Communiqué de presse du Parti Libéral Démocrate © Maxppp
Des mesures dérisoires, sans vision ni réforme
Ceux qui attendaient beaucoup de l’intervention de François Hollande ont été déçus : celle-ci ne fut qu’une lente reprise de ses mesures gadgets (contrat de génération,
contrat d’avenir, crédit d’impôt compétitivité emploi). Ce Président de la République se trompe de siècle et reste enfermé dans une idéologie sociale-démagogique, alors que les
hausses d’impôt massives de la loi de finances 2013 ont tué l’investissement et favorisé l’explosion du chômage constatée en ce début d’année. Le garagiste de l’Élysée attend la
croissance comme les sorciers attendent la pluie et annonce qu'il maintiendra son cap actuel malgré des premiers résultats calamiteux.
Au pouvoir depuis 10 mois, François Hollande a été incapable de citer une seule mesure de réduction des dépenses. Son unique réponse a été le « choc de simplification »,
annonce passe-partout en réaction directe au rapport Lambert-Boulard publié lundi dernier. Aucune réforme de structures n’a eu lieu ou n’est prévue.
Le Président a dû admettre la nécessité de rallonger la durée de cotisation pour freiner la chute de notre système de retraite. Il exonère d’impôts les sorties de
capital de la participation, dans l’espoir de provoquer une mini-relance et d’obtenir une croissance de +0,1%, et non -0,1%, en 2013. L’accord syndicats-patronats (ANI) sur
le marché du travail est présenté comme historique, alors qu’il introduit, en autres, des contraintes supplémentaires pour les petites et moyennes entreprises. Rien de tout ceci
ne libère les forces de croissance et de création d’emplois.
Finalement, ce Président « normal » n’a aucune vision de long terme mis à part celle de se représenter en 2017 pour être jugé sur son bilan. Il est regrettable que ce
soit effectivement un critère de normalité pour la classe politique actuelle. Sa boîte à outils est celle qui a causé l’échec des gouvernements précédents : culture de
l’immédiateté, taxes, réglementations et dirigisme bureaucratique de l'économie.
Le PLD appelle solennellement le Président à ouvrir les yeux et à regarder les moteurs du succès des pays en Europe et dans le monde qui ont surmonté la crise : État
limité, fiscalité permettant la création de richesses, libertés favorisant la prise de risque et l'innovation.
Au siège du PLD, le
29/03/2013
Le Parti Libéral Démocrate (PLD) a été fondé en 2008 par son président Aurélien Véron. Il a rassemblé depuis cette date des personnalités issues de la société civile (Arnaud Dassier, Anne Bourdu,
Gaspard Koenig, Eric Juramy, Vincent Benard, Louis-Marie Bachelot) et du monde politique (Charles Beigbeder, Thierry Mouillac, Thomas Zlowodzki). Lors des élections
législatives de juin 2012, 70 candidats ont porté ses couleurs. Il est parti membre de l'UDI depuis janvier
2013. Le PLD est aujourd'hui le seul parti politique qui assume l'héritage libéral français. Contact Presse : Mathieu Beaufrère 06 67 42 25 92 presse@p-l-d.fr |