HOMMAGE A DES HOMMES, DES FEMMES D'AUJOURD'HUI COMME DU PASSÉ QUI ONT OEUVRÉ DE LOIN COMME DE PRÈS POUR LA LIBERTÉ
"Je ne suis pas vraiment conservateur. Je suis conservateur sur certaines choses. Je crois qu'il faut moins d'État. Je crois dans la responsabilité fiscale et dans toutes sortes de choses dans lesquelles les Républicains ont cru, mais auxquelles ils ne croient plus maintenant. Par conséquent, je pense que dans mon pays, il n'y a plus de différence entre les partis politiques.
Ce pays nous appartient, il n’appartient pas aux politiques, ils ne sont que nos employés. Quand quelqu’un ne fait pas le travail, qu’il s’en aille.
J'aime le point de vue libertarien qui est de laisser les autres vivre tranquilles. Même gamin, j'étais agacé par les gens qui disaient aux autres comment vivre.
Clint Eastwood,
Quand les citoyens craignent leur gouvernement, il y a tyrannie ; quand le gouvernement craint ses citoyens, il y a liberté.
L'arbre de la liberté doit être revivifié de temps en temps par le sang des patriotes et des tyrans.
Une démocratie n'est rien de plus que la loi de la foule, suivant laquelle 51% des gens peuvent confisquer les droits des 49 autres.
Commerce avec toutes les nations, alliance avec nulle d'entre elles : telle devrait être notre devise.
Je n'ai pas l'ambition de gouverner les hommes, c'est un devoir pénible et ingrat.
Les nations en guerre perpétuelle dépensent leur énergie dans la destruction du travail, de la propriété et de la vie de leurs concitoyens.
La liberté licite est l'action non entravée selon notre volonté dans les limites dessinées autour de nous par les droits égaux d'autrui. Je n'ajoute pas dans les limites de la loi, parce que celle-ci n'est souvent que la volonté du tyran, et il en est toujours ainsi quand elle viole les droits des individus.
La plus forte raison pour les gens de conserver le droit de porter des armes est, en ultime ressort, de se protéger eux-mêmes contre la tyrannie du gouvernement.
Obliger un homme à payer des impôts pour la propagation d'idées qu'il désapprouve et abhorre est scandaleux et tyrannique. »
Thomas Jefferson,
Dieu aide ceux qui s'aident eux-mêmes.
Les lois trop douces ne sont pas suivies, les lois trop sévères ne sont pas appliquées.
Aucune nation n’a jamais été ruinée par le commerce.
Benjamin Franklin
Les gouvernements ont une vision très sommaire de l'économie : "Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s'arrête de bouger, subventionnez-le."
Tu taxes tout ce qui bouge, quand ça ne bouge plus, c’est le socialisme.
Chaque contribuable est quelqu'un qui travaille au profit du gouvernement sans être astreint à passer les concours des fonctionnaires.
S'adressant à l'État : "Descends de mon dos et enlève tes mains de mes poches ! Comment reconnaît-on un communiste ? Eh bien, c'est quelqu'un qui lit Marx et Lénine. Et comment reconnaît-on un anti-communiste ? C'est quelqu'un qui a compris Marx et Lénine.
Les peuples ne provoquent pas les guerres, ce sont les gouvernements.
Les grands esprits ne sont pas au gouvernement. Si c'était le cas, ils seraient embauchés par les entreprises.
Les neuf mots les plus terrifiants de notre langue sont : "Je suis du gouvernement et je viens vous aider."
Le problème n'est pas que les gens ne payent pas assez d'impôts, le problème est que le gouvernement dépense trop.
Ne demandez pas au gouvernement de résoudre votre problème, car le gouvernement est en soi LE problème.
Variante : ne demandez pas à l’État de résoudre votre problème, car votre problème c'est l’État.
l y a trop de gens qui ne peuvent pas voir un gros assis à côté d'un petit sans en conclure que le gros a exploité le petit !
L'efficacité de l'assistanat social devrait être mesurée à partir du nombre de gens qui s'en extraient, plutôt que par le nombre de gens qui y viennent.
