La crainte d'une phase 2 de la cure d'austérité est dans l'air.
D'après Les Echos, le ministère des Finances s'apprête à annoncer publiquement un rabotage budgétaire. Et les grands perdants de ce gel des crédits sont la Défense, les Finances, l'Ecologie, l'Enseignement supérieur mais aussi la Justice.
Au total, ce sont 2 milliards d'euros qui vont être retirés des budgets ministériels.
Dans le détail, c'est donc le ministère de la Défense qui devra consentir le plus gros effort, avec 384 millions d'euros en moins dans les caisses. C'est dans les programmes "équipement des forces" et "préparation et emploi des forces" que les coupes les plus importantes seront effectuées. Le second sur la liste est le ministère des Finances qui montre donc l'exemple en acceptant de grever son budget de 305 millions d'euros. Plus surprenant, l'Enseignement supérieur, et plus particulièrement la Recherche, est touché avec une ponction de 250 millions d'euros. Autres ministères pourtant mis en avant par l'exécutif, l'Ecologie devra se passer de 301 millions, et la Justice de 90 millions.
Les Echos expliquent que ces efforts correspondent en fait à un "surgel", puisque 6,5 milliards ont déjà été mis en réserve mécaniquement en début d'année. Un message clairement destiné à rassurer Bruxelles, après l'abandon des objectifs de croissance et de réduction du déficit.