HOMMAGE A DES HOMMES, DES FEMMES D'AUJOURD'HUI COMME DU PASSÉ QUI ONT OEUVRÉ DE LOIN COMME DE PRÈS POUR LA LIBERTÉ
Le monopole d'un gouvernement ne saurait valoir mieux que celui d'une boutique d'épiceries.
La société n'a pas institué la propriété; c'est bien plutot la propriété qui a institué la société."
(A propos du "Livret ouvrier" et du "passeport intérieur" [1] alors en vigueur
Grâce à la complicité de la loi, les entrepreneurs d'industrie acheteurs de travail parviennent ainsi, dans la plupart des foyers de production, à demeurer les maîtres absolus du marché, à dicter aux ouvriers les conditions du salaire. C'est un véritable monopole, dont ils sont investis, et le plus oppressif de tous ! Plus oppressif peut-être que l'esclavage même, car, au moins le maître est obligé de subvenir à l'entretien de son esclave, tandis que le monopoleur, qui se sert d'une loi inique pour empêcher le travailleur de tirer librement parti de ses facultés productives, n’a aucune obligation à remplir envers lui. C'est l'esclavage avec la responsabilité de moins et l'hypocrisie de plus ! Aussi quel est le résultat de ce régime ? C'est que le salaire, comprimé par le monopole, de connivence avec la loi, est tombé au niveau du minimum de subsistances nécessaires aux travailleurs, pendant que le taux des rentes et la masse des profits allaient croissants. (Gustave de Molinari, cité par Gérard MINART, p147, L'économiste Belge,
Gustave de Molinari
(Il est dans la nature d’une classe ou d’un parti de n’envisager que son intérêt. Or un intérêt ne peut être vaincu que par un intérêt plus fort. Donc le progrès des intérêts commerciaux peut supplanter les intérêts politiques) syllogisme avec Damien Tlier
Gustave de Molinari ( 3 mars 1819 - 28 janvier 1912) était un économiste belge. Disciple de Frédéric Bastiat, il a poursuivi le combat en faveur du libre-échange non seulement à travers ses n...
En vérité, dans le cas des individus, leur vote réellement exprimé n'est pas à prendre en compte comme une preuve de leur consentement même pour le moment où ils l'expriment. Tout au contraire, il faut considérer que, sans qu'on lui ait même demandé son consentement, l'individu se trouve de toute part entouré par un gouvernement qui, sous peine de châtiments graves, l'oblige à donner son argent et ses services et à renoncer à exercer quantité de droits qui lui sont naturels. Il voit, en outre, que c'est grâce au vote que d'autres exercent sur lui cette tyrannie. Il voit encore que, si seulement il est disposé à utiliser lui-même le vote, il a une chance de se délivrer quelque peu de la tyrannie des autres en les soumettant à la sienne propre. Bref, il se trouve, sans l'avoir voulu, dans une situation telle que s'il utilise le vote, il sera peut-être un maître; s'il ne l'utilise pas, il sera nécessairement un esclave.
Tout pouvoir politique, comme on l'appelle, se fonde en pratique sur cette question de l'argent. N'importe quel groupe de scélérats, pourvu qu'ils aient assez d'argent pour l'entreprendre, peuvent décider qu'ils ont sont un " gouvernement " ; car, pourvu qu'ils aient de l'argent, ils peuvent engager des soldats, et utiliser ces soldats pour extorquer davantage d'argent, et ainsi contraindre tout le monde à obéir à leurs volontés. César a dit à propos de la guerre que l'argent lui permettait d'engager des soldats et les soldats d'extorquer de l'argent : il en va de même pour le gouvernement. Ainsi ces scélérats qui se font appeler le gouvernement savent fort bien que leur pouvoir se fonde essentiellement sur l'argent. L'argent leur permet d'engager des soldats ; les soldats leur permettent d'extorquer de l'argent. Lorsque leur autorité est contestée, le premier usage qu'ils font toujours de l'argent, c'est d'engager des soldats pour tuer ou soumettre tous ceux qui leur refusent davantage d'argent.
Tous les grands gouvernements du monde - ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier - n'ont été que des bandes de voleurs, associés afin de piller, de conquérir et de réduire leurs frères humains en esclavage. Et leurs lois, comme ils les appellent, ne représentent que les ententes qu'ils ont jugé nécessaire de conclure afin de maintenir leur organisation et d'agir de concert pour dépouiller les autres et les réduire en esclavage, et pour assurer à chacun sa part convenue du butin. Toutes ces lois n'imposent pas plus d'obligations que n'en créent les ententes que les brigands, les bandits et les pirates jugent utile de conclure entre eux.
