Les 2 et 3 juillet derniers, les gendarmes de la section de recherches du Midi-Pyrénées démantelaient une plateforme illicite d'échange de la monnaie virtuelle bitcoin, une première en Europe. En effet, le site mis en cause ne bénéficiait d'aucun agrément de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), indispensable pour exercer toute activité de vente ou d'achat de bitcoin en France, et servait très probablement à alimenter des trafics douteux. Une opération qui vient entacher la réputation déjà sulfureuse de la monnaie virtuelle. Ne serait-elle donc qu'un outil au service de dérives criminelles ? Loin de là. Si les risques existent - sans pour autant être propres au bitcoin, puisque les criminels ne l'ont pas attendu pour contourner la loi -, l'aspect décentralisé de la monnaie virtuelle présente aussi de nombreux avantages, que les initiés entrevoient avec passion.
Un cadre légal hésitant en France...
Aujourd'hui en France, la plupart des start-up et des projets entrepreneuriaux qui s'intéressent à la monnaie virtuelle tournent autour de l'achat et de la sécurisation des portes-monnaies bitcoin. Ces activités sont soumises à un agrément, délivré uniquement par la Banque de France et par l'ACPR et réservé aux prestataires de services de paiement (établissements de crédit, de monnaie électronique ou de paiement). Ainsi, une initiative telle que Paymium (anciennement Bitcoin-central, une plateforme d'échange basée en France) a besoin de nouer un partenariat pour pouvoir exercer légalement son activité. Après un premier partenariat interrompu avec le Crédit mutuel, Paymium est désormais lié à la solution de paiement mobile Lemon Way. Même chose pour la start-up vierzonnaise Chronocoin, dont l'ambition est de simplifier l'acquisition et l'utilisation de la monnaie virtuelle grâce à sa chronocard. Ce cadre légal pour le moment hésitant freine le développement d'un écosystème solide dans notre pays. "Comme beaucoup d'innovation, le bitcoin crée une rupture et le législateur a besoin de temps pour en maîtriser les impacts, explique Karl Chappé, passionné de bitcoin et organisateur du premier Bitcoin Start-up français. Le fait que l'on touche à l'argent et aux paiements rend la tâche plus sensible, mais le bitcoin va continuer de se développer et cette technologie sera source d'emplois et de croissance comme l'est devenu Internet aujourd'hui."
... des licences pour les entrepreneurs en Allemagne, au Luxembourg et aux États-Unis
D'autres pays ne sont pas aussi prudents - ou à la traîne, selon les points de vue - que la France. C'est le cas de l'Allemagne, du Luxembourg, ou encore des États-Unis, qui ont choisi de fournir des licences aux acteurs de l'économie bitcoin pour permettre aux entreprises de se développer. Le portefeuille virtuel Coinbase par exemple, l'une des start-up les plus importantes des États-Unis, a déjà levé plusieurs dizaines de millions de dollars et est en phase de devenir une vraie banque. Même chose pour Bitpay, un processeur de paiement en bitcoin permettant de se prémunir contre la volatilité de son cours, qui réalise environ 1 million de dollars de transactions par mois.
Bitcoin n'est pas qu'une monnaie, c'est avant tout un protocole
En fait, on parle beaucoup de bitcoin comme d'une monnaie, alors que c'est avant tout un protocole. Prenons un exemple simple : lorsqu'on envoie un mail, il est aisé d'en garder une copie, puisque tout ce qui est digital est facilement copiable. Au contraire, avec le réseau bitcoin, la monnaie virtuelle peut être transférée confidentiellement sans être copiée. La confiance traditionnellement placée dans l'entreprise est ainsi décentralisée dans le réseau. La monnaie décentralisée n'est donc que la première application de cette technologie, qui s'étendra dans les années à venir à de nombreux autres domaines, comme celui du bitmessage, qui permettra d'échanger des mails sans passer par Gmail et autre Outlook. Les réseaux sociaux n'y couperont pas non plus, comme le prouve Twister, le clone décentralisé de Twitter : sans entreprise, sans patron, sans employés. Tout cela fonctionne grâce au principe de l'open-source, emblématiquement représenté par le système d'exploitation libre Linux.