La concentration du pouvoir a toujours été ennemie de la liberté.
Ronald Reagan
« N’oublions jamais cette vérité fondamentale : l’État n’a aucune autre source d’argent que l’argent que les gens gagnent eux-mêmes. Si l’État souhaite dépenser plus, il ne peut le faire qu’en empruntant votre épargne ou en vous taxant davantage. Il n’y a rien de bon à ce que quelqu’un d’autre paie ; cette autre personne, ce sera vous. L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables. La prospérité ne viendra pas de l’invention de programmes de dépenses publiques de plus en plus somptuaires. Vous ne devenez pas riches en commandant un carnet de chèques à votre banque et aucune nation n’est jamais devenue plus prospère en taxant ses citoyens au-delà de leur capacité. Nous avons la mission de nous assurer que chaque penny levé par l’impôt soit dépensé de manière sage et bonne. Les gens parlent de service "gratuit". Ce n’est pas gratuit. Vous devez payer pour ! »
«Notre politique n'est pas fondée sur la jalousie ou sur la haine, mais sur la liberté individuelle de l'homme ou de la femme. Nous ne voulons pas interdire le succès et la réussite, nous voulons encourager le dynamisme et l'initiative. En 1940, ce n'est pas l'appel à la nationalisation qui a poussé notre pays à combattre le totalitarisme, c'est l'appel de la liberté. »
Margaret H Thatcher
« Ma philosophie conçoit essentiellement l'Homme comme un être héroïque dont l'éthique de vie est la poursuite de son propre bonheur, la réalisation de soi son activité la plus noble, et la Raison son seul absolu.
Vous proposez d’établir un ordre social fondé sur le principe suivant : que vous êtes incapables de diriger votre vie personnelle, mais capables de diriger celle des autres ; que vous êtes inaptes à vivre librement, mais aptes à devenir des législateurs tout puissants ; que vous êtes incapables de gagner votre vie en utilisant votre intelligence, mais capables de juger des hommes politiques et de les désigner à des postes où ils auront tout pouvoir sur des techniques dont vous ignorez tout, des sciences que vous n’avez jamais étudiées, des réalisations dont vous n’avez aucune idée, des industries gigantesques dans lesquelles, selon votre propre aveu, vous seriez incapables d’exercer les fonctions les plus modestes. »
Ayn Rand
« Le marxisme a arbitrairement réduit à un tel point le concept "État", que l'État socialiste n'y pouvait être inclus. On ne doit appeler "États" que les États et les formes d'État qui déplaisent aux publicistes socialistes ; ils repoussent avec indignation pour leur État futur cette appellation ignominieuse et dégradante. L'État futur s'appellera : société. C'est ainsi qu'on a pu voir d'un côté la social-démocratie marxiste donner libre cours à ses fantaisies sur la "débâcle" de la machine étatique, sur "l'agonie de l'État", et de l'autre combattre avec acharnement toutes les tendances anarchiques, et poursuivre une politique qui mène en droite ligne à l'omnipotence de l'État.
Le marxisme et le national-socialisme ont en commun leur opposition au libéralisme et le rejet de l'ordre social et du régime capitaliste. Les deux visent un régime socialiste.
La prédilection du libéralisme pour la paix n'est pas un sport de bienfaisance qui s'accommode fort bien de toute sorte de convictions. Elle répond à l'ensemble de sa théorie sociale où elle s'insère harmonieusement. (...) Le pacifisme libéral est un produit logique de la philosophie sociale du libéralisme. Lorsqu'il entend protéger la propriété et rejeter la guerre, ce sont là deux expressions d'un même principe. »
Ludwig von Mises
La liberté, laissée à chacun d'utiliser les informations dont il dispose ou son environnement pour poursuivre ses propres desseins, est le seul système qui permette d'assurer la mobilisation la plus optimale possible de l'ensemble des connaissances dispersées dans le corps social.
L'économie de marché pourrait bien mieux développer ses potentialités si le monopole gouvernemental sur la monnaie était aboli.