Les vices sont des actes par lesquels un homme nuit à sa propre personne ou à ses biens. Les crimes sont des actes par lesquels un homme nuit à la personne ou aux biens d’autrui... Tant qu’une distinction entre les vices et les crimes ne sera pas clairement établie et reconnue par les lois, il ne pourra exister sur terre aucun droit, liberté ou propriété individuels.
Lysander Spooner
la constituion n'a nulle autorité
"La constitution n'a nulle autorité " par Lysander Spooner tiré de : Outrage à Chefs d'Etat Les Belles Lettres, Collection iconcoclaste 1991 La Constitution n'a nulle autorité ou obligation qui...
http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=153&limba=fr
La privatisation des tribunaux civils est tout à fait concevable et réaliste. Il existe présentement aux États-Unis des milliers d'arbitres privés auxquels les parties à un contrat peuvent librement recourir pour régler un litige, et pareil recours est souvent prévu à l'avance dans les contrats. Devant l'inefficacité des tribunaux de l'État, observe Rothbard, les sociétés d'arbitrage privées sont florissantes.
Avec la plus méchante des multinationales, vous pouvez choisir de n'avoir aucune relation : vous vous passerez de ses produits et elle n'obtiendra pas un sou de vous. Puis essayez de faire la même chose avec l'État : refusez ses services et cessez de payer l'impôt. Vous verrez qui a le pouvoir dans le poulailler.
Le principal problème de la dette est de permettre une expansion de l'État qui semble sans douleur — jusqu'à ce que la douleur devienne insupportable et menace l'ensemble de l'économie. Mais le problème porte peut-être en lui sa propre solution, la crise actuelle des dettes souveraines offrant une chance inespérée : enchaîner Léviathan. Presque partout, l'État est fauché, et devra réduire fortement ses dépenses ou faire défaut sur sa dette. En vérité, un défaut l'obligerait également à réduire ses dépenses en bloquant son accès aux marchés financiers. (Les Dettes Souveraines, Libres ! 100 idées, 100 auteurs)
En comparaison, le voleur de grand chemin fait même figure de gentleman : il ne pousse pas l'hypocrisie jusqu'à se prétendre dépositaire d'une légitimité ou d'un humanitarisme fictifs quand, comme le gouvernement, il profère « la bourse ou la vie ». Et une fois son exaction accomplie, le voleur ordinaire laisse sa victime en paix, il cesse de la harceler, il ne la réduit pas à une servitude continuelle.
Il est difficile d’imaginer l’avenir de l’humanité sous le joug de cette institution fruste et dangereuse qu’est l’État. Des troupeaux d’hommes sont forcés, officiellement pour leur propre bien, de payer des impôts qui servent essentiellement à favoriser certains d’entre eux et à enrégimenter et contrôler tout le monde. À la manière dont les choses progressent, l’argument de Rothbard selon lequel nous n’avons rien à perdre à essayer l’anarchie risque fort de devenir incontournable.
Pierre Lemieux
Une bibliothèque numérique unique et originale dans le monde francophone en sciences sociales et humaines, développée en collaboration avec l'Université du Québec à Chicoutimi, fondée et di...
http://classiques.uqac.ca/contemporains/lemieux_pierre/anarcho_capitalisme/anarcho_capitalisme.html
Par libéralisme, j’entendrai la doctrine qui soutient que la société civile - l’ordre social hors de l’Etat - s’ " auto-gouverne " dans le cadre de droits individuels définis très largement. L’esprit de ce libéralisme - et la théorie sociale qui le sous-tend - a été résumé dans le slogan des auteurs français du 18ème siècle : Laissez-faire, laissez-passer : le monde va de lui-même.
Le libéralisme est né comme une protestation systématique contre le pouvoir de l’Etat, et il est resté fidèle à ses origines pendant la plus grande partie de son histoire. A la fois pour la clarté de la pensée et pour la cohérence conceptuelle, je propose de désigner les politiques sociales-démocrates sous leur vrai nom, à savoir la social-démocratie.
Il est pratiquement impossible de distinguer le libéralisme de la social-démocratie. L’on y parle beaucoup de " l’épanouissement " et de " l’autonomie " de l’individu, censés justifier le financement public d’un nombre infini d’interventions étatiques, ainsi que, de plus en plus, d’une campagne conduite par l’Etat pour transformer les valeurs et les institutions fondamentales de la société civile. Mais, une telle approche revient à supprimer la frontière entre le libéralisme et la doctrine d’un Etat-providence tendant à l’expansion infinie.