La prudence est de mise pour les non-initiés
La liberté : voilà ce que vise la technologie bitcoin en proposant une alternative au monopole bancaire. Une liberté qui a un prix, puisqu'il s'agit de protéger son investissement. En effet, en cas de problème, pas de service après-vente ou de conseiller bancaire à appeler à l'aide. Sur la page d'accueil de son site, la start-up Chronocoin rappelle d'ailleurs à ses clients que le bitcoin est "un actif à haut risque", et leur conseille de n'investir "que le temps et l'argent qu'ils peuvent se permettre de perdre". Pour Karl Chappé, investir dans le bitcoin, "c'est prendre le même risque que d'investir dans une start-up". Et de poursuivre : "Nous sommes aux balbutiements de cette technologie, comme avec Internet au début des années 90. On entrevoit les infinies possibilités qu'elle représente, mais on n'a encore aucune idée de la manière dont les choses vont se mettre en place." À l'heure actuelle, les passionnés de bitcoin sont principalement des informaticiens, des initiés capables de comprendre cette technologie et ses enjeux. Il faudra donc faire preuve de patience pour permettre aux autorités compétentes de maîtriser le cadre juridique des monnaies décentralisées.
Tout ce qu’il faut savoir sur le bitcoin...
Source, journal ou site Internet : le Point
Date : 10 juillet 2014
Auteur : Marion Guillou
Bitcoin
Bitcoin est une monnaieélectronique décentralisée conçue en 2009 par Satoshi Nakamoto (pseudonyme[1]). Son symbole monétaire, non officiel, est ฿ (caractère unicode 0x0243), et le sigle correspondant est BTC.
C'est un système anonyme, peer-to-peer, de production et d'échange de monnaie par transactions publiques et cryptographie asymétrique, issu des idées cyberlibertariennes ou crypto-anarchistes (telles que présentées en 1994 dans le Cyphernomicon de Timothy C. May).
Description
Les particularités techniques de Bitcoin sont les suivantes :
- il n'y a aucun émetteur central de la monnaie, la gestion de la monnaie est répartie sur tous les nœuds du réseau, le bon fonctionnement du système repose uniquement sur des procédés cryptographiques ;
- n'importe qui peut créer de la monnaie (bitcoin mining), au prix d'une consommation conséquente de temps-machine[2] ;
- aucune inflation n'est possible, par construction le nombre maximum de bitcoins ne dépassera pas 21 millions ;
- corrélativement, il y a une très grande divisibilité du bitcoin (appliqué pour l'instant jusqu'à 10-8 mais théoriquement infini) ;
- les transactions sont à la fois anonymes (pas de nom de personnes, mais des adresses numériques) et totalement publiques (toutes les transactions sont diffusées et stockées par tous les nœuds du réseau) ; l'état d'un compte est donc public, il résulte de toutes les transactions qui le concernent ;
- une transaction n'est pas validée par une entité centrale, mais par les autres nœuds du réseau.
La finalité est de pouvoir se passer à la fois de banque centrale et du réseau bancaire classique, et en même temps d'échapper (grâce à l'anonymat) aux contrôles étatiques (possibilité d'une économie parallèle) ainsi qu'aux manipulations inflationnistes (le bitcoin est une monnaie déflationniste par essence).
Du point de vue économique, c'est une monnaie privée qui n'est pas émise par une banque libre, et qui n'est pas liée à un contrat de monnaie. Ce n'est évidemment pas une monnaie marchandise, ni une monnaie fiat puisqu'elle n'a aucun cours forcé ; elle partage avec les monnaies fiat le fait de ne pas être adossée à un bien matériel (elle n'a de valeur que parce que des acteurs économiques sont d'accord pour l'utiliser, Internet facilitant les échanges entre eux). Elle est orientée a priori davantage vers la fonction monétaire d'échange que vers celle de réserve de valeur, bien que sa nature déflationniste puisse en théorie l'y conduire.