Il est significatif que l'argument le plus courant contre la concurrence consiste à dire qu'elle est aveugle. Il est peut-être opportun de rappeler que pour les Anciens la cécité fut un attribut de la divinité de la justice
Laisser la loi aux mains de gouvernants élus, c'est confier le pot de crème à la garde du chat.
La justice n'a pas à considérer les conséquences des diverses transactions, mais à vérifier que les transactions elles-mêmes ont été loyales.
La progressivité n'est rien de plus qu'une invitation ouverte à la discrimination.
Personnellement, je préfère un dictateur libéral à une démocratie dont tout libéralisme est absent »
Friedrich Hayek
"Communism is a disease of the intellect. It promises universal brotherhood, peace and prosperity to lure humanitarians and idealists into participating in a conspiracy which gains power through deceit and deception and stays in power with brute force."
« L’État est une institution fondamentalement illégitime qui se fonde sur l’agression systématisée, le crime organisé et banalisé contre la personne et la propriété de ses sujets. Loin d’être nécessaire à la société, c’est une institution profondément anti-sociale qui parasite les activités productives des citoyens honnêtes.
Toute propriété est toujours privée ; la seule question, la question cruciale, est de savoir si elle doit se trouver entre les mains de voleurs ou entre les mains de ses vrais propriétaires légitimes. Les libertariens n’ont en réalité qu’une seule bonne raison pour s’opposer à la constitution d’un “domaine public” ou réclamer son démantèlement : c’est la conscience du fait que les hommes de l’État n’en sont propriétaires qu’à titre illégitime et criminel.
Nous ne reconnaissons que les titres de propriété privée qui sont justes, c’est-à-dire qui découlent du droit naturel fondamental qu’a tout individu de se posséder lui-même et la propriété qu’il a lui-même transformée par son énergie, ou que d’autres ont transformée et lui ont volontairement cédée par l’échange ou le don.
Si l'impôt, payé sous la contrainte, est impossible à distinguer du vol, il s'ensuit que l'État, qui subsiste par l'impôt, est une vaste organisation criminelle, bien plus considérable et efficace que n'importe quelle mafia « privée » ne le fut jamais.
L'État n'a jamais été créé par un "contrat social" ; il naquit toujours de la conquête et de l'exploitation.
A long terme, c'est nous qui l'emporterons... La botte cessera un jour de marteler le visage de l'homme, et l'esprit de liberté brûle avec tant de force dans sa poitrine qu'aucun lavage de cerveau, aucun totalitarisme ne peuvent l'étouffer.
Murray Rothbard
On August 14, 1990, at the International Society for Individual Liberty's 5th World Libertarian Conference, Milton Friedman took a step back from the details of public policy issues and discussed basic libertarian beliefs and values. "I have no right to coerce someone else," he said, "because I cannot be sure that I'm right and he is wrong." Read more about and by Milton Friedman at http://www.Libertarianism.org Download an .mp3 version of this lecture here: http://bit.ly/xIHn2w
Le racisme n'est qu'une forme détestable de collectivisme, une mentalité qui ne voit les êtres humains que comme les membres d'un groupe plutôt que comme des individus. Les racistes croient que sont semblables tous les individus qui partagent de superficielles caractéristiques physiques ; en tant que collectivistes, ils ne pensent qu'en termes de groupes.
Nous avons oublié que la Constitution fut écrite pour restreindre le gouvernement. Aujourd'hui tout est à l'envers : le gouvernement utilise la Constitution pour nous restreindre. On marche sur la tête !
Voyez le cas de l'URSS : à ma connaissance, il n'y a jamais eu de faillite d'entreprise sous le système soviétique, mais la société n'a fait que s'appauvrir. Appliquez le système soviétique à l'industrie bancaire, et vous obtenez la FED.
Il est dangereux de penser que nous ayons besoin d'un gouvernement pour nous protéger contre nous-mêmes.
Vous voulez faire disparaître la criminalité liée à la drogue dans ce pays ? Bien, supprimons les lois sur les stupéfiants.
Dans le lexique politique américain, le "changement" signifie toujours davantage de la même chose : davantage de gouvernement, davantage de pillage des Américains, davantage d'inflation, davantage de mesures policières, davantage de guerre inutile et davantage de centralisation du pouvoir."