Les européens regardent souvent le libéralisme d'un oeil méfiant, car ils y voient un produit anglo-saxon. Nous savons aujourd'hui que cette fixation sur les supposées racines anglo-saxonnes du libéralisme est erronée.
L'importance des auteurs anglo-saxons pour l'histoire de la pensée libérale a été le plus souvent exagérée, alors que les contributions des penseurs français -souvent très pertinentes par rapport aux problèmes contemporains - ont été soit minorées, soit entièrement négligées.
A la différence des penseurs britanniques de l'école de Ricardo, les Français ne s'intéressaient pas tant à la " distribution " de la richesse qu'aux conditions de sa création indéfinie
la tradition intellectuelle libérale en France du 19ème jusqu'au 20ème siècle a toujours gardé une pureté qui ne se retrouve dans aucun autre pays
En tant que philosophe du pluralisme irréductible, Constant fut, avant la lettre, le premier grand opposant à toutes les prétentions totalitaires.
Les conflits culturels doivent se régler de la même manière que les guerres de religion : l'Etat doit rester en dehors ; laissons la société régler ce genre de problèmes par elle-même.
L'histoire de toutes les civilisations est celle du combat entre les classes spoliatrices et les classes productives
Dunoyer est probablement le premier exemple d'un libéral radical qui se tourna vers l'Etat autoritaire par crainte d'un bouleversement socialiste de la société.
Ralph Raico
Un marché sans règles publiques fonctionne mieux qu'un marché règlementé.
La théorie keynésienne représente une aberration dans l'histoire des idées économiques. Elle repose en effet sur une approche directement en termes collectifs (par définition de variables macroéconomiques) en ignorant le caractère rationnel et volontaire de l'action humaine.
Prélevé en fonction d'une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l'impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l'encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l'être humain et la propriété de l'individu.
Les libéraux ne sont pas concernés par le marché, ils sont concernés par les droits, ce qui n'est pas du tout la même chose.
L'argent public finit toujours dans des poches privées.
Le libéralisme est la seule idéologie réaliste. Elle repose sur une vision correcte de la société humaine dans sa diversité. "
Pascal Salin
https://www.contrepoints.org/2012/04/... Merci à STUDENTS FOR LIBERTY AIX-MARSEILLE.
Pascal Salin:L'art de la liberté
Dans son ouvrage Libéralisme, l'économiste de renommée internationale orchestre une véritable symphonie libérale. Il donne d'abord les gammes en expliquant combien le libéralisme est un human...
http://www.catallaxia.org/wiki/Pascal_Salin:L%27art_de_la_libert%C3%A9
Le but de l’économie est d’infuser de l’être au sein de l’avoir. Le but et la grandeur de l’économie est d’humaniser la matière.
Les libertariens ne cherchent pas à être de bons maîtres : ils ne veulent pas d'esclaves.
La société que nous construisons, inédite dans l'Histoire, est une société sans pouvoir, à la fois très modeste, car elle renonce aux grandes épopées des princes et des États, et très ambitieuse, car elle demande l’engagement de chacun au quotidien. C’est une société qui abandonne la politique pour la politesse, la citoyenneté et le civisme pour la civilité.
Voter n’est pas dialoguer, c’est au contraire mettre fin au dialogue. C’est adopter le mode de résolution des conflits qui, comme la guerre, soumet les perdants à la volonté des vainqueurs.
Le libéral n'a que faire de la politique. Il respecte la dignité et la propriété d'autrui. Il honore sa signature et tient consciencieusement ses engagements. Il s'attend à être traité de même. Voilà ses seules lois.
La politique est […] le moyen qui permet de faire payer par tous les peurs et les coûts qui ne sont que ceux des plus puissants. C’est le rôle et la fonction de l’État.
C’est dans le vide du règlement que naît la solidarité. C’est dans le respect des Droits, et donc l’absence d’impositions légales, que peuvent se densifier les relations humaines.
Je donne à la solidarité sa chance seulement lorsqu’il appartient à moi, moi qui suis là, de soulager la détresse de cet homme, lorsque je me retrouve face à ma responsabilité parce que personne n’est payé pour intervenir à ma place.
De même qu'on ne saurait parler de morale devant les pièces solidaires d'une mécanique, il n'y a pas de place pour la morale dans la solidarité forcée sociale-démocrate. La morale se situe dans l'engagement personnel, et la solidarité s'y appelle alors amour et charité
Christian Michel
Pour partager le pouvoir entre eux tous, laisser chacun décider également des problèmes de la Cité, de la paix et de la guerre, des lois, il faut avoir des hommes une conception bien particuli...