Une invention libertarienne
Alors que les propositions de monnaie alternatives sont en général marquées par un très fort constructivisme ou par la nécessité de la coercition pour imposer un nouveau concept, Bitcoin est une initiative purement individuelle qui a vocation à dépasser des initiatives privées qui restent locales (comme les SEL). On peut le considérer comme une expérience originale en termes économiques, une sorte de mise à l'épreuve des thèses de l'École autrichienne d'économie.
Nous pouvons gagner une bataille importante dans la "course aux armements" et acquérir un nouveau territoire de liberté pendant plusieurs années. Les gouvernements sont très bons pour décapiter des réseaux à contrôle centralisé comme Napster, mais de purs réseaux peer-to-peer comme Gnutella ou Tor semblent résister par leurs propres moyens. C'est très intéressant d'un point de vue libertarien, si nous arrivons à l'expliquer correctement. Mais je me débrouille mieux avec le code qu'avec la parole..
Les racines théoriques de Bitcoin peuvent être trouvées dans l'école autrichienne d'économie et ses critiques du système actuel de monnaie fiduciaire et des interventions menées par les gouvernements et d'autres organismes, qui, à leur avis, provoquent des cycles économiques exacerbés et une inflation massive.
L'un des sujets sur lesquels l'École autrichienne d'économie, dirigée par Eugen von Böhm-Bawerk, Ludwig von Mises et Friedrich A. Hayek, a mis l'accent, ce sont les cycles économiques. En bref, selon la théorie autrichienne, les cycles économiques sont la conséquence inévitable des interventions sur le marché monétaire, où une expansion excessive du crédit bancaire provoque une augmentation de l'offre de monnaie à travers le processus de création monétaire dans un système de banques à réserves fractionnaires, qui à son tour conduit à des taux d'intérêt artificiellement bas. Dans cette situation, les entrepreneurs, guidés par des signaux de taux d'intérêt distordus, se lancent dans des projets d'investissement excessivement ambitieux qui ne correspondent pas aux préférences des consommateurs (...). Tôt ou tard, ce déséquilibre généralisé ne peut plus être soutenu et mène à une récession, au cours de laquelle les entreprises ont besoin de liquider leurs projets d'investissement défaillants et de réadapter (restructurer) leurs structures de production en ligne avec les préférences intertemporelles des consommateurs. En conséquence, de nombreux économistes autrichiens demandent l'arrêt de ce processus par l'abolition du système bancaire à réserves fractionnaires et le retour à l'étalon-or, qui ne peut être facilement manipulé par une quelconque autorité.
Les idées suivantes sont généralement partagées par Bitcoin et ses partisans :
ils voient Bitcoin comme un bon point de départ pour mettre fin aux monopoles d'émission de monnaie des banques centrales ;
ils critiquent vivement le système bancaire actuel à réserves fractionnaires par lequel les banques peuvent étendre leur offre de crédit au-dessus de leurs réserves réelles et où, simultanément, les déposants peuvent à tout moment retirer leurs fonds de leurs comptes courants ;
le projet s'inspire de l'ancien étalon-or.
Bien que les racines théoriques du concept puissent être trouvées dans l'école autrichienne d'économie, Bitcoin a soulevé de sérieuses préoccupations parmi certains économistes autrichiens contemporains. Leurs critiques couvrent deux aspects généraux : a) les Bitcoins n'ont aucune valeur intrinsèque, comme l'or, ce sont de simples octets stockés dans un ordinateur, et b) le système ne réussit pas à satisfaire le "théorème de régression de Mises", qui explique que l'argent est accepté non en raison d'un décret du gouvernement ou d'une convention sociale, mais parce qu'il a ses racines dans une marchandise exprimant un certain pouvoir d'achat.