Ron Paul
" L'État représente la violence sous une forme concentrée et organisée. L'individu a une âme, mais l'État, étant une machine sans âme, ne peut jamais renoncer à la violence à laquelle il doit sa propre existence.
La désobéissance aux lois d’un État mauvais est un devoir. La désobéissance violente vise des hommes qui peuvent être remplacés. Elle laisse le mal lui-même intact et souvent l’aggrave. La désobéissance non-violente, c’est-à-dire civile, est le seul remède qui peut réussir ; elle est donc une obligation pour celui qui veut se désolidariser du mal.
J'ai une foi illimitée dans la non-violence. Je crois que la désobéissance civile n'est pas seulement le droit naturel du peuple, spécialement lorsqu'il n'a pas voix au chapitre dans son propre gouvernement, mais qu'elle est aussi un substitut efficace à la violence et à la rébellion armée."
Mohandas Karamchand Gandhi
Mohandas Karamchand Gandhi (2 octobre 1869 - 30 janvier 1948), est un dirigeant politique, guide du mouvement pour l'indépendance de l' Inde pendant la période de domination britannique du ...
Toute philosophie politique qui n'est pas conçue comme une théorie des droits de propriété passe complètement à côté de son objet et doit être rejetée d'emblée comme dépourvue de sens d'un point de vue praxéologique.
Quant à l’effet de la sempiternelle, et très populaire proposition égalitaire de taxer les « riches » pour donner aux « pauvres » en particulier : un tel programme ne réduit ni n’atténue la pauvreté, mais, bien au contraire, il augmente la pauvreté. Il réduit l’incitation à rester ou à devenir riche et à être productif, tout en augmentant l’incitation à rester ou à devenir pauvre et à être non-productif.
Il n'y a pas beaucoup de chances que les imbéciles, même s'ils forment la majorité, soient systématiquement plus malins que la minorité des individus brillants et énergiques et parviennent à s'enrichir à leurs dépens. Bien plutôt, la plus grande partie de la redistribution se fera à l'intérieur du groupe des "non-pauvres", et il arrivera souvent que ce soient les plus riches qui arrivent à se faire subventionner par les plus pauvres. Pensez seulement à la pratique quasi-universelle des études universitaires quasiment "gratuites", grâce auxquelles la classe ouvrière, dont les enfants fréquentent rarement l'enseignement supérieur, est amenée à subventionner la formation des enfants de la bourgeoisie.
Si vous soutenez les pauvres, ça n’élimine pas la pauvreté, ça la décuple, ça développe l’incitation à rester pauvre voire à le devenir.
En dernière analyse, le cours de l’histoire est déterminé par des idées, qu’elles soient justes ou fausses, et par les hommes dont elles inspirent les actes. »
Hans-Hermann Hoppe
Hans-Hermann Hoppe - Wikiberal
L'adjectif radical est souvent accolé, par les commentateurs détracteurs, aux auteurs cohérents et fidèles à leurs pensées. Malheureusement, s'insinue aussi l'idée d'une associabilité de la...
Si les prix pouvaient avoir une fonction communicative, ils seraient des prix futurs, mais les prix de demain ne peuvent jamais être connus aujourd'hui. De plus, puisque sans propriété privée, il ne peut pas y avoir de calcul réussi, la connaissance marginale ne peut pas être connue non plus. Propriété et calcul sont clairement préalables à la reconnaissance de la connaissance à appliquer. Ce fait illustre le problème le plus important de la planification socialiste qui est de connaître quoi faire ensuite. Même si elle connaissait les fins qui devraient être atteintes, elle serait incapable d'identifier la connaissance marginale. Elle ne saurait donc pas celles des actions qui à chaque moment du temps étaient les plus productrices de valeur à amener ces fins. La propriété privée est indispensable pour reconnaître ces actions ; sans elle, aucune structure du capital ne peut être construite.