LE SOCIALISME, PORNOGRAPHIE DE LA SOLIDARITÉ
Réponse. - Je n'ai pas pris le mot dans son sens étymologique. Pour moi, est pornographique ce qui se pratique sans amour. Et il y a beaucoup de ces gestes dénués d'amour qui appauvrissent notr...
DIFFÉRENCES INÉGALITÉS ET "JUSTICE SOCIALE"
Réponse - Oui. Et c'est un sujet qu'il faut aborder avec infiniment de précautions, comme chaque fois qu'on a affaire à des idolâtries ou qu'on va parler planètes chez Madame Soleil. Le discou...
Dans l’état socialiste idéal, le pouvoir n’attirera pas les fanatiques du pouvoir. Les gens qui prennent les décisions n’auront pas la moindre tendance à favoriser leurs intérêts personnels. Il n’y aura pas moyen, pour un homme habile, de détourner les institutions pour les mettre au service de ses propres fins. Et on verra les crocodiles voler.
Imaginez cent personnes assises en cercle, chacune ayant sa poche pleine de pièces de un cent. Un politicien marche à l’extérieur du cercle, prenant un cent à chacun. Personne n’y prête attention : qui se soucie d’un cent ? Lorsqu’il a fini le tour du cercle, le politicien jette 50 cents devant une personne, qui est ravie de cette aubaine inattendue. On recommence le processus, en terminant avec une personne différente. Au bout de cent tours, chacun se retrouve plus pauvre de 100 cents ; plus riche de 50 cents, et heureux.
Le recours direct à la force physique est une solution si médiocre pour résoudre le problème des ressources limitées que seuls les petits enfants et les grands États en font communément usage."
David D. Friedman,
Someone who studies the effects of different diets comes up with evidence that consuming more salt causes high blood pressure and associated medical risks and concludes that people should eat less ...
Aux États-Unis, le « liberalism » est tout le contraire de ce que communément l'on croit de ce cœté-ci de l'Atlantique. Non pas le si décrié « ultra-libéralisme », mais une transposition et une adaptation locale parfois passablement gauchisée de la social-démocratie à l'européenne - en contradiction flagrante avec l'identité historique de la tradition libérale. Comment, pourquoi et avec quelles conséquences ce détournement de sens a-t-il pu se produire et s'institutionnaliser alors qu'en Europe continentale était conservée l'acception classique du libéralisme: c'est ce que révèle cet ouvrage nourri des textes de référence faisant intellectuellement autorité. Il y est par suite et en parallèle retracé l'histoire si méconnue du combat idéologique et politique engagé contre les « liberals » par les disciples américains du libéralisme classique européen improprement appelés « néo-libéraux », contraints de s'identifier sous de nouveaux labels tels que « conservatives » ou « libertarians ».Comme au prix de dommageables confusions se multiplient maintenant les tentatives d'acclimater insidieusement en Europe cette contrefaçon américaine du libéralisme (un biais pour discréditer la libéralisation libérale...), l'enjeu de cette plongée dans l'histoire transatlantique récente des idées va bien au-delà de simples problèmes d'ordre lexical...
Toutes les démocraties égalitaires, détribalisées et sécularisées d'Occident sont confrontées aux mêmes défis du communautarisme et de la réislamisation d'une partie de l'immigration— accrus par un continuel afflux de « clandestins »: le problème de l'intégration se pose donc moins en termes franco-français de « République » que plus globalement de « société ouverte »."
Alain Laurent,
The word 'law' means order, hence natural law is simply the natural order. In the sense in which natural law is relevant to jurists, it is the natural order of persons -- specifically, the order of natural persons: human beings that are capable of rational, purposive action, speech and thought. In short, natural law is the natural order of the human world.
If that is an offer to renegotiate the labour contract or else terminate it, no objection can be made. But it does not look like such an offer. It looks like an attempt to unilat-
erally change the explicit terms of the contract. If that is the case, a judge—especially, I should say, a libertarian one—will not just consider that an employer is free to hire and fire at will. That rule is not the issue here. The issue is,whether the labour contract implies that the employer can unilaterally change its terms without violating the contract he has with the worker
Frank van Dun
Frank van Dun:Hygiénisme législatif et déclin du droit
L'image libérale et émancipatrice de l'hygiénisme contemporain Le phénomène de l'hygiénisme législatif comprend un certain discours public de la part des autorités politiques et académique...
http://www.catallaxia.org/wiki/Frank_van_Dun:Hygi%C3%A9nisme_l%C3%A9gislatif_et_d%C3%A9clin_du_droit
L'approfondissement des théories monétaires, intégrant les fondements microéconomiques des comportements de demande et d'offre de monnaie, ainsi que les arguments du débat entre monopole des banques centrales et systèmes de banque libre, permet à ceux qui souhaitent se spécialiser en analyse monétaire de disposer d'un outil de synthèse des travaux contemporains. A l'heure où l'Europe met en place la monnaie unique, avec les discussions et les changements que cela engendre, la présentation actualisée du système bancaire et financier français, comme des règles et institutions monétaires européennes, permet à chacun de mieux se situer dans l'environnement monétaire du début du 3è millénaire.