Utilisations
Le Bitcoin, de par sa nature quasi-anonyme, permet de créer des économies souterraines à large échelle, échappant aux taxes, réglementations, et interdictions. De ce fait, il peut intéresser particulièrement les agoristes. Silk Road, un service TOR caché utilisant les Bitcoins, est une des places de marché les plus populaires (utilisée entre autres pour le commerce de drogues ; fermé par le FBI en octobre 2013, puis ré-ouvert en novembre 2013). Bitcoin a trouvé également des utilisations parmi les pirates informatiques ou sur les sites de jeu en ligne. Le site d'hébergement de fichiers Mega (qui succède à Megaupload) l'accepte en 2013 comme moyen de paiement. En août 2013, le gouvernement allemand reconnaît Bitcoin comme "monnaie privée" tandis que d'autres pays (Chine, Russie) ont choisi de l'interdire.
Il faut tout de même noter qu'il est faisable d'analyser les transactions car elles sont publiques, et ainsi de remonter au propriétaire. Il est cependant possible de mitiger ce risque en achetant des Bitcoins en dehors des services d'échanges, voire en liquide, ou en les générant soi-même (moyennant un certain investissement matériel), tout en passant par des anonymiseurs comme TOR.
Partageant en gros les mêmes avantages et inconvénients que l'argent en espèces (anonymat, irréversibilité des transactions), le Bitcoin peut également servir pour le blanchiment d'argent. C'est d'ailleurs cet angle d'attaque (qui a servi aussi contre le secret bancaire) que privilégient les politiciens : ainsi, le sénateur de New York Charles Schumer décrit en 2011 l'usage de Bitcoin dans le réseau Silk Road comme une forme de blanchiment d'argent[5][6]. Le département du Trésor des États-Unis (United States Department of the Treasury) rappelle en mars 2013 que les règles sur le blanchiment s'appliquent aussi aux monnaies virtuelles[7]. Mencius Moldbug affirme qu'il suffit au gouvernement américain d'invoquer le prétexte du blanchiment pour fermer les sites de change BTC/USD tels que MtGox et faire tomber la valeur de Bitcoin à zéro (car pour toute monnaie, ce sont les spéculateurs et les épargnants dans cette monnaie qui en déterminent la valeur, plutôt que les utilisateurs de cette monnaie)[8]. Cependant, Bitcoin pourrait probablement être à l'abri d'une telle menace s'il atteignait une "masse critique" suffisante, par exemple en devenant "la" monnaie de l'économie souterraine (une économie évaluée aux États-Unis à 2000 milliards de dollars annuels, pour un PIB total de 14.000 milliards de dollars), de même que les SEL existent indépendamment de la possibilité de conversion de la monnaie.
Il y a en fait deux populations très différentes intéressées par Bitcoin :
- ceux qui s'intéressent à la facilité de transaction ; sans même mentionner l'économie souterraine que Bitcoin rend possible, on peut imaginer des transactions tout à fait légales d'une monnaie fiat à une autre monnaie fiat où Bitcoin servirait de pur intermédiaire, avec des avantages de rapidité[9] et de bas coût (pour certains, c'est là un avenir possible pour Bitcoin) ;
- les spéculateurs / épargnants, ceux qui perdent confiance dans les monnaies fiat ou qui voient simplement Bitcoin comme un placement prometteur.
En droit positif, le Bitcoin a des statuts très différents selon les pays. Il peut être considéré comme monnaie privée (Allemagne), comme moyen d’échange et de paiement, comme une marchandise ou comme un objet de placement. Il n'est pas encore considéré comme moyen de paiement ayant cours légal.
Critique économique
La critique centrale est que Bitcoin ne respecte pas le théorème de régression de von Mises (la valeur d’une "vraie" monnaie, une monnaie qui n'est pas à cours forcé, provient, au départ, de sa valeur non monétaire, de son utilité, de son usage pratique), ce qui impacte la qualité de la monnaie Bitcoin : on donne arbitrairement de la valeur à quelque chose qui, à la base, n'en a pas du tout. La valeur de Bitcoin dépend du nombre de ses "fans" et de l’intérêt qu'ils y trouvent, tout comme la valeur des timbres de collection dépend de la passion des collectionneurs. Si les "collectionneurs" de Bitcoin aimaient les collectionner indépendamment de leur usage monétaire, on aurait affaire à une vraie monnaie (comme ont pu l'être dans d'autres contextes les cigarettes, les coquillages, etc.), mais ce n'est pas le cas. Le risque est donc une extrême volatilité à court et moyen terme, et un grand doute sur sa viabilité à long terme[10]. Le destin d'autres monnaies virtuelles (Ithaca Hour, Linden dollar, etc. ) montre que ce doute peut se justifier. En outre, Bitcoin présente des risques techniques qui lui sont propres, à l'échelle individuelle (irréversibilité des transactions, fichier wallet mal protégé, attaques ciblées...) ou à l'échelle globale (attaques de déni de service, croissance exponentielle de la taille de la base de données, faille algorithmique de Bitcoin, failles sur les plates-formes d'échange...).
