....La fin d'un système est proche, l'égalitarisme, le socialisme est foutu.

 

 

Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a fait adopter en catastrophe un amendement visant à accorder une rallonge budgétaire afin de payer les militaires.

 

Un amendement qui a fait grincer les dents du député Charles de Courson (UDI,photo).Un vif échange a eu lieu en début de soirée à l’Assemblée nationale, le 18 décembre entre le député Charles de Courson (UDI) et Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget. Tout est parti d’un amendement proposé en séance par le gouvernement au projet de loi de finances rectificative, visant à voter une rallonge de 204 millions d’euros pour assurer le paiement de la solde des militaires. Soit dans le détail, 195 millions pour la Défense et 9 millions pour le ministère des Affaires étrangères, pour le compte duquel les militaires assument aussi des missions extérieures. Des dépenses qui seront “gagées” par des économies sur d’autres lignes budgétaires. Un besoin qui s’expliquerait, d’après le ministre,“par des difficultés d’estimation et des dysfonctionnements considérables du système Louvois”.Ce logiciel unique à vocation interarmées de la solde est en proie depuis plusieurs mois à des dysfonctionnements considérables qui ont conduit le ministre de la Défense à taper du poing sur la table à de multiples reprises et à dégager des moyens matériels et humains pour corriger les “bugs” à répétition.


Rallonge


Mais Louvois n’est pas seul en cause.“La situation faite aux agents des forces armées résulte manifestement d’une insuffisance de crédits en loi de finances initiale : c’est là le problème ! C’est d’ailleurs une loi de finances que vous avez votée, monsieur de Courson, sans voir cette insuffisance de crédits !”a lancé Jérôme Cahuzac à l’endroit de Charles de Courson. Le député, rompu aux arcanes budgétaires, s’était en effet étonné quelques instants plus tôt que le gouvernement réclame une rallonge à six mois d’intervalle, et surtout à trois jours de la clôture de l’exercice budgétaire.“Le ministre peut-il au moins répondre à la question suivante : pourquoi avez-vous besoin de 2,5 % de crédits supplémentaires par rapport à la loi de finances initiale ?”a lancé le député, après que le ministre lui eût demandé“de ne pas

s’énerver”.Charles de Courson avait une raison suffisante de l’être. C’est en effet la deuxième fois en six mois que le gouvernement réclame une rallonge pour le même motif. Déjà, en juillet dernier, lors du premier collectif budgétaire voté pour honorer les promesses de campagne de François Hollande, le Parlement avait dû accorder une rallonge de 272 millions d’euros, toujours pour payer nos soldats. Au total, en six mois, la facture s’élève donc à 476 millions d’euros ! Soit 2,5% de la masse salariale du ministère de la Défense.


Cavalerie budgétaire


Pour Charles de Courson, joint parActeurs publicsau lendemain de cet accrochage, cet écart de 2,5 % des crédits dans la masse salariale de la Défense est tout simplement“incroyable”!Et de poursuivre :“On connaît le nombre de militaires, leur taux de prime. Je n’ai donc toujours pas compris pourquoi le gouvernement a besoin de 204 millions d’euros supplémentaires après qu’on a ouvert une rallonge de 272 millions d’euros”,s’étrangle le député. Selon lui, et il l’a bien fait remarquer au ministre, il y a bien deux problèmes distincts. L’évaluation des besoins, et donc des crédits, d’un côté, et leur paiement de l’autre. Or, si le député veut bien reconnaître des“dysfonctionnements du système informatique”,selon lui, la question de l’évaluation reste posée. Le ministre ne l’a semble-t-il guère convaincu. “Commentse fait-il que le gouvernement ait découvert alors en deux temps qu’il y avait un problème d’évaluation des crédits cette année ? Je ne comprends toujours pas”,s’agace Charles de Courson, qui ne peut concevoir que la direction du budget se soit trompée dans l’estimation des besoins. Pour lui,“il y a un loup quelque part”.Est-ce une cavalerie budgétaire, qui consisterait à débloquer des fonds pour ne pas grever le prochain budget ? Nul ne le sait. Le ministère de la Défense, joint par la rédaction, n’a pas donné suite. En tout cas, en l’état, l’amendement a été voté. Mais Charles de Courson reste dubitatif :“On peut ouvrir tous les crédits que l’on veut, si on ne peut pas les payer, ils ne seront pas consommés.”

 

 

Paie des militaires : l’Assembléedébloque 204 millions en urgence

Source, journal ou site Internet : acteurs publics

Date : 20décembre 2012
Auteur :
Xavier Sidaner


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