L'immigré clandestin pèse moins que l'immigré régulier sur les comptes de la Sécurité Sociale, et il n'alimente pas les arguments de ceux qui fondent leur xénophobie sur le prélèvement qu'opèrent les étrangers sur les moyens et les services du "Club" France, tout simplement parce qu'il ne dispose pas des papiers nécessaires pour accéder à la plupart des faveurs de l'État-Providence. "
Gérard Bramoullé
"Le démocrate n'est pas de ceux qui commandent, car il est celui qui désobéit.
Vous avez cru jusqu'à ce jour qu'il y avait des tyrans ? Et bien ! vous vous êtes trompés, il n'y a que des esclaves : là où nul n'obéit, personne ne commande.
Il n'est, en vérité, pires contre-révolutionnaires que les révolutionnaires ; car il n'est pires citoyens que les envieux.
Le pouvoir ne possède que ce qu'il prend au peuple, et pour que les citoyens en soient venus à croire qu'ils devaient commencer par donner ce qu'ils possèdent pour arriver au bien-être, il faut que leur bon sens ait subi une profonde perturbation.
C'est quand l'autorité de chacun est égale à celle de tous que l'équilibre social se trouve forcément acquis.
Un peuple qui fait ses affaires est un peuple qui se gouverne, et un peuple qui se gouverne abroge, par ce seul fait, et frappe de désuétude tout le fatras législatif dont l'agitation populaire avait, bien plus que le génie des hommes d'État, favorisé la conception.
La Révolution c'est le flux des intérêts : nul ne peut représenter les intérêts, ils sont représentés par eux-mêmes. La force d'intensité de leur persévérante et calme manifestation est la seule force révolutionnaire raisonnable et possible.
On ne peut pas être maître de répartir la richesse sans s'être fait préalablement maître de la richesse ; la répartition c'est donc tout d'abord le monopole
Si cela s’appelle un métier que de gouverner, je demande à voir les produits de ce métier, et si ces produits ne sont pas à ma convenance, je déclare que me forcer à les consommer est le plus étrange abus d’autorité qu’un homme puisse exercer sur un autre homme. Il est vrai que cet abus s’exerce par la force et que c’est moi qui entretiens, de mes deniers, cette force dont je me plains. Cela considéré, je me replie sur moi-même et je reconnais qu’en même temps que je suis une victime, je suis un sot aussi. Mais ma sottise tient à mon isolement, et c’est pour cela que je dis à mes concitoyens : Redressons la tête ; n’ayons confiance qu’en nous-mêmes ; disons : que la liberté soit, et la liberté sera.
Mais on dit que la liberté sans frein est menaçante. Qui donc menace-t-elle ? Qui donc doit craindre le coursier indompté, si ce n’est celui qui le dompte ? Qui donc a peur devant l’avalanche, si ce n’est celui qui veut l’arrêter ? Qui donc tremble devant la liberté, si ce n’est la tyrannie ? La liberté menaçante… c’est le contraire qu’il faudrait dire. Ce qui effraye en elle c’est le bruit de ses fers. Dès qu’elle les a rompus, elle n’est plus tumultueuse ; elle est calme et sage.
Le gouvernement n'est pas un fait, il n'est qu'une fiction. Le fait immuable et éternel, c'est le peuple.
Jacques Marie Anselme Bellegarrigue
Anselme Bellegarrigue (part 3, The End)
La première partie de cet article est à lire ici La deuxième partie de cet article est à lire ici Un précurseur de Molinari et d'Ayn Rand ? Si les liens de parenté entre la pensée d'Anselme ...
http://copeau.wordpress.com/2014/02/04/anselme-bellegarrigue-part-3-the-end/
Les institutions religieuses n'ont été totalement séparées des institutions politiques — et souvent en conflit avec elles — que dans l'Occident chrétien. C'est cela qui a créé un espace où des institutions libres ont pu émerger. L'idée d'institutions religieuses indépendantes est absente même du Christianisme oriental : ses institutions religieuses font partie de l'administration d'État. En Europe occidentale, en revanche, les institutions religieuses avaient leur autonomie propre, totalement indépendantes du pouvoir d'état et souvent en opposition avec lui. Le résultat a été la création d'un système polycentrique. Et chaque fois que ce système était menacé par l'ambition d'un empire universel de la part des dirigeants politique, la philosophie chrétienne a fait partie des moyens utilisés pour le défendre"
Leonard Liggio
Les Révolutions accouchent la force et liquident la faiblesse.