De plus, même s'il est clair qu'il y a un avantage concurrentiel à être comme Bitcoin "premier arrivant" ayant quelque succès dans le domaine des monnaies virtuelles, on peut imaginer des variantes techniques de ces monnaies plus sophistiquées et plus souples que Bitcoin, qui lui viendraient en concurrence, et donc feraient indirectement chuter sa valeur, chose impossible (ou beaucoup plus difficile) avec une monnaie marchandise. La "rareté" des monnaies virtuelles est donc douteuse[11]). Certaines banques pourraient s'appuyer sur le succès potentiel de Bitcoin pour proposer des systèmes de paiement informatique très proches[12].
Un des paradoxes de Bitcoin est ainsi qu'il semble inspiré des thèses de l'École autrichienne d'économie (il constitue une monnaie apparemment "rare", car difficile à produire, contrairement aux monnaies-fiat que fabriquent les États), alors qu'il contrevient à un théorème fondamental de cette École sur la nature même de la monnaie.
Points de vue favorables
A toutes ces critiques, certains partisans de Bitcoin répondent que, tout comme peuvent l'être les métaux, cette monnaie est "valorisée subjectivement" par ses utilisateurs et ils renvoient à la thèse de la subjectivité de la valeur. Pour eux, cette "valeur" est prouvée par l'emploi de Bitcoin par ses utilisateurs quand ils réalisent des échanges. Dès qu'il y a une offre et une demande libres d'un objet quelconque pour ses vertus purement monétaires (anticipées, supposées ou réelles), on peut bien parler à son propos de "monnaie". Bitcoin n'est pas non plus un "système de Ponzi" ni un système pyramidal puisque aucun profit n'est garanti à ceux qui l'adoptent, et qu'on ne peut pas dire que ce soit un jeu à somme nulle.
David Friedman trouve le système très ingénieux, puisqu'il permet de se passer des banques, à la différence des projets antérieurs de anonymous e-cash, et qu'il équivaut à une espèce de monnaie-or.[13][14]. De même, Philippe Herlin parle d'"or numérique", capable de devenir une monnaie internationale de fait[15].
L'économiste Robert Wenzel estime que Bitcoin ne peut encore être considéré comme une monnaie, mais qu'il pourrait constituer un jour un moyen efficace d'effectuer des transactions de façon sécurisée[16]. Pour Walter Block, Bitcoin n'est pas viable comparé à l'étalon-or, cependant il peut l'être comparé aux monnaies-fiat contemporaines[17]. Il est d'ailleurs facile de retourner contre les banques centrales toutes les critiques qu'elles adressent au Bitcoin[18] ("une monnaie virtuelle non régulée, n'offrant aucune garantie de remboursement et dont la valeur n'est adossée à aucune activité réelle" selon la Banque de France en décembre 2013).
Pour Jeffrey Tucker, Bitcoin est nettement plus sain que les monnaies-fiat, qu'il pourrait remplacer un jour de la même façon que l'e-mail a largement remplacé le courrier papier. Son coût de transaction est quasi-nul ; il empêche les confiscations étatiques car il ne peut être contrôlé ni régulé par les États ; il va à rebours des monnaies actuelles dont la valeur diminue constamment ; c'est une monnaie complètement sous le contrôle de chaque personne qui la détient, au lieu d'être confiée à une entité extérieure telle qu'une banque centrale[19].
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