Revenons, maintenant à la question du pourquoi "les planificateurs socialistes seraient dans l'impasse du fait de leur incapacité de faire des calculs au sens arithmétique large"
Seules les pris passés du marché peuvent être perçus et pourraient alors transmettre l'information. Ce ne sont pourtant pas les pris passés mais futurs qui présentent de l'intérêt pour les participants du marché. De plus, comme il n'existe pas de relation générale entre les prix passés et les prix futurs, on ne peut pas déduire les derniers des premiers. Ce n'est ainsi pas la connaissance mais le jugement entrepreneurial qui dirige le processus de marché. Le plus important est que toute information importante (au sens économique) sur la technologie n'est pas la cause mais le résultat de l'action. Le processus de marché n'est pas un
processus d'apprentissage mais de sélection. La compétition pour les facteurs de production permet seulement la réalisation des ces idées technologiques qui, dans certaines circonstances, sont supposées être les plus productives de valeur. Cette compétition repose, cependant, sur les calculs. Sans eux, la connaissance à valeur marginale ne pourrait pas être identifiée.
Pourquoi les prix de marché sont-ils supérieurs aux prix que les planificateurs centraux traitent ? Hayek, Kirzner et leurs disciples croient que les prix de marché sont de meilleure qualité du fait de leur fonction, à savoir celle de communiquer l'information. Mises, au contraire, montra que la vertu première des prix de marché tient à leur origine. Les prix de marché véritables proviennent de la coopération volontaire ; ils ne peuvent jamais être simulés. Ils ne peuvent être saisis par des recherches intellectuelles parce que leur signification n'est pas liée à la vérité ou à la connaissance. Ils ne peuvent que provenir des actions entrepreneuriales. Ainsi, seul l'usage non entravé de la propriété privée assure une sélection inspirée par la productivité de valeur.
Jörg Guido Hülsmann dans Connaissance, jugement et usage de la propriété, conclusion
« Le but d'un homme d'État n'est pas de supprimer les sources de son pouvoir, mais bien au contraire de les augmenter et de les concentrer dans les mains de quelques-uns.
Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une intervention ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la compétition sur le marché du travail. Ce secteur protégé engendre un effet pervers : un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la pauvreté. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. À nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.
Paradoxalement, la baisse des adhésions syndicales peut également s'interpréter comme une rançon du succès des syndicats sur le "marché politique". Dans la mesure où aujourd'hui la législation contraignante de l'État se substitue de plus en plus à la protection du syndicat, il est inévitable que moins de gens se sentent motivés pour mettre leur écot et leur temps à la disposition des centrales ouvrières. Pourquoi payer des cotisations, ou sacrifier du temps à l'activité syndicale si la plupart des objectifs qui guidaient l'action des syndicats sont désormais inscrits dans la loi ?
Les anarchistes de « gauche » sont pris dans un paradoxe, car ils désirent lutter simultanément contre le capitalisme (ce qu'ils font habituellement) et contre l’État. Mais dans un monde sans État, ils ne peuvent empêcher le développement des droits de propriété privés ni la liberté contractuelle de fonder l’ordre social."
Bertrand Lemennicier
L'IMPLOSION ÉTATIQUE ET L'AVENIR DU LIBÉRALISME EN FRANCE
Tout comme le Québec en Amérique du Nord, la France est l'une des régions parmi les plus taxées et bureaucratisées en Europe, et l'un des pays au monde où les idées libérales sont le plus f...
" L’État, très capable de nuire, l'est très peu de faire le bien... Quand l'État fait le bien, il le fait mal, quand il fait le mal il le fait bien.
Le gouvernement est dans la société, et non la société dans le gouvernement.
On se refuse à voir que les nations sont le matériau dont les gouvernements sont faits; que c'est en leur sein que les gouvernements émergent.
Quelle est, des deux sciences, de la politique ou de l'économie, celle à laquelle il appartient le plus naturellement et le plus convenablement de traiter de la société? C'est incontestablement à l'économie politique que ce rôle doit appartenir; abandonner à la politique l'étude de la société, c'est réduire cette étude à un objet trop restreint (...) L'économie politique seule s'occupe essentiellement de la société, de sa nature, de son objet, de sa fin (...) Elle seule, par conséquent, peut bien parler de la société d'une manière générale.
Charles Dunoyer