C'est à partir du moment où les opinions d'un journal se mettent à compter que le journal ne peut plus se permettre d'avoir une opinion.
Nous ne pouvons agir que sur l'avenir.
Si le pouvoir tend naturellement à grandir et s'il ne peut étendre son autorité, accroître ses moyens qu'aux dépens des puissants, la plèbe doit être son éternelle alliée. La passion de l'absolutisme doit nécessairement conspirer avec la passion de l'égalité
Le Minotaure mobilise la population, mais c'est en période démocratique qu'a été posée le principe de l'obligation militaire. Il capte les richesses mais doit à la démocratie l'appareil fiscal et inquisitorial dont il use. Le plébiscite ne confierait aucune légitimité au tyran si la volonté générale n'avait été proclamée source suffisante de l'autorité […]. La mise au pas des esprits dès l'enfance a été préparée par le monopole, plus ou moins complet, de l'enseignement. L'appropriation par l'État des moyens de production est préparée dans l'opinion.
La guerre est une activité essentielle des États. Le Pouvoir administre pour conquérir et conquiert pour administrer. Plus les Pouvoirs sont intimement liés aux peuples qu’ils régissent plus ils obtiennent d’eux. Les grands pas dans la militarisation sont liés à de grandes avances du Pouvoir. Le régime social qui donne le moins à la guerre est le régime aristocratique car si la classe dominante est guerrière, elle est seule guerrière. Le développement de la monarchie absolue en Angleterre et en France est liée aux efforts des deux dynasties pour résister à la menace espagnole. Mais l’accroissement des prélèvements étatiques sur la nation ne donne qu’un avantage éphémère et incite les rivaux à des pratiques semblables. Toute la nation devient aux mains de l’État un outil de guerre. La seconde guerre mondiale a été l’occasion du triomphe de l’État. Tout est jeté dans la guerre parce que le Pouvoir dispose de tout. Ceux qui sont l’État n’admettent pas d’intérêt de la Nation distinct de l’intérêt de l’État.
L’ordre émané du pouvoir obtient l’obéissance des membres de la communauté. Connaître les causes de l’obéissance, c’est connaître la nature du Pouvoir. Quoi de plus surprenant que la miraculeuse obéissance de milliers ou millions d’hommes se pliant aux règles et aux ordres de quelques-uns. S’il n’est pas l’œuvre de la seule force, l’empire du Pouvoir n’est pas non plus l’œuvre non plus de la seule participation, puisqu’on le trouve où la Société ne participe nullement au Pouvoir. Le Pouvoir est pour nous un fait de nature : la suite des gouvernements d’une même société peut être regardé comme un seul gouvernement qui subsiste toujours et s’enrichit continuellement. La pensée humaine a cherché la justification théorique de l’obéissance : soit parce que (un droit exercé par le Pouvoir à la condition d’être légitime) soit en vue de (le but que poursuit le Pouvoir, le Bien Commun). Dans l’obéissance, il entre une part énorme de croyance, de créance, de crédit.
Le faux dogme de l’égalité, flatteur aux faibles, aboutit en réalité à la licence infinie des puissants. Aucun ordre social ne saurait se maintenir ou se rétablir si les dirigeants des groupes des groupes et les aînés des collèges ne remplissent pas leur mission. Le trouble des images de comportement se répand de haut en bas. La cohérence sociale ne peut alors être rétablie que par le Pouvoir, usant des méthodes grossières de la suggestion collective et de la propagande. C’est la solution totalitaire, mal appelé par le mal individualiste. Une métaphysique destructrice n’a voulu voir dans la Société que l’État et l’Individu. Elle a méconnu le rôle des autorités morales et de tous ces pouvoirs sociaux intermédiaires qui encadrent et protègent l’homme de l’intervention du Pouvoir. "
Bertrand de Jouvenel
Les grands problèmes économiques sont toujours créés par des erreurs, au nombre de 5 : une guerre ; une hausse des impôts (qui amène une aggravation du déficit budgétaire) ; une poussée protectionniste ; une augmentation des règlementations ; une erreur de politique monétaire.
Les crises financières ont, en pratique, beaucoup à voir avec la pêche à l’explosif. Quand une grenade explose en profondeur, on voit d’abord remonter, le ventre à l’air, les plus petits poissons. C’est seulement au bout d’un certain temps que l’on voit remonter les baleines !
Retraites, déficits budgétaires, chômage, absence d'avenir pour leurs enfants, tous les problèmes qui agitent les Français en ce moment ont une source commune : l'Etat est sorti de ses missions pour se mettre à faire un peu n'importe quoi, et ce n'importe quoi a été financé par la dette. Les récents problèmes de la Grèce ont montré que des pays peuvent se voir refuser l'accès aux marchés financiers et à l'emprunt. Brutalement, le pays perd alors toute souveraineté et doit, sébile à la main et corde au cou, mendier de quoi boucler ses fins de mois auprès des organisations internationales comme le FMI. L'alternative à ce qui serait un désastre inouï est de prendre les mesures qui s'imposent avant que le FMI ne s'installe à Paris. En écrivant ce livre, mon but est d'aider chaque lecteur-citoyen à comprendre ce qui menace la stabilité économique et politique de notre "cher et vieux pays", pourquoi et comment nous en sommes arrivés là. Il sera ainsi à même de faire pression pour que les bonnes décisions soient prises. Car les solutions sont connues et ont déjà été appliquées ailleurs, en Suède, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Chine. Il faut simplement trouver le courage politique pour les appliquer. Nous avons tout au plus deux ans pour redresser la barre, après il sera trop tard et d'autres, le FMI, Bruxelles, prendront les décisions à notre place. La France est ainsi faite que tout sursaut national est d'abord un sursaut de l'Etat. Notre Etat, aujourd'hui aux mains d'une "caste", doit redevenir l'Etat de tous les Français, nés ou à naître. Dans les années qui viennent, il va nous falloir redéfinir son rôle et ses missions. De fait, nous entrons dans une bataille similaire à celle qu'ont connue nos grands ancêtres de l'époque des Lumières quand ils ont voulu affranchir l'Etat de ceux qui l'avaient conquis à leur profit pour le rendre à la fois efficace, neutre et laïc. C'est l'enseignement des Lumières, qui reste d'une grande actualité, qu'il nous faudra appliquer. Telle est la tâche qui nous attend. Ce sera dur, ce sera long, mais peu de pays ont autant d'atouts que la France pour livrer et gagner cette bataille. "
Charles Gave
La simple existence des lois sur le mariage/divorce est une injustice parce que l’Etat n’a pas autorité naturelle pour intervenir dans ce qui doit rester un contrat privé entre individus.
Les féminismes radical et individualiste sont les deux extrêmes du mouvement féministe. L’un défend le contrôle par l’Etat ; l’autre, le contrôle par soi-même. L’un considère les hommes comme l’ennemi, l’autre les considère comme des partenaires estimables. Mais la marque la plus importante de l’idéologie divergente est l’insistance du Féminisme individualiste qui applique le principe personnel fondamental « corps de femme, droit de femme » contre vents et marées, dans toutes les circonstances.
I am not into electoral politics as a way to change society so I don't think in terms of competing with Republicans or Democrats. I believe that lasting change comes from transforming the hearts and minds of people - freedom comes one person at a time - and the pulling of a lever every four years doesn't have much to do with that process. I believe in grassroots activism to improve the daily realities of people, not in electing politicians to positions of power. A politician has never improved my life, has never made me freer.
... the best alternative is to take your children out of the public school system altogether and lobby for the elimination of that institution and the repeal of all policies restricting private education.
Wendy McElroy
"C’est la Mafia au-dessus de toutes les Mafias, le Gang surpassant tous les Gangs, c’est la Conspiration dépassant toutes les conspirations. C’est ce qui a massacré plus de gens en quelques dizaines d’années que tous les morts de l’Histoire humaine jusque là ; c’est ce qui a volé plus de richesse en quelques décennies que toute la richesse produite jusque là ; c’est ce que a tordu et corrompu plus d’esprits - pour exister et survivre - en quelques décennies, que toute l’irrationalité de l’Histoire toute entière jusque là. C’est Notre Ennemi: l’État.
Ce qui existe partout sur la planète et qui permet à l’État de persister, c’est l’accord de la victime. Chaque victime de l’étatisme a internalisé le système de l’État à un degré ou un autre. La proclamation annuelle du fisc fédéral américain que l’impôt sur le revenu dépend de "l’obéissance volontaire" est vraie, ironiquement. Si les contribuables coupaient le cordon ombilical, l’État-vampire périrait inévitablement, la bête perdrait ses griffes. Si tout le monde abandonnait la "monnaie légale" pour l’or ou d’autres biens comme paiement dans les contrats et transactions, il semble douteux que la taxation puisse encore maintenir en place l’État.
Nous défions ceux qui veulent nous enchaîner de dévoiler leurs raisons; sans preuve d’agression de notre part nous brisons nos liens. Nous apportons la justice à tous ceux qui ont été agressés, en tout temps. Nous ramenons ceux qui ont souffert de l’oppression dans leur condition légitime. Et nous bannissons pour toujours le Monstre des Ages,le monopole soit-disant légitime de la coercition, de nos esprits et de notre société, le protecteur des agresseurs et le destructeur de la justice. Nous détruisons l’Etat: Anarchie. Nous exerçons nos volontés jusqu’à nos limites personnelles, restreints uniquement par notre moralité. Nous combattons les anti principes qui saperaient notre détermination et combattons tous ceux qui s’opposent physiquement à nous. Nous ne cesserons la lutte ni ne gâcherons nos ressources qu’une fois l’Etat détruit et qu’une fois que l’humanité aura trouvé sa demeure agoriste. Brûlant d’un désir inextinguible de Justice pour tout de suite et de Liberté pour toujours nous vainquons: Action! Agora, Anarchie, Action! "
Samuel Edward Konkin III (surnommé SEK3)
Samuel Edward Konkin III (surnommé SEK3) ( 1947- 2004) fut un libertarien de gauche, anarcho-capitaliste, auteur du "Manifeste néo-libertarien" (New Libertarian Manifesto) et l'inventeur d'une ...
Il serait temps que les États deviennent vraiment modernes, se contentant de gérer l’ordre collectif et non nos choix personnels.
Hier, la monarchie était absolue, aujourd’hui, ce sont les chefs d’État républicains qui le deviennent.
Comme nous l’a enseigné Gary Becker, il serait sage de fonder la politique sur l’observation de la réalité.
L’Europe décline en raison de l’écrasement de la société civile par la bureaucratie.
Plus d’État social et plus d’impôts, voici donc les idées neuves du socialisme qui ressemblent à s’y méprendre à des incantations anciennes.
Celui qui fuit la misère et l’oppression s’oriente logiquement vers les destinations qui lui procureront le plus grand bénéfice social.
Ce n’est pas préconiser l’anarchie que d’inviter les gouvernements à se retirer de tous ces débats sur la propriété du corps, mais les inciter à se recentrer sur ce que l’État seul peut faire : garantir la sécurité collective et assurer un minimum de justice sociale sans laquelle il ne saurait y avoir de sécurité durable. S’emparer à tout prix du corps des citoyens au lieu d’assurer leur sécurité illustre combien les gouvernements ont perdu tout sens de leur mission et tentent par artifice idéologique d’en réinventer de nouvelles. L’homme politique en quête de pouvoir sait que l’économie lui a échappé, gérée par le marché ; aucune guerre ne l’occupe ; promettre des lendemains qui chantent n’est plus crédible. Il ne resterait donc pour occuper le terrain politique qu’à changer la société en réglementant la naissance, l’amour et la mort ? Au nom du « progrès » à gauche et au nom des « valeurs » à droite. Mais ce que les révoltés d’Espagne, de France ou des États-Unis nous signifient, c’est qu’il n’appartient ni à la droite ni à la gauche de définir et encore moins d’imposer « valeurs » ou « progrès ». Cette révolte contre l’État est une exigence de liberté, de celle de disposer de notre corps : ne serait-ce pas la moindre des choses que l’État nous la rende ?
Comment répondre à la question lancinante de l’inégalité sans tomber dans l’égalitarisme mécanique de la gauche ou l’égalitarisme béat de la droite ?
Il y a place en France pour un journal libéral qui le serait vraiment. Mais s’appeler L’Opinion et se dire libéral n’est-il pas un oxymore ?
Toute entreprise gérée comme nos États ferait faillite. L’archaïsme de la gestion publique est un fardeau collectif qui ne fait plus ni notre bonheur, ni notre prospérité.
Au conflit d’avant 1989 entre capitalisme et communisme s’est substitué un nouveau choix historique entre capitalisme d’État et capitalisme de marché, ordo-capitalisme contre démo-capitalisme."
Guy Sorman
En observant l'économie, on regarde souvent au mauvais endroit. On s'interroge sur les politiques monétaires, budgétaires, sociales, mais on laisse peut-être échapper l'essentiel. L'essentiel ...
par Guy Sorman L'intrt goste et la morale La critique morale dans le capitalisme Sous / titre : "Comment le capitalisme difie une Socit morale partir de comportements immoraux ", la revue Crises